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Ensemble Tre Fontane
Eduardo Paniagua
El Arabí Serghini
De la Occitania a l’Andalucía medieval – Chants des troubadours, Nuba arabo-andalouse et Cantigas de Santa-Maria d’Alphonse X le sage (XIIIe siècle)

Deux ensembles, l’un espagnol, l’autre français en compagnie d’un soliste marocain tentent de recréer aussi simplement que possible ce que l’histoire dit avoir existé : la rencontre des troubadours et des musiciens arabo-andalous dans une cour du XIIIe siècle, celle d’Alphonse X le Sage.
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Les Troubadours du Périgord : Arnaut Daniel – Guiraud de Borneil – Bertrand de Born – Arnaud de Mareuil

« Des grands noms cités ci-dessus, le présent disque nous donne à entendre, d’une manière vivante et actualisée, par la voix ou les instruments, un florilège précieux des mélodies originelles, dont il s’efforce de rendre, à nos oreilles et notre sensibilité d’hommes d’aujourd’hui, toutes les subtilités et l’éternelle fascination. »
-Pierre Bec
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Les Troubadours Aquitains : Guillaume de Poitiers – Marcabru – Jaufré Rudel – Gausbert Amiel

« Comme un orage au terme d’une journée lourde de tous ses parfums, les troubadours apparurent, aux XIIe & XIIIe siècles, dans ces centres d’intense créativité qu’étaient les cours des principautés occitanes indépendantes. L’érudit pourrait énumérer savamment tout ce qu’ils apportaient de neuf mais l’amoureux de leurs chants dira simplement qu’ils invitaient à sortir d’une passion, celle du moyen-âge, pour entrer dans une autre, celle que l’on pourrait appeler modernité…”.
- Christian Rapin
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Depuis 1986 l'Ensemble Tre Fontane se consacre à l’interprétation et à la diffusion de l’Art du "Trobar" : art de trouver la poésie, la musique, et de l’Art du "Joglar" : « l’Art des jongleurs », art des musiciens, colporteurs de l’oeuvre des troubadours et créateurs de musiques à écouter ou à danser ; les estampies italiennes par exemple, oeuvres purement instrumentales…

L'Ensemble Tre Fontane a abordé l’oeuvre des troubadours d’Aquitaine avec un regard particulier sur les troubadours du Périgord : Guiraut de Bornelh, Bertrand de Born, Arnaut Daniel… Grands voyageurs, ils furent au contact du monde arabe, par les croisades, et les cours aragonaise ou castillane, qui tout au long de la “reconquista” ont été des lieux de rencontres et d’échanges. En même temps (ou presque !) la poésie et la musique connaissent en Andalousie (Al Andalus) un âge d’or, qui inspire et marque la pensée et l’œuvre des troubadours, trouvères, minnesanger…
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Maurice Moncozet est né en 1952. Musicien professionnel depuis 1977, ses passions l'ont emmené vers la musique médiévale, la musique de scène, la musique contemporaine (traitement informatique du son).

Chanteur, poly-instrumentiste, il explore le répertoire de la musique médiévale, dès 1977 avec Le Concert dans l’œuf, puis avec l’ensemble Tre Fontane qu’il fonde en 1985. Ces deux formations travaillent sur les relations entre musiques médiévales occidentales et musiques traditionnelles du pourtour méditerranéen. Il participe également à plusieurs travaux du Troubadour Art Ensemble de Gérard Zuchetto notamment La Tròba, la grande anthologie chantée du trobar, ainsi qu'aux Trobadas, rencontres universitaires et artistiques annuelles autour de l'œuvre d'un troubadour organisées par l'association Carrefour Ventadour.

En 2000, il fonde l’ensemble La Ròsa Salvatja (la rose sauvage). Il oriente son travail vers un approfondissement de l’œuvre des Troubadours, Martine Moncozet prenant une part fondamentale dans le travail d'étude et de traduction des textes. En associant à l'instrumentarium traditionnel des instruments informatiques, bandes son, vidéos Tenso Electrica - 2008, Pas e Camins - 2012 il recherche une interprétation contemporaine de leurs chansons.

Il travaille régulièrement comme musicien et compositeur pour les compagnies de théâtre Métaphores, Le Temps Fort Théâtre, Apsaras, Lazzi Zanni, Le Nouveau Théâtre d'Aragon…

Son intérêt pour les musiques extra européennes a traversé toutes ses activités et l'a amené à travailler avec des musiciens du Maghreb, du Moyen-Orient et de Bali.

Vivant en Dordogne, il travaille en collaboration avec le Pôle International de la Préhistoire et le Service Départemental d'Archéologie, en particulier pour 2 films de la collection Les gestes de la Préhistoire (la flûte aurignacienne et le lithophone) et 2 créations musicales Strates - 2004 et Appel - 2012/2013 faisant jouer instruments primitifs et lutherie informatique.

En 2005 rencontre avec le plasticien/poète Inna Maaímura avec qui il collabore lors de performances dans le cadre de ses expositions ainsi qu'aux  Poétiques Hivernales. Maaimura réalise la partie vidéo du projet Tenso electrica
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Le trio limousin Peirat-Delaunay-Gallet est spécialiste des musiques modales issues des répertoires de tradition populaire du Limousin et d’Auvergne.

Des instruments venus d’autres horizons et aux couleurs très variées (comme le oud, les percussions orientales ou le gardon hongrois) s’intègrent parmi les cornemuses, vielle, violon et flûtes et enrichissent le jeu du groupe ; pour mettre en valeur la très riche palette de climats offerts par nos mélodies traditionnelles, tout en conservant le caractère monodique et modal qui les distinguent.

Autour des bourdons, le jeu développe les mélodies par ornementations et variations, hétérophonie et improvisation modale. Le chant a aussi sa place, tant en occitan limousin qu’en français…
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Bernard Combi
Occitanophone naturel, entre son père qui lui a appris quelques chansons du répertoire traditionnel limousin et sa grand-mère qui lui racontait souvent des contes, comptines ou randonnées, Bernat Combi a été immergé dès l’enfance dans la culture traditionnelle du Limousin. C’est à l’adolescence qu’il a pris conscience de l’importance de « sauver quelques bribes » de cette culture limousine qu’il vivait au quotidien.

Il a ensuite rencontré Jan dau Melhau, grand chansonnier limousin qui a beaucoup collecté. Celui-ci lui a donné beaucoup de « matière » et lui a enseigné les techniques du chant modal. Ils donnent d’ailleurs ensemble un spectacle œuvrant à faire la synthèse de ces deux sources musicales du Limousin : le chant populaire, profane et païen, et le chant roman, savant et chrétien.

« On m’a souvent dit que ma manière de chanter s’apparente au blues. J’aime beaucoup cette musique qui est pour moi plus qu’un style musical. C’est une manière d’être, que je pense très limousine… J’aime la plainte, la complainte, le planh, où se dépense l’énergie accumulée du désespoir qui est pour moi le sort du « limousindien » d’hier, d’aujourd’hui et de demain… »
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Eschantits (le feu follet en occitan du Limousin), c’est tout d’abord Bernat Combi, chanteur à la voix chaude, pleine de nuances et surtout libérée. Elle occupe l’espace et ne cesse de surprendre, passant du chant profond traditionnel aux sonorités blues, blues limousin (planh lemosin), et au rock. Il y a aussi les mélodies où deux instruments sont fortement présents : l’oud (le luth arabe) et la vielle à roue, entre les mains d’Olivier Peirat.

Le tandem nous offre une musique aux accents méditérranéens : arabo-andalous, des îles grecques mais aussi d’Afrique du nord et d’Occitanie avec cette langue forte du pays Limousin.
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Le duo Combi-Peirat, c’est tout d’abord un chanteur s’exprimant en occitan du Limousin : Bernat Combi. On est de suite étonné de la voix de Bernat Combi : chaude, pleine de nuances, et surtout libérée, sans complexe, "groove". Elle occupe l’espace, et ne cesse de surprendre, passant du chant profond traditionnel aux accents blues, blues limousin (planh lemosin), et rock. Il y a aussi les mélodies, où deux instruments sont fortement présents : l’oud (le luth arabe) et la vielle-à-roue, entre les mains virtuoses d’Olivier Peirat. Le tandem nous offre une musique aux accents méditérranéens : arabo-andalous, des îles grecques mais aussi d’Afrique du nord et d’Occitanie avec cette langue forte du pays Limousin.
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Olivier Peirat, se définit comme musicien occitan du Limousin, terre où il vit et qui nourrit l’eime (l’esprit) de sa musique.

Il dit volontiers jouer et chanter les couleurs du pays auquel il se sent lié, pour y dialoguer avec des styles de musiques différents qui ont en commun un même substrat, chantant ainsi, la lyrique des Trobadors, jouant les musiques populaires traditionnelles et contemporaines, ornementant son jeu par sa connaissance du répertoire arabo-andalou, l’émaillant d’influences méditerranéennes et orientales, jonglant avec la liberté de l’improvisation.

Depuis de nombreuses années, il est complice du chanteur occitan Bernard Combi, et partage également la générosité musicale de bien d’autres musiciens tels que Jan dau Melhau, (concert de Trobadors), Jean-Marc Delaunay (musiques traditionnelles à danser), Didier Jean (musiques électroniques), rejoint, à l’occasion d’événements musicaux liés à la lyrique occitane, le « Troubadours Art Ensemble » dirigé par Gérard Zuchetto…

Il a participé à la création de concerts pour les Trobadas (co-)organisées par Carrefour Ventadour : autour de Bertran de Born en 2009 (avec Maurice Moncozet, Mick Rochard et Michel Haze), de Gaucelm Faidit en 2010 (avec Maurice Moncozet et Jan dau Melhau), de Arnaut Daniel en 2012 (avec Yannick Guédec et Michel Haze).

Il contribue aussi à l’enregistrement de « La Tròba », anthologie chantée des Troubadours, initié et conduit par Gérard Zuchetto.

Source : http://ieo-lemosin.org/?intervenant=olivier-payrat
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