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Fonds de l'enquête Charmeurs d’oiseaux et siffleurs de danses, CORDAE-La Talvera
CIRDÒC-Mediatèca occitana

Histoire du fonds

Créée en 1979, l'association CORDAE-La Talvera œuvre à la conservation et à la valorisation du patrimoine culturel occitan. Ses activités se développent dans plusieurs domaines : la recherche (collectage), la sauvegarde et documentation du patrimoine occitan, l'édition et la diffusion ainsi que la formation et création artistique.
L'association mène depuis ses origines un important travail de recherche ethnologique, essentiellement en Occitanie, touchant non seulement les communautés occitanes mais aussi les communautés immigrées. 
Lors des différentes enquêtes sur les traditions orales du territoire occitan, le CORDAE - La Talvera a souvent été confronté à des siffleurs : siffleurs de danses et charmeurs ou imitateurs d’oiseaux. Ces rencontres ont amené à la création d'un fonds documentaire inédit autour de ce phénomène, essentiellement constitué dans les années 1990, à l'initiative de Daniel Loddo et Xavier Vidal. Il continue toutefois à être alimenté par les témoignages de siffleurs rencontrés au gré des nombreuses enquêtes de terrain réalisées par l'association (certains collectages, réalisés dans les années 2000 ne sont pas encore analysés mais iront rejoindre ce fonds). 


Cette enquête a donné lieu à l'édition d'un CD avec livret de 100 pages, d'un film documentaire (aujourd'hui numérisé et disponible en DVD) et d'une exposition photographique (photographies de Dominique Delpoux). Un colloque sur les langages sifflés, pour lequel les actes ont été édités en 1995, a également été organisé par l'association en 1993 à Albi.

Modalités d'entrée :

Versement (production du CORDAE)

Accroissement :

Fonds ouvert

 

Description du fonds

Ce fonds regroupe tous les témoignages sonores ou vidéo ayant trait aux siffleurs de danses et imitateurs d’oiseaux, recueillis lors d'enquêtes de terrain dans les communes de Albi (81), Balaguier-sur-Rance (12), Brasc (12), Castres (81), Castanet (82), Centrès (12), Fons (46), Labastide-du-Vert (46), Le Garric (81), Lisle-sur-Tarn (81), Lunac (12), Marssac-sur-Tarn (81), Montcléra (46), Montpezat-de-Quercy (82) Parlan (15) Rayssac (81), Saint-Hilaire (46), Salvagnac (81), Saussenac (81), Villeneuve-sur-Tarn (81).

Il est complété par des photographies, prises sur le terrain lors des différentes campagnes de collectage.

Le périmètre géographique de ce fonds, à l'origine limité aux départements du nord Midi-Pyrénées (Tarn, Aveyron, Tarn-et-Garonne, Lot), a été au fur et à mesure élargi à d'autres départements et aires culturelles, notamment avec une campagne photographique réalisée autour du concours d'imitations d'oiseaux à Piolenc dans le Vaucluse (Voir les références et les photographies sur la base documentaire de La Talvera).

Le fonds contient pour le moment l'ensemble des documents produits entre 1988 et 1993 mais est amené à être complété par des collectages sonores ou vidéos et des photographies issus des enquêtes de terrain réalisées depuis 1993 par l'association.

Dates extrêmes :

1988 -

Langues représentées dans le fonds :

Occitan

Français

Importance matérielle :

40 heures d'enregistrement sonores (enregistrements originaux sur cassettes DAT mais aussi quelques bandes analogiques), 10h de captations vidéo, 500 photographies.

Supports représentés :

Enregistrements sonores
Documents audiovisuels
Documents iconographiques

Pour le consulter

Identifiant du fonds :

Documents sonores : 
Enq 0006
, Enq 0303, Enq 0342, Enq 0344, Enq 0572, Enq 0573, Enq 0574, Enq 0588, Enq 0591, Enq 0592, Enq 0593, Enq 0600, Enq 0618, Enq 0625, Enq 0631, Enq 2279, Enq 2280, Enq 2281, Enq 2282, Enq 2283, Enq 2284, Enq 2285, Enq 2286, Enq 2287, Enq 2288, Enq 2289, Enq 2290.

Documents vidéo (documents numérisés mais non consultables) : 

EnqV 003, EnqV 004, EnqV 007, EnqV 012, EnqV 026, EnqV 029, EnqV 030, EnqV 031, EnqV 032, EnqV 033, EnqV 034, EnqV 035, EnqV 036, EnqV 037, EnqV 038, EnqV 042EnqV 043EnqV 044EnqV 045EnqV 046EnqV 047EnqV 048EnqV 049EnqV 050EnqV 051, EnqV 052, EnqV 053EnqV 054 .

Photographies

Une recherche dans la base documentaire du CORDAE-La Talvera avec comme mot-clé "Charmeur d'oiseaux" et comme type de documents "Image" permet d'accéder à l'ensemble des photographies inventoriées à ce jour.

Instruments de recherche disponibles :

Inventaire du fonds disponible en ligne sur le catalogue documentaire du CORDAE-La Talvera : http://cordae-talvera-documentation.kentika.fr

 

Conditions de consultation :

Consultation libre, sur rendez-vous, à l'exception des documents vidéos.

Conditions de reproduction :

Reproductions numériques possibles sur autorisation

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Atlas sonore - D'Argentat à Souillac, Limousin et Quercy (Moyenne-Dordogne)
Vidal, Xavier. Collecteur
Bonin, Dominique. Collecteur
« D'Argentat à Souillac » est un voyage sonore, le long de cette Dordogne toujours sauvage, entre Limousin et Quercy.
À la rencontre des mémoires à propos de la navigation, de la pêche ou de l'agriculture traditionnelles, à l'écoute des récits, des contes, des chants et des musiques, nous percevons toujours l'attachement des populations à l'histoire du fleuve.

Le réseau des musiques traditionnelles poursuit son travail de mise en valeur du paysage sonore de la Dordogne. Faisant suite au premier atlas « De la source à Argentat », édité par l'AMTA et le CRMT Limousin, nous reconstituons le parcours historique de la descente du fleuve, avec la nécessité de confirmer les liens interrégionaux culturels et associatifs.

Atlas sonore - D'Argentat à Souillac, Limousin et Quercy (Moyenne-Dordogne), p. 2-3 :

Après avoir quitté son berceau encaissé de la montagne auvergnate et limousine, la Dordogne se découvre à la lumière des pays corréziens et quercynois. Pays luxuriants et lumineux d'arbres fruitiers, de vignes et de noyers.

La ville d'Argentat est le point de départ de ce nouveau voyage. Elle représente un point géographique et historique important avec ses gués et ses passages (« Lo Bel », « Port Soustrot », « Port Vieux » ou « Port Saulou ») reliant les pays tulliste et briviste aux bourgades des Xaintries et aux cités de Mauriac et d'Aurillac.

La Dordogne devient sinueuse. Elle s'étale de tout son lit mouvant qui balaie la plaine. Elle fait et défait le paysage, les rives et les îles au gré de son humeur changeante. Parfois, elle a une fausse allure tranquille. Gare au nageur ou au navigateur naïf ! Parfois, au contraire, elle se déchaîne avec un violent courant.

Le bassin de la Dordogne, avec ces affluents, devient industrieuse (métallurgies de la Cère, conserveries de fruits et fabriques de traverses de chemin de fer de Biars) et la densité humaine s'amplifie. La population devient plus diverse. Les communautés d'origine immigrée (italiens, espagnols, manouches, gitans catalans) laissent davantage leur empreinte.

Au fil de la Dordogne, villes et bastides riantes se succèdent, avec leurs histoires riches et leurs activités agricole et artisanale anciennes entièrement axées sur la vallée : Beaulieu, Bretenoux, Puybrun, Bétaille, Vayrac. C'est le débouché sur la plaine et malgré le faible dénivellement, la rivière reste sauvage, toujours prête à changer son lit à la moindre montée des eaux. Les crues endémiques ont disparu depuis la construction des barrages en amont, mais le souvenir des inondations historiques est toujours vigoureux.

Plus loin, à Carennac, la Dordogne vient buter contre le plateau calcaire du Quercy, le coupant en deux causses, celui de Martel au Nord, celui de Gramat au Sud. Les passages au pied des falaises deviennent dangereux. La rivière devient encore plus sinueuse. Les cingles se rétrécissent. La pierre calcaire éblouit par sa blancheur et se reflète dans l'eau. L'implantation de l'homme date ici de la préhistoire.

Enfin, après un parcours tortueux, Souillac apparaît, ville des communications modernes du chemin de fer et de la route, mais également ville ancienne de l'artisanat sur l'eau des moulins et des tanneries, ancien centre du tabac, étapes des anciens gabariers, porte du Périgord.

C'est ce voyage que nous vous proposons de faire à l'écoute d'une palette de sons rencontrés sur ce territoire.

L'évocation sonore des activités humaines des gens de la vallée de la Dordogne représente matière à souvenirs et également matière à imaginer.
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Atlas sonore bourian
La Granja. Collecteur
Après l’Atlas sonore de la Moyenne Dordogne d’Argentat à Souillac, et l’Atlas sonore des Causses du Quercy « Paroles et sons du Causse », ce livret est le troisième de cette collection consacrée au patrimoine occitan lotois. Il est le fruit du travail mené par plusieurs acteurs culturels occitanistes. L’association la Granja, située à Soulomès dans le Lot, oeuvre à la valorisation des traditions orales du département à travers des activités d’animation, d’enseignement et de publication. La tradition orale de ce territoire touchant nécessairement à la langue occitane, elle travaille en étroite collaboration avec l’Institut d’Études Occitanes d’Òlt (IEO) dont la mission est la valorisation de l’occitan.
À partir des années 1980, Xavier Vidal, musicien et président de la Granja, accompagné des bénévoles de l’Association pour les Musiques de Tradition Populaire en Quercy (AMTPQ), a collecté des éléments du patrimoine sonore et musical de la Bouriane auprès des anciens, témoins de cette culture orale.
D’autre part, l’Institut d’Études Occitanes d’Òlt, en partenariat avec la Granja, a collecté des témoignages sur les animations autour des rites calendaires, la littérature orale et les savoir-faire...
Tous les sons présentés ici ont été récoltés en Bouriane. Vous entendrez, pêle-mêle, des chants et des paroles enregistrés auprès de personnes âgées et d’enfants des écoles, entrecoupés de morceaux instrumentaux joués par des musiciens de La Granja.
Le Pays Bourian a inscrit dans son schéma de développement culturel la valorisation de l’identité culturelle du territoire. Son objectif est de conduire des actions de connaissance et de découverte des patrimoines du territoire.

Entre les départements du Lot et de la Dordogne, la Bouriane étend sa mosaïque de paysages, collines verdoyantes et forêts de châtaigniers. Malgré cette ressource qui alimente une importante économie locale, on ne trouve aucune référence au bois dans l’étymologie du nom « Bouriane », qui est sans doute bòria (la ferme, en occitan).
Ce territoire se définit donc aussi par l’agriculture grâce à une terre lourde et fertile, l’albuga. Même si elle côtoie les sols acides des châtaigneraies, cette terre riche, alliée à la douceur du climat, fait de la Bouriane un pays d’opulence et de bien-être L’activité de la région était liée à la ville principale, Gourdon, si bien que l’actuel Pays Bourian s’étend à toute la zone d’influence du Gourdonnais, au-delà de la Bouriane historique.
Un territoire ne se pense jamais seul mais en lien avec les autres.
Ce n’est pas un hasard si la Bouriane est aussi nommée par les géographes le « Sarladais », si les moissonneurs bourians poussaient vers le Causse à l’est, et si les équipes de vendangeurs et feuillardiers se dirigeaient vers le sud et la vallée du Lot. Ces mouvements de population ont marqué de leur empreinte la langue occitane.
Dans ses enquêtes, l’ethno-musicologue Xavier Vidal a recueilli auprès du poète Raoul Moulet, à Labastide-du-Vert (dans la vallée du Lot), des vers écrits de sa main avec la mention « Écrit en patois de la Bouriane ». Un patois qui n’est autre, bien sûr, que la langue historique et millénaire parlée dans la moitié sud de la France : l’occitan.

Collectés auprès de personnes âgées, les chants et témoignages de ce livret abordent les thématiques liées à la jeunesse, de la naissance à l’autonomie. Loin de répondre à une commande, les témoins ont spontanément évoqué la jeunesse : la leur, et celle qu’ils voient pétiller dans les yeux de leurs petits-enfants. Car la jeunesse est au coeur de la transmission et de l’acquisition des savoirs, et c’est pour les jeunes que les anciens livrent leur expérience.
La transmission (sens premier du mot « tradition ») commence dès la petite enfance : comptines et chansons accompagnent l’éveil du corps et des sens, la découverte de la nature, la confrontation à la peur... Puis, des chants et des rituels encouragent la prise de responsabilités dans le cadre du travail, de la fête et du mariage, conduisant les jeunes gens à l’orée de l’âge adulte.
Ce collectage est complété de chants d’enfants des écoles du territoire qui font une sensibilisation à l’occitan.

[Atlas sonore bourian, p. 5-11]
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Atlas sonore du fijagòl
La Granja. Collecteur
Dans la veine des publications que nous avions déjà consacrées à des « Pays » du Département du Lot (Atlas d’Argentat à Souillac, Paraulas del Causse, Atlas sonore Bourian), l’association La Granja a voulu mettre à disposition du public ces documents de collectages concernant le Pays de Figeac.
Un travail a déjà été publié en 2003 par l’association La Granja sur la mémoire musicale du figeacois (numéro 112 de la revue Quercy Recherche).

Les documents sonores et audiovisuels présentés ont été collectés durant des enquêtes de terrain menées de 1985 à nos jours. Ces enquêtes ont été menées dans plusieurs villages du « Grand Figeac » (Labathude, Rudelle, Sainte Colombe, Latronquière, Camburat, Saint Perdoux, Cardaillac, Livernon, Assier, Fons, Reyrevignes, Faycelles, Aynac, Le Bourg, Saint Cirgues, Bessonies, Cajarc, Figeac…). Au travers des terroirs (Causses, Vallées, Limargue et Ségala) ce n’est pas une unité de traditions que nous avons rencontré mais bien des transmetteurs, personnalités porteuses d’une mémoire et d’un vécu. Ces récits, contes, chants, musiques, témoignent d’une histoire ancienne qui est celle de l’ancienne société paysanne, mais aussi d’une histoire en mouvement, celle de l’évolution d’une société rurale vers la modernité actuelle.
Toutes ces expressions appartiennent à la tradition orale vivante et vivace. Elles ont été transmises à l’oral. La pratique de l’oralité était celle du quotidien. Elle développait une très grande virtuosité de la mémoire. Bien que la génération qui témoigne dans ces enregistrements est aussi celle qui a été scolarisée dés le plus jeune âge et pour qui l’écrit garde une place importante, elle a gardé cette pratique et ce sens de l’oralité. Sur cette base de la tradition orale, le respect du modèle avec ses récurrences et ces biais de dire, est remarquable. Toutefois la création et la variation à partir du modèle traditionnel sont aussi très présentes. L’appropriation de cette tradition orale « à la manière de chacun », produit le style personnel de chaque interprète. Les récurrences, les manières de dire, de conter, de chanter, les thèmes, les formes, produisent la tradition.
La langue du quotidien est l’occitan dans sa forme locale nord-quercynoise. Les témoins utilisent le mot de « patois » qui les relie au milieu du proche et du familier, à la « musique » de la langue locale. Le français possède lui aussi sa place, importante. La chanson traditionnelle en français est très valorisée. Le passage d’une langue à l’autre est courant, chaque langue gardant sa fonction, celle du quotidien et de l’intime, du burlesque, pour l’occitan ; celle de l’extérieur, du public, de la moralité pour le français.
La collecte de ces documents, ces dires, contes, récits, anecdotes, témoignages, chants, musiques… constitue une véritable documentation qui nous instruit sur l’histoire du figeacois et au-delà. La petite histoire locale s’inscrit dans la grande histoire. Le local dans le national et l’universel.
Ces matériaux représentent également pour nous un parcours dans ce paysage figeacois. Ces rencontres ont été de véritables « leçons de vie » au contact d’une génération qui témoigne d’une évolution très rapide de l’histoire et de la société, qu’elle soit de la paysannerie locale ou issue de l’immigration. Ces « figures » rencontrées sont devenues nos modèles dans notre action d’appropriation, de création, d’enseignement, de diffusion de notre tradition orale locale.

Dans cet atlas sonore nous avons voulu mettre en valeur plus particulièrement certaines personnalités qui ont fait partie de notre réseau de proximité et avec qui nous avons entretenu une relation pendant de nombreuses années.

L'Atlas sonore du fijagòl n'ayant pas encore été édité ni publié les documents présentés ici ne sont qu'un extrait du travail de recherche et de collectage mené par l'association La Granja.
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Au bout de mon village
Moureu, Jean (1924-1995). Collecteur
Son inédit
Domaine : Musique vocale
Provenance : Aude, Hérault, Tarn - Montagne Noire
Effectif : 1 voix d'homme
Situation de l’enregistrement : En collecte
Qualité du document : bon
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Collectage : Au casteth de mossur Montaut
Baudoin, Jacques. Collecteur
M. Capes n'a jamais réellement cessé de jouer. Dextérité mélodique et belle cadence. Vielle Pimpard ronde.

Son inédit
Descripteur(s) : Danse bal
Effectif : Instrument solo
Instrument : Vielle à roue (Vièla/Sonsaina)
Situation d’enregistrement : En collecte
Qualité du document : bon
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Aval al bòrd de la ribièra
Moureu, Jean (1924-1995). Collecteur
Son inédit
Domaine : Musique vocale
Provenance : Aude, Hérault, Tarn - Montagne Noire
Effectif : 1 voix d'homme
Situation de l’enregistrement : En collecte
Qualité du document : bon
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Aval al bòrd de la ribiera
Moureu, Jean (1924-1995). Collecteur
Son inédit
Domaine : Musique vocale
Provenance : Aude, Hérault, Tarn - Montagne Noire
Effectif : 1 voix d'homme
Situation de l’enregistrement : En collecte
Qualité du document : bon
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Aval al bòrd del aiga
Moureu, Jean (1924-1995). Collecteur
Son inédit
Domaine : Musique vocale
Provenance : Aude, Hérault, Tarn - Montagne Noire
Effectif : 1 voix d'homme
Situation de l’enregistrement : En collecte
Qualité du document : bon
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Aval aval dins un castèl : restitucion filmada d'un òbra de re-interpretacion

Restitucion filmada d'un òbra de re-interpretacion per Myriam Boisserie de la cançon Aval aval dins un castèl.

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