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Ventadorn o l'aventura d'un ostal de disques occitans a Besièrs / Annie Zerby-Cros
Zerby-Cros, Annie

Ostal de disques occitan, Ventadorn espelís en 1969 al sen de la seccion “Espandiment de la cultura d’òc” de l’Institut d'Estudis Occitans, jos l’impulsion d’Ives Roqueta que desira faire del disc un “prospèctus musical” en estat de portar las revendicacions occitanas de l’epòca.

Ventadorn, qu'edita la màger part dels cantaires de la Nòva cançon occitana,  vendrà a son apogèu mai de 50 000 disques per an.

Dins aquel article, Annie Zerby-Cros fa lo retrach e conta l’istòria de l’ostal de disques instituit coma porta-votz del movement musical occitan de la Nòva cançon tot entièr.

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La Nòva Cançon occitana : révolution en occitan, révolution dans la chanson occitane ? / Philippe Martel
Martel, Philippe (1951-....)
Marti, Patric, Mans de Breish, d’autres encore : ceux qui dans l’immédiat après 68 modifient radicalement le paysage culturel d’oc et l’image de sa langue, en faisant de la chanson l’arme de diffusion massive du message révolutionnaire de l’occitanisme de ce temps. Car cette Nòva Cançon est en effet un des vecteurs qui permettent au mouvement de sortir du statut confidentiel qui était le sien jusque là pour toucher, pour la première fois depuis Mistral, un public très large, chez lui et ailleurs.

Nòva, nouvelle, cette chanson protestataire l’est par rapport à ce qu’était la chanson occitane d’avant, qu’il s’agisse du répertoire traditionnel traqué par les collecteurs dans les campagnes, ou de la chanson urbaine fin de siècle, félibréenne ou non. Elle est nouvelle aussi par son mode de diffusion (spectacles-débats, vente militante hors du circuit des « majors » du disque). Mais cette nouveauté n’empêche pas que l’on peut y retrouver, à côté de la rhétorique révolutionnaire du moment la trace de thématiques qui circulaient déjà dans l’occitanisme, voire le Félibrige, bien avant 68. C’est ainsi qu’à côté de la dimension proprement sociale — contre le sous-développement régional, pour la défense du « vivre et travailler au pays » — est présent un autre discours, où la référence à l’histoire propre du sud et à la valorisation de la langue introduit une dimension nationalitaire, parfois presque nationaliste. On essaiera de suivre cette chanson occitane dans son parcours, jusqu’à son essoufflement final dans la seconde partie des années 1970, quand elle est relayée par d’autres formes musicales d’expression de la revendication occitane.

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Le Félibrige : un incertain nationalisme linguistique / Philippe Martel
Martel, Philippe

Introduction de Philippe Martel

"La langue d’oc pour étendard : ce titre de la synthèse la plus récente sur l’histoire du Félibrige dit assez le rôle central tenu par la langue dans le discours de la « renaissance » d’oc au 19e siècle. Et de fait, le Félibrige des origines, en 1854, c’est d’abord un petit groupe de poètes de la région d’Avignon, unis par leur désir d’écrire en « provençal ». Et ce n’est qu’assez progressivement que ce petit groupe s’élargira au point d’essaimer dans la trentaine de départements de l’aire historique de la langue d’oc, tout en développant un discours revendicatif.

Mais que revendique-t-on ? Les félibres se donnent-ils pour seule tâche la défense de leur langue ? Ou bien passent-ils de la défense de la langue à celle du pays où elle se parle, et dès lors, cette démarche les amène-t-elle à remettre en cause l’appartenance de ce pays à l’État français ? Bref, passe-t-on, selon un schéma observable ailleurs, d’un mouvement purement culturel à un mouvement de plus en plus radical aboutissant à la naissance d’un authentique nationalisme ?"


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