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Centre de ressources d’éducation au développement durable (CREDD)
Guillon, Adèle
A Martin l'ase li agrada pas d'èsser desrevelhat tot sobte...
Retrobatz la legenda de l'animal totemic de Ginhac (34) contada en francés, en occitan e en anglés per Adèle Guillon e illustrada per Jane Appleton (fica sortida del bulletin del Centre de ressorsas d'educacion al desvolopament durable de Valhan).

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Ficha d'inventari de l'Ase de Ginhac
Vaillant, Anaïs
Ficha d'inventari realizada dins l'encastre de l'inventari dels gigants, animals fantastics e dragons processionals de França, coordonat pel Centre francés del patrimòni cultural immaterial – Ostal de las Culturas del Monde a l'entorn del Senibelet e de l'animal totemic : l'Ase de Ginhac.
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L'ase de Ginhac
CIRDÒC-Mediatèca occitana
L’ASE MARTIN
« Sur la fontaine de Gignac, Molière a (parait-il !) écrit : « Avide observateur, qui voulez tout savoir, Des ânes de Gignac, c’est ici l’abreuvoir ». L’homme de théâtre me ramène ici à ma simple situation d’animal... alors qu’à Gignac, l’Âne, je suis tout un symbole, comme le prouve la « Fête de l’Âne », établie le jour de l’ascension, pour me payer une dette de reconnaissance qui m’est bien due, en raison du service que j’ai rendu à la population du village... En fait, moi, l’Âne de Gignac, je suis un peu l’Oie du Capitole... »

LEGENDE
Vers le milieu du VIII ème siècle, à l’époque des invasions sarrasines, la ville de Gignac faillit être envahie par les guerriers maures. La nuit de l’Ascension de l’an 719, alors que ceux-ci s’apprêtaient à donner l’assaut, les habitants furent tirés de leur sommeil par les cris discordants d’un âne qui se mit à braire avec une puissance dont on ne l’aurait pas cru capable. La résistance fut aussitôt organisée du haut des remparts et la ville fut sauvée... Dès lors, l’âne devint l’animal totémique de Gignac. Et chaque année, cet événement est célébré le jour de l’Ascension, autour de l’Âne Martin...

Quand l’âne sort il est entouré de nombreux « mignons ». L’un d’eux tient d’une main la queue de l’âne, qui est en fait un pan de la robe, et décrit de l’autre main une foule de mouvements, en cadence avec la musique. Un autre mignon fait avancer l’âne en lui présentant un tambourin rempli d’avoine, et orné de rubans et de fleurs, tout ceci en exécutant des pas de danse en marche arrière... pendant que l’Âne essaie de lui attraper le tambourin en tendant la tête et en faisant claquer ses mâchoires !

En même temps que la fête de l’Âne a lieu, à Gignac, un spectacle de combat appelé « Sénibelet ». Ce spectacle, dont l’origine du nom est incertaine, commémore la résistance héroïque des habitants de Gignac face aux envahisseurs sarrasins : un homme représentant un sarrasin, porte un lourd casque de métal sur sa tête, elle même protégée sous le casque par plusieurs bonnets de coton. Il a pour arme un long bâton de bois d’alisier, représentant une épée, dont il se sert pour attaquer ses adversaires. Ceuxci, représentant les Gignacois, ont pour armes des racines de trentanel, arbuste provenant des garrigues environnantes, avec lesquelles ils frappent le sarrasin, cherchant à le renverser par la tête. Ils portent sur leur dos un coussin en paille pour se protéger des coups violents donnés par le sarrasin.
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Carte postale ancienne représentant l'âne de Gignac.
[ca 1920], date approximative