La Horde favorise l’intégration du hautbois du Languedoc hors de ses frontières et pratiques traditionnelles. C’est un orphéon composé d’une cinquantaine de musiciens où se mêlent hautbois du Languedoc, instruments d’harmonie et percussions brésiliennes. Sa couleur musicale et artistique est faite de musiques traditionnelles ou de compostions originales spécialement adaptées et arrangées à son intention. La Horde propose un spectacle musical original, interactif, mis en espace et plein de joie de vivre.
La Horde est le lieu d’échanges et de rencontres idéal pour les hautbois populaires méditerranéens. Grâce aux dulzainas espagnoles de Los Talaos et Plaza de Castilla, aux piféros italiens du trio Favarelli, à la gaïta marocaine de Karim Chatar, la Horde enrichit son répertoire et la pratique des hautbois populaires.
Aujourd’hui Rivatges à travers La Horde poursuit son rêve d’un jour rassembler tous les hautbois populaires du pourtour méditerranéen.
La Horde est dirigée par Vincent Vidalou (professeur de hautbois traditionnels catalans et responsable du département “Musiques traditionnelles” du CNR de Perpignan) par Clément Baudry (formé au CNRS de Marseille, Médaille d’or d’Harmonie et contrepoint, médaille de vermeil de fugue, diplôme de fin d’étude de Direction de Chœur, il écrit tous les arrangements) et Samuel Silvant (percussionniste).
Les musiciens (entre 40 et 60) de la Horde servent une création festive et originale qui croise allègrement les répertoires, les rythmes dans un spectacle de rue multiforme, un orphéon mis en scène pour surprendre le spectateur.
Durée variable selon la demande / Spectacle acoustique autonome.
Au départ, il y eut pour Manu Théron (voix), Patrick Vaillant (mandoline) et Daniel Malavergne (tuba), un engouement pour ces « cançons » tout à fait singulières de Victor Gelu, poète majeur de la culture populaire marseillaise (1806-1882) qu’une nouvelle génération d’oc avait redécouvert. (...) Le trio adoptant pour cette remise en bouche d’un esprit frondeur, entre mélodrame et farce, le nom de « Chin na na poun », en référence à la passion de ce Daumier du petit couplet pour les flonflons des musiques de cabaret.
Ce travail ayant rencontré un joli écho public et donné beaucoup de plaisir aux trois compères, ces derniers ont décidé de poursuivre et d’élargir le spectre de leurs références avec toujours comme maître de cérémonie, le truculent Victor Gelu. (...) On trouvera donc au menu de ce nouveau rendez-vous, nombre de pépites sonores. Citons « Cannatella », clin d’œil au baroque napolitain, thème cher à Roberto Murolo, un des maîtres de « la canzone popolare napoletana ». « Vurriu fa’un palazzo » de la grande Rosa Balistreri, chanteuse emblématique de la Sicile. « Lunita nueva » de l’icône du « son » cubain, Antonio Machin. « Rocio » de l’actrice-chanteuse espagnole Imperio Argentina, star de l’entre-deux guerres. Mais aussi des « douceurs françaises à savourer » (eux dixit) à l’instar de « Le petit bal perdu » immortalisé par Bourvil ; de « Prison » redevable à Paul Verlaine et Gabriel Fauré ; ou de « La java des bombes atomiques » du trompettiste pataphysicien, Boris Vian.
Pour redonner une pertinence actuelle à ces chansons, chaque membre du trio y distille ses ingrédients, l’unité se faisant via goût partagé pour la mélodie populaire. Ainsi, Manu Théron (figure de proue du « Cor de la plana ») apporte sa connaissance du chant d’essence patrimoniale. Patrick Vaillant (leader du « Melonius Quartet ») en réfère à une érudition musicale à cheval sur le savant et le traditionnel. Daniel Malavergne (membre de « Auprès de ma blonde ») fait appel à son expérience de la fanfare, de l’harmonie et des arts de la rue. Et ce faisant, dans un espace de jeu fait de partis pris minimalistes, d’épures, de détournements, entre simplicité et échafaudages harmoniques, ils se livrent à un jubilant troc de codes esthétiques. La fidélité à l’esprit de chaque thème, - sombre, grotesque, romantique ou frondeur -, servant de filigrane à ce parcours amoureux.
FRANK TENAILLE
Un còp èra… autrement dit : il était une fois… un jeune garçon, bossu, qui voulait faire le tour de France pour voir du pays, d’autres gens. Sans peur et sans crainte, il se moque bien de la loi. Au fil des rencontres, sa quête se révèle : il veut qu’on l’appelle “camarade” et non plus “bossu”… Il nous entraîne dans son voyage chargé de fabuleux trésors dont seuls les contes ont le secret…
Gilles Buonomo et Yves Durand signent la mise en scène du conte d’Yves Rouquette et orientent leur travail vers une forme proche du théâtre de tréteaux. Les comédiens incarnent tour à tour différents personnages codifiés par le masque, la musique et l’accessoire.
ou...Une nouvelle mouture pensée pour le plein air ! Lo boçut est dans la rue en déambulatoire pour le plaisir de tous ! Suivez l’escapade des deux comédiens Yves Durand et Gilles Buonomo. Cette création fait suite au travail théâtralisé mené par la compagnie et jouée plus de cent cinquante fois… en salle.
Le décor est volontairement épuré. C’est une roulotte, symbole du voyage, qui va à la fois créer l’espace de jeu et servir de coffre à malices. Ce choix permet de faire référence à une des plus anciennes traditions du théâtre d’Oc : l’itinérance des conteurs, bateleurs, acteurs, jongleurs.
Espace scénique : Pour une question de visibilité, il est préférable de prévoir une scène stable et plate (hauteur 60cm) avec jupe noire à la face.
Dimensions de la scène :Puissance électrique : Prises 16 Ampères en 220 V.
Sonorisation et éclairage : Fournis par la compagnie. Noir impératif !
Installation : Montage : 2h / Démontage : 1h
Prévoir si possible 1 ou 2 personnes pour aider au déchargement.
Équipe : 2 comédiens
Tarif : suivant le nombre de séances (nous consulter).
Contact Technique : La Rampe TIO Magali Noulin : 06 13 35 51 98 / technique@larampe-tio.org
Le trio JOGLAR est né d’une rencontre à la fois humaine et musicale (au sein de l’association Écume : Échange Culturel en Méditerranée). Delfina Aguilera (chant et daf), Marc Bellity (cistre, od, mandola e guitaras), Mathias Autexier (zarb, percussions), vous convient à un voyage à travers la poésie et la lyrique occitane, première expression profane occidentale.
Les chants des Troubadours : Guillaume de Cabestanh, Jaufre Rudel…, se marient aux textes des Trobairitz : Comtesse de Die, Azalaïs de Porcairatges, Na Carenza... La « Fin’amor », cet amour raffiné, secret et en même temps franchement charnel, est chanté et joué sur des mélodies originales, remaniées ou inventées ayant comme support l’extraordinaire puissance poétique des textes originaux en langue d’oc. Transmettre au plus prés la langue et l’esprit de ces maîtres dans un présent toujours réactualisé, tel est le projet du trio JOGLAR.
Après des études de guitare au CNR de Marseille, Marc Bellity s’oriente vers les musiques méditerranéennes et médiévales. Il accompagne à la guitare, au cistre et au oud, les chanteurs : Anne Delafosse-Quentin (médiéval), Delphine Aguilera (langue d’oc et espagnol), Jacky Micaelli (corse), Myriam Sultan (oriental), Sofia Joons (suédois), Alain Aubin (lyrique), Michèle Fernandez (trad. espagnole), lors de festivals en France, Espagne, Estonie, Syrie, Maroc… Il enseigne actuellement la guitare au conservatoire Henri Sauguet à Martigues.
Artiste lyrique mélodiste se destine très tôt à l’art ; au contact des artistes A. Benedetto, C. Alranc, M. Gilles et M. Rouanet.
Grace à ses professeurs Jean Angot et Daniel Salas, elle incarne « Didon » (Purcell) puis « Taven »( Gounod). Impulsée par la direction d’Alex Dutilh elle s’investit dans le monde du spectacle puis rencontre les chanteuses G. Marini et M. Mespley qui sauront l’encourager.
Depuis l’artiste est à l’initiative de plusieurs créations innovantes par leur approche sensible, liée à la musique et la poésie : cantadora, mascaro, Le voyage en Méditerranée, Fin'amor et Aria. Elle travaillera aux côtés de M.Montanaro, K.Chemirani, B.Chemirani, A.Neyton, D.Regef, M.Rousset, P.Hutchinson, P.Fernandes, P.Chevalier... Le Label Buda Musique, mené par Gilles Fruchaux, soutient son œuvre depuis 1995.
Il vit dans les Alpes de Haute-Provence où il se forme d'abord à la pratique du zarb, auprès de la famille Chemirani,
qu'il lui enseigne de manière traditionnelle. Passionné par les percussions orientales, il se consacre à la pratique des différents rythmes turcs, grecs, maghrébins, perses, et puise dans leurs identités pour développer avec subtilité son propre phrasé musical. Il apportera ainsi sa sensibilité aux services des musiciens et chanteurs Françoise Atlan, Mouneim, Oudwan, Terry Monaghan, Olivier Milchberg.
Zarb, tambourins, daf, cistre et mandole : Ces instruments sont de facture moderne et de traditions perse et méditerranéenne.