Du caillou à la balle, de la main à la raquette : au fil des siècles, le jeu de paume s'est maintes fois métamorphosé pour séduire les amateurs. La France en présente d'ailleurs différentes variantes : si le Pays Basque a sa pelote, le Languedoc a sa « balle au tambourin ».
Ce vidéoguide d'animation a été réalisé en 2014 dans le cadre du projet e-Anem, financé par le FEDER en Languedoc-Roussillon.
Version occitane sous-titrée en occitan
Del calhau a la bala, de la man a la raqueta : long dels sègles, lo jòc de pauma s'es mantun còp metamorfosat per sedusir los amators. La França ne presenta d'alhors diferentas variantas : se lo País Basc a sa pelòta, Lengadòc a son « tambornet ».
Aquesta videoguida d'animacion foguèt realizada en 2014 dins l'encastre del projècte e-Anem, finançat pel FEDER en Lengadòc-Rosselhon.
Version occitana sostitolada en occitan
Si Sète n'en est pas le berceau originel, les joutes nautiques constituent un élément fort de l'identité de cette ville relativement jeune, née avec son port en 1666.
Les jouteurs, dont les affrontements culminent pour la fête de la Saint Louis, rivalisent d'audace pour devenir les champions des Sétois.
Ce vidéoguide d'animation a été réalisé en 2014 dans le cadre du projet e-Anem, financé par le FEDER en Languedoc-Roussillon.
Version occitane sous-titrée en occitan
]]>Si Sète n'en est pas le berceau originel, les joutes nautiques constituent un élément fort de l'identité de cette ville relativement jeune, née avec son port en 1666.
Les jouteurs, dont les affrontements culminent pour la fête de la Saint Louis, rivalisent d'audace pour devenir les champions des Sétois.
Ce vidéoguide d'animation a été réalisé en 2014 dans le cadre du projet e-Anem, financé par le FEDER en Languedoc-Roussillon.
Version occitane sous-titrée en occitan
Se Seta n’es pas lo brèç original, las ajustas nauticas constituisson un element fòrt de l’identitat d’aquela vila relativament jove, nascuda amb son pòrt en 1666.
Los ajustaires, que lors afrontaments culminan per la fèsta de la Sant Loís, rivalisan d’audàcia per venir los campions dels Setòris.
Aquesta videoguida d'animacion foguèt realizada en 2014 dins l'encastre del projècte e-Anem, finançat pel FEDER en Lengadòc-Rosselhon.
Version occitana sostitolada en occitan
La course camarguaise est un sport traditionnel notamment pratiqué dans le Gard et l'Hérault où les participants tentent d'attraper des attributs primés fixés à la base des cornes d'un taureau Camargue. A l’instar de la course landaise, elle ne nécessite pas de mise à mort de l’animal, un boeuf de race Camargue. Bien distincte des autres activités tauromachiques, ce sport fait pleinement partie du patrimoine et des traditions provençales.
La course camarguaise bénéficie depuis quelques années d'un dynamisme spectaculaire, ainsi plus de 900 courses sont organisées chaque année, du mois de mars à novembre, sur l'ensemble de son aire de pratique qui comprend l'Hérault, le Gard, les Bouches-du-Rhône ainsi que le Vaucluse. Toutes les courses se déroulent toujours sur le même schéma, dans le respect des règles traditionnelles.
La course commence par une capelada, où les participants à la course, les raseteurs, entrent dans l'arène pour saluer le public. L'entrée se fait toujours sur l'air d'ouverture de Carmen de Georges Bizet (1838-1875). Une sonnerie de trompette jouant l'èr di biòu retentit alors pour annoncer l'arrivée du taureau dans l'arène. De forme circulaire, l'arène est entourée de barrières au-dessus desquelles les raseteurs doivent pouvoir bondir pour échapper à la poursuite du taureau. Une seconde sonnerie se fait entendre : elle annonce le début de la course.
Pendant quinze minutes environ les raseteurs vont alors tenter de décrocher les attributs fixés à la base de des cornes ou sur le dos du taureau : cocarde, glands et ficelles qui doivent être décrochés dans cet ordre. Chaque attribut décroché rapporte un nombre de points déterminé au raseteur.
En marge de la course, l'abrivada et la bandida sont incontournables. L'abrivada désigne l'arrivée des taureaux dans l'arène, accompagnés depuis les champs par les gardians de la manade à cheval. En fin de course, lors de la bandida, les taureaux sont ramenés aux prés dans les mêmes conditions. Des attrapaires suivent le cortège cherchant à immobiliser les taureaux ou les faire échapper dans les rues.
Si l'on retrouve trace d'activités tauromachiques dès l'Antiquité, les premières mentions de course camarguaise remontent à 1402 avec l'organisation d'une course de taureau à Arles donnée en l'honneur de Louis II, comte de Provence. Les courses taurines ont continué à être pratiquées dans les villes et villages, lors des fêtes. Tous les volontaires étaient alors autorisés à participer et à faire acte de bravoure en allant décrocher des récompenses fixées sur les taureaux lâchés dans les rues de la ville ou du village.
La course camarguaise telle qu'on la connaît aujourd'hui s'uniformise et se codifie dans le courant du XIXème siècle, notamment sous l'égide de l'écrivain et manadier Folco de Baroncelli, proche de Frédéric Mistral.
Les taureaux autrefois lâchés dans les villes et villages reviennent dans les arènes, les fleurs et foulards fixés sur le taureau sont remplacés par des cocardes, des primes sont créées pour celui qui ira décrocher l'attribut, enfin les jeunes participants aux courses s'habillent de blanc et deviennent raseteurs : la course camarguaise était née.
Il faudra attendre 1975 pour que naisse la Fédération Française de la Course Camarguaise qui règlemente aujourd'hui l'ensemble des courses.
Médias :
Fédération Française de la course camarguaise
La Fédération française de la course camarguaise (FFCC) est une association française loi de 1901 fondée le 2 septembre 1975 organisant les trophées taurins. La fédération est agréée par le Ministère de la jeunesse, des sports et de la vie associative français depuis décembre 2004. La fédération recense 2 865 licenciés en 2012.
Consulter le site de la FFCC
De nombreux mots du lexique ne sont pas traduits ou ne rendent pas leur valeur d'origine. Certains ne sont pas traduits et simplement prononcés « à la française ».
Abrivado ou abrivada : littéralement élan, hâte. Traduit par « arrivée » ou employé tel quel dans l'usage moderne.
Bandido ou bandida : retour des taureaux aux prés après la course. Littéralement bannir, exiler.
Capelado ou capelada : salut, littéralement « coup de chapeau »
Èr di biòu : air des taureaux
Manado ou manada : troupeau
Les sports traditionnels ont fait l'objet d'un projet d'inventaire dans le cadre de la convention de 2003 de l'Unesco sur le patrimoine culturel immatériel. Une fiche d'inventaire complète sur la course camarguaise est téléchargeable sur le site du Ministère de la Culture et de la Communication
Retrouver tous les documents relatifs à la course camarguaise sur Occitanica
La course camarguaise est un sport traditionnel notamment pratiqué dans le Gard et l'Hérault où les participants tentent d'attraper des attributs primés fixés à la base des cornes d'un taureau Camargue. A l’instar de la course landaise, elle ne nécessite pas de mise à mort de l’animal, un boeuf de race Camargue. Bien distincte des autres activités tauromachiques, ce sport fait pleinement partie du patrimoine et des traditions provençales.
La course camarguaise bénéficie depuis quelques années d'un dynamisme spectaculaire, ainsi plus de 900 courses sont organisées chaque année, du mois de mars à novembre, sur l'ensemble de son aire de pratique qui comprend l'Hérault, le Gard, les Bouches-du-Rhône ainsi que le Vaucluse. Toutes les courses se déroulent toujours sur le même schéma, dans le respect des règles traditionnelles.
La course commence par une capelada, où les participants à la course, les raseteurs, entrent dans l'arène pour saluer le public. L'entrée se fait toujours sur l'air d'ouverture de Carmen de Georges Bizet (1838-1875). Une sonnerie de trompette jouant l'èr di biòu retentit alors pour annoncer l'arrivée du taureau dans l'arène. De forme circulaire, l'arène est entourée de barrières au-dessus desquelles les raseteurs doivent pouvoir bondir pour échapper à la poursuite du taureau. Une seconde sonnerie se fait entendre : elle annonce le début de la course.
Pendant quinze minutes environ les raseteurs vont alors tenter de décrocher les attributs fixés à la base de des cornes ou sur le dos du taureau : cocarde, glands et ficelles qui doivent être décrochés dans cet ordre. Chaque attribut décroché rapporte un nombre de points déterminé au raseteur.
En marge de la course, l'abrivada et la bandida sont incontournables. L'abrivada désigne l'arrivée des taureaux dans l'arène, accompagnés depuis les champs par les gardians de la manade à cheval. En fin de course, lors de la bandida, les taureaux sont ramenés aux prés dans les mêmes conditions. Des attrapaires suivent le cortège cherchant à immobiliser les taureaux ou les faire échapper dans les rues.
Si l'on retrouve trace d'activités tauromachiques dès l'Antiquité, les premières mentions de course camarguaise remontent à 1402 avec l'organisation d'une course de taureau à Arles donnée en l'honneur de Louis II, comte de Provence. Les courses taurines ont continué à être pratiquées dans les villes et villages, lors des fêtes. Tous les volontaires étaient alors autorisés à participer et à faire acte de bravoure en allant décrocher des récompenses fixées sur les taureaux lâchés dans les rues de la ville ou du village.
La course camarguaise telle qu'on la connaît aujourd'hui s'uniformise et se codifie dans le courant du XIXème siècle, notamment sous l'égide de l'écrivain et manadier Folco de Baroncelli, proche de Frédéric Mistral.
Les taureaux autrefois lâchés dans les villes et villages reviennent dans les arènes, les fleurs et foulards fixés sur le taureau sont remplacés par des cocardes, des primes sont créées pour celui qui ira décrocher l'attribut, enfin les jeunes participants aux courses s'habillent de blanc et deviennent raseteurs : la course camarguaise était née.
Il faudra attendre 1975 pour que naisse la Fédération Française de la Course Camarguaise qui règlemente aujourd'hui l'ensemble des courses.
Médias :
Fédération Française de la course camarguaise
La Fédération française de la course camarguaise (FFCC) est une association française loi de 1901 fondée le 2 septembre 1975 organisant les trophées taurins. La fédération est agréée par le Ministère de la jeunesse, des sports et de la vie associative français depuis décembre 2004. La fédération recense 2 865 licenciés en 2012.
Consulter le site de la FFCC
De nombreux mots du lexique ne sont pas traduits ou ne rendent pas leur valeur d'origine. Certains ne sont pas traduits et simplement prononcés « à la française ».
Abrivado ou abrivada : littéralement élan, hâte. Traduit par « arrivée » ou employé tel quel dans l'usage moderne.
Bandido ou bandida : retour des taureaux aux prés après la course. Littéralement bannir, exiler.
Capelado ou capelada : salut, littéralement « coup de chapeau »
Èr di biòu : air des taureaux
Manado ou manada : troupeau
Les sports traditionnels ont fait l'objet d'un projet d'inventaire dans le cadre de la convention de 2003 de l'Unesco sur le patrimoine culturel immatériel. Une fiche d'inventaire complète sur la course camarguaise est téléchargeable sur le site du Ministère de la Culture et de la Communication
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La corsa camarguesa benefícia dempuèi qualques annadas d'un dinamisme espectacular, atal mai de 900 corsas son organizadas cada annada, del mes de març a novembre, sus l'ensemble de son airal de practica que compren Erau, Gard, Bocas de Ròse e tanben Vauclusa. Totas las corsas se debanan totjorn sul meteis esquèma, dins lo respècte de las règlas tradicionalas.
La corsa comença per una capelada, ont los participants a la corsa, los rasetaires, entran dins l'arena per saludar lo public. L'entrada se fat totjorn sus l'air de dobertura de Carmen de Georges Bizet (1838-1875). Una sonariá de trompeta jogant l'èr di biòu ressondís alara per anonciar l'arribada del taure dins l'arena. De forma circulara, l'arena es enrodada de barrièras en dessús de las qualas los rasetaires devon poder saltar per escapar a la perseguida del taure. Una segonda sonariá se fa ausir : anóncia lo començament de la corsa.
Pendent quinze minutas environ los rasetaires van alara ensajara de descrocar los atributs fixats a la basa de de las còrnas o sus l'esquina del taure : cocarda, aglands e ficelas que devon èsser descrocats dins aquel òrdre. Cada atribut descrocat rapòrta un nombre de punts determinat al raseteur.
En marge de la corsa, l'abrivada e la bandida son incontornablas. L'abrivada designa l'arribada dels taure dins l'arena, acompagnats dempuèi los camps pels gardians de la manada a caval. En fin de corsa, al moment de la bandida, los taures son tornats als prats dins las meteissas condicions. D'atrapaires seguisson lo cortègi en cercant a immobilizar los taures o a los faire escapar per carrièras.
Se retrobam la traça d'activitats tauromaquicas tre l'Antiquitat, las primièras mencions de corsa camarguesa remontan a 1402 amb l'organizacion d'una corsa de taure a Arle donada en l'onor de Loís II, comte de Provença. Las corsas taurinas contunhèron d'èsser practicadas dins las vilas e vilatges, al l'ocasion de las fèstas. Totes los volontaris èran alara autorizats a participar e a faire acte de coratge en anat descrocar de recompensas fixadas suls taures daissats per las carrièras de la vila o del vilatge.
La corsa camarguesa tala coma la coneissèm uèi s'uniformiza e se codifica dins lo corrent del sègle XIX, en particular jos l'egida de l'escrivan e manadièr Folco de Baroncelli (1869-1943), pròche de Frederic Mistral.Los taures autrescòps daissats dins las vilas e vilatges tòrnan dins las arenas, las flors e mocadors de cap fixats sul taure son remplaçats per de cocardas, de primas son creadas per lo qu'anirà descrocar l'atribut, enfin los joves participants a las corsas se vestisson de blanc e venon rasetaires : la corsa camarguesa èra creada.
Caldrà esperar 1975 per que nasca la Federacion Francesa de la Corsa Camarguesa que reglamenta uèi l'ensemble de las corsas.
Mèdias :
Federacion Francesa de la corsa camarguesa
La Federacion francesa de la corsa camarguesa (FFCC) es una associacion francesa lei 1901 fondada lo 2 de setembre de 1975 organizant los trofèus taurins. La federacion ten l'agrat del Ministèri de la joinessa, dels esports e de la vida associativa francès dempuèi decembre de 2004. La federacion recensa 2 865 licenciats en 2012.
Consultar le site de la FFCC
Los espòrts tradicionals an estat l'objècte d'un projècte d'inventari dins l'encastre de la convencion de 2003 de l'Unesco sul patrimòni cultural immaterial. Una ficha d'inventari completa sus la corsa camarguesa es disponibla sul site del Ministèri de la Cultura e de la Communicacion
Retrobar tots los documents en relacion amb la corsa camarguesa sus Occitanica
Après la santé du corps, le salut de l’esprit en prenant la route de l’abbaye de Saint-Guilhem-le-Désert. Fondée au Moyen Âge, l’abbaye devient très vite un site incontournable de la Via Tolosana, l’une des quatre grandes voies du pèlerinage menant à Compostelle. Sa légende dorée et celle de son fondateur se transmettent encore sur les routes menant au tombeau du saint. Il faut pour cela emprunter l’intrigant Pont du Diable...
Ces vidéoguides d'animation ont été réalisés en 2014 dans le cadre du projet e-Anem, financé par le FEDER en Languedoc-Roussillon.
Les abords de Gignac dans l’Hérault accueillent la Tambourithèque, musée du jeu de balle au tambourin. Ce sport traditionnel du Languedoc, appartenant à la famille des jeux de paume, se pratique aujourd’hui encore grâce à l’instrument qui lui donna son nom : le tambourin.
Au cours du XXe siècle, sa pratique connaît un essoufflement avant que l'action de différents passionnés, dont l'auteur occitan d'Argelliers, Max Rouquette, ne concoure à un renouveau et à une restructuration de ce sport.
Après la santé du corps, le salut de l’esprit en prenant la route de l’abbaye de Saint-Guilhem-le-Désert. Fondée au Moyen Âge, l’abbaye devient très vite un site incontournable de la Via Tolosana, l’une des quatre grandes voies du pèlerinage menant à Compostelle. Sa légende dorée et celle de son fondateur se transmettent encore sur les routes menant au tombeau du saint. Il faut pour cela emprunter l’intrigant Pont du Diable...
Ces vidéoguides d'animation ont été réalisés en 2014 dans le cadre du projet e-Anem, financé par le FEDER en Languedoc-Roussillon.
Version occitane sous-titrée en français
Version occitane sous-titrée en occitan
Version occitane sous-titrée en français
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Du caillou à la balle, de la main à la raquette : au fil des siècles, le jeu de paume s'est maintes fois métamorphosé pour séduire les amateurs. La France en présente d'ailleurs différentes variantes : si le Pays Basque a sa pelote, le Languedoc a sa « balle au tambourin ».
Ce vidéoguide d'animation a été réalisé en 2014 dans le cadre du projet e-Anem, financé par le FEDER en Languedoc-Roussillon.
Version occitane sous-titrée en français.
Del calhau a la bala, de la man a la raqueta : long dels sègles, lo jòc de pauma s'es mantun còp metamorfosat per sedusir los amators. La França ne presenta d'alhors diferentas variantas : se lo País Basc a sa pelòta, Lengadòc a son « tambornet ».
Aquesta videoguida d'animacion foguèt realizada en 2014 dins l'encastre del projècte e-Anem, finançat pel FEDER en Lengadòc-Rosselhon.
Version occitana sostitolada en francés.
Si Sète n'en est pas le berceau originel, les joutes nautiques constituent un élément fort de l'identité de cette ville relativement jeune, née avec son port en 1666.
Les jouteurs, dont les affrontements culminent pour la fête de la Saint Louis, rivalisent d'audace pour devenir les champions des Sétois.
Ce vidéoguide d'animation a été réalisé en 2014 dans le cadre du projet e-Anem, financé par le FEDER en Languedoc-Roussillon.
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Les jouteurs, dont les affrontements culminent pour la fête de la Saint Louis, rivalisent d'audace pour devenir les champions des Sétois.
Ce vidéoguide d'animation a été réalisé en 2014 dans le cadre du projet e-Anem, financé par le FEDER en Languedoc-Roussillon.
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