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Le travail vocal d'Amel Duret et Fabienne Vayrette les a conduit, à partir de leurs musiques traditionnelles respectives, à imaginer des polyphonies et des arrangements personnels. Les chants berbères, issus dune transmission familiale, s'entrelacent avec un répertoire occitan provenant essentiellement de collectages.

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Ce disque (vinyle et CD) s’inscrit dans la veine, toute récente, des rééditions des disques vinyles de chanson occitane des années 1970. Le disque en question : le très beau 33 tours de la chanteuse provençale Miquèla Bramerie, entre pop folk aérienne et chanson intimiste, originellement édité en 1978 par le label Ventadorn, et réédité depuis Londres par Finders Keepers.

Pour l'acheter / l'écouter sur Bandcamp : es aquí.
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À l’occasion de la parution dans la collection Classiques Garnier du premier volume du Théâtre de Béziers, le CIRDOC et la Médiathèque André-Malraux invitent Bénédicte Louvat et Jean-François Courouau à présenter ce corpus exceptionnel pour l’histoire culturelle biterroise, mais aussi pour l’histoire générale du théâtre.
Dans la première moitié du XVIIe siècle, Béziers connaît une vie théâtrale particulièrement riche dans les cadre des fêtes populaires de l’Ascension, les fameuses « Caritats ».

En 1616, l’avocat Bonnet fait représenter une Histoire de Pepesuc, et invente le grand héros des Biterrois en mêlant prestige de l’Antiquité et vivacité de l’imaginaire populaire. Suivront plusieurs dizaines de pièces de théâtre populaire, mêlant registre classique et ressorts comiques.

Le phénomène théâtral biterrois est assez important pour qu’un imprimeur, Jean Martel, fasse passer ce théâtre à la postérité en l’imprimant en recueil. Au-delà de l’originalité d’avoir accès à un tel recueil du théâtre vivant populaire, le Théâtre de Béziers anime depuis longtemps la curiosité parce qu’il coïncide avec la présence dans la région d’un certain Jean-Baptiste Poquelin, dit Molière...

Entre mythes et réalités, Bénédicte Louvat et Jean-François Courouau (Université Toulouse - Jean-Jaurès) nous feront découvrir cet extraordinaire élément du patrimoine biterrois, suivi d’une représentation d’extraits du Théâtre de Béziers par Isabelle François et sa troupe.

En partenariat avec la librairie Clareton des Sources qui proposera la vente de l'ouvrage sur place.

Entrée libre.
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Léo Brossy, Flavie Brossy, Loÿs Brossy, Antoine Dumas, Flora Francescu , Sylvain Heyte, Artmilles, Cristian Omelhièr
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Disque tout public sorti en 2019 consacré aux grands succès de Noël du monde et d'Occitanie, traduits ou adaptés en occitan d'Auvergne.  « Voix fraîches, choeurs ou solos, orchestration jolie et variée. »

Avec Léo et Flavie Brossy (chant, percussions, accordéon), Loÿs Brossy (piano, clavier), Antoine Dumas (violon), Flora Francescu (harpe), Sylvain Heyte (trompette) et le groupe vocal Artmilles (choeurs), dirigé par Cécile Mathevet.
Traductions et adaptations : Cristian Omelhièr.

1 - Dolça nueit (Douce nuit)
2 - Chantem enquèra (traditionnel occitan)
3 - Al Fons d’un bòsc (traditionnel, Cantal)
4 - La Marcha dels Reis (traditionnel provençal, Nicolas Saboly)
5 - Nadal tindaire (traditionnel occitan)
6 - O ! Gente sap (Mon Beau sapin)
7 - M'es avís que n'ai ausit (traditionnel)
8 - Balalim, balalam (Vive le vent)
9 - La Chamba me fai mal (traditionnel provençal, Nicolas Saboly)
10 - Petiòt garçon (Petit garçon)
11 - Pastres, pastressas (traditionnel provençal, Nicolas Saboly)
12 - Bon jorn e bon an (paroles C. Omelhièr, musique Loÿs Brossy)
13 - Mon Brave Òme Chalendas (Petit Papa Noël).

En étui bristol illustré, avec livret bilingue de 28 pages (textes des chansons, indications de prononciation, traduction française).
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La chanteuse, pianiste et compositrice, qui a partagé plusieurs fois la scène avec Paco Ibañez, se lance un nouveau défi : l'interprétation de poètes contemporaines liés à son histoire personnelle, celle de l'exil des républicains espagnols (Miguel Hernández, Frederico García Lorca, Antonio Machado) et celle des poètes occitans qui évoquent l'exil en Méditerranée (Aurélia Lassaque, Alem Surre-Garcia, Franc Bardòu, Gérard Zuchetto) qu'elle met en musique et chante dans son nouvel album Clamor... y vientos de amores.


Avec Sandra Hurtado-Ròs (chant, piano), Claire Masson (violoncelle), Gildas Becquet (contrebasse) et Nicolas Algans (cornet).

« Clameur ! Pareille à celle des républicains espagnols se dressant le poing levé contre la dictature et l'oppression, comme mon grand-père Juan, se retrouvant captif dans des prisons froides et funestes, pour avoir lutté pour la Liberté... »
Sandra Hurtado-Ròs



Un spectacle gratuit proposé par le CIRDOC-Institut occitan de cultura et la Colonie Espagnole de Béziers (1 rue Vieille Citadelle, 34500 Béziers).
Infos et réservations : info@oc-cultura.eu : 04.67.11.85.10
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Une chronique mensuelle pour (re)découvrir la création occitane sous toutes ses formes. Portraits d'artistes, de penseurs ou d'artisans, annonce d'une actualité, présentation d'un courant, d'une pratique ou d'une tendance, le CIRDÒC vous présente sa chronique pour faire rayonner, aujourd'hui et demain, la culture en occitan.

Ecrire une histoire de l’Occitanie, non pas la région administrative, mais la grande Occitanie, qui court de Nice à Bordeaux en passant par l’Espagne et l’Italie, n’est pas une mince affaire. « Il est relativement facile d’identifier une Bretagne ou une Alsace et d’en écrire l’histoire : tout le monde en France sait en gros où ça se trouve. Mais l’Occitanie ? » interroge l’historien Philippe Martel dans sa toute récente Histoire de l’Occitanie, publiée aux éditions Yoran Embanner.
Mais la tâche est d’autant plus difficile qu’en France, nous connaissons surtout les récits historiques construits à l’aune des nations ou des Etats. Plus rares sont ceux qui se dévoilent à travers un lien culturel et une langue refusés des cartes nationales...
Car, l’espace occitan se conçoit aujourd’hui d’abord par l’usage d’une langue vernaculaire, l’occitan, dont la naissance remonterait au Ve siècle. « Ce pays dont nous allons raconter l’histoire n’est pas ce Midi, ou ce Sud. Sa définition n’est pas topographique, mais linguistique. » Mais, ce que cherche ici l’historien spécialiste de l’espace occitan, ce en quoi son entreprise est toute particulièrement salutaire et novatrice, c’est bien d’éviter de « fabriquer un discours sur l’histoire occitane calqué sur le modèle des histoires nationales ordinaires, avec ses héros et ses martyrs, ses "lieux de mémoire", son tempérament national immuable de siècle en siècle, ses ennemis héréditaires, ses grandes dates, ses grands moments et ses moments de douleur. »
Ainsi, dans une forme à la fois claire et précise, en français dans le texte, Philippe Martel remonte le temps, du néolithique à aujourd’hui, plus pour nourrir nos réflexions sur le devenir d’une culture que d’en sceller le destin, plus pour questionner ce que peut être l’Occitanie que pour l’épingler froidement sur une frise chronologique.
Car écrire cette Histoire de l’Occitanie, pour Philippe Martel, c’est d’abord une histoire d’exigence scientifique des plus vigilantes, mais non moins dénuée d’une belle passion. L’une et l’autre redevenues indissociables.

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La chronique sur le site de Olé ! Mag : ici !
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Comme chaque année depuis 1991, les Journées européennes du patrimoine proposeront au public de visiter des lieux et des édifices ouverts de façon exceptionnelle, fin septembre.
Ce sera donc l’occasion idéale pour partir à la découverte (au CIRDOC comme ailleurs) de véritables trésors, préservés jusqu’à nos jours, et de parfaire ses connaissances. Mais, ce sera aussi l'occasion d'interroger cette notion, étrange finalement, qu’est le « patrimoine ». Une notion trop souvent figée, enfermée ou contrainte, en France (et ailleurs), à une définition un brin trop étroite...
Car, contrairement à certaines idées reçues, le patrimoine ne se limite pas à la pierre, aux monuments et aux édifices, aux cathédrales et aux châteaux.
Non, le patrimoine ne peut se distinguer du présent, du vivant, de tout ce qui bouge et évolue. Bref, de tout ce que nous véhiculons au quotidien. Ainsi, à des fins de préservation et de transmission, l’UNESCO adopte en 2003 une nouvelle catégorie de patrimoine : le fameux patrimoine culturel immatériel (PCI pour les intimes), couvrant par là même l’ensemble des pratiques culturelles et sociales non matérielles. Us et coutumes, traditions orales…
Carrefour millénaire d’idées et de civilisations, l’Occitanie est particulièrement riche de ses cultures vivantes traditionnelles, constitutives de fêtes et de rites collectifs, de ses savoir-faire agricoles et artisanaux, de son patrimoine gastronomique et agroalimentaire, de ses jeux et sports traditionnelles, de ses légendes populaires…
Moins médiatisées que les « grands monuments », ces manifestations de cultures collectives sont, pour ses habitants comme pour le public extérieur, de France et d’ailleurs, les emblèmes et le génie collectif d’Occitanie. Profitons donc de ces fameuses journées pour mettre en avant l'extraordinaire richesse de nos cultures vivantes, dans toute leur originalité. Pour aujourd’hui et, surtout, pour demai.

La còla del CIRDOC
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Lire la chronique sur le site de Olé Mag : ici !

A côté de Claude Marti, l’autre grand nom du renouveau musical occitan dans les années 1970 est une femme : Rosina de Pèira, chanteuse ariégeoise formée au sein des Ballets occitans de Françoise Dague, s’impose par un charisme et un timbre puissant qui marqueront bien des esprits. Dans la lignée de Françoise Dague, elle s’attache à décloisonner ce que l’on nomme le « folklore » en dépoussiérant un patrimoine qui n’attendait qu’à revivre au présent. Elle contribue alors grandement au renouveau folk qui prend son envol dans les années quatre-vingt, et se fait même remarquer jusqu’au Japon.
En 1974, à Toulouse, elle monte la maison de disques indépendante Revolum, qui n’hésitera pas à mélanger expériences synthétiques et répertoires traditionnels du domaine occitan. Car, si les disques de Rosina de Pèira font appel, dès les années 70, aux savoirs les plus avant-gardistes de leur époque, ils s’attellent d’abord à sublimer notamment des chansons anciennes de transmission orale. Le journaliste Franck Tenaille la nommera « L’Oum Kalsoum du chant d’oc ». Sa voix a marqué les esprits, et reste à ce jour l’une des plus belles pierres posées sur l’édifice du renouveau musical sur l’ensemble des pays d’Òc, et bien au-delà.
Rosina de Pèira est décédée le 16 juin dernier, nous voulions ainsi lui rendre hommage.
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Une chronique mensuelle pour (re)découvrir la création occitane sous toutes ses formes. Portraits d’artistes, de penseurs ou d’artisans, annonce d’une actualité, présentation d’un courant, d’une pratique ou d’une tendance, le CIRDÒC vous présente sa chronique pour faire rayonner, aujourd’hui et demain, la culture en occitan.

Synthétiseur dans une main, galoubet dans l’autre, l’Arlésien Henri Maquet s’est forgé une belle réputation au-delà des milieux liés aux musiques occitanes. La recette ? Comprendre que ces pratiques musicales, « populaires », « traditionnelles », « folkloriques » (appelez ça comme vous voulez) ne forment pas une esthétique en soi, mais permettent bel et bien de transcender les chapelles. Comprendre, aussi, que la pratique musicale est l’expression d’idées, de symboles, de cultures, d’imaginaires, et que cela passe d’abord par les moyens du bord, par ce qui entoure le musicien bien sûr, son environnement direct.
Car, la pierre angulaire de l’art d’Henri, c’est la fabrication d’instruments en roseau, en canne de Provence, cette « mauvaise plante » emblématique du littoral occitano-provençal. Ce savoir-faire complexe rattache notre homme aux musiques populaires des quatre coins du globe, et à de lointaines coutumes. Même s’il manque des preuves concrètes, on est prêt à parier que le roseau compte parmi les premiers matériaux utilisés par homo sapiens pour développer sa pensée en musique...
Aujourd’hui encore, des pratiques rituelles entourent cette plante et ses usages, multiples, de l’architecture à l’agriculture en passant par de nombreuses croyances.
Aux portes de la Camargue, Henri apprend, observe, récolte, coupe, gratte, puis fait sonner le roseau. Il lui fait jouer des airs populaires provençaux bien sûr, mais pas que. Il le fait vibrer au rythme de ses machines électroniques de poche aussi. Il l’accorde à ces airs qui traversent les frontières. Il joue avec les codes : l’ancien, le moderne, la nature, la culture… Il mélange le tout dans de nombreuses aventures. Parmi elles, Delta Sònic, sorte d’homme-orchestre du troisième millénaire, créateur d’un mouvement taillé pour le futur : la « musique traditionnelle augmentée ».


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www.deltasonic.co/henri-maquet.com

 
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« Je suis poète. Un poète pluri-disciplinaire, qui écrit de la poésie, la chante, la dit, la dessine, l'organise ou la peint. »
C’est ainsi, à partir de cette prise de conscience, que commence le voyage artistique du musicien Rodin Kaufmann. Un voyage étiré au fil d’images, exhumées, qui resurgissent peu à peu de sa mémoire. Des images pour évoquer une enfance en Egypte, au Liban puis à Marseille. Des images de paysages désertiques, la mer ou le soleil. Enfin, à travers elles : des cultures, entremêlées, intensément méditerranéennes, comme autant de facettes pour son identité, multiple, en construction permanente.
Car, si le souvenir est une pierre motrice dans la démarche de Rodin, elle se construit à chaque instant dans le devenir. En atteste son actualité, transversale, entre un appel à souscription pour son premier album solo, la préparation d’une forme scénique pour l’été, son travail d’artiste/plasticien et sa contribution au monde poétique occitan.
Reprenons depuis le départ : si l’on connaît Rodin, c’est d’abord en tant que membre du groupe polyphonique marseillais Lo Còr de la Plana. C’est avec Lo Còr qu’il foulera, pendant vingt ans, les grandes scènes du monde entier. C’est avec Lo Còr qu’il explorera d’abord les paysages dessinés par le chant. Ce sera donc le déclencheur, mais pas l’unique déterminant : on le retrouve aujourd’hui en tant qu’artiste accompli, pour partager son regard sur le monde. A la tête d’un label « indépendant de musiques occitanes d’aujourd’hui », Pantais Recòrds, et de plusieurs formations musicales. Que ce soit à travers Uèi (lorsque le trap rencontre le trad) ou Sorn
(« chants noirs de Haute-Provence »), ces projets lui permettent d’osciller naturellement entre esthétiques ultra contemporaines (le post-rap 2.0...) et références lointaines (les troubadours...), entre particularismes et culture pop, réconciliant des univers qui, aux yeux des binarismes parasitaires, paraissent souvent antinomiques.
Aujourd’hui, depuis Montpellier, il propose donc de concrétiser la parution son premier album solo, Pantais Clus, commencé en 2014 avec de nombreux invités d’horizons divers. Comme pour prolonger le rêve, le songe, et lui donner corps.

La còla del CIRDÒC

www.pantaisclus.rodiin.com

www.ole-mag.com
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