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Laurent Cavalié
Laurent Bonneau
Ce spectacle est issu d’une rencontre entre deux artistes posant chacun un regard singulier sur l’Occitanie. Après avoir collecté la mémoire de gens d’ici pendant des années, le compositeur et musicien Laurent Cavalié a vu son travail transformé et nourri, vers un univers sensible qu’il partage aujourd’hui avec l’artiste et auteur de BD Laurent Bonneau, mettant en lumière une somme de paysages intérieurs. L’occasion d'embrasser cette richesse qui nourrit nos imaginaires respectifs.
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Née en 2003, à l’initiative de Manu Théron, la Compagnie du Lamparo est une association regroupant des activités liées aux musiques et aux cultures d’oc à Marseille ou dans la région marseillaise.

Elle héberge un certain nombre de projets de création, de transmission et d’actions de recherche, dont la plupart s’ancrent dans le quartier de la Plaine et s’appuient sur les savoirs populaires présents dans la cité. Naturellement, même en enracinant cette interrogation quotidienne des pratiques et des savoirs dans le vieux fonds indigène en langue d’oc, la Compagnie du Lamparo imagine et tisse les liens possibles que cette culture entretient avec toutes celles du bassin méditerranéen, dont certaines irriguent la ville depuis sa fondation.

Pour autant, la connaissance et l’usage de l’occitan marseillais (provençal maritime) ne sont en rien vecteurs d’une (re)formulation identitaire ou d’une hypothétique (dé)limitation du cadre de la création ; encore moins porteurs de discours vagues, angélistes ou catastrophistes, sur un état supposé de la Méditerranée.
Nous souhaitons
fonder une approche poétique et une esthétique musicale qui intègrent des pratiques liées aux savoirs populaires, par la fréquentation de territoires et le questionnement des aspects les plus organiques et les plus souterrains des musiques et des discours qui les ont façonnés.

La Compagnie du Lamparo est une compagnie musicale conventionnée par la DRAC Provence-Alpes Côte d’Azur, le Conseil Général 13 et soutenue par le Conseil Régional Provence-Alpes Côte d’Azur et la ville de Marseille.

Projets Artistiques

Depuis 2003 la Compagnie du Lamparo a enraciné son action dans l'étude et l'exploration des savoirs musicaux populaires issus des cultures d'Òc à Marseille. Ce travail s'effectue dans plusieurs domaines d'activités liés à la musique, et tente de les mettre en cohérence par des choix esthétiques et pratiques qui en privilégient les aspects les plus marquants : la voix et l'oralité, l'histoire des cultures populaires, la Méditerranée.

C'est dans le domaine de la création musicale que ces choix sont le plus efficients, et les projets que nous présenterons ces prochaines années ne démentiront pas la direction prise depuis la fondation de la Compagnie.

Lo Còr de la Plana, après sa rencontre en 2010 avec le groupe de chanteurs populaires du Sud Algérien El Maya, reprendra le chemin de l'Italie méridionale, en s'associant à deux formations emblématiques du renouveau des musiques traditionnelles du Mezzogiorno, Assurd et Mascarimirí. Il nous paraît important de ne pas rompre ce lien que nous avons, à l'instar d'autres associations occitanes, réussi à construire avec des artistes et des réseaux associatifs du Sud de la péninsule italienne, car nous partageons une volonté commune de voir émerger nos territoires sur le plan culturel sans rien renier de ce qui a façonné leur spécificité et leur culture. La perspective de Marseille Provence 2013 nous donnera l'occasion de l'exprimer, et de vérifier aussi comment nos préoccupations peuvent rejoindre des politiques culturelles plus «générales».

Parmi les projets musicaux qui inciteront les cultures d'Òc à Marseille à l'envol vers d'autres territoires esthétiques ou géographiques, Le projet de Chœur Populaire des Pays d'Òc permettra de voir confluer à Marseille les expressions vocales les plus novatrices et les plus représentatives de l'ensemble des territoires de Langue d'Òc. Cette relation avec d'autres esthétiques, celles des musiques actuelles notamment, trouvera une concrétisation insolite lors de la rencontre avec Ange B, Clément Gauthier et Henri Maquet. Enfin, par l'exhumation de textes médiévaux, témoins de la ferveur magdalénienne des marseillais de l'ancien temps, nous tenterons, lors d'une création avec vingt chanteuses occitanes, de retrouver le lien magique et protecteur qui unit toutes ces expressions vocales à l'une des incarnations les plus fécondes et les plus intemporelles de la féminité.
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Gacha Empega a percuté la musique occitane de plein fouet, entre 1997 et 1999. Un disque (Polyphonies marseillaises L'empreinte Digitale 1998), des tournées dans le monde entier, quelques moments d'anthologie à Marseille, le temps d'installer le mythe. Puis chacun est reparti de son côté s'occuper des projets qui le tenaillaient. Manu Théron a fondé Lo Cor de la Plana et Sam Karpienia lancé Dupain. Aujourd'hui ce sont eux qui remontent Gacha Empega en duo, en adaptant le répertoire pour deux voix, bendir et tambourin (plus quelques nouveautés), et en lui insufflant tout ce que ces années dans leurs projets respectifs ont fait mûrir, évoluer et enrichir. En jouant avec les harmonies, les rythmes, les émotions, en les tordant pour en faire des chansons nouvelles enrichies du parcours et des expériences vécues individuellement ces huit dernières années.

[gat_'ãmpègo] loc. (du provençal gachar : préparer le mortier, et empegar : encoller.)
1. Technique de maçonnerie consistant à envoyer le mortier sur un mur de façon désinvolte. «Te fais pas caguer, vas-y à la gacha empega !» (Guy O’Courju).
2. Fig. Désigne celle ou celui qui travaille à la va-vite, qui semble se foutre complètement des règles de l’art, bref, qui tapisse en laissant les bulles ou qui peint les fenêtres sans le scotch. «Celui-là, c’est un vrai gacha empega !» (Magali, Reine des cagoles).
Syn. Chapacan, bras cassé, mains de pàti, nâz (picard), bo’a rien (ch’ti), zàfi (port-de-boucain), pieds carrés (ballon).


L'HISTORIQUE

En 1995, Manu Théron et Barbara Ugo forment I Mountanari, duo qui puise son répertoire dans le large patrimoine méditerranéen : Corse, Sicile, Macédoine, Calabre, et même la Thrace.
En 1996, avec l’arrivée de Samuel Karpienia, le groupe devient, Gacha Empega, signifiant en maçonnerie, « faire du mortier » ou « encoller » et plus généralement « à la va vite ». Depuis, ce trio vocal interprète uniquement les répertoires occitan et provençal. Ils sortent « Polyphonies marseillaises » en 1998.
De la première formation, il ne reste que Manu Théron. Barbara Ugo est retournée en Corse et Samuel Karpienia a fondé en 1997, le groupe Dupain. Ses deux acolytes partis, Manu s'adjoint, en 2000, deux nouveaux compères, Guylaine Renaud et Nicola Marioni, et modifie le répertoire du groupe. Aux reprises de chants traditionnels, provençaux et occitans, s'ajoutent de plus en plus de compositions originales. Lors du festival Les Suds à Arles, ils donnent un concert en compagnie du groupe vocal El Hillal, composé de cinq chanteurs et percussionnistes algériens du sud du Sahara, de la région de Bechart. Les premières sessions de travail en 1999, permettent de mettre en évidence la proximité et la complémentarité des répertoires : les polyphonies marseillaises pour Gacha Empega, accompagnées de bendir et tambourin et le style monodique de El Hillal (à mi-chemin entre les musiques du moyen atlas marocain et le chant touareg) soutenues par des percussions (bendir, dendoun) et des instruments tels que le violon ou le oud (luth arabe).
Durant l’été 2000, Gacha Empega monte un spectacle en compagnie de Nux Vomica, Massilia Sound System, et La Talvera, baptisé « Occitania qu’es aquo ». Gacha Empega se réduit ensuite à Manu Théron. Celui-ci crée avec des chanteurs marseillais, Lo Cor de la Plana, du nom du quartier de la Plaine, en septembre 2001. Il tourne avec eux la majeure partie de l’année et durant l’été ravive le projet Gacha Empega (ManuThéron / Samuel Karpienia), pour se produire dans les festivals.
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Un petit moment d'introspection débridée où Manu Théron tentera, une fois n'est pas coutume, de chanter avec ferveur son amour des musiques occitanes, en les replaçant dans les horizons méditerranéens qui leur ont servi de berceau. Accompagnés par les tambours sur cadres (bendir,pandeiro) ou le simple souffle de l'assistance, guidés aussi par les commentaires amusés sur les contextes musicaux qui ont vu se déployer leur renaissance, on essaiera de re-découvrir ces musiques qui, à Marseille et ailleurs, ont permis à notre chanteur de ne s'interdire aucun emprunt ni aucune citation, de la mélodie française à la "classica napolitana" ou au raggamuffin, pour définir une géographie nouvelle des vocalités populaires.
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La Horde favorise l’intégration du hautbois du Languedoc hors de ses frontières et pratiques traditionnelles. C’est un orphéon composé d’une cinquantaine de musiciens où se mêlent hautbois du Languedoc, instruments d’harmonie et percussions brésiliennes. Sa couleur musicale et artistique est faite de musiques traditionnelles ou de compostions originales spécialement adaptées et arrangées à son intention. La Horde propose un spectacle musical original, interactif, mis en espace et plein de joie de vivre.

La Horde est le lieu d’échanges et de rencontres idéal pour les hautbois populaires méditerranéens. Grâce aux dulzainas espagnoles de Los Talaos et Plaza de Castilla, aux piféros italiens du trio Favarelli, à la gaïta marocaine de Karim Chatar, la Horde enrichit son répertoire et la pratique des hautbois populaires.

Aujourd’hui Rivatges à travers La Horde poursuit son rêve d’un jour rassembler tous les hautbois populaires du pourtour méditerranéen.

La Horde est dirigée par Vincent Vidalou (professeur de hautbois traditionnels catalans et responsable du département “Musiques traditionnelles” du CNR de Perpignan) par Clément Baudry (formé au CNRS de Marseille, Médaille d’or d’Harmonie et contrepoint, médaille de vermeil de fugue, diplôme de fin d’étude de Direction de Chœur, il écrit tous les arrangements) et Samuel Silvant (percussionniste).

Les musiciens (entre 40 et 60) de la Horde servent une création festive et originale qui croise allègrement les répertoires, les rythmes dans un spectacle de rue multiforme, un orphéon mis en scène pour surprendre le spectateur.

Durée variable selon la demande / Spectacle acoustique autonome.

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Au départ, il y eut pour Manu Théron (voix), Patrick Vaillant (mandoline) et Daniel Malavergne (tuba), un engouement pour ces « cançons » tout à fait singulières de Victor Gelu, poète majeur de la culture populaire marseillaise (1806-1882) qu’une nouvelle génération d’oc avait redécouvert. (...) Le trio adoptant pour cette remise en bouche d’un esprit frondeur, entre mélodrame et farce, le nom de « Chin na na poun », en référence à la passion de ce Daumier du petit couplet pour les flonflons des musiques de cabaret.

Ce travail ayant rencontré un joli écho public et donné beaucoup de plaisir aux trois compères, ces derniers ont décidé de poursuivre et d’élargir le spectre de leurs références avec toujours comme maître de cérémonie, le truculent Victor Gelu. (...) On trouvera donc au menu de ce nouveau rendez-vous, nombre de pépites sonores. Citons « Cannatella », clin d’œil au baroque napolitain, thème cher à Roberto Murolo, un des maîtres de « la canzone popolare napoletana ». « Vurriu fa’un palazzo » de la grande Rosa Balistreri, chanteuse emblématique de la Sicile. « Lunita nueva » de l’icône du « son » cubain, Antonio Machin. « Rocio » de l’actrice-chanteuse espagnole Imperio Argentina, star de l’entre-deux guerres. Mais aussi des « douceurs françaises à savourer » (eux dixit) à l’instar de « Le petit bal perdu » immortalisé par Bourvil ; de « Prison » redevable à Paul Verlaine et Gabriel Fauré ; ou de « La java des bombes atomiques » du trompettiste pataphysicien, Boris Vian. 

Pour redonner une pertinence actuelle à ces chansons, chaque membre du trio y distille ses ingrédients, l’unité se faisant via goût partagé pour la mélodie populaire. Ainsi, Manu Théron (figure de proue du « Cor de la plana ») apporte sa connaissance du chant d’essence patrimoniale. Patrick Vaillant (leader du « Melonius Quartet ») en réfère à une érudition musicale à cheval sur le savant et le traditionnel. Daniel Malavergne (membre de « Auprès de ma blonde ») fait appel à son expérience de la fanfare, de l’harmonie et des arts de la rue. Et ce faisant, dans un espace de jeu fait de partis pris minimalistes, d’épures, de détournements, entre simplicité et échafaudages harmoniques, ils se livrent à un jubilant troc de codes esthétiques. La fidélité à l’esprit de chaque thème, - sombre, grotesque, romantique ou frondeur -, servant de filigrane à ce parcours amoureux.

FRANK TENAILLE

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Un voyage initiatique, une ode à la liberté… Au départ créé pour le plaisir des pichons, « Lo Boçut » a aussi rencontré son succès en version tout public (théâtre, salle polyvalente…)

L’histoire

Un còp èra… autrement dit : il était une fois… un jeune garçon, bossu, qui voulait faire le tour de France pour voir du pays, d’autres gens. Sans peur et sans crainte, il se moque bien de la loi. Au fil des rencontres, sa quête se révèle : il veut qu’on l’appelle “camarade” et non plus “bossu”… Il nous entraîne dans son voyage chargé de fabuleux trésors dont seuls les contes ont le secret…

Parti pris de mise en scène

Gilles Buonomo et Yves Durand signent la mise en scène du conte d’Yves Rouquette et orientent leur travail vers une forme proche du théâtre de tréteaux. Les comédiens incarnent tour à tour différents personnages codifiés par le masque, la musique et l’accessoire.

ou...

Parti pris de mise en rue

Une nouvelle mouture pensée pour le plein air ! Lo boçut est dans la rue en déambulatoire pour le plaisir de tous ! Suivez l’escapade des deux comédiens Yves Durand et Gilles Buonomo. Cette création fait suite au travail théâtralisé mené par la compagnie et jouée plus de cent cinquante fois… en salle.

Parti pris esthétique

Le décor est volontairement épuré. C’est une roulotte, symbole du voyage, qui va à la fois créer l’espace de jeu et servir de coffre à malices. Ce choix permet de faire référence à une des plus anciennes traditions du théâtre d’Oc : l’itinérance des conteurs, bateleurs, acteurs, jongleurs.


FICHE TECHNIQUE 

Espace scénique : Pour une question de visibilité, il est préférable de prévoir une scène stable et plate (hauteur 60cm) avec jupe noire à la face. 

Dimensions de la scène :
- Normales : 8m d'ouverture x 6m prof. x 3,50m haut. 
- Au minimum : 6m d'ouv. x 5m prof. x 2,80m haut. 

Puissance électrique : Prises 16 Ampères en 220 V. 

Sonorisation et éclairage : Fournis par la compagnie. Noir impératif ! 

Installation : Montage : 2h / Démontage : 1h 
Prévoir si possible 1 ou 2 personnes pour aider au déchargement. 

Équipe : 2 comédiens

Tarif : suivant le nombre de séances (nous consulter).

Contact Technique : La Rampe TIO Magali Noulin : 06 13 35 51 98 / technique@larampe-tio.org 

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La Rampe-TIO
Vida Vidanta, «L’énorme normalité des hommes et des femmes que nous sommes» d’après des textes de Jean-Claude Forêt tirés du recueil « Vidassa Vidanta »

Un parti pris théatral contemporain

Dans sa démarche de réflexion vis-à-vis d’un théâtre occitan contemporain, La Rampe TIO a noué des contacts avec Jean-Claude Forêt, universitaire, écrivain, mais aussi passionné de théâtre et de l’écriture théâtrale.

Vida Vidanta ou la vie de tous les jours

Vida Vidanta, la vie vivante, la vie évidente ou celle de tous les jours, pose des scènes de vie auxquelles hommes et femmes qu’ils soient jeunes, adultes, étudiants sont confrontés : interrogations sur l’être, l’identité, l’amour, le rapport à soi, le rapport aux autres… Dans une société qui hésite entre patrimoine et modernité, caricature et authenticité.

Vida Vidanta est un cabaret fait de séquences qui mettent en scène des situations concrètes, contemporaines, humoristiques, parfois cruelles, parfois comiques mais qui parlent toujours de « nous ».

Vida Vidanta : la vida vivante, la vida évidente…

Dans Vida Vidanta, les situations proposées abordent par l’humour, l’absurde, l’émotion des équences ponctuelles, extrêmement réalistes sous formes de « sketches », « peçòtas » en occitan.




Informations pratiques 
Télécharger le dossier technique : ICI
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Marc Oriol
"Renat Jurié, Dins la votz dels sègles" est un film documentaire réalisé par Marc Oriol qui suit au fil des saisons le quotidien du chanteur traditionnel Renat Jurié, soit 5 ans de tranches de vie dans sa ferme du Rouergue entrecoupées d’instants musicaux lors de ses concerts avec son collègue Jean-Pierre Lafitte.

C’est avec Joël Saurin, le bassiste du groupe Zebda, que Marc Oriol a eu l’idée de réaliser un film sur Renat et son biais de viure, son attachement à sa terre et son chant. Un chant profond accompagné avec simplicité et sans artifices par Jean-Pierre Lafitte et ses instruments en roseau qu’il fabrique lui-même, sur un répertoire de chants sacrés et de chansons profanes d’Occitanie.
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Présentation

Le trio JOGLAR est né d’une rencontre à la fois humaine et musicale (au sein de l’association Écume : Échange Culturel en Méditerranée). Delfina Aguilera (chant et daf), Marc Bellity (cistre, od, mandola e guitaras), Mathias Autexier (zarb, percussions), vous convient à un voyage à travers la poésie et la lyrique occitane, première expression profane occidentale.

Les chants des Troubadours : Guillaume de Cabestanh, Jaufre Rudel…, se marient aux textes des Trobairitz : Comtesse de Die, Azalaïs de Porcairatges, Na Carenza... La « Fin’amor », cet amour raffiné, secret et en même temps franchement charnel, est chanté et joué sur des mélodies originales, remaniées ou inventées ayant comme support l’extraordinaire puissance poétique des textes originaux en langue d’oc. Transmettre au plus prés la langue et l’esprit de ces maîtres dans un présent toujours réactualisé, tel est le projet du trio JOGLAR.


Biographies des interprètes

Marc Bellity

Après des études de guitare au CNR de Marseille, Marc Bellity s’oriente vers les musiques méditerranéennes et médiévales. Il accompagne à la guitare, au cistre et au oud, les chanteurs : Anne Delafosse-Quentin (médiéval), Delphine Aguilera (langue d’oc et espagnol), Jacky Micaelli (corse), Myriam Sultan (oriental), Sofia Joons (suédois), Alain Aubin (lyrique), Michèle Fernandez (trad. espagnole), lors de festivals en France, Espagne, Estonie, Syrie, Maroc… Il enseigne actuellement la guitare au conservatoire Henri Sauguet à Martigues.

Delphine Aguilera- Directrice artistique du trio Joglar.

Artiste lyrique mélodiste se destine très tôt à l’art ; au contact des artistes A. Benedetto, C. Alranc, M. Gilles et M. Rouanet.
Grace à ses professeurs Jean Angot et Daniel Salas, elle incarne « Didon » (Purcell) puis « Taven »( Gounod). Impulsée par la direction d’Alex Dutilh elle s’investit dans le monde du spectacle puis rencontre les chanteuses G. Marini et M. Mespley qui sauront l’encourager.
Depuis l’artiste est à l’initiative de plusieurs créations innovantes par leur approche sensible, liée à la musique et la poésie  : cantadora, mascaro, Le voyage en Méditerranée, Fin'amor et Aria. Elle travaillera aux côtés de M.Montanaro, K.Chemirani, B.Chemirani, A.Neyton, D.Regef, M.Rousset, P.Hutchinson, P.Fernandes, P.Chevalier... Le Label Buda Musique, mené par Gilles Fruchaux, soutient son œuvre depuis 1995. 

Mathias Autexier

Il vit dans les Alpes de Haute-Provence où il se forme d'abord à la pratique du zarb, auprès de la famille Chemirani,
qu'il lui enseigne de manière traditionnelle. Passionné par les percussions orientales, il se consacre à la pratique des différents rythmes turcs, grecs, maghrébins, perses, et puise dans leurs identités pour développer avec subtilité son propre phrasé musical. Il apportera ainsi sa sensibilité aux services des musiciens et chanteurs Françoise Atlan, Mouneim, Oudwan, Terry Monaghan, Olivier Milchberg.

Les instruments

Zarb, tambourins, daf, cistre et mandole : Ces instruments sont de facture moderne et de traditions perse et méditerranéenne.

 

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