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Linha Imaginòt. - Annada 06, n° 23 septembre 1995
Sicre, Claude. Directeur de publication
Bulletin del sector Musica de l'Institut d'estudis occitans, la Linha Imaginòt conten l'actualitat de la creacion musicala occitana e d'articles nombroses suls festenals d'Usèste, de Larraset e lo Forum des langues du monde de Tolosa. Se pòt tanben i legir de tèxtes de reflexion sus la descentralizacion, la defensa de las lengas e de las culturas. La publicacion es dobèrta  als debats e  balha la paraula  als legeires dins una rubrica  « Courrier »,  compren enfin una revista de premsa e de comptes renduts de lecturas.
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Linha Imaginòt. - Annada 06, n° 22 juin 1995
Sicre, Claude. Directeur de publication
Bulletin del sector Musica de l'Institut d'estudis occitans, la Linha Imaginòt conten l'actualitat de la creacion musicala occitana e d'articles nombroses suls festenals d'Usèste, de Larraset e lo Forum des langues du monde de Tolosa. Se pòt tanben i legir de tèxtes de reflexion sus la descentralizacion, la defensa de las lengas e de las culturas. La publicacion es dobèrta  als debats e  balha la paraula  als legeires dins una rubrica  « Courrier »,  compren enfin una revista de premsa e de comptes renduts de lecturas.
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Album « Nissa Independenta » de Nux Vomica
Nux Vomica
Libret del primièr album de la banda niçarda Nux Vomica, Nissa Independenta, sortit en 1995, amb las paraulas de las cançons seguentas :
- Plou-plou
- Lo tren dei pinha
- Pati
- Carnaval de St-Roch
- La Ratapinhata
- St Roch
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Carnabal es arribat (film de Roger Morrillère, 1969)
Morillère, Roger
Un film réalisé par le cinéaste Roger Morillère dans le cadre de sa thèse filmée sur le Carnaval (École Pratique des Hautes Etudes, 1971) et coproduit par le CNRS, disponible via la vidéothèque du CNRS.

À Limoux, pays de vignoble producteur de la blanquette, un carnaval traditionnel se déroule chaque année pendant neuf dimanches consécutifs, avec les sorties de huit « bandes ». La préparation du carnaval comprend la discussion du programme, le choix des dessins et des tissus des costumes, la fabrication des entorches... En ouverture de la fête, les meuniers descendent des collines et avancent en dansant dans la ville au son de la fanfare, et à la mairie de Pieuce participent à la remise d'une médaille. Puis ce sont les sorties et les danses de la bande du Pont-Vieux, déguisée en judokas et portant des masques, et de celle des Arcades, en jazzmen de la Nouvelle-Orléans, masqués aussi. Les pierrots s'habillent à leur tour et dansent parmi la foule qu'ils inondent de confettis, les goudils aux divers travestis apparaissent. La nuit de clôture du carnaval, la foule est entraînée dans la danse par les pierrots et les travestis. Dans les cafés on « chine », profitant de l'anonymat pour régler ses comptes avec une voix déguisée. Après minuit le jugement de Carnaval et sa jetée au bûcher sont le prélude à une succession de farandoles et de lamentations autour du feu.
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Enregistrament de « La Plenta deu pastor » peu grop de Laruns
Coudouy, Jean-Claude
Sanchette, Georges
« La plenta de pastor » qu'ei ua canta escriuta per Jean-Claude Coudouy e Georges Sanchette .

Que deu la soa originalitat au tèma tractat, l'exòde rurau, atau com au hèit qu'estó estada creada tà estar cantada en polifonia. Lo grop Los Pagalhós que reprenó la canta suu son album « Los Pagalhós cantan lo Biarn » en 1983. « La plenta deu pastor » que hè partida de las quauquas cantas qui an traucat los arrius e qui son cantadas dinc a las termièras de Garona.

[imatge id=21609]Qu'estó la purmèra canta polifonica de creacion interpretada sus l'empont deu Hestau de la canta bearnesa de Siròs (64) en 1969.


Paraulas :

Aulhers de totas las contradas
Ca vietz audir nostes dolors,
Qu’ei fenit a jamei,
De veder tan d’aulhades
Sus los nostes camins
Tots pingorlats de flors.

Au bèth miei deu primtemps,
Vriuleta berojina
Que deishavas lo loc,
Tau banèth saboròs
Tu qu’ei seras tostem,
Çò qui’m va mancar hèra
Qu’ei lo son tan plasent
Deus charmants tringuerons.

Auprès de tu ma mie,
Que'n plori de tristessa
Sovien'te d'aqueth temps,
Un còp secat l’arrós
Qu’enviavam lo Pigon,
Guardar las aulheretas
E tos dus suu gason,
Cantavam ua cançon.

Adara tot solet,
Capsus de la montanha
Cò qui'm turmenta mes,
Que las nostes amors
Qu’ei de saber que lèu,
Sus aquera pelosa
Non cherirei pas mei,
Los petits anherons.
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Voses de la modernitat : percors literari, fotografic e sonòr suls camins de la modernitat poetica occitana
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Rapport de recherche : Minorités nationales, culture et décentralisation : le cas occitan (1983)
Coulon, Christian
Morin, Françoise
Bien connue aujourd'hui, la crise dans laquelle entre le mouvement occitan et plus largement la dynamique de revendication régionaliste au début des années 1980 est observée dès 1983 par deux chercheurs en sciences sociales : Françoise Morin (Université de Toulouse-Le Mirail) et Christian Coulon (CNRS, Bordeaux). 

Ce rapport est la relation d'une communication faite au colloque qui s'est tenu les 4 et 5 décembre 1983 au Centre Thomas-More à Lyon sur la problématique des « minorités nationales » dans le nouveau contexte politique de la gauche au pouvoir : 
« Jusqu'en mai 1981, l'État français est resté sourd à ces revendications. En se présentant aux élections avec, dans ses bagages, la reconnaissance des « peuples minoritaires » de France et de leur « droit à la différence », le Parti Socialiste transgressait en quelque sorte toute une série de règles et de principes qui ont modelé l'État-Nation à la française. Après deux ans de gouvernement, si le programme socialiste de « la France au Pluriel » est loin d'être appliqué dans sa globalité, des ouvertures ont néanmoins eu lieu (...) Or, paradoxalement, au moment où les acteurs de ces cultures minoritaires devraient s'emparer de ces ouvertures pour développer une dynamique de conscientisation, on constate un certain immobilisme de ces mouvements (excepté en Corse). »

Il a été publié dans Recherches et documents du Centre Thomas More, n° 48, décembre 1985.
Occitania Libertaria
Peiregòrd es pas a vendre : la contèsta fàcia als promotors immobiliaris
Escarpit, David
Bertrand, Aurélien

Les années 1970 sont marquées par la contestation sociale et économique d’un certain modèle de l’état. De 1968 et la contestation de la France gaulliste aux chocs pétroliers et ses conséquences économiques et sociales, la période est un foisonnement de mouvements contestataires, alternatifs, à travers toute l’Europe, parfois favorables à l’usage de la violence.
Dans les pays d’Oc, cette période correspond au fameux borbolh créatif et idéologique qui voit la naissance de la Nouvelle chanson occitane, mais aussi la théorisation de certains concepts comme le Colonialisme intérieur, un des thèmes développés par Robert Lafont et largement repris par de nombreux théoriciens de la pensée occitane.

L’idée que dans le contexte étatique français, les pays d’Oc soient traités comme des pays colonisés - en plus de ce que l’on peut considérer comme une colonisation culturelle - sur le plan du développement économique, se répand. La stratégie économique des pays du Midi serait limitée à en faire des nids à touristes, envahis par l’industrie hôtelière et les promoteurs immobiliers, servant de jardin à Paris et sa banlieue. Des pays sans économie propre - détruite par les politiques agricoles françaises - tout juste bons à être placés sous tutelle.

Cette idée, associée à un contexte d’intense militantisme occitan, donne naissance à des comités d’action, des groupes de petite taille décidés à passer à la vitesse supérieure dans leur quête de reconnaissance de l’identité occitane, quitte à envisager l’action directe et le recours à la force.

Deux régions sont particulièrement touchées par ce phénomène. Le Languedoc, en proie à la crise viticole et possédant une tradition « rouge » de contestation sociale et le Périgord, pays hautement touristique. Tous deux se sentent dépossédés de leur patrimoine. Dans une moindre mesure Bordeaux, base arrière des groupes occitanistes, recrute beaucoup dans les milieux associatifs occitans et universitaires. Le Périgord notamment fait partie des régions occitanes où la langue et la culture sont demeurées vivantes, avec un Félibrige actif sans être politisé et une vie musicale et poétique occitane intense.

C’est dans ce contexte qu’apparaît le Comité d’Action Sarladais (CAS), autour de slogans comme « Le capital croque le Périgord » ou « Lo Perigòrd es pas a vendre » (le Périgord n’est pas à vendre). Ce dernier fait référence au rachat de fermes abandonnées et de terres par de riches « colons » empêchant l’installation de jeunes agriculteurs. On recense aussi l’utilisation plus marginale du slogan « Lo vent a bufat, l’Estat a pas paiat » (le vent a soufflé, l’État n’a pas payé) qui fait référence à une tempête ayant saccagé des noyers et aux promesses d’indemnisations des agriculteurs non tenues. De petits groupuscules fleurissent : outre le CAS apparaît également le « Front de Liberacion de la Val de Dròpt », tous deux tentés par l’action directe et les opérations coup de poing. Au sein de ces groupes, chaque membre ne connaît qu’une partie des autres membres, la clandestinité est de règle. Ils seront bientôt réunis dans la mouvance de « Volèm Viure Al País », qui prône alors l’action directe et une certaine forme de violence, en particulier dans le Sarladais et du côté de Sainte-Foy-la-Grande, avec des ramifications à Bordeaux, en Lot-et-Garonne et en Sud-Gironde. Il existe aussi un « Moviment Anarquista Occitan » (mouvement anarchiste occitan) en particulier en Périgord. Quelques petits journaux satiriques occitans sont également imprimés, comme Lo Pelharòt à Bergerac.

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10 mai 1980 : la Marche sur Montpellier
Nombreuses sont les sources - articles, photographies, enregistrements - qui documentent ce que fut la marche conjointe du Parti Communiste Français et du mouvement occitan sur Montpellier, et l'ampleur qu'elle prit tant dans le monde occitan que dans l'imaginaire collectif de la région. Du manifeste «Mon país escorjat » aux photos de Jean-Louis Estève, ce dossier apporte un éclairage sur cet événement qui a fait date.
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Gui Broglia canta Robèrt Lafont (album, 1965)
Lafont, Robert (1923-2009)‎
Livret du disque vinyle 33 tours édité en 1965 par la section gardoise de l'Institut d'études occitanes. Seul à la guitare, le Montpelliérain, alors étudiant en médecine, y interprète des textes poétiques du célèbre penseur occitaniste. Ce sera le premier disque en son genre.


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