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Joan-Pau Verdier enregistre en concert à la chapelle de la Visitation de Périgueux son premier laser Pirouettes qui sort en 1992. Ce disque comporte cinq reprises (Chroniques du quotidien, Rue du Lys, On ferait comme si, Ballade d’Adrien et Hit en oc) et dix nouvelles chansons. Autour de Verdier et Blanchard, viennent se greffer Patrick Descamps (basse et accordéon), Didier Berguin (guitariste qui jouait dans Bigaroc) et Rose-Lyne Berguin (chant). II n'y a pas de batteur, du fait de la petite taille de la salle. Les parties de batterie ont été programmées à l'avance et sont contrôlées par Francis Blanchard. Les textes des chansons sont très travaillés et plein d'allusions, aussi diversifiés que la musique qui sait se faire à la fois rock, blues, tango ou folk.
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Le Grau-du-Roi

Divendres 12 de mai :


Ouverture de Mirèio dans le cadre de Total festum à partir des activités réalisées par les enfants de la ville et des résidents des Aigues Marines (foyer occupationnel)
Vernissage à 18h30.

Dissabte 13 de mai : journée culture et traditions camarguaises

Conférence : Frédéric Mistral /La Coupo Santo (Théâtre)
Traditions camarguaises et gardianes aux Arènes
Apéro concert de musique languedocienne
Balèti

Dimenge 14 de mai :


Lou mercat d’aquí : palais des sports
Opéra Mireille

Après Total Festum : 


Opéra pour enfants, le 06 et le 13 juin (théâtre du Grau du Roi) à 19h  : Terre des Rois.
Opéra chanté par les enfants de l’école élémentaire André Quet.
 
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En 1981, Joan-Pau Verdier signe la bande-originale du film Histoire d'Adrien, réalisé par Jean-Pierre Denis, qui est un ancien camarade de Verdier. Le film connaissant un certain succès, du fait sans doute de sa sélection à Cannes et du prix obtenu (caméra d'or), lançant la carrière du réalisateur en France, la bande originale est également bien accueillie. Joan-Pau Verdier enregistre alors un 45 tours, reprenant la mélodie composée pour le film, à laquelle il ajoute des paroles, mi-français mi-occitan.
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En 1978 sort une compilation des meilleures chansons de Joan-Pau Verdier sous la forme d'un double album. Intitulé Joan Pau Verdier les grandes chansons, ces deux 33 tours offrent un beau condensé des disques enregistrés jusque-là. Disposées dans un ordre chronologique, les chansons montrent bien l'évolution de Verdier en poésie, musique, tant dans l'originalité que dans la diversité.
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En 1976, Joan Pau Verdier enregistre le disque Vivre qui est empreint d'un bel esprit rock avec un groupe d'excellents musiciens que sont: Jean Kraut (guitares), Didier Alexandre (basse), Gilles Jérome (claviers) et Jean-François Leroi (batterie). Comme dans les disques précédents, on constate un équilibre entre le français et l'occitan aussi les reprises de trois anciennes chansons pour leur donner un nouveau visage plus électrique. II s'agir de Vivre, Sirventès, et Las maussieras (les merises). De plus, trois musiciens de studio viennent renforcer le travail de groupe de Verdier et ses musiciens. Jean-Michel Hervé à la flûte traversière, Michel Ripoche (du groupe Zoo) au violon et Claude Améziane aux percussions amènent chorus et effets percussifs très enrichissants.
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Ferré est un personnage important pour Joan Pau Verdier, c'est donc logiquement qu'on le retrouve dans le disque Faits divers, avec la reprise en occitan de Ni Dieu, ni maître qui devient Ni Diu ni mestre. Verdier a, pour ce 33 tours changé d'arrangeur. A la place de Kaufman, il travaille avec Jean-Claude Déquéant, alors orchestrateur dYves Simon. Il bénéficie aussi du groupe de ce dernier : Orphéon, composé de Christian Leroux (guitares), JeanClaude Guselli (basse), Serge Perathoner (claviers) et Dominique Bouvier (batterie). On trouve dans ce disque de très riches orchestrations expliquant les nombreux musiciens de studio présents pour l'enregistrement. L'un d'eux, Gilles Jerome (déjà présent sur L'exil, a son importance puisqu'il est depuis 1974 le musicien de scène de Verdier. La musique est assez ambiguë car elle présente en même temps un aspect rock très intéressant dans faits divers I et II ou Le bal de la folie et un relatif côté folklorique avec Legenda (Légende) et T'aimarai (Je t'aimerai). Côté paroles, Chadeuil n'a composé qu'une seule chanson, Presencias (Présences), tous les autres textes sont de Verdier. Ce disque obtient le Grand prix de l'association de la critique de variétés.
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L'exil est enregistré en novembre 1973, toujours avec Benoît Kaufman mais avec cette nuance près : des musiciens de studio viennent ornementer certaines chansons dont Soi una puta (Je suis une pute), réponse de Michel Chadeuil (qui signe à nouveaux 4 chansons pour Verdier) aux occitanistes convaincus qui se sont manifestés lors de "l'affaire Verdier". Comme dans Occitania sempre, les thèmes des chansons sont assez occitanistes mais la musique se fait plus rock. Verdier sollicite davantage les différentes sonorités de l'orgue, de la batterie, de la guitare électrique aussi. Ce disque est aussi l'occasion d'une magnifique chanson dédiée à Léo Ferré, avec un texte d'une richesse incomparable qui se déroule sur une guitare toute en arpèges et des contre-chants d'orgue (Maledetto, Léo !).
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L'écrit politique en occitan en Gironde (1860-1914) / David Escarpit
Escarpit, David
Tèsi de doctorat en literatura francesa, francofòna e comparada (Universitat de Bordèu Montaigne) presentada e sostenguda publicament lo 4 de febrièr de 2016 per David Escarpit jos la direccion de Guy Latry.

L'escriut politic en occitan en Gironda (1860-1914) prepausa una analisi daus usatges non-literaris de l'occitan en Gironda entre 1868 e 1914, mei que mei dens e alentorn de la premsa. Lo projèct es servit per l'existéncia d'un còrps abondós d'artigles, bilhets, cançons mei poèmas en lenga d'òc, pareishuts dens lo temps d'aquera periòda au sen de mantuns organes de premsa girondins. S'agís d'un occitan dishut "de connivéncia" utilizat dens un una vista politica : s'agís de tocar las massas d'electors salhits daus mitans ruraus, que ne mestrejan pas encara, per lo grand nombre, lo francés. 
A permés aqueste estudi de botar en lutz un panèu quasi inexplorat dau monde de l'edicion bordalesa dau siègle XIX: l'escriut politic d'expression occitana. S'integrant a de las practicas lengatgèiras occitanas anterioras pròpias a Bordèu, s'a sabut renovelar dinc a çò que jonhèsse las marcas dau moviment reneishentista occitan, per alhors quasi-inexistent en Bordalés d'aqueth temps. Desvelant l'interèst pr'aus mitans politics d'utilizar l'idiòma minoritari dincas au dedens de l'aglomeracion bordalesa, aqueth escriut nos permet de tocar dau dit una realitat sociolingüistica encara mau coneishuda, dens laquau la conscientizacion de las massas dens un projècte republican (o perqué de s'i oposar) passa per l'usatge de l'occitan.
Enfin, l'autor compara aqueth corpús aus estudisats pr'aus autes espacis occitans, e se propausa se cercar elements de convergéncia dens l'usatge de la lenga, veire mei largament de las lengas minoritàrias, dens lo camp de la premsa politica aus siègles XIX e XX. 

 

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Joan-Pau Verdier est un chanteur occitan né le 1er février 1947 à Périgueux. Il a fait ses études à Bordeaux, et a vécu à Paris avant de se fixer dans le Sarladais.

Il commence à chanter dans les cabarets et enregistre d'abord un 45 tours, Desemplumat, suivi d'un 33 tours intitulé Occitania sempre en 1973. D'abord essentiellement folk, sur des textes autant en occitan qu'en français, la musique de Joan-Pau Verdier va évoluer vers le rock dès la fin de l'année 1973.

Joan-Pau Verdier est considéré comme une figure phare de la renaissance de la chanson occitane dans les années 1970, se démarquant déjà par son travail musical moderne, éclectique et recherché ainsi que par sa voix, se rapprochant de son "maître" Léo Ferré, qu'il eut l'occasion de rencontrer plusieurs fois, d'interpréter en occitan, et dont il partage les convictions anarchistes.

Premier représentant de la nòva cançon occitana à chanter en limousin, il fut aussi le premier à signer chez une major parisienne (Philips en l'occurence). Ce fait, qui paraît pourtant anodin aujourd'hui, fut passablement critiqué et reproché à Verdier à l'époque, par une partie du milieu occitaniste, notamment les tenants du label historique Revolum/Ventadorn, plus attachés à décentraliser les productions culturelles en France.

Joan-Pau Verdier répondit à la critique avec humour (et avec l'aide de son parolier de l'époque, l'écrivain Michel Chadeuil) dans la chanson Sei una puta (L'exil, 1974), entre autres. Toutefois, cet épisode constitua un tournant dans sa carrière.

S'ensuivit une période "parisienne" pour Verdier, où celui-ci électrisa sa musique, s'entoura de musiciens renommés pour enregistrer des disques davantage francophones. Paradoxalement, cette période contribua à faire acquérir à Verdier une notoriété nationale.

En 1983, Joan-Pau Verdier rompt avec Philips, et continuera à enregistrer des disques jusqu'en 1990 et une pause dans sa carrière musicale.

Dans les années 1990, Joan-Pau Verdier effectue son retour à la terre, au Périgord en l'occurence. Il participera au projet Bigaròc avec ses amis de Peiraguda Jean Bonnefon et Patric Salinié. Il enregistrera également un album de reprises de Léo Ferré en occitan qui, faute de distributeur, ne sera diffusé qu'en 2001. Puis il enchaînera pour un projet autour de Georges Brassens, avec ses compères Bonnefon et Salinié.

Joan-Pau Verdier proposera à partir de 2007 un nouveau répertoire centré sur Léo Ferré, qu'il interprète en occitan avec un succès certain. S'ensuivront un projet discographique autour des troubadours puis Les Rêves Gigognes (2010), un retour à des créations personnelles, dernier travail à ce jour pour Joan-Pau Verdier.

Joan-Pau Verdier est encore actif dans l'univers occitan, et anime « Meitat-chen, meitat-porc », une émission de radio en langue d'òc sur France Bleu Périgord, en compagnie de Nicolas Peuch. Il y réalise une chronique acide et hebdomadaire, rassemblée en un recueil, Lenga de pelha (2017).

Joan-Pau Verdier a écrit la bande-originale du film (en occitan) Histoire d'Adrien, de Jean-Pierre Denis, caméra d'or lors du festival de Cannes en 1981.

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Biographie

Natif de Sarlat en Périgord Noir, d’abord instituteur de village devenu maître d’occitan, Daniel Chavaroche s’est mis à écrire au fil des ans, en s'inspirant de son pays. Il a fait sienne l'assertion de Miguel Torga: « l'universel, c'est le local moins les murs ».

Le conteur

Se définissant lui-même comme « conteur de pays », Daniel Chavaroche conte alternativement en occitan et/ou en français. Le rugby a certainement conditionné sa façon d’être, de voir la vie, sans doute aussi sa façon de conter. «… Le rugby, raconte-t-il, mais celui des champs, le vrai !.. Un long parcours initiatique de près de vingt-cinq années de jeu… A ce rugby des campagnes, véritable université de la vie, j’ai poursuivi des études prolongées... Elève dissipé, j’ai beaucoup redoublé !..»

C’est de ce terroir que sont nés les spectacles rugbyphiles de contes à deux voix : On est pas venu là pour en prendre et Y a pas que le rugby dans la vie... qu’il joue avec Jean Bonnefon, l’ami de jeunesse. Ensemble, ils créent La Compagnie des Arts, sorte de coopérative dont le but est d'aider à la création dans le domaine du conte, de la chanson et de la musique.

L'auteur

Car s'il est conteur, Daniel Chavaroche est également auteur : de contes (bien sûr), d'ouvrages sur la culture d'oc, de textes pour les groupes Peiraguda puis Pissafreg, mais aussi pour les plus jeunes, de  jeux chantés, contes et chansons, matière première à disposition des enseignants. 

L'action pédagogique

De sa carrière d'instituteur, Daniel garde le goût pour l'aide à la création de contes en milieu scolaire, qu'il pratique avec plaisir chaque année dans des écoles, des collèges ou des lycées qui lui en font la demande. Il lui arrive aussi d'animer des stages pour adulte

Actualité

Le conteur propose un nouveau spectacle, Le Souper d'Angèle, à découvrir par des vidéos en ligne sur la chaîne youtube de l'artiste. 

Liens utiles :

Site internet de l'artiste : https://danielchavaroche.jimdo.com/

Chaîne Youtube de l'artiste : https://www.youtube.com/channel/UCMIz5DY5rcVMDp3UfKtv3kA 

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