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Trois voix nomades qui se rencontrent au pied d’un mont, entre les hommes et la montagne, le Ventoux. De ce croisement naît un répertoire de chants polyphoniques, fait de compositions originales sur des textes collectés. Avec un solide désir de donner de la voix en oc, "Tant que li Siam" chante le goût d’une langue haute en couleur et y mêle des accents épicés de Méditerranée.

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Pour en savoir plus : télécharger le dossier artistique du groupe
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Fruit d'une fusion entre tambours et hautbois, Grail'Òli est né le jour de la Saint Blaise dans un village perché des Cévennes. Nourri également de rencontres festives arlésiennes, sétoises et niçoises Grail'Òli réunit des musiciens sensibles aux cultures populaires, aux rythmes syncopés et à l'esprit carnavalesque.
Depuis 2007 et son languedoc natal Grail'Òli arpente les rues, les caves, les terrasses, les escalators, les vitrines, les cuisines, les domaines viticoles, les domaines patrimoniaux, les unions matrimoniales, les oignons doux des Cévennes, les pays cathares, la Catalogne hilare, le Béarn du soir, l'Aveyron protéiné, les côtes azurées, la Bretagne algues-vertées, les totems régionaux et les folklores internationaux.
Tambours, hautbois populaire, fifre, cuivre et chant, l'armada protéiforme se régule de reprises d'un répertoire carnavalesque situé dans l'axe Méditerranée/Antilles/Amérique du Sud, de chansons populaires en òc, en castillan, en portugais et en créole et de compositions originales complètement barrées.
Au printemps 2013, Grail'Òli entre en studio pour immortaliser ces 7 ans de génuflexions. Un de plus dans l'océan de la marchandise culturelle, mais l'Unique sur le chemin de Grail'Òli, comme un hommage et un remerciement à toutes ces rencontres calorifuges et énergisantes sur la route ou à l'ostal, comme un défi tenu d'enregistrer l'impalpable : l'énergie collective.
Pour l'enregistrement de son premier disque au printemps 2013, Grail'Òli se penche sur des arrangements irréalisables dans la rue. Le projet de monter le groupe sur scène devient une évidence pour faire vivre ces nouveaux arrangements.

RIZA, la nouvelle création scénique de Grail'Òli, à la fois sensible et vitaminée, révèle une attraction pour les musiques et chants populaires ou textes d’auteurs, doublée d’un intérêt pour les musiques actuelles et la nécessité de les bouleverser : c’est ce cocktail explosif qui fait de Grail’Òli un groupe aux sonorités atypiques

Voix polyglottes, Percussions, Grallas (hautbois catalan surpuissant), Kaoss et MPC (machines), Tuba, Neffars (trompes marocaines), Fifres, Conque (coquillage) offrent des angles de vue inattendus, en sublimant les mélodies et les rythmes du monde qu’on jurerait venus d’une dimension inconnue. 
 
Le groove et le « rapt musi-cannibal » comme marque de fabrique, Grail’Òli n’a aucune limite dans ses influences, la transe étant le liant universel ! 

Le tout sur instruments acoustiques, avec une pincée de machines apportant une patte moderne à ces musiques festives, tout en préservant la justesse émotionnelle de l’ensemble.

Leur énergie, accumulée au contact du public dans la rue depuis leur début, explose sur scène avec une générosité sans limite et, de toute évidence, en fait un groupe à vivre en live.
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Présent dès les premiers balbutiements du Trobar (la poésie des troubadours), le sirventès est de style contestataire : il décrit sans ménagement les violences de son siècle, la stupidité des puissants et la fugacité des sentiments humains. Au cliché réduisant le troubadour à un amant éploré réfugié dans sa tour d’ivoire, le Sirventés oppose l’image d’un poète-musicien qui brocarde les princes, moque l’Eglise, pris avec ses contemporains dans les tourments et la guerre. Les trois musiciens ont choisi de respecter, en les développant ou en s’en inspirant, les mélodies originales, consignées à la fin du XIIIème siècles par les derniers troubadours. Ils mettent à profit leurs expériences respectives, accumulées lors de rapprochements - utopiques ou avérés - entre les musiques orientales et occidentales, populaires et savantes, anciennes et contemporaines, pour explorer toutes les potentialités de la monodie occitane médiévale. Coutumiers de la digression et de l’improvisation, ils proposent aussi une réponse courtoise, immodérée et surtout inattendue à ceux qui savent, comme nos troubadours, ce que la musique et la poésie peuvent pour atténuer l’absurdité du monde.
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Est-ce parce que chacun avait déjà fait un parcours musical tout à fait accompli et respectable qu’Aqueles choisirent de reformer un trio vocal créé sur des bancs de faculté et resté confidentiel ou presque jusqu’à aujourd’hui ? 

En tout cas, ils n’ont pas fait les choses à moitié, déboulant sur scène, au comptoir ou dans des endroits bien plus improbables, dûment munis de canotiers, nœuds pap’ et bretelles. Une proposition originale, férocement réjouissante, où le charme suranné du répertoire et du costume confine à l’intemporel. Un plongeon (en maillot rayé évidemment) dans des chansons occitanes de circonstance venues des cabarets de la Belle-Epoque (années 20-30), croisées d’opérette marseillaise, de swing, d’onomatopées et de bruits divers et improbables. Quand les Frères Jacques rencontrent lo Còr de la Plana et Vincent Scotto, le kitsch le dispute à l’humour ! Histoires du vin, de cocus, de politique, gentiment irrévérencieuses, que l’on se plaît à écouter avec la distance du temps, et où l’on appréciera, par petites touches, les rajouts modernes, pertinents et drôles de nos « Trois Barbus ». 

Du vrai cabaret au Cabaret, de mémoire d’Estivada cela n’était jamais arrivé, raison de plus pour en profiter !
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HUM – trio devenu quartet en 2012 - interprète “les temps passés” du poète Joan-Ives Roier. Ils en font “lei passa tèms”, tableaux de cette vie alpine dont l’auteur dévoile les joies, les angoisses, les désirs...
HUM met en musique ce manège haut en couleurs dans des compositions naviguant entre l’Orient et l’Occident, laissant une large place à l’improvisation.

En occitan, ils inventent leur tradition musicale. Un voyage sonore au-delà des frontières.
LE RÉPERTOIRE  EST AXÉ AUTOURS DES CHANSONS DE LA "BELLE ÉPOQUE"

Le trio vocal Aqueles s'est formé en 2001 sur les bancs de l'université de lettres Paul Valéry à Montpellier. Tous trois étudiants en occitan, Matèu Vies, Beneset Vieu et Aimat Brees se rencontrent autour du plaisir de chanter.

Ils découvrent ainsi une part vivante de leur « occitanité » à travers ces chants. Après le départ de "Mostela", ils feront quelques concerts puis décideront de ne plus chanter sur scène pour privilégier le chant de proximité. Si le trio reste confidentiel jusqu'à aujourd'hui, ils ne cessera jamais de se retrouver pour enrichir son répertoire.

D'abord au service du chant "traditionnel", le trio change le cap en 2009.

Le répertoire actuel est essentiellement axé autours des chansons des année 20-30 dites“Belle époque”. Elles sont interprétées dans l'esprit des opérettes de Marseille de Vincent Scotto, du swing américain des Mills Brothers. Ces chansons, pour la plupart, viennent de receuils ou de collectages mais ne sont pas ce que l'on appelle communément des chansons traditionnelles. Il s'agit plutôt de chansons de circonstance, chansons “totémiques” de village, chansons écrites sur des airs connus à danser.

 C'est lors du Festival ZINZAN, en Provence, qu'ils décident de renouer avec les planches après un concert "guinguette" qui allie la proximité et la dimension concert-spectacle. C'est avec ce tour de chant enjoué, qui respire la joie de vivre, que les chanteurs d'Aqueles trouvent leur place.

Dans la lignée de Gacha Empega, celle plus actuelle du Cor de la Plana ou des Audoises de la Mal Coiffée, parfois avec le style des Frères Jacques, le trio vocal Aqueles arrange ces chansons qui ont failli être oubliées. Elles se retrouvent ici swinguées, croonées, pulsées sur un rythme Chachacha, une dose de kitch et c'est parti.

Aujourd'hui c'est soit en formule "concert", accoudé au comptoir ou encore de table en table que le trio vous régale de ces chansons languedociennes.