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Enregistrement de Clément Arcoutel
La Granja. Collecteur
Né le 11 avril 1912 à Alvignac, Clément Arcoutel s’est beaucoup déplacé dans sa vie professionnelle de gendarme puis d’employé de compagnie aérienne. Toutefois, il avait gardé un fort lien à son enfance quercynoise et installé à la retraite, à Assier, il reprit la pratique de l’accordéon diatonique, afin d’accompagner le groupe folklorique des aînés de Gramat, dirigé par madame Terrou. C’est au sein de ce groupe qu’il a pu se remémorer le répertoire de son enfance composé de valses, scotiches, mazurkas, planiéres et bourrées.

Issu d’une famille de musiciens paysans sur le causse d’Alvignac et de Rocamadour, il avait baigné dés sa petite enfance dans une ambiance musicale. Personnage très ouvert, il avait sympathisé avec des musiciens italiens, maçons de passage qui construisaient des châteaux d’eau. Ces personnes lui avaient transmis une partie de leur répertoire. Fort de ce patrimoine musical, son activité musicale fut bien remplie lors de sa retraite.

Connaissant ses qualités d’accordéoniste et d’animateur, nous n’hésitions pas à le mettre à contribution lors de plusieurs bals et rassemblements.
Clément Arcoutel représentait la dernière génération de joueurs d’accordéon diatonique dont bon nombre, occupés par leurs activités professionnelles, ont dû délaisser leur instrument et n’ont pas eu l’occasion de s’approprier la nouvelle pratique de l’accordéon chromatique, plus valorisée à partir des  années 1930.
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Enregistrement de Georges Gleyes
La Granja. Collecteur
Georges Gleyes, décédé le 23 juin 2020 à l’âge de 82 ans, était natif de Latronquière où il a vécu la majeure partie de sa vie.

Georges Gleyes était un passionné de musiques populaires. Il avait une conscience assez vive de la richesse et de l’intérêt de ces musiques dans son environnement proche. Nous l’avions rencontré en tant que collectionneur d’accordéons. Il était collectionneur en général puisqu’il avait développé une activité complémentaire de son métier d’entrepreneur du bâtiment, celle de brocanteur. Il avait créé une brocante avec sa compagne propriétaire du magasin universel à Latronquière.  Contrairement à beaucoup de ces homologues collectionneurs, qui valorisent des collections en nombre important d’instruments, Georges Gleyes préférait présenter aux passionnés une petite collection d’accordéons spécifiques par leur rareté ou leur histoire locale. Par exemple, il possédait, dans son arrière boutique, quelques accordéons de la marque Calmel (dont il n'existe que de rares exemplaires puisque ce fabriquant originaire de Betaille dans le Lot, avait construit de magnifiques accordéons sur une période courte, de 1932 à 1939).

Georges Gleyes aimait particulièrement les danses locales jouées à l’accordéon. Nous avions passé de beaux après-midi avec lui chez Gilbert Garrigoux. Il admirait particulièrement celui-ci dans le jeu des bourrées. En fin connaisseur, avec sa discrétion habituelle, il accompagnait Gilbert, tout en restant en retrait, afin de ne pas empiéter sur le jeu de son compagnon.

En plus de l’accordéon, comme beaucoup de musiciens de sa génération Georges Gleyes pratiquait l’harmonica (avec le jeu caractéristique du coup de langue qui produit un jeu d’accompagnement de basses superposé à la mélodie). L’harmonica fit partie des bagages de beaucoup d’appelés durant la guerre d’Algérie. En règle générale Georges Gleyes ne dénigrait pas les « petits » instruments. Nous avions collecté avec lui des instruments de fabrication éphémère comme le « rana », crécelle de la semaine sainte fabriquée par l’un de ses beaux-frères.

Georges Gleyes a été un véritable informateur pour nos enquêtes. Il nous avait présenté des personnes utiles pour la compréhension des traditions musicales du Ségala lotois, tels la famille Laborie (famille du violoneux Julien Laborie dit lo molinièr, né en 1912) ou la chanteuse Jeanne Tiersou (originaire de Gorses et épouse de musicien).
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Enregistrement de Gilbert Garrigoux et Georges Gleyes
La Granja. Collecteur
Gilbert Garrigoux est né en 1926 à Saint Cirgues où il a toujours vécu. Il exerçait l’activité d’entrepreneur en travaux agricoles. Il était apprécié dans le travail de l’extraction du bois et particulièrement dans les travers difficilement accessibles du Ségala. Son courage au travail était remarquable.

Comme dans les périodes anciennes où l’animation de la danse se faisait au violon ou à la clarinette, les accordéonistes appartenaient souvent à des lignées de musiciens. C’est le cas de la famille Garrigoux : le père et l’oncle de Gilbert animaient les veillées du voisinage à l’accordéon diatonique. Gilbert débuta avec cet instrument, un accordéon de la marque Dedenis de Brive. Grâce aux conseils d’un camarade, il s’initiera par la suite, dans sa jeunesse, à l’accordéon chromatique. Pendant l’Occupation, Gilbert Garrigoux fut souvent demandé pour l’animation de bals clandestins. C’est lors de ces occasions qu’il affine son jeu et développe son répertoire.

Après une vie professionnelle très remplie, Gilbert Garrigoux reprendra la pratique de l’accordéon. Avec son complice Marcel Lavergne (accordéoniste de Sousceyrac né en 1911) il participe au groupe folklorique la Bourrée de Latronquière, dirigé par monsieur Lafarguette. Avec Marcel Lavergne, Gilbert Garrigoux poursuivit son activité de musicien de bal. Son groupe est spécialisé dans le répertoire traditionnel (bourrées, polkas, mazurkas, scottishs, valses) et le répertoire musette ou « typique » (tangos, chachas, rumbas, sambas, paso-doble). Le jeu de Gilbert Garrigoux était particulièrement adapté aux répertoires traditionnels des danses comme les bourrées, valses, scottiches ou mazurkas. Gilbert Garrigoux maîtrisait un style très vif, cadencé et très rythmique, conditionné par le doigté très ornementé et le mouvement approprié du soufflet. Il avait développé un jeu très riche de la mélodie à la main droite, laissant à son compagnon Marcel Lavergne le rôle d’accompagnement des basses et accords de la main gauche.

Georges Gleyes, décédé le 23 juin 2020 à l’âge de 82 ans, était natif de Latronquière où il a vécu la majeure partie de sa vie.

Georges Gleyes était un passionné de musiques populaires. Il avait une conscience assez vive de la richesse et de l’intérêt de ces musiques dans son environnement proche. Nous l’avions rencontré en tant que collectionneur d’accordéons. Il était collectionneur en général puisqu’il avait développé une activité complémentaire de son métier d’entrepreneur du bâtiment, celle de brocanteur. Il avait créé une brocante avec sa compagne propriétaire du magasin universel à Latronquière.  Contrairement à beaucoup de ces homologues collectionneurs, qui valorisent des collections en nombre important d’instruments, Georges Gleyes préférait présenter aux passionnés une petite collection d’accordéons spécifiques par leur rareté ou leur histoire locale. Par exemple, il possédait, dans son arrière boutique, quelques accordéons de la marque Calmel (dont il n'existe que de rares exemplaires puisque ce fabriquant originaire de Betaille dans le Lot, avait construit de magnifiques accordéons sur une période courte, de 1932 à 1939).

Georges Gleyes aimait particulièrement les danses locales jouées à l’accordéon. Nous avions passé de beaux après-midi avec lui chez Gilbert Garrigoux. Il admirait particulièrement celui-ci dans le jeu des bourrées. En fin connaisseur, avec sa discrétion habituelle, il accompagnait Gilbert, tout en restant en retrait, afin de ne pas empiéter sur le jeu de son compagnon.

En plus de l’accordéon, comme beaucoup de musiciens de sa génération Georges Gleyes pratiquait l’harmonica (avec le jeu caractéristique du coup de langue qui produit un jeu d’accompagnement de basses superposé à la mélodie). L’harmonica fit partie des bagages de beaucoup d’appelés durant la guerre d’Algérie. En règle générale Georges Gleyes ne dénigrait pas les « petits » instruments. Nous avions collecté avec lui des instruments de fabrication éphémère comme le « rana », crécelle de la semaine sainte fabriquée par l’un de ses beaux-frères.

Georges Gleyes a été un véritable informateur pour nos enquêtes. Il nous avait présenté des personnes utiles pour la compréhension des traditions musicales du Ségala lotois, tels la famille Laborie (famille du violoneux Julien Laborie dit lo molinièr, né en 1912) ou la chanteuse Jeanne Tiersou (originaire de Gorses et épouse de musicien).
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L'atelier de Louis Calmel ; Chante mes regrets ; L'atelier
Vidal, Xavier. Collecteur
Bonin, Dominique. Collecteur
L'atelier de Louis Calmel
Chante mes regrets : valse de Georges Cantournet par Eusèbe Castro
L'atelier par Claude Charazac


L'
Atlas sonore - D'Argentat à Souillac, Limousin et Quercy (Moyenne-Dordogne) est un voyage sonore, le long de cette Dordogne toujours sauvage, entre Limousin et Quercy.
À la rencontre des mémoires à propos de la navigation, de la pêche ou de l'agriculture traditionnelles, à l'écoute des récits, des contes, des chants et des musiques, nous percevons toujours l'attachement des populations à l'histoire du fleuve.

Le réseau des musiques traditionnelles poursuit son travail de mise en valeur du paysage sonore de la Dordogne. Faisant suite au premier atlas De la source à Argentat, édité par l'AMTA et le CRMT Limousin, nous reconstituons le parcours historique de la descente du fleuve, avec la nécessité de confirmer les liens interrégionaux culturels et associatifs.
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Le bal chez Louis Calmel ; Un soir ; Le bal ; En Alsace au printemps ; Nice ; L'ambiance du bal chez Louis Calmel
Vidal, Xavier. Collecteur
Bonin, Dominique. Collecteur
Le bal chez Louis Calmel
Un soir : valse par Gilbert Mazeries (accordéon) et Marius Laparra (cabrette)
Le bal ; En Alsace au printemps : Alexandre Gouygou
Nice : fox trot : extrait du 78 tours publié sous le numéro 275 A dans la collection des Disques du Soleil créé par Martin Cayla - Louis Calmel (accordéon), Casey (saxophone), Canal (guitare), Bouvier (violon), Le Pironnec (chant)
L'ambience du bal chez Louis Calmel : Claude Charazac


L'
Atlas sonore - D'Argentat à Souillac, Limousin et Quercy (Moyenne-Dordogne) est un voyage sonore, le long de cette Dordogne toujours sauvage, entre Limousin et Quercy.
À la rencontre des mémoires à propos de la navigation, de la pêche ou de l'agriculture traditionnelles, à l'écoute des récits, des contes, des chants et des musiques, nous percevons toujours l'attachement des populations à l'histoire du fleuve.

Le réseau des musiques traditionnelles poursuit son travail de mise en valeur du paysage sonore de la Dordogne. Faisant suite au premier atlas De la source à Argentat, édité par l'AMTA et le CRMT Limousin, nous reconstituons le parcours historique de la descente du fleuve, avec la nécessité de confirmer les liens interrégionaux culturels et associatifs.
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La vigne ; Les garçons de la montagne ; Coiffe toi bien
Vidal, Xavier. Collecteur
Bonin, Dominique. Collecteur
La vigne : M. Gramond
Les garçons de la montagne : M. Vaurs
Coiffe-toi bien : M. Poujade (jeu sur accordéon Calmel)



L'
Atlas sonore - D'Argentat à Souillac, Limousin et Quercy (Moyenne-Dordogne) est un voyage sonore, le long de cette Dordogne toujours sauvage, entre Limousin et Quercy.
À la rencontre des mémoires à propos de la navigation, de la pêche ou de l'agriculture traditionnelles, à l'écoute des récits, des contes, des chants et des musiques, nous percevons toujours l'attachement des populations à l'histoire du fleuve.

Le réseau des musiques traditionnelles poursuit son travail de mise en valeur du paysage sonore de la Dordogne. Faisant suite au premier atlas De la source à Argentat, édité par l'AMTA et le CRMT Limousin, nous reconstituons le parcours historique de la descente du fleuve, avec la nécessité de confirmer les liens interrégionaux culturels et associatifs.
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La rencontre ; Valse à M. Braud ; L'apprentissage ; Le vicaire
Vidal, Xavier. Collecteur
Bonin, Dominique. Collecteur
La rencontre
Valse à M. Braud : accordéon diatonique Dedenis
L'apprentissage ; Le vicaire : M. Poujade


L'
Atlas sonore - D'Argentat à Souillac, Limousin et Quercy (Moyenne-Dordogne) est un voyage sonore, le long de cette Dordogne toujours sauvage, entre Limousin et Quercy.
À la rencontre des mémoires à propos de la navigation, de la pêche ou de l'agriculture traditionnelles, à l'écoute des récits, des contes, des chants et des musiques, nous percevons toujours l'attachement des populations à l'histoire du fleuve.

Le réseau des musiques traditionnelles poursuit son travail de mise en valeur du paysage sonore de la Dordogne. Faisant suite au premier atlas De la source à Argentat, édité par l'AMTA et le CRMT Limousin, nous reconstituons le parcours historique de la descente du fleuve, avec la nécessité de confirmer les liens interrégionaux culturels et associatifs.
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Videoguida : Quand dansan acordeon e cabreta (lenga e sostítols en occitan)

Lo duo cabreta/acordeon sembla uèi una evidéncia. En fach, lo rencontre entre la cornamusa tradicionala e lo novèl vengut dins lo Massís Central s’es pas facha sens dificultats. De fach, l’acordeon viu dins lo primièr mitan del sègle XX son ora de glòria e s’impausa pauc a cha pauc dins los bals e las manifestacions al detriment d’instruments mai tradicionals dins la region, coma la cabreta.

Aquesta videoguida d'animacion foguèt realizada en 2014 dins l'encastre del projècte e-Anem, finançat pel FEDER en Lengadòc-Rosselhon.

Version occitana sostitolada en occitan

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Total Festum 2011 a Sant Quantin la Teralha / Lenga d'Òc/Lengo d'Ò
Gros, Lise
Reig, Philippe
Gravier, Michel
Queyrel, Claude
Paul, Claudine
Claudina Paul presenta en junh de 2011 aqueste numèro de Lenga d'òc/Lengo d'ò de Sant Quantin la Teralha (Gard) per lo festenal "Accordéon Plein Pot / Festival des Soufflets Du Monde" que recèp La Talvèra e Antonio Rivas y sus Vallenatos dins l'encastre de Total Festum.
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Videoguida : Quand dansan acordeon e cabreta (en lenga occitana sostitolada francés)

Lo duo cabreta/acordeon sembla uèi una evidéncia. En fach, lo rencontre entre la cornamusa tradicionala e lo novèl vengut dins lo Massís Central s’es pas facha sens dificultats. De fach, l’acordeon viu dins lo primièr mitan del sègle XX son ora de glòria e s’impausa pauc a cha pauc dins los bals e las manifestacions al detriment d’instruments mai tradicionals dins la region, coma la cabreta.

Aquesta videoguida d'animacion foguèt realizada en 2014 dins l'encastre del projècte e-Anem, finançat pel FEDER en Lengadòc-Rosselhon.

Version occitana sostitolada en francés.