Explorar los documents (8 total)

vignette_martror_fabrica.jpg
INTERCAL Montpellier
CIRDOC - Institut occitan de cultura
Théâtre des Origines
Dasen 34
La Rampe-TIO
Théâtre la Vista - La Chapelle
Montpellier capitale européenne de la culture 2028

PRESENTACION



En occitan, la veille du jour des morts porte le nom de Martror. Laissez-vous emporter par la fête des âmes. Un spectacle-rituel proposé par le Théâtre des Origines, mais également concert, balèti...

LE 25 NOVEMBRE 2023 SUR LA CONTRE-ALLÉE DU PEYROU
(PARTIE BASSE DE LA PROMENADE)
Dans le monde occitan, la veille du jour des morts
porte le nom de Martror.
Venez costumés en romeca (sorcière), fada (fée), esqueleta
(squelette), drac, bez et autre fantauma ... et laissez-vous emporter
par la fête des âmes dans la plus pure tradition avec cette année, un
spectacle-rituel proposé par le Théâtre des Origines, mais également
concert, balèti...
Programa
12h : Bar, stand restauration ; stand maquillage et jeux
14h15 : Ouverture officielle
14h30 : Balèti avec Cabr'e Can
16h: Concert de Djé Balèti
17h15 : Spectacle-rituel "Martror, la fèsta dels morts" par le Théâtre des Origines
et les classes de Montpellier (départ de la procession portail de droite de la contre-allée)
Sens doblidar los incontornables : Soupe, vin chaud, crêpes, sandwichs. L'abus d'alcool est dangereux pour la santé, à consommer avec modération.


INFORMATIONS PRATIQUES 


Programme complet et infos pratiques : facebook.com/montpelliermartror et facebook.com/intercalandreta
MAILING_Uoe2020.jpg
MARPOC
Ràdio Lenga d'Òc Montpelhièr
La Rampe-TIO
CIRDOC - Institut occitan de cultura
Finalement en y réfléchissant l’on s’aperçoit que les armes pour apaiser ce méchant virus n’ont rien de nouveau. Nous occitans, nous les connaissons bien. Cela fait longtemps que tous les réprimeurs des langues minoritaires les emploient. Il suffit qu’ils aient plus de réussite contre cette petite bête sournoise de quelques mois, que contre des cultures qui sont en usage depuis plus d’un millénaire. Pour commencer, la distanciation sociale à l’encontre des rustres qui ont le toupet de s’exprimer en public avec des mots ou des accents de leur terroir, nous connaissons. « Interdit de parler breton et de cracher par terre » oui, cracher dans le creux du coude les paroles honteuses, nettoyer minutieusement avec le mouchoir et le jeter dans la boîte à ordures. N’oublions pas non plus le masque à se mettre sur les lèvres pour ne pas contaminer tout autour de nous par un parler qui fait offense à la langue officielle et surtout, faire obstacle à sa transmission. Et l’application qui se charge sur le portable pour vous prévenir du voisin affecté du virus malfaisant, ne serait-ce pas la version modernisée du signal, cet objet symbolique que les maîtres de la Troisième République remettaient, en attendant la punition, à l’écolier qui avait laissé échapper quelques mots de la langue de sa famille ?

« Être occitan demain » sera donc le thème de cette université occitane d’été qui si elle change de forme, ne change pas de fond. Dire que nous sommes prêts à affronter le monde qui nous attend, voilà la gageure que l’équipe de la Marpoc et ses partenaires ont décidé de tenir quoi qu’il en coûte et en dépit des contraintes sanitaires du moment présent. Rassurez-vous, nous ne vous demandons pas de vous mettre aux fenêtres au coucher du soleil en applaudissant et en entonnant le « Se canta » ou la « Copa Santa » mais tout simplement d’être présents à l’écoute et de participer autant que possible grâce aux moyens techniques et informatiques que nous mettrons en place. Et bien sûr avec l’espérance de se retrouver l’an prochain dans le mode convivial et fraternel dont nous sommes coutumiers.

Jòrdi Peladan

PRÉSENTATION

Depuis plus de quarante ans, l'Universitat Occitana d'Estiu (UOE) de Nîmes, portée par la MARPOC, constitue un rendez-vous estival autour de l'actualité des savoirs, du débat d'idées et de la rencontre culturelle. 
Pour la première fois de son histoire et en raison de la situation sanitaire actuelle, l’UOE 2020 se déroulera du 7 au 10 juillet dans son intégralité en version digitale, sur les ondes et sur Internet, grâce aux partenariats noués par la MARPOC avec Ràdio Lenga d’Òc Montpelhièr, la Rampe-TIO et le CIRDOC - Institut occitan de cultura. 

UNE ÉDITION 2020 ORIGINALE ET INTÉGRALEMENT DIGITALE 


Cette année et pendant toute la durée de l’événement, il sera possible pour le public intéressé d’accéder gratuitement en ligne et sur les ondes aux contenus de cette édition.
- L’ensemble de la programmation, de 11:00 à 18:30 sera ainsi retransmise en direct sur Ràdio Lenga d’Òc Montpelhièr (radiolengadoc.com), et en vidéo sur la page facebook de la radio, partenaire de longue date de l’UOE.
- Nouveauté cette année, les sessions de l’après-midi - conferéncias e taulas redondas - seront également proposées en direct via une plateforme de téléconférence, donnant la possibilité de suivre en vidéo les échanges mais également de participer en envoyant via le tchat, questions et réflexions pour intervenir dans le débat. 


DU 07/07 AU 10/07 : 4 JOURS D'ÉCHANGES ET DE DÉBATS 


Une édition 2020 résolument ancrée dans le XXIe siècle dont la thématique « Èsser occitan deman ? », choisie dès le début de cette année avant les bouleversements ayant secoué la planète, résonne tout particulièrement dans le contexte actuel.    
Durant quatre jours, tables rondes et conférences proposeront retours d’expériences, présentations de projets innovants et études scientifiques sur des questions d’environnement (Environa / mardi 7 juillet), d’innovation pédagogique et de littérature (Poesia e transmission / mercredi 8 juillet) et numériques (Numeric / jeudi 9 juillet). 
2020 marquant par ailleurs le centenaire de la naissance de Joan Bodon, la dernière journée proposera un focus sur cette grande voix de la littérature occitane dont les échos continuent de résonner dans la création contemporaine (Joan Bodon / vendredi 10 juillet). 
Et comme chaque année, le Miegjornau estival de RLO, L’ombreta d’estiu, vous fera vivre au rythme de l’UOE réunissant dans son cabaret artistique et littéraire, quelques-uns des invités de cette édition 2020. 
Chaque jour, trois rendez-vous vous seront ainsi proposés : 
- 11:00 - 13:00 / L’ombreta d’estiu
de RLO se met à l’heure de l’UOE (radio et vidéo sur facebook)
- 15:00 - 16:00 / Conferéncia (radio/visio)
- 17:00 - 18:30 / Taula redonda (radio)


PROGRAMME DÉTAILLÉ (des modifications et ajouts sont à prévoir)

Journée du mardi 7 juillet : ENVIRONA / Environnement
- 11:00 : L’ombreta d’estiu avec les invités du jour, Felip Carcassés, artiste, et Joan Claudi Puech, écrivain.
- 15:00 : Conférence de Josiane Ubaud, lexicographe et ethnobotaniste du domaine occitan : « D'une culture de savoirs à une déculture inculquée » (en occitan). 
- 16:00 : Table-ronde sur l’environnement - « Concilier activité économique e environnement, l'exemple d'un territoire : le massif de l'Aigoual » (en francés), Claire Schneider (directrice de la filature du Mazel), Noémie Cabannes (chargée de mission à la communauté de communes Causses-Aigoual-Cévennes, "terres solidaires", sur "le pacte pastoral"), Thomas Flavier (directeur de la station Alti Aigoual), Josiane Ubaud.
Journée du mercredi 8 juillet : POESIA E TRANSMISSION / Poésie et transmission
- 11:00 : L’ombreta d’estiu avec les invités du jour, Miquèla Stenta, écrivaine et Paul Martin, éditeur.
- 15:00 : Lecture-concert : Lutz de Max Roqueta, de Gisèla Pierra et Gilles Siouffi, musicien.
- 16:00 : Table-ronde sur l’innovation pédagogique avec : Gisèla Pierra (Enseignante-chercheuse en sciences du langage), Gilles Siouffi (Enseignant-chercheur, spécialiste de l'histoire des théories linguistiques), Cristòl Causse et Céline Serva (Conseillers pédagogiques pour l’occitan, région Occitanie), Denis Galvier (enseignant 1er degré), Patrick Albert (directeur du collège Calandreta Leon Còrdas de Montpelhièr). 
Journée du jeudi 9 juillet : NUMERIC / Numérique
- 11:00 : L’ombreta d’estiu avec les invités du jour et Henri Maquet, artiste.
- 15:00 : Conférence de Benazet Dazeas, directeur du Congrès Permanent de la lenga occitana
- 16:00 : Table-ronde sur l’innovation numérique avec : Benazet Dazeas, Marion Cornet (responsable des départements Iconotèca, Filmatèca e Arts visualas, CIRDOC-Institut occitan de cultura), Maud Séguier, presentatritz de «Fargat a l’ostal » (Oc tele), Danís Chapduèlh (Rédacteur au DIARI, IEO-OPM), Robin Chouleur (étudiant) et Amy Cros (journaliste pour Tè.Vé.Òc)
Journée du vendredi 10 juillet : JOAN BODON / Jean Boudou
- 11:00 : L’ombreta d’estiu avec les invités du jour et Sylvie Berger
- 15:00 : Table-ronde sur Joan Bodon avec : Bernard Vernières (Docteur ès lettres, enseignant de philosophie et d’occitan), Joan-Pèire Gaffier et Viviane Cayssials (directeur et guide de l’Ostal -Joan Bodon), Yves Durand (artiste) et Jean-Louis Blénet (artiste). 
- 16:00 : Conférence de clôture de Felip Martel (Professeur émérite, Université de Montpellier).

INFORMATIONS PRATIQUES

Renseignements : MARPOC : marpoc30@gmail.com
Diffusion simultanée de l’ensemble de la programmation sur les ondes de RLO Montpelhièr : radiolengadoc.com 
Live streaming pour les conférences et les tables rondes sur la page Facebook de la MARPOC : https://www.facebook.com/marpoc30/
https://scontent-cdt1-1.xx.fbcdn.net/v/t1.0-9/39223320_2399286713631686_4680064479055052800_n.jpg
La Rampe-TIO
Le sergent Louis BONFILS dit « Filhon » part à la guerre le 14 août 1914, félibre il est doté d’une plume remarquable et entreprendra une longue correspondance avec son ami et écrivain Pierre AZEMA.
https://scontent-cdt1-1.xx.fbcdn.net/v/t1.0-9/39585437_2122155118111640_7377875631154921472_n.jpg
La Rampe-TIO
Le sergent Louis BONFILS dit « Filhon » part à la guerre le 14 août 1914, félibre il est doté d’une plume remarquable et entreprendra une longue correspondance avec son ami et écrivain Pierre AZEMA.
MISTRAL.jpg
La Rampe-TIO

Le spectacle :

Avec humour et finesse le spectacle déroule les temps forts d’une écriture, d’une vie. Dans un enchaînement rythmé de chansons, de saynètes, d’extraits de l’œuvre de Mistral, on passe sans difficulté de la fantaisie à l’émotion, de l’ Histoire à la Poésie. Un spectacle bilingue permettant à tous de goûter aux anecdotes de la vie du poète, depuis li cambareleto de son enfancio populario jusqu’à la remise de son prix Nobel. C’est aussi l’occasion de découvrir l’écriture somptueuse d’un poète majeur de l’Europe occidentale avec des extraits de Mireio, Calendau, Lou Pouemo dou Rose….
Pour beaucoup de nos contemporains, Frédéric Mistral n’est qu’une connaissance vague et floue.

Yves Rouquette nous a guidés sur ces « terra incognita ». Avec sa connaissance et sa fougue, il a éclairé notre chemin, attisé notre curiosité et nous sommes partis à la découverte du continent Mistral : un territoire immense plein de surprises et d’émotion, souvent à contre pied de l’image désuète qui est véhiculée.
Les comédiens Bruno Cécillon et Gilles Buonomo jouent, dansent et chantent sur les notes du musicien Frédéric Fortès. Dans un espace libéré de tout artifice, un piano et une caisse à malice farandolent sous la lumière. La mise en scène d’Isabelle François donne le tempo et renouvelle notre regard sur le poète, à l’image des illustrations et de l’affiche de Pierre François, le peintre de l’école sétoise.

Au final un spectacle qui fait visiter tout Mistral en 1H20 !
LA RAMPE TIO ouvre la porte « du jardin Mistral ».


Distribution 

  • Ecriture : Yves Rouquette
  • Mise en scène : Isabelle François
  • Comédiens : Gilles Buonomo, Bruno Cécillon, Emmanuel Valeur
  • Création musicale : Frédéric Fortès
  • Création graphique : Pierre François
  • Régie plateau : Sergio Perera
  • Régie lumière : Igor Bernardic, Sergio Perera
  • Partenariat : Le Félibrige
  • Coordination générale : Bruno Cécillon
  • Photographe : Marc Ginot

Fiche technique 

ESPANHOL.jpg
La Rampe-TIO

Pour cette création, la compagnie a confié à Michel Cordes l’écriture d’une pièce consacrée à l’immigration espagnole, une thématique sociale et humaine qui a marqué et qui marque encore profondément le Midi de la France.

Le contexte

1965 : La guerre d’Algérie est finie depuis 3 ans et la secousse de mai 68 se prépare. Dans les années 60, l’immigration économique espagnole, provoquée par la misère, atteint son point culminant avec l’aval du régime franquiste. Elle apporte à la France des Trente Glorieuses une main d’oeuvre nécessaire et laborieuse. Cette vague venue de Murcia et d’Andalousie, s’ajoutant aux précédentes, portera le pourcentage d’espagnols dans notre région à environ 25 % de la population. En 1962, 45% d’entre eux travaillent dans l’agriculture et 26% dans le bâtiment.

L’action : Printemps 1965, dans les côteaux languedociens.

La pièce met en scène deux familles : l’une française, M. et Mme Delpech, propriétaires d’une exploitation viticole ; l’autre espagnole, M. et Mme Fuensanta, immigrés économiques, employés agricoles, avec leur fille Maria et le grand-père Paco, réfugié républicain. A travers ces deux familles se posent les enjeux d’un avenir qui ne peut porter tous les rêves. Ceux de Dolorès et Esteban Fuensanta qui, depuis 11 ans d’une vie rustre de labeur et de volonté, ont réussi à constituer un petit pécule : servira-t-il à un retour honorable au pays, ou à une installation plus définitive dans la vie française ? Les rêves de Maria, belle jeune fille qui a grandi ici, et dont le choix de vivre en France est clair. Ceux de Paco, resté fidèle à son idéal politique, usé par la vie et par son combat. Les rêves de Marguerite et Armand Delpech, dont les enjeux sociaux sont si différents, confrontés à l’idylle entre leur fils Pascal et Maria, « la petite espagnole ».

L’écriture

Michel Cordes pose les situations dans un rapport de vie et laisse apparaître les thèmes essentiels :

  • la volonté d’intégration qui s’oppose à celle du retour au pays
  • le besoin de reconnaissance des immigrés face à la ségrégation
  • le conflit des générations avec des enfants dont la vie s’enracine au pays d’accueil
  • l’incompréhension entre immigrés économiques et politiques.

Michel Cordes, par son vécu, a été confronté à ces situations. Il a depuis toujours côtoyé ces immigrés, s’est construit avec eux. Cela a nourri et attisé son écriture. Le parti-pris d’un hyper-réalisme dans les décors de Jean-Yves Rabier et les costumes de Rosario Alarcon complètent son souci de coller à une réalité des objets et des lieux qui disent autant que les mots, les rapports et les gens. La musique de Sergio Perera accompagne cet univers en illustrant le métissage qui va s’opérer entre culture espagnole et occitane.

MOLIERE.jpg
La Rampe-TIO

D’après Monsieur de Pourceaugnac de Molière.

L’Histoire

C’est une adaptation occitane de la pièce de Molière. Dans l’écriture initiale Monsieur de Pourceaugnac, gentilhomme limousin vient à Paris pour épouser Julie la fille d’un gentilhomme parisien. Celui-ci a préféré un riche provincial au jeune Erast dont sa fille est amoureuse. Julie et Eraste, aidés par la servante vont mettre en place un stratagème pour dévaloriser le provincial et lui faire peur au point de le convaincre de fuir. Pour Molière cette situation est prétexte à créer des scènes dramatiques et comiques pour dénoncer la suffisance des médecins, la rouerie des avocats mais aussi la lourdeur pataude des provinciaux, et l’intelligente vivacité des gens de la capitale. C’est une pièce écrite pour faire rire la cour et qui exploite les caricatures et archétypes provinciaux.

L’adaptation occitane inverse la situation. Nous sommes dans une ville méridionale d’Occitanie et Monsieur de Pourceaugny, riche gentilhomme parisien, débarque pour épouser Julie. Cette inversion des géographies pose un bilinguisme occitan français porté par les personnages. Il met en valeur la défiance et la cruauté vis à vis de l’étranger, même si les rires et moqueries sont au service de l’amour. Elle renforce la naîveté candide de Monsieur de Pourceaugnac que Molière tournait en ridicule. Composé à la « va vite » cette pièce est faussement didactique et ouvre une dimension plus complexe de la définition des personnages. Le rire demeure, il est même essentiel. Mais s’ajoute à ce cabaret (comédie-ballet commandée par Louis XIV) une dimension sociale et humaine qui interpelle notre société d’aujourd’hui.

Le choix de Molière

La création occitane est riche d’écritures contemporaines comme de productions plus anciennes, issues de son patrimoine. Pour autant, l’adaptation en occitan des grands auteurs de l’écriture théâtrale mondiale est plus rare. C’est ce que nous avons voulu aborder : traiter un « classique » et lui faire prendre les habits de la langue occitane. Une démarche finalement commune pour le théâtre où les compagnies, les metteurs en scène adaptent dans toutes les langues Shakespeare, Llorca, Faulkner, Tchekhov…

Le choix de monter un Molière est venu assez naturellement du fait des tournées en Languedoc de l’ « Illustre Théâtre ». De plus «Monsieur de Pourceaugnac» contient une séquence importante avec un personnage parlant l’occitan languedocien. Il était tentant de travailler sur une matière qui portait déjà une parole occitane authentique.

« Monsieur de Pourceaugnac« , c’est aussi une écriture dramaturgique qui donne de l’espace au jeu, à la fantaisie des comédiens. Ecrite et répétée en trois semaines, Molière a puisé dans le « fond de jeu et de répertoire » des comédiens de sa troupe, pour composer ce qu’on appelerait aujourd’hui un cabaret dramatisé. Nous avons fait de même en exploitant dans la pratique du théâtre occitan d’aujourd’hui les éléments qui permettent d’en éclairer la modernité.

Ainsi sous couvert de divertissement, cette pièce interroge aussi le poids des Pouvoirs sur le bon sens, le rapport Paris-Province, le regard sur l’étranger.

L’adaptation occitan français, l’inversion géographique, les révèlent de façon surprenante. Marceau Esquieu y a contribué en apportant une finesse à la définition de chaque protagoniste de cette pièce. Finalement Monsieur de Pourceaugnac annonce l’écriture plus travaillée du Bourgeois gentilhomme. Elle pourrait en permettre une étude originale. A suivre ?

vida-videnta2.jpg
La Rampe-TIO
Vida Vidanta, «L’énorme normalité des hommes et des femmes que nous sommes» d’après des textes de Jean-Claude Forêt tirés du recueil « Vidassa Vidanta »

Un parti pris théatral contemporain

Dans sa démarche de réflexion vis-à-vis d’un théâtre occitan contemporain, La Rampe TIO a noué des contacts avec Jean-Claude Forêt, universitaire, écrivain, mais aussi passionné de théâtre et de l’écriture théâtrale.

Vida Vidanta ou la vie de tous les jours

Vida Vidanta, la vie vivante, la vie évidente ou celle de tous les jours, pose des scènes de vie auxquelles hommes et femmes qu’ils soient jeunes, adultes, étudiants sont confrontés : interrogations sur l’être, l’identité, l’amour, le rapport à soi, le rapport aux autres… Dans une société qui hésite entre patrimoine et modernité, caricature et authenticité.

Vida Vidanta est un cabaret fait de séquences qui mettent en scène des situations concrètes, contemporaines, humoristiques, parfois cruelles, parfois comiques mais qui parlent toujours de « nous ».

Vida Vidanta : la vida vivante, la vida évidente…

Dans Vida Vidanta, les situations proposées abordent par l’humour, l’absurde, l’émotion des équences ponctuelles, extrêmement réalistes sous formes de « sketches », « peçòtas » en occitan.




Informations pratiques 
Télécharger le dossier technique : ICI