Première partie du dictionnaire manuscrit occitan-français redigé par l'abbé Augustin Bonet au cours du XVIIIe siècle.
Son authentification a été réalisée par Claire Torreilles et François Pugnière.
Cette partie du dictionnaire, réalisée en vue d'une édition, est conservée par les Archives départementales du Gard.
La seconde partie du manuscrit, conservée par la Bibliothèque du Carré d'Art à Nîmes, est accessible sous ce lien.
Ce manuscrit du XIXème siècle regroupe des copies de plusieurs œuvres. La plus grande partie est le journal rédigé par Pichatty de Croissainte, avocat et conseiller de Marseille. Ce texte est extrait du "Mémorial de la Chambre du conseil de l'Hôtel de Ville". Il y retrace les ravages de la peste de 1720 à Marseille.
Il contient également des poèmes Hyacinthe de Bernoulli ("Poésies d'un proscrit"), datés de 1829 à 1835, et d'Angélique Chambovet, de 1860 à 1869. Ces dernières sont en provençal.
Long poème en vers, écrit en occitan languedocien.
Le poème s'articule comme un récit qui relate précisément les faits de la journée du 11 août 1770 et fait mention de plusieurs personnages. La narration est quelques fois entrecoupée de dialogues rapportés au discours direct ou indirect.
L'auteur du poème est Marc-Antoine Martin né à Ceilhes en 1737 et mort à Montpellier en 1821. D'abord prieur du diocèse de Béziers, vicaire à Murviel puis curé, il quitte le clergé à la Révolution. Une partie de ses textes est composée de satires contre le clergé de Béziers et contre son vicaire général l'abbé Daydé.
Dans son poème l'abbé Martin prend soin d'écrire au bas de certaines pages des notes indicatives en français. Elles précisent des noms de lieux, et parfois les fonctions occupées par certains ecclésiastes dont il est question dans le poème.
Ce poème est plus connu sous le nom de La partido de mar sous lequel il a été publié en 1842.
Références bibliographiques :
- Poésios biterouèsos dés XVIIe et XVIIIe siècles coumposados per diverses autous. [éd. par Etienne Sabatier], Béziers : impr. E. Millet, 1842, pp. 141-160
Les œuvres de l’esprit en Occitan au XVIIIe siècle sont assez rares. La plupart de celles qui ont passé le stade de l’impression pour un mode d’expression surtout oral sont bien connues et répertoriées. Les deux manuscrits du baron de Cabrerolles représentent une exception. Ils témoignent de l’usage de la langue d’oc, répandu dans toutes les couches de la société de l’Ancien régime et spécialement dans les milieux éclairés qui se « piquaient » de lire, écrire, parler ou écouter des vers patois. Il est aussi singulier car l’auteur connu comme Encyclopédiste revendique ce mode d’expression et prends la défense de la langue d’oc.
Guillaume d'Abbes, baron de Cabrerolles (1717-1801) issu d'une famille de magistrats et de notables du Languedoc est nommé en 1749 à la Cour des comptes de Montpellier. Collaborateur à l'Encyclopédie, il est membre de l'Académie royale des sciences et belles lettres de Béziers depuis 1745. Après avoir brillé dans la magistrature, se retire sur ses vieux jours à Saint Martin d'Aumes en Languedoc, chez son gendre, Joseph François de Grave, et pendant que celui-ci se consacre à l’agriculture, il occupe ses loisirs à collectionner des livres et à rassembler les diverses pièces écrites au cours de sa carrière, tant en patois qu’en français.
En 1796, il présente dans ce second volume, Triage de mes manuscrits tant en prose qu'en vers français et patois , un nouveau recueil de pièces qu'il destine à ses enfants où sont repris les textes du premier volume, Mon Testament, complétés de nouveaux.
Ce volume contient :
Preface (p. 1)
- Discours a l'académie (p. 7)
- De l'esprit et de la science (p. 31)
- Voyage dans les espaces (p. 43)
-De la beaute (p. 73)
- Préface (p. 93)
- Lou pecat hontoux (p. 99)
- Le pêché honteux (p. 101)
- Lou Mirliton (p. 103)
- Le Mirliton (p. 109)
- L'anguiale (p. 109)
- L'anguille (p. 117)
- Lou caddelets (p. 118)
- Lou peloton (p. 124)
- L'aussel (p. 130)
- L'oiseau (p. 131)
- La tempeste (p. 133)
- La tempête (p. 136)
- Lou moulinié (p. 140)
- Le meunier (p. 144)
- Lou bissex (p. 148)
- Lou Bissexte (p. 154)
- Lou Menestrié punit (p. 160)
- Le menetrier puni (p. 163)
- La même traduction de M. de Grave (p. 166)
- Lou triple piuselalge (p. 167)
- Le triple pucelage (p. 171)
- L'escaravisso (p. 175)
- L'ecrevisse (p. 181)
- Le curé et le magister (p. 186)
- Lou curat et lou mestre d'escole (p. 189)
- Dru F.ais (p. 192) - Dru P.ois (p. 196)
- Lou dous rats (p. 200)
- Les fleurs noires (p. 203)
- Les deux curés (p. 206)
- La garote (p. 208)
- Comparaison du conte des Pelotons de Grécourt avec le mien (p. 211)
Pieces fugitives patoises :
- Epithalame (p. 217)
- Remerciement sur theatre de l'oratoire per un escoulié de segounde (p. 219)
- A Mme de Boissoniere Parente de M. de Grave (p. 222)
- A Mme de Cassagnoles a Alais (p. 223) ;
Pieces fugitives françaises :
Courte preface (p. 227)
- Chanson (p. 228)
- Fable a M. l'eveque de lodeve (p. 231)
- Bouquet d'une amie a son amie (p. 234)
- A Mme malleval née Sauvagnac (p. 235)
- Fête donnée par Mr de Grave a sa femme (p. 236)
- Bouquet presenté par Sophie a sa maman le jour d'une fête (p. 237)
- A Mme de...mère de Mme de Grave (p. 238)
- Bouquet a M. de grave pour la fête de St françois son patron (p. 239)
- A Mme l'abbesse de Fumes soeur de l'Eveque de Lodéve (p. 242)
- A St François le jour de sa fête par un sans culotte du tems de la terreur (p. 243)
- Avertissement sur le monument élevé a Bedarieux (p. 246)
- Envoi a M. le nain intendant alors du Languedoc (p. 250)
- Inscription (p. 253).
Voir aussi, le volume Mon Testament, en ligne sur occitanica.
Les œuvres de l’esprit en Occitan au XVIIIe siècle sont assez rares. La plupart de celles qui ont passé le stade de l’impression pour un mode d’expression, surtout oral, sont bien connues et répertoriées. Les deux manuscrits du baron de Cabrerolles représentent une exception. Ils témoignent de l’usage de la langue d’oc, répandu dans toutes les couches de la société de l’Ancien régime et spécialement dans les milieux éclairés qui se « piquaient » de lire, écrire, parler ou écouter des vers patois. Il est aussi singulier car l’auteur connu comme Encyclopédiste revendique ce mode d’expression et prends la défense de la langue d’oc.
Guillaume d'Abbes, baron de Cabrerolles (1717-1801) issu d'une famille de magistrats et de notables du Languedoc est nommé en 1749 à la Cour des comptes de Montpellier. Collaborateur à l'Encyclopédie, il est membre de l'Académie royale des sciences et belles lettres de Béziers depuis 1745. Après avoir brillé dans la magistrature, il se retire, sur ses vieux jours, à Saint Martin d'Aumes en Languedoc, chez son gendre, Joseph François de Grave, et pendant que celui-ci se consacre à l’agriculture, il occupe ses loisirs à collectionner des livres et à rassembler les diverses pièces écrites au cours de sa carrière, tant en patois qu’en français.
Le manuscrit intitulé Mon Testament contient :
Voir aussi le second volume Triage de mes manuscrits tant en prose qu'en vers français et patois, en ligne sur Occitanica