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VERNY, Marie-Jeanne

PRESENTACION

Nascut a Nimes en 1922 dins una familha obrièra, Jòrgi Gròs, institutor adèpte de las tecnicas Freinet (qu'èra un amic personal), arrestèt pas jamai tota sa vida de practicar lo conte. 
Son enfància es estada noirida d'occitan, lenga practicada en familha e dins la vesinança, mas tanben lenga literària d'Antoine Bigot, que fòrça Nimesencs qu'aimavan a recitar las faulas. L'autor es presentat aquí a travèrs sos contes, mas tanben pel biais d'un de sos romans, lo Batèu de Pèira (le "Bateau de pierre"). Una traduccion francesa d'aquel ven d'èsser editada. 

INFORMACIONS PRACTICAS

Per mai de detalh o per contactar la conferencièra, s'adreiçar al CIRDÒC - Institut occitan de cultura : info@oc-cultura.eu
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Roland Pécout, un écrivain voyageur / Marie-Jeanne Verny, ReDòc/LLACS
Verny, Marie-Jeanne
L'Université Ouverte des Humanités recense, coproduit (avec ses établissements partenaires) et met librement à disposition des étudiants et enseignants des ressources numériques pédagogiques.

Celle-ci a pour titre Roland Pécout, un écrivain voyageur


"L'oeuvre de Roland Pécout (né en Provence en 1949) s'inscrit dans la renaissance de l'écriture occitane de la fin du XXe siècle.
Cette oeuvre abondante et multiforme dont on trouvera dans ce cours les références bibliographiques complètes, affirme le lien unitaire entre le passé (les racines) et le présent en devenir, entre le territoire (des origines) et le monde. Elle révèle aussi, conjointement, une connaissance intime de la culture occitane orale (contes, proverbes, énigmes...) et de la culture écrite (comme les grands écrivains d'oc que sont Frédéric Mistral, Max Rouquette ou Jean Boudou). Mais elle est aussi nourrie d'une solide culture universelle, notamment des grands mythes antiques dont la figure d'Ulysse est une des principales. Parmi les motifs qui la parcourent, le voyage et l'art (à travers la figure de Van Gogh notamment).
La participation de l'écrivain (entretiens vidéo, dont certains sur les sites qui ont inspiré ses oeuvres et enregistrement des textes) est une des originalités de ce cours."

 Objectif pédagogique :

"Connaître la littérature occitane contemporaine.
Apprendre l'occitan par l'écoute.
Comprendre quelques aspects de la civilisation occitane, notamment dans ses rapports dialectiques à l'ici et à l'ailleurs."



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Mistral ou l’illusion de Robert Lafont (Plon, 1954)
Verny, Marie-Jeanne
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Mouvement des mineurs de Ladrecht
Verny, Marie-Jeanne

Ladrecht (en occitan, l’adrech est le versant nord d’une montagne) désigne un gisement de charbon au nord d’Alès, dont le principal puits s’appelait Destival. Au moment où cette vidéo est tournée, les charbonnages de France ont décidé la fin de l’exploitation du gisement auquel Destival permettait d’accéder, provoquant une lutte qui a un énorme impact régional. Le film montre ici une marche régionale organisée par la CGT à Alès. C’est l’un des épisodes de cette mobilisation qui sera documentée notamment grâce à l’ouvrage de Claude Mazauric et Jacques Dartigue, Ladrecht (Éditions sociales, 1982). Cet ouvrage revient sur l’histoire du bassin et des luttes ouvrières qui l’ont marqué jusqu’en 1981. Il rappelle en écho les luttes de Decazeville (décembre 1961- février 1962). Justement, l’un des animateurs de la grève de Decazeville, Francis Iffernet, est également engagé dans la lutte de Ladrecht. 

Les occitanistes y prennent une part active, notamment lors de l’Université Occitane d’Été de 1980, qui comprend un déplacement à Ladrecht, ou par l’acte symbolique de Robert Lafont posant au fond de la mine le drapeau occitan à côté du drapeau français. La date d’écriture du livre de Mazauric et Dartigue ne leur permet pas de rendre compte de la fin malheureuse qui se produira fin 1984 : après le bassin minier de Decazeville, l’exploitation du charbon cessera en Cévennes comme ailleurs. Et les quelques tentatives de reconversion industrielle n’auront pas empêché le désastre économique et démographique qui a touché toute une région.

La mémoire de la lutte reste vive cependant. La fresque réalisée par des artistes sur les murs de l’entrée du puits a permis pendant longtemps de lire le « Parlez de nous ». Au moment de la fermeture du dernier puits cévenol, une grande course baptisée « Les foulées de Ladrecht » est organisée pour soutenir les mineurs qui perdent leur emploi. Plus de trente ans plus tard, ils sont toujours des centaines à courir chaque année en mémoire de cette épopée ouvrière.

Revenons-en à la mobilisation autour de Ladrecht. Mazauric et Dartigue écrivent que, « treize mois durant [du 5 mai 1980 au 11 juin 1981], du fond du puits de Destival, à Alès, des mineurs soutenus par toute une région vont tenir tête à la direction alors giscardienne des Charbonnages de France et au gouvernement dont elle était l’exécutante, se battre pour obtenir la mise en exploitation du gisement de Ladrecht. » L’ouvrage donne également la chronologie des événements. En voici les grandes lignes :


1979

Décembre : création de Radio-Castagne par la CGT d’Alès

29 décembre– 2 janvier 1980 : première occupation du puits de Destival

30 décembre : refus des Charbonnages de France de la proposition CGT d’exploitation de Ladrecht

1980

janvier-mars : débats au Conseil Régional, vote d’un crédit de 11 millions de francs

21/02 : le Comité Régional du PCF décide un rassemblement de masse pour le 10 mai


10/05 : marche « Viure » sur Montpellier

19/07 : rassemblement sur le carreau de Destival à l’appel du PCF, participation des animateurs du manifeste Mon País escorjat, double baptême du mur de Ladrecht par un drapeau français et un drapeau occitan

24/10 : grève nationale dans les mines, marche sur Paris à l’appel de la CGT, marche sur la Préfecture de Nîmes

29/11 : marche régionale CGT sur Alès. C’est cette marche que montre la vidéo, avec un gros plan sur la banderole de tête « Vivre, travailler et décider au Pays », sur des visages d’élus, dont Émile Jourdan, maire communiste de Nîmes.

1981

13/03 : rassemblement CGT à Montpellier, grève générale

22/05 – 11/06 : une négociation CGT/charbonnages de France se conclut par un protocole d’accord qui marque la victoire

13/06 : immense fête à Ladrecht avec un spectacle pyrotechnique offert par la CGT devant la fresque réalisée par des artistes locaux affichant « Parlez de nous ».

1984 : fin de l’exploitation minière des Cévennes. 

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Support[s] et contenus littéraires des productions occitanes contemporaines / Maria-Joana Verny
Verny, Marie-Jeanne
A l'occasion des Journées d'étude consacrées à la « Présence des littératures contemporaines en langues régionales de France » tenues à Lille les 28 et 29 septembre 2010, Marie-Jeanne Verny, enseignante-chercheuse à l'Université Paul-Valéry Montpellier-III, dresse le panorama  de la littérature occitane contemporaine. 

Cet article a été revu et complété le 1er février 2019.

 
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Escrituras femininas de l'après 68 / Maria-Joana Verny
Verny, Marie-Jeanne
Aprèp aver fach lo constat de la flaquesa del nombre de femnas dins l'expression literària e artistica occitana abans la mitat de las annadas 1960, Maria-Joana Verny, ensenhaira-cercaira a l'Universitat Paul-Valéry Montpelhièr-III, especialista de literatura occitana contemporanèa, analisa la plaça e la creacion de las femnas dins lo teatre, la cançon e la poesia en occitan aprèp 1968.

L'article es eissit d'un comunicacion facha en 2013 pendent la 37ena Universitat Occitana d'Estiu de Nimes sus lo tèma « Femnas d'aicí d'ailà ».
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Max Allier, a la raja dau temps / Marie-Jeanne Verny
Verny, Marie-Jeanne
Comunicacion de Maria-Joana Verny dins l'encastre de la  jornada d'estudis ReDoc-LLACS : La colleccion « Messatges » de l'IEO 1945-1960, Montpelhièr, 27 de genièr de 2018.
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Lei Cants de la tibla de Robert Allan : de l’histoire d’une édition impossible au projet de réédition / Marie-Jeanne Verny
Verny, Marie-Jeanne

De 1947 aux années 1980, Robert Allan a laissé de nombreux manuscrits de son œuvre, essentiellement poétique, écrite pour l’essentiel aussi en occitan. Ces manuscrits sont parfois accompagnés d’une version française de l’auteur.

On s’attachera d’abord à la description matérielle de ces manuscrits, dont une bonne part étaient composés en vue d’une publication immédiate (soigneusement calligraphiés, avec des indications de pagination et parfois d’illustrations), d’autres étaient des documents de travail, annotés ou corrigés.

Ce corpus donne de nombreux renseignements :

- sur l’écart entre l’œuvre écrite et l’œuvre publiée, dû notamment – mais pas exclusivement – à des raisons matérielles

- sur le processus d’élaboration de l’œuvre, l’écrivain ne cessant de réécrire de nombreuses pièces, notant soigneusement les dates des différentes versions,

- sur les interventions extérieures : corrections graphiques et remaniements des volumes.

Pour l’éditeur de l’œuvre, la richesse de ce corpus est source de questionnements méthodologiques et littéraires :

- quelle version choisir en cas de versions multiples ?

-   peut-on « jouer », dans l’édition, sur les choix de l’auteur entre plusieurs versions du même texte ?

- quel sort réserver à des traductions françaises qui ont parfois plus vieilli que le texte occitan dont elles ont rarement la qualité ?

Verny, Marie-Jeanne

Baile (secrétaire général) du Félibrige de 2006 à 2012, chimiste de formation, il effectua sa carrière dans l’industrie et fut jusqu’à sa mort en 2016 un des militants les plus actifs du Félibrige.

Autres formes du nom

< Alice (pseudonyme)
< Liounèu de Volvent (pseudonyme)

Éléments biographiques 

Fils de paysan, il est né en 1947, à Camaret dans le Vaucluse. Scolarisé dans son village, il intègre plus tard le lycée d'Orange où il a comme professeur le poète Pierre Millet. Mais ce n’est que dans les années 1983-1984 qu’il découvre que ce professeur était aussi majoral du Félibrige et poète de talent. En 1972, il a épousé Sylvie. Le couple aura deux filles et trois petits-enfants. Chimiste de formation, sa carrière le conduit au centre nucléaire de Saclay pour s'achever à Marcoule en 2007. Il meurt à Bollène où il résidait depuis 1975, le 6 novembre 2016, des suites d’une longue maladie contre laquelle il se battait depuis des années.

Engagement dans la renaissance d’oc

C’est par l’intermédiaire de l'écrivain et félibre Bruno Eyrier que Jean-Marc Courbet eut ses premiers contacts conscients avec la langue d’oc sous sa forme provençale. En 1978, il rallie l'association Parlaren à Bouléno. En 1982, il y crée le Centre de documentation provençale. En 1990, il intègre le Félibrige. En 1999, à la Santo-Estello de Grasse, il est élu majoral et reçoit la Cigale d'Or de Zani. Il anime des émissions de radio, assure des tournées de conférences, participe à la sauvegarde d'associations félibréennes. En 2006, il est élu secrétaire général du Félibrige, jusqu’en 2012, où sa santé lui interdit de prolonger cet engagement.

Il n’en demeure pas moins très actif : il rédige notamment la revue du félibrige Lou Felibrige, dans laquelle il fait place à toutes les publications en langue d’oc, quel qu’en soit le dialecte et la graphie. Il fait circuler sur internet une version abrégée de chaque livraison, qui atteint un très large public.

C’est souvent lui qui représente, à partir de 2007 et jusqu’en 2012, le Félibrige dans la coordination « Anem, òc » qui organise les grandes manifestations culturelles unitaires. Dans ce cadre, comme dans la revue du Félibrige, il manifeste capacités d’écoute, souci d’unité, et sens du dialogue. Il est d'ailleurs systématiquement présent au festival Estivada de Rodez où il se réjouit de voir réunis tous les militants culturels de la langue d’oc.

Il participe également aux travaux et réflexions du Pen-Club de langue d’oc, lorsque celui-ci est réactivé au début des années 2000 sous la présidence de Jean-Frédéric Brun.

En 2013, le Grand Prix littéraire de Provence lui est décerné pour l'ensemble de son œuvre en provençal.

Il est l'auteur en 1991, aux éditions Parlaren, de Proujèt Fredéri, un roman d’espionnage où le provençal est utilisé à dessein pour parler de modernité.

Dans Prouvènço e Catalougno (Les Presses du Midi, 2010), il fait le résumé de « l’istòri d’uno freirejacioun » et le récit du voyage des Félibres en Catalogne les 3-4 et 5 octobre 2008.

En 2013, il édite, aux Presses du Midi également, l’autobiographie de Pèire Millet, I raro de l'estiéu qui lui avait été confiée par l’auteur au début des années 80.

Sa dernière œuvre, qui lui était chère, est une traduction en langue d’oc de l’œuvre de Rabindranath Tagore, le grand écrivain, peintre et philosophe indien, publiée d’abord en bengali, sous le titre de Gitanjali, puis, dans une édition augmentée, en anglais, sous le titre Song offerings. C’est à partir de la traduction française de Gide en 1913 (quand Tagore obtint le prix Nobel de littérature) que Jean-Marc Courbet, proposa une traduction provençale de cette traduction de traduction. Il était fier d’avoir ainsi contribué à boucler la boucle entre deux prix Nobel : Mistral et Tagore.

Travailleur inlassable, Courbet écrivait notamment dans Li Nouvèlo de Prouvènço e Prouvènço d'aro.

Bibliographie de l'auteur

- Proujèt Frederi, Marsiho : Parlaren, 1991
- « Tradicioun d'aveni », in Prouvènço d'aro, n°118, desèmbre 1997, p. 10
- Prouvènço e Catalougno, Toulon : Presses du Midi ; Félibrige
- L'Óuferto lirico, Felibrige : imp. 2016


Bancarel, Gilles (CIRDÒC)
Lespoux, Yan
Martel, Philippe
Verny, Marie-Jeanne

Ensenhaire, fondator de la societat folclorica La Pastorèla, autor de pèças de teatre.

Elements biografics

Sortit d’una familha del mitan païsan, Adrian Vesinhet nais a Santa Radegonda lo 27 d’abrial de 1912. Fa d’estudis a Rodés abans de venir professor de letras al Licèu Foch de Rodés de 1937 a 1946. Puèi fa censor al Licèu Pèire Loti de Rocafòrt-sus-Mar (1947), puèi al Licèu de Rodés (1950) e al Licèu Jòfre de Montpelhièr (1957). En 1968, es nommat provisor de la Ciutat escolara d’Alès abans de venir provisor del Licèu Enric IV de Besièrs ont acaba sa carrièra dins l’ensenhament (1970-1974). Se morís a Montpelhièr lo 28 de marc de 1984. Un omenatge li es rendut en 1993 a Santa Radegonda ont una placa es pausada a sa memòria.

Engatjament dins la Renaissença d’Òc

Tre qu’ensenha al Licèu Foch, abans e pendent la guèrra, milita per l’occitan dins l’ensenhament. A la Liberacion, es demest los fondators del setmanièr Le Rouergat. A Rodés, es un promotor arderós de la lenga d’òc e de las tradicions localas. A la debuta de las annadas cinquanta, acompanha la fondacion de la societat folclorica La Pastorèla en bailejant las danças e en escrivent de pèças de teatre en collaboracion ambe Enric Molin e Joan-Maria Lacomba. Installat a Montpelhièr, es un dels animators de La Montanharda, l’associacion dels Avaironeses de la vila. En 1979, trabalha a la publicacion del Teatre de la Pastorèla, acampa pèças e contes en occitan. Sièis d’aquelas pèças son escrichas per lo teatre La Pastorèla que ne fa son repertòri.

Lo libre es presentat atal sul site de l’editor :
(http://ideco-if.com/ieo_edicions/terra_de_cocanha/lo_teatre_de_la_pastorela/index.html) : 
«  [...] C’est à Sainte-Radegonde que mon Père, revenant de son premier jour à l’école communale, devait déclarer à sa mère : Ai pas res comprés de çò que disiá lo mèstre d’escòla. Parla pas la meteissa lenga que nosautres. Ainsi allait la vie au début de ce XX° siècle. Le seul outil vernaculaire entre les habitants du village était la langue occitane plus communément qualifiée de patois. [...] » Andrieu Vezinhet.

Es aquela lenga que mestreja a meravilha e sas costumas qu’Adrian Vezinhet, enfant de Roergue, s’afòga a transmetre. En prenent la pluma per escriure de pèças de teatre que seràn jogadas de Montpelhièr a París, es tanben un testimoniatge d’una societat e de sas interrogacions que nos balha. Se lo temps a fach son òbra, las questions del desracinament e de las relacions familhalas son totjorn actualas. Aqueste recuèlh porgís las sièis pèças seguentas : L’Escampat, La Tatà de Borniquet, Maridam la Tatà, La Bastarda, lo Pastre del Masvièlh e Las Catas de La Bruguièra.

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