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Title
A name given to the resource
RPCO : Repertòri del patrimòni cultural occitan
Repertòri : Luòcs
Région Administrative
Languedoc-Roussillon
Variante Idiomatique
Languedocien
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Title
A name given to the resource
L'affaire des panneaux en occitan de Villeneuve-lès-Maguelone
Alternative Title
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L'affaire des panneaux en occitan de Villeneuve-lès-Maguelone
L'affaire des panneaux en occitan de Villeneuve-lès-Maguelone
Description
An account of the resource
<p>En novembre 2010, une association porte plainte contre la commune de Villeneuve-lès-Maguelone, au sud de Montpellier : le maire a fait poser des panneaux indiquant le nom de la ville en occitan. Au terme d’un long parcours judiciaire, la cour d’appel de Marseille autorise le 26 juin 2012 Villeneuve-lès-Maguelone à garder sa signalétique bilingue.</p>
Subject
The topic of the resource
Signaux et signalisation -- Aspect social
Signalisation routière -- Droit -- France -- Législation
Signalisation routière -- Traductions occitanes
Creator
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Centre interrégional de développement de l'occitan (Béziers, Hérault)
Publisher
An entity responsible for making the resource available
CIRDOC - Institut occitan de cultura
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Date of formal issuance (e.g., publication) of the resource.
2019-10-10
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Villeneuve-lès-Maguelone (Hérault)
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Temporal Coverage
Temporal characteristics of the resource.
20..
Occitanica
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RPCO : Repertòri del patrimòni cultural occitan
Repertòri : Luòcs
Région Administrative
Languedoc-Roussillon
Variante Idiomatique
Languedocien
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Title
A name given to the resource
Statue de Pépézuc
Estatua de Pepesuc
Alternative Title
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Statue de Pépézuc
Estatua de Pepesuc
Subject
The topic of the resource
Pépézuc
Tetricus, Gaius Pius Esuvius (ca. 213-ca. 276 ; empereur romain)
Auguste (empereur romain ; 0063 av. J.-C.-0014)
Héraclès/Hercule (mythologie )
Béziers (Hérault)
Description
An account of the resource
<p style="text-align: justify; line-height: 150%;">La statue antique encore visible aujourd’hui à l’entrée de la rue française, sur la place éponyme, est dans la tradition biterroise, celle du héros de la cité, un certain Pépézuc. Exhumée des vestiges antiques de la ville, elle donne corps au personnage de Pépézuc qui prend sa véritable place dans l’espace public au début du XVIIe siècle lorsque associé à la légende de la ville, il entre dans la littérature en incarnant le personnage central du Théâtre de Béziers. La statue devient alors lieu de vénération et de folklore.</p>
<h2>Localisation :</h2>
Place Pépézuc, Béziers (Hérault)
<h2>Datation de l’édifice :</h2>
IIIe siècle
<div>
<h2>Importance pour la culture occitane</h2>
<h3><br />L’histoire de la statue : Pépézuc et son symbole</h3>
</div>
<p style="text-align: justify; line-height: 150%;"><br />Pépézuc, personnage tutélaire de la ville de Béziers, est représenté par une statue de marbre de l’époque romaine placée au départ de la rue française. Certains érudits ont cru y découvrir la représentation de l’empereur Auguste<sup id="cite_ref_1"><a href="#cite_note_1">1</a></sup>;ou la statue d’Hercule<sup id="cite_ref_2"><a href="#cite_note_2">2</a></sup>, tandis que d’autres y voient celle de l'empereur romain Tetricus fils (fin du III<sup>e</sup> siècle), chargé de la réparation de la voie Domitienne.<img style="vertical-align: middle;" src="../../../illustrations/img-01%20-%20Copie1.jpg" alt="Statue romaine identifiée comme celle de l'empereur Tetricus fils (fin du IIIe siècle), Place Pépézuc à Béziers © CIRDÒC " width="290" /></p>
<p style="line-height: 150%; text-align: justify;">Mentionnée à cet emplacement et sous ce nom en 1348, par le <em>Libre de Memorias</em><span data-mce-mark="1"> de Jacme Mascaro<sup id="cite_ref_3"><a href="#cite_note_3">3</a></sup>, la statue fait l’objet de vénération de la part des biterrois. Elle ne se manifeste réellement dans sa fonction symbolique qu’au début du XVII</span><sup><span data-mce-mark="1">e</span></sup><span data-mce-mark="1"> siècle, lors des fêtes annuelles des <em>Caritats</em> ("charités", en occitan, il s'agit des fêtes de l'Ascension). Le 16 mai</span> 1616, jour de la fête de l’Ascension est représentée pour la première fois la pièce intitulée <em>L’Histoire de Pépézuc</em>. Cette pièce de théâtre, en occitan, allégorie relative aux troubles q<span data-mce-mark="1">ui eurent lieu en France dans les premières années du XVII</span><sup><span data-mce-mark="1">e</span></sup><span data-mce-mark="1"> siècle, fait intervenir le personnage de Pépézuc. Pour expliquer ce nom, une référence au capitaine Pierre Pépésuc (ou Pépézuc) qui, </span><span data-mce-mark="1">« </span><span data-mce-mark="1">lors de la prise de Béziers par les Anglais, les empêcha seul d’entrer dans la rue principale, qui reçut pour cela le nom de rue française</span><span data-mce-mark="1"> » a été évoquée</span><sup><a href="#cite_note_4">4</a>.</sup> Mais il paraît plus plausible d'y voir simplement une allusion à l'expression occitane <em>pè pesuc </em>(pied lourd ou pesant) qui désigne localement un boîteux. Il n'est pas exclu que l'usage de cette expression comme <em>chafre </em>soit à l'origine de l'appellation de Pépézuc pour certains personnages.<br />Le personnage prend alors toute sa dimension théâtrale en servant d’ornement aux fêtes des <em>Caritats</em>. Participant aux réjouissances publiques, il est « badigeonné d’un lait de chaux » et « descendant de son piédestal il apparaît sur le théâtre populaire pour exprimer en vers languedociens son opinion sur les évènements du jour<sup id="cite_ref_5"><a href="#cite_note_5">5</a></sup>. Pourvue de ses attributs guerriers et virils, garant de la virilité des hommes et de la fécondité des femmes, mise en scène par le carnaval et auprès de laquelle passaient tous les défilés, la statue de Pépézuc était saluée par les autorités, les drapeaux et la musique<sup id="cite_ref_6"><a href="#cite_note_6">6</a></sup>.</p>
<div dir="ltr">
<h3><br />Pépézuc, marque de l'imprimeur du Théâtre de Béziers</h3>
</div>
<p style="text-align: justify; line-height: 150%;"><br />Le <em>Théâtre de Béziers</em> désigne l’ensemble des pièces jouées à Béziers lors des fêtes des <em>Caritats</em> au début du XVII<sup>e </sup>siècle. Il nous est connu par l’œuvre de l’imprimeur Martel qui édite l’ensemble de ces pièces à l’époque même où elles sont jouées. De 1628 à 1657, il publie les textes de 24 comédies, pastorales, monologues ou farces<sup id="cite_ref_7"><a href="#cite_note_7">7</a></sup> dont les auteurs ne sont pas tous connus, excepté un certain Michaille et l’avocat Bonnet auteur de poèmes primés aux Jeux Floraux de Toulouse<sup id="cite_ref_8"><a href="#cite_note_8">8</a></sup>. Martel<sup id="cite_ref_9" style="line-height: 150%;"><a href="#cite_note_9">9</a></sup> fait preuve de militantisme dans la présentation de l’ouvrage. Il embrasse la cause de Pépézuc, le gardien et le conservateur des anciennes traditions et coutumes de Béziers qu’il entend par sa publication remettre à l’honneur. Aussi, l’imprimeur utilise comme marque de fabrique la représentation de Pépézuc. <br /><img style="float: right;" src="../../../illustrations/img-04+1.jpg" alt="Page de titre du Triomphe de Béziers publié par Jean Martel de Béziers en 1644. BM Toulouse, Res. D XVII 373 (5) " width="200" /><br />La gravure sur bois de la page de titre du Triomphe de Beziers au jour de l'Ascension<sup id="cite_ref_10"><a href="#cite_note_10">10</a></sup> publiée en 1644<sup id="cite_ref_11"><a href="#cite_note_11">11</a></sup>, est la première représentation du « vaillant Pépézuc ». Pour marquer cette double dimension à la fois sacrée et burlesque, voire païenne, du personnage de Pépézuc, l’image s’accompagne d’une légende le qualifiant :<br /><br /> Nevout de Mars, fil de Latonne <br /><em style="line-height: 150%;"> Neveu de Mars , fils de Latonne…<br /></em> Mange murailles, brise picques<br /><em style="line-height: 150%;"> Mange murailles, brise piques<br /></em> Seco Tonnels, vuide Barriques, <br /><em style="line-height: 150%;"> Sèche tonneaux, vide barriques…<br /></em> Grand empregniyare de Chambrieyres<br /><em style="line-height: 150%;"> Grand fécondeur de servantes.</em></p>
<div dir="ltr">
<h3><br />Pépézuc, emblème du CIDO</h3>
</div>
<p style="text-align: justify; line-height: 150%;"><br />Porte drapeau de la littérature et de l’esprit occitans, la représentation de Pépézuc, sera utilisée par les fondateurs du CIDO qui le prennent pour emblème dans leurs premières publications lorsqu’il annoncent la création de la toute nouvelle bibliothèque occitane <sup id="cite_ref_12"><a href="#cite_note_12">12</a></sup>:<br />« En 1975, un groupe de bibliographes, de savants et d’écrivains associèrent leurs efforts à la ville de Béziers pour créer un Centre International de documentation occitane, public, ce qui était audacieux pour l’époque ».</p>
<div dir="ltr">
<p style="text-align: justify; line-height: 150%;"><img style="float: right;" src="../../../illustrations/img-03%20-%20Copie.jpg" alt="Bulletin del Centre Internacional de Documentacion Occitana publié de 1976 à 1979." width="241" /></p>
</div>
<div style="text-align: center;">
<p style="text-align: justify; line-height: 150%;">En plaçant leurs pas dans ceux de Jean Martel<sup id="cite_ref_13"><a href="#cite_note_13">13</a></sup>, les fondateurs du CIDO utilisent une image symbole, marque de l’imprimeur biterrois Martel à qui l’on doit la découverte, la sauvegarde du <span data-mce-mark="1"><em>Théâtre de Béziers</em>, </span><span data-mce-mark="1">théâtre occitan qui aurait inspiré plusieurs pièces de Molière<sup id="cite_ref_14"><a href="#cite_note_14">14</a></sup>. Ils reprennent ainsi ses ambitions et fixent leur vocation : sauvegarder et faire connaître le patrimoine de la langue occitane<sup id="cite_ref_15"><a href="#cite_note_15">15</a></sup>. Pour cela, ils constituent, à Béziers, une collection publique de référence, unique en son genre, conçue spécialement pour le livre occitan (documentation occitane). Elle portera le nom de </span><span data-mce-mark="1">Centre International de Documentation Occitane - Bibliothèque d’Occitania,</span><span data-mce-mark="1"> utilisé dès 1978, avant de devenir en 1999 le </span><span data-mce-mark="1">CIRD<span id="docs-internal-guid-ae3a39e0-3bc9-df7a-3999-a8d0ed7938e5" data-mce-mark="1">Ò</span>C Mediatéca occitana </span><span data-mce-mark="1">qui poursuit aujourd’hui ses objectifs.</span></p>
<br />-----------------------------------<br /><br /></div>
<ul style="list-style-type: none; font-size: 9pt; padding-left: 0px;">
<li id="cite_note_1">1. <a href="#cite_ref_1">↑</a> Émile Bonnet, <em>La statue de Pépézuc : solution d'une énigme archéologique</em>, Montpellier : Impr. E. Montane, 1929.</li>
<li id="cite_note_2">2. <a href="#cite_ref_2">↑</a> Anne Rulman (1582-1632), <em>« Récit des anciens monuments qui paroissent encore dans les departemens de la premiere et seconde Narbonnoise et la representation des plans et perspectives des edifices publics sacrés et prophanes, ensemble des palais, statues, figures et trophées, triomphes, thermes, bains, sacrifices, sepultures, medailles, graveures, epitaphes, inscriptions et autres pièces de marque, que les Romains y ont laissées, pour la perpétuité de leur memoire, et notamment dans Nismes, où, de mesme qu'ailleurs, l'injure du tems et la negligence des hommes les avoit ensevelies, avec le narré des estranges révolutions du Languedoc, depuis les Volces, les Romains, les Vendales, les Visigoths, les Sarrasins... et nos rois, qui ont réuni cette belle province à leur domaine. 1er septembre 1626 »</em>. BM Nîmes (B301896101_MS0180_1).</li>
<li>3. <a style="font-size: 9pt;" href="#cite_ref_3">↑</a> <em style="font-size: 9pt;">Lo Libre de memorias de Jacme Mascaro</em> (XIVe siècle) publié d'après le manuscrit de Béziers, avec un avant-propos, une notice sur la langue de Mascaro, des notes, un lexique des mots et des formes qui ne se trouvent pas dans le "Lexique roman" de Raynouard, et une table alphabétique des noms propres par Charles Barbier,.... Montpellier : C. Coulet, 1895. Relevé dans : Émile Bonnet, <em style="font-size: 9pt;">La statue de Pépézuc</em>, op. cit.</li>
<li id="cite_note_4">4. <a href="#cite_ref_4">↑</a> <em>Voyage dans les départemens du midi de la France par Aubin Louis Millin</em> ... Tome premier [-Tome IV], A Paris : de l'imprimerie impériale, 1807-1811, IV-I, p. 366, relevé par Philippe Gardy, Le <em>"Théâtre de Béziers" : Béziers au XVIIe siècle</em> , op. cit. p. 9.</li>
<li id="cite_note_5">5. <a href="#cite_ref_5">↑</a> Émile Bonnet, <em>La statue de Pépézuc</em>, op. cit. p. 2.</li>
<li id="cite_note_6">6. <a href="#cite_ref_6">↑</a> Yves Rouquette, <em>Béziers, les rues racontent</em>, Montpellier : Les Presses du Languedoc, 1999, p. 112.</li>
<li id="cite_note_7">7. <a href="#cite_ref_7">↑</a> François Pic, « Bibliographie du théâtre de Béziers », <em>Cahiers de littérature du XVIIe siècle</em>, n°5 , 1983, p. 129-145.</li>
<li id="cite_note_8">8. <a href="#cite_ref_8">↑</a> <em>Pouesios diversos del sieur Bounet de Beziers : ambe le remerciomen a messieurs les jutges & mainteneurs des Jocs Fleuraux a Toulouso per la flou del soucy que l'y fourec dounado en l'an 1628</em> / publ. avec notice biogr. et notes par M. Frédéric Donnadieu. Béziers : J. Sapte, 1898. Philippe Gardy, <em>Le "Théâtre de Béziers" : Béziers au XVIIe siècle : catalogue de l'exposition</em> : Musée des Beaux-Arts de Béziers, 25 avril-17 mai 1983. Béziers : Centre International de Documentation Occitane, 1983. Jean-François Courouau, « Choix et non-choix linguistiques dans l'Histoire de Pepesuc et dans l'œuvre de François Bonnet », publié dans : <em>Français et langues de France dans le théâtre du XVIIe siècle</em>, sous la direction de Bénédicte Louvat-Molozay, Paris : Presses universitaires du Midi, 2015, p. 245-257.</li>
<li id="cite_note_9">9. <a href="#cite_ref_9">↑</a> Jean Martel né à Béziers en 1589, deviendra imprimeur officiel de la ville et des évêques de Béziers.</li>
<li id="cite_note_10">10. <a href="#cite_ref_10">↑</a><em>Seconde partie du Triomphe de Beziers au jour de l'Ascension contenant la Colere ou Furieuse indignation de Pepesuc & le Discours funebre de son ambassadeur, sur la Discontinuation des anciennes coustumes. Ou sont adjoutées les plus rares pièces qui ont esté representées au susdit jour jusques à present.</em></li>
<li id="cite_note_11">11. <a href="#cite_ref_11">↑</a> <span id="docs-internal-guid-b69457dc-40b7-8319-b18b-37682b6f88c2" data-mce-mark="1"><span data-mce-mark="1">Charles Brunet, </span><em>Manuel du libraire et de l’amateur de livres</em><span data-mce-mark="1">, Paris, 1860-1865, III, 1477. La production de l’imprimeur Martel est connue par les seules pièces consacrées au </span><span data-mce-mark="1">Théâtre de Béziers</span><span data-mce-mark="1"> dont seule l’impression de 1644 laisse apparaître cette marque de fabrique. L’impression des premières pièces en 1628 reprend sur la page de titre un fleuron qui ne présente pas les caractéristiques d’une marque d’imprimeur.</span></span></li>
<li id="cite_note_12">12. <a href="#cite_ref_12">↑</a><em> </em><span id="docs-internal-guid-b69457dc-40b8-88ba-2bae-77739bd16e01" data-mce-mark="1"><span data-mce-mark="1"><em>Bulletin del Centre international de documentacion occitana</em>, </span><span data-mce-mark="1">n° 4, 1978, p. 1</span></span></li>
<li id="cite_note_13">13. <a href="#cite_ref_13">↑</a> C’est le CIDO qui à la suite de la Société archéologique en 1859, publiera en 1981, les pièces du théâtre de Béziers (voir bibliographie).</li>
<li>14. <a style="font-size: 9pt;" href="#cite_ref_14">↑</a> Hypothèse soulevée par Jacqueline Marty, « Quelques emprunts de Molière au Théâtre de Béziers », <em>Revue des Langues Romanes</em>, LXXXI, 1975, I, p. 43-66; battue en brèche par . Philippe Gardy et Jean-François Courouau, <em>« Molière et le « Théâtre de Béziers » : état de la question »</em> publié dans :<em> Français et langues de France dans le théâtre du XVIIe siècle</em>, sous la direction de Bénédicte Louvat-Molozay ; Paris : Presses universitaires du Midi, 2015, p. 175-189.</li>
<li>15. <a style="font-size: 9pt;" href="#cite_ref_15">↑</a> Donnant ainsi une réalité à un vieux rêve occitaniste, cf. Max Rouquette, « Pour une bibliothèque nationale occitane », <em>Bulletin de la Société des bibliophiles occitans</em>, 1945, (1), p. 41-44.</li>
</ul>
<p>La statue antique encore visible aujourd’hui à l’entrée de la rue française, sur la place éponyme, est dans la tradition biterroise, celle du héros de la cité, un certain Pépézuc. Exhumée des vestiges antiques de la ville, elle donne corps au personnage de Pépézuc qui prend sa véritable place dans l’espace public au début du XVIIe siècle lorsque associé à la légende de la ville, il entre dans la littérature en incarnant le personnage central du Théâtre de Béziers. La statue devient alors lieu de vénération et de folklore.</p>
<h2>Localisation :</h2>
Place Pépézuc, Béziers (Hérault)
<h2>Datation de l’édifice :</h2>
IIIe siècle
<div>
<h2>Importance pour la culture occitane</h2>
<h3><br />L’histoire de la statue : Pépézuc et son symbole</h3>
</div>
<p><br />Pépézuc, personnage tutélaire de la ville de Béziers, est représenté par une statue de marbre de l’époque romaine placée au départ de la rue française. Certains érudits ont cru y découvrir la représentation de l’empereur Auguste<sup id="cite_ref_1"><a href="#cite_note_1">1</a></sup>;ou la statue d’Hercule<sup id="cite_ref_2"><a href="#cite_note_2">2</a></sup>, tandis que d’autres y voient celle de l'empereur romain Tetricus fils (fin du III<sup>e</sup> siècle), chargé de la réparation de la voie Domitienne.<img src="../../../illustrations/img-01%20-%20Copie1.jpg" alt="Statue romaine identifiée comme celle de l'empereur Tetricus fils (fin du IIIe siècle), Place Pépézuc à Béziers © CIRDÒC " width="290" /></p>
<p>Mentionnée à cet emplacement et sous ce nom en 1348, par le <em>Libre de Memorias</em><span data-mce-mark="1"> de Jacme Mascaro<sup id="cite_ref_3"><a href="#cite_note_3">3</a></sup>, la statue fait l’objet de vénération de la part des biterrois. Elle ne prend réellement sa fonction symbolique qu’au début du XVII</span><span data-mce-mark="1">e</span><span data-mce-mark="1"> siècle, lors des fêtes annuelles des Caritats (« Charités », en occitan, fêtes de l'Ascension) par la création du personnage de Pépézuc. Le 16 mai 1616, jour de la fête de l’Ascension est représentée pour la première fois la pièce intitulée </span><em>L’Histoire de Pépézu</em><span data-mce-mark="1"><em>c</em>. Cette pièce de théâtre, en occitan, allégorie relative aux troubles qui eurent lieu en France dans les premières années du XVII</span><span data-mce-mark="1">e</span><span data-mce-mark="1"> siècle, fait intervenir le personnage de Pépézuc qui emprunte son nom au capitaine Pierre Pépésuc (ou Pépézuc) qui, </span><span data-mce-mark="1">« </span><span data-mce-mark="1">lors de la prise de Béziers par les Anglais, les empêcha seul d’entrer dans la rue principale, qui reçut pour cela le nom de rue française</span><span data-mce-mark="1"> »</span><span data-mce-mark="1">.</span><sup id="cite_ref_4"><a href="#cite_note_4">4</a></sup></p>
<p>Le personnage prend alors toute sa dimension théâtrale en servant d’ornement aux fêtes de Caritats. Participant aux réjouissances publiques, il est « badigeonné d’un lait de chaux » et « descendant de son piédestal il apparaît sur le théâtre populaire pour exprimer en vers languedociens son opinion sur les évènements du jour<sup id="cite_ref_5"><a href="#cite_note_5">5</a></sup>. Pourvue de ses attributs guerriers et virils, garant de la virilité des hommes et de la fécondité des femmes, mise en scène par le carnaval et auprès de laquelle passaient tous les défilés, la statue de Pépézuc était saluée par les autorités, les drapeaux et la musique<sup id="cite_ref_6"><a href="#cite_note_6">6</a></sup>.</p>
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<h3><br />Pépézuc, marque de l'imprimeur du Théâtre de Béziers</h3>
</div>
<p><br />Le <em>Théâtre de Béziers</em> désigne l’ensemble des pièces jouées à Béziers lors des fêtes des Caritats au début du XVIIe siècle. Il nous est connu par l’œuvre de l’imprimeur Martel qui édite l’ensemble de ces pièces à l’époque même où elles sont jouées. De 1628 à 1657, il publie les textes de 24 comédies, pastorales, monologues ou farces<sup id="cite_ref_7"><a href="#cite_note_7">7</a></sup> dont les auteurs ne sont pas tous connus, excepté un certain Michaille et l’avocat Bonnet auteur de poèmes primés aux Jeux Floraux de Toulouse<sup id="cite_ref_8"><a href="#cite_note_8">8</a></sup>. Martel<sup id="cite_ref_9"><a href="#cite_note_9">9</a></sup> fait preuve de militantisme dans la présentation de l’ouvrage. Il embrasse la cause de Pépézuc, le gardien et le conservateur des anciennes traditions et coutumes de Béziers qu’il entend par sa publication remettre à l’honneur. Aussi, l’imprimeur utilise comme marque de fabrique la représentation de Pépézuc. <br /><img src="../../../illustrations/img-04+1.jpg" alt="Page de titre du Triomphe de Béziers publié par Jean Martel de Béziers en 1644" width="200" /><br />La gravure sur bois de la page de titre du Triomphe de Beziers au jour de l'Ascension<sup id="cite_ref_10"><a href="#cite_note_10">10</a></sup> publiée en 1644<sup id="cite_ref_11"><a href="#cite_note_11">11</a></sup>, est la première représentation du « vaillant Pépézuc ». Pour marquer cette double dimension à la fois sacrée et burlesque, voire païenne, du personnage de Pépézuc, l’image s’accompagne d’une légende le qualifiant :<br /><br /> Nevout de Mars, fil de Latonne <br /><em> Neveu de Mars , fils de Latonne…<br /></em> Mange murailles, brise picques<br /><em> Mange murailles, brise piques<br /></em> Seco Tonnels, vuide Barriques, <br /><em> Sèche tonneaux, vide barriques…<br /></em> Grand empregniyare de Chambrieyres<br /><em> Grand fécondeur de servantes.</em></p>
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<h3><br />Pépézuc, emblème du CIDO</h3>
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<p><br />Porte drapeau de la littérature et de l’esprit occitan, la représentation de Pépézuc, sera utilisée par les fondateurs du CIDO qui le prennent pour emblème dans leurs premières publications lorsqu’il annoncent la création de la première bibliothèque occitane <sup id="cite_ref_12"><a href="#cite_note_12">12</a></sup>:<br />« En 1975, un groupe de bibliographes, de savants et d’écrivains associèrent leurs efforts à la ville de Béziers pour créer un Centre International de documentation occitane, public, ce qui était audacieux pour l’époque ».</p>
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<p><img src="../../../illustrations/img-03%20-%20Copie.jpg" alt="Bulletin del Centre Internacional de Documentacion Occitana publié de 1976 à 1979." width="241" /></p>
</div>
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<p>En plaçant leurs pas dans ceux de Jean Martel<sup id="cite_ref_13"><a href="#cite_note_13">13</a></sup>, les fondateurs du CIDO utilisent une image symbole, marque de l’imprimeur biterrois Martel à qui l’on doit la découverte, la sauvegarde du <span data-mce-mark="1"><em>Théâtre de Béziers</em>, </span><span data-mce-mark="1">théâtre occitan qui aurait inspiré plusieurs pièces de Molière<sup id="cite_ref_14"><a href="#cite_note_14">14</a></sup>. Ils reprennent ainsi ses ambitions et fixent leur vocation : sauvegarder et faire connaître le patrimoine de la langue occitane<sup id="cite_ref_15"><a href="#cite_note_15">15</a></sup>. Pour cela, ils constituent, à Béziers, une collection publique de référence, unique en son genre, conçue spécialement pour le livre occitan (documentation occitane). Elle portera le nom de </span><span data-mce-mark="1">Centre International de Documentation Occitane - Bibliothèque d’Occitania,</span><span data-mce-mark="1"> utilisé dès 1978, avant de devenir en 1999 le </span><span data-mce-mark="1">CIRD<span id="docs-internal-guid-ae3a39e0-3bc9-df7a-3999-a8d0ed7938e5" data-mce-mark="1">Ò</span>C Mediatéca occitana </span><span data-mce-mark="1">qui poursuit aujourd’hui ses objectifs.</span></p>
<br />-----------------------------------<br /><br /></div>
<ul>
<li id="cite_note_1">1. <a href="#cite_ref_1">↑</a> Émile Bonnet, <em>La statue de Pépézuc : solution d'une énigme archéologique</em>, Montpellier : Impr. E. Montane, 1929.</li>
<li id="cite_note_2">2. <a href="#cite_ref_2">↑</a> Anne Rulman (1582-1632), <em>« Récit des anciens monuments qui paroissent encore dans les departemens de la premiere et seconde Narbonnoise et la representation des plans et perspectives des edifices publics sacrés et prophanes, ensemble des palais, statues, figures et trophées, triomphes, thermes, bains, sacrifices, sepultures, medailles, graveures, epitaphes, inscriptions et autres pièces de marque, que les Romains y ont laissées, pour la perpétuité de leur memoire, et notamment dans Nismes, où, de mesme qu'ailleurs, l'injure du tems et la negligence des hommes les avoit ensevelies, avec le narré des estranges révolutions du Languedoc, depuis les Volces, les Romains, les Vendales, les Visigoths, les Sarrasins... et nos rois, qui ont réuni cette belle province à leur domaine. 1er septembre 1626 »</em>. BM Nîmes (B301896101_MS0180_1).</li>
<li>3. <a href="#cite_ref_3">↑</a> <em>Lo Libre de memorias de Jacme Mascaro</em> (XIVe siècle) publié d'après le manuscrit de Béziers, avec un avant-propos, une notice sur la langue de Mascaro, des notes, un lexique des mots et des formes qui ne se trouvent pas dans le "Lexique roman" de Raynouard, et une table alphabétique des noms propres par Charles Barbier,.... Montpellier : C. Coulet, 1895. Relevé dans : Émile Bonnet, <em>La statue de Pépézuc</em>, op. cit.</li>
<li id="cite_note_4">4. <a href="#cite_ref_4">↑</a> <em>Voyage dans les départemens du midi de la France par Aubin Louis Millin</em> ... Tome premier [-Tome IV], A Paris : de l'imprimerie impériale, 1807-1811, IV-I, p. 366, relevé par Philippe Gardy, Le <em>"Théâtre de Béziers" : Béziers au XVIIe siècle</em> , op. cit. p. 9.</li>
<li id="cite_note_5">5. <a href="#cite_ref_5">↑</a> Émile Bonnet, <em>La statue de Pépézuc</em>, op. cit. p. 2.</li>
<li id="cite_note_6">6. <a href="#cite_ref_6">↑</a> Yves Rouquette, <em>Béziers, les rues racontent</em>, Montpellier : Les Presses du Languedoc, 1999, p. 112.</li>
<li id="cite_note_7">7. <a href="#cite_ref_7">↑</a> François Pic, « Bibliographie du théâtre de Béziers », <em>Cahiers de littérature du XVIIe siècle</em>, n°5 , 1983, p. 129-145.</li>
<li id="cite_note_8">8. <a href="#cite_ref_8">↑</a> <em>Pouesios diversos del sieur Bounet de Beziers : ambe le remerciomen a messieurs les jutges & mainteneurs des Jocs Fleuraux a Toulouso per la flou del soucy que l'y fourec dounado en l'an 1628</em> / publ. avec notice biogr. et notes par M. Frédéric Donnadieu. Béziers : J. Sapte, 1898. Philippe Gardy, <em>Le "Théâtre de Béziers" : Béziers au XVIIe siècle : catalogue de l'exposition</em> : Musée des Beaux-Arts de Béziers, 25 avril-17 mai 1983. Béziers : Centre International de Documentation Occitane, 1983. Jean-François Courouau, « Choix et non-choix linguistiques dans l'Histoire de Pepesuc et dans l'œuvre de François Bonnet », publié dans : <em>Français et langues de France dans le théâtre du XVIIe siècle</em>, sous la direction de Bénédicte Louvat-Molozay, Paris : Presses universitaires du Midi, 2015, p. 245-257.</li>
<li id="cite_note_9">9. <a href="#cite_ref_9">↑</a> Jean Martel né à Béziers en 1589, deviendra imprimeur officiel de la ville et des évêques de Béziers.</li>
<li id="cite_note_10">10. <a href="#cite_ref_10">↑</a><em>Seconde partie du Triomphe de Beziers au jour de l'Ascension contenant la Colere ou Furieuse indignation de Pepesuc & le Discours funebre de son ambassadeur, sur la Discontinuation des anciennes coustumes. Ou sont adjoutées les plus rares pièces qui ont esté representées au susdit jour jusques à present.</em></li>
<li id="cite_note_11">11. <a href="#cite_ref_11">↑</a> <span id="docs-internal-guid-b69457dc-40b7-8319-b18b-37682b6f88c2" data-mce-mark="1"><span data-mce-mark="1">Charles Brunet, </span><em>Manuel du libraire et de l’amateur de livres</em><span data-mce-mark="1">, Paris, 1860-1865, III, 1477. La production de l’imprimeur Martel est connue par les seules pièces consacrées au </span><span data-mce-mark="1">Théâtre de Béziers</span><span data-mce-mark="1"> dont seule l’impression de 1644 laisse apparaître cette marque de fabrique. L’impression des premières pièces en 1628 reprend sur la page de titre un fleuron qui ne présente pas les caractéristiques d’une marque d’imprimeur.</span></span></li>
<li id="cite_note_12">12. <a href="#cite_ref_12">↑</a><em> </em><span id="docs-internal-guid-b69457dc-40b8-88ba-2bae-77739bd16e01" data-mce-mark="1"><span data-mce-mark="1"><em>Bulletin del Centre international de documentacion occitana</em>, </span><span data-mce-mark="1">n° 4, 1978, p. 1</span></span></li>
<li id="cite_note_13">13. <a href="#cite_ref_13">↑</a> C’est le CIDO qui à la suite de la Société archéologique en 1859, publiera en 1981, les pièces du théâtre de Béziers (voir bibliographie).</li>
<li>14. <a href="#cite_ref_14">↑</a> Hypothèse soulevée par Jacqueline Marty, « Quelques emprunts de Molière au Théâtre de Béziers », <em>Revue des Langues Romanes</em>, LXXXI, 1975, I, p. 43-66; battue en brèche par . Philippe Gardy et Jean-François Courouau, <em>« Molière et le « Théâtre de Béziers » : état de la question »</em> publié dans :<em> Français et langues de France dans le théâtre du XVIIe siècle</em>, sous la direction de Bénédicte Louvat-Molozay ; Paris : Presses universitaires du Midi, 2015, p. 175-189.</li>
<li>15. <a href="#cite_ref_15">↑</a> Donnant ainsi une réalité à un vieux rêve occitaniste, cf. Max Rouquette, « Pour une bibliothèque nationale occitane », <em>Bulletin de la Société des bibliophiles occitans</em>, 1945, (1), p. 41-44.</li>
</ul>
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Bibliographic Citation
A bibliographic reference for the resource. Recommended practice is to include sufficient bibliographic detail to identify the resource as unambiguously as possible.
<div dir="ltr" style="text-align: justify;">« Histoire de Pepezuc, faite sur les mouvements des guerres » (1845) dans :<em> Le théâtre de Béziers ou Recueil des plus belles pastorales et autres pièces historiées représentées au jour de l'Ascension en ladite ville et composées par divers auteurs en langue vulgaire 1616-1657, </em>[Béziers] : [Société Archéologique], [1845-1849].<br /><br /></div>
<div dir="ltr" style="text-align: justify;"><em>L'Antiquité du triomphe de Besiers au jour de l'Ascension..</em><em>.</em> amb una introduccion de Felip Gardy, Besiers : CIDO [Centre international de documentation occitane], 1981.<br /><br /></div>
<div dir="ltr" style="text-align: justify;"><span data-mce-mark="1">François Pic, « Bibliographie du théâtre de Béziers », </span><em>Cahiers de littérature du XVIIe siècle</em><span data-mce-mark="1">, n°5 , 1983, p. 129-145.<br /><br /></span></div>
<div dir="ltr" style="text-align: justify;"><em>Le « Théâtre de Béziers » : Béziers au XVIIe siècle</em> : catalogue de l'exposition : Musée des Beaux-Arts de Béziers, 25 avril-17 mai 1983. Béziers : Centre International de Documentation Occitane, 1983.<br /><br /></div>
<div dir="ltr" style="text-align: justify;">Philippe Gardy, « Le « Théâtre de Béziers », ou « Teatre de Caritats » : état des connaissances, problèmes et perspectives de recherche » in : Carmen Alén Garabato (dir.), <em>Béziers ville occitane ?</em> Actes des rencontres du 18 novembre 2006, Presses universitaires de Perpignan, 2007, p. 69-90.<br /><br /></div>
<div dir="ltr" style="text-align: justify;"><span data-mce-mark="1">Philippe Gardy, </span><span data-mce-mark="1">« Règles et enjeux des prologues dans le “Théâtre de Béziers” (1600-1660) »,</span><em><span data-mce-mark="1"> Littératures classiques</span></em><span data-mce-mark="1">, n° 83, 2014, p. 293-311.<br /><br /></span></div>
<div dir="ltr" style="text-align: justify;"><span data-mce-mark="1">Jean-François Courouau, « Choix et non-choix linguistiques dans l'Histoire de Pepesuc et dans l'œuvre de François Bonnet », publié dans : </span><em>Français et langues de France dans le théâtre du XVIIe siècle</em><span data-mce-mark="1">, sous la direction de Bénédicte Louvat-Molozay ; Paris : Presses universitaires du Midi, 2015, p. 245-257.<br /><br /></span></div>
<div dir="ltr" style="text-align: justify;">Philippe Gardy et Jean-François Courouau, « Molière et le « Théâtre de Béziers » : état de la question » publié dans : <em>Français et langues de France dans le théâtre du XVIIe siècle</em>, sous la direction de Bénédicte Louvat-Molozay ; Paris : Presses universitaires du Midi, 2015, p. 175-189.<br /><br /></div>
<div style="text-align: justify;"><span id="docs-internal-guid-0a7c895a-3be1-2d0d-c1bc-e876945c00ec">Philippe Gardy, « Le jeu des langues dans le « Théâtre de Béziers », publié dans : <em>Français et langues de France dans le théâtre du XVIIe siècle</em>, sous la direction de Bénédicte Louvat-Molozay ; Paris : Presses universitaires du Midi, 2015, p. 229-244.<br /><br /></span></div>
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RPCO : Repertòri del patrimòni cultural occitan
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Title
A name given to the resource
Statue de Jacques Jasmin, Agen.
Estatua de Jacques Jasmin, Agen.
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Statue à la gloire du poète d'Agen, Jasmin
Estatua a la glòria del poèta d'Agen, Jasmin
Subject
The topic of the resource
Jasmin, Jacques (1798-1864)
Description
An account of the resource
<p><img style="float: left;" src="http://www.occitanica.eu/images/statue_jasmin_place_jasmin.jpg" alt="A.D. du Lot-et-Garonne - Fonds Labouche, 26 Fi 47 14" width="311" height="491" /></p>
<div style="text-align: justify;"> </div>
<h2 dir="ltr" style="text-align: justify;">Localisation :</h2>
<p dir="ltr" style="text-align: justify;">Place Jasmin, Agen (47000)</p>
<div dir="ltr" style="text-align: justify;"> </div>
<h2 dir="ltr" style="text-align: justify;">Historique du monument :</h2>
<p dir="ltr" style="text-align: justify;">La ville d'Agen, qui avait au lendemain de la mort de Jasmin pris en charge ses funérailles, rend une nouvelle fois hommage au poète en érigeant place Saint-Antoine, une statue à sa gloire. Elle fait pour l'occasion appel au soutien des admirateurs du poète par le biais d'une souscription.</p>
<p dir="ltr" style="text-align: justify;">Réalisée par le sculpteur Vital-Dubray, la statue est dévoilée le 12 mai 1870. Installée sur son socle dès le 22 avril, elle reste jusqu'à cette date dissimulée sous un long voile sombre qui cache ses traits en attente de l'inauguration officielle (cf. CRDP de Bordeaux. C6076, « La statue de Jasmin ». C. Rapin).</p>
<p dir="ltr" style="text-align: justify;">Celle-ci se déroule quelques jours plus tard en présence des proches de Jasmin (sa veuve, Magnonet et son fils, Édouard), des membres du Conseil municipal et sous la présidence du député-maire Henri Noubel. L'édile avait quelques mois plus tôt apporté son soutien à l'entreprise au nom du mouvement de défense et de reconnaissance de la langue d'oc, en offrant 50 francs à la souscription. Au son des fanfares et des discours, la journée est dédiée à la mémoire de Jasmin. Frédéric Mistral, venu pour l'occasion de Provence, représente le Félibrige. Les deux hommes ne se sont pourtant jamais rencontrés. Jasmin en effet, autodidacte indépendant, ne fonda jamais d'école autour de son action littéraire comme linguistique, et répondit par la négative à la demande du Félibrige de rejoindre ses rangs. En ce 12 mai 1870 toutefois, Frédéric Mistral adresse au poète d'Agen un vibrant hommage, reconnaissance du rôle joué par son prédécesseur en faveur de la langue occitane.</p>
<div dir="ltr" style="text-align: justify;"> </div>
<h2 dir="ltr" style="text-align: justify;">Datation du monument :</h2>
<p dir="ltr" style="text-align: justify;">Début XIXe siècle</p>
<div dir="ltr" style="text-align: justify;"> </div>
<h2 dir="ltr" style="text-align: justify;">Personnes et organisations associées à l'histoire du monument :</h2>
<p dir="ltr" style="text-align: justify;">Vital-Dubray(1857-1912) – sculpteur, auteur de la statue</p>
<p dir="ltr" style="text-align: justify;">Jacques Jasmin (1798- 1864) – sujet de la statue</p>
<div style="text-align: justify;"> </div>
<h3 dir="ltr" style="text-align: justify;">Jacques Boé, dit Jasmin, poète gascon</h3>
<p style="text-align: justify;">Jacques Jasmin, poète agenais, figure aux côtés du Provençal Frédéric Mistral, lauréat du prix Nobel de littérature en 1904, parmi les auteurs occitans phares du XIXe siècle. Avec eux, la littérature occitane fait son entrée dans les salons parisiens et acquiert une reconnaissance nouvelle. Jasmin, précurseurs des félibres, ces poètes réunis autour de Mistral, Roumanille ou Brunel, pour la sauvegarde de la langue occitane, n’appartint pourtant à aucun mouvement et se refusa, en dépit de son succès, à former école autour de son œuvre. Il laisse à sa mort, une importante production, depuis lors toujours lue et éditée.</p>
<p style="text-align: justify;">Né le 6 mars 1798 dans une famille modeste de l'Agenais, Jacques Jasmin, de son vrai nom, Jacques Boé, s'installe à son compte en tant que coiffeur dans le quartier du Gravier à Agen dès l'âge de 18 ans. Le jeune homme se livre parallèlement à sa passion pour l'écriture, publiant dès 1822 sa première œuvre dans le Journal du Lot-et-Garonne : Fidelitat ageneso. La parution dix ans plus tard de ses Papillotos</p>
<p style="text-align: justify;">et sa rencontre avec Charles Nodier, le charisme dont fait preuve le poète, brillant orateur, permettent à Jasmin d'acquérir au fil des années ses lettres de noblesses dans le domaine de la littérature, lui qui fait figure d'exception en proposant une œuvre en langue d'oc. Lauréat de nombreuses récompenses dans sa ville comme au rang national - il est honoré du prix Monthyon de l'Académie française, et le jeune Félibrige lui décerne le titre de « Maître-ès-jeux » - Jasmin demeure malgré tout pour la scène littéraire parisienne ce poète-perruquier, selon les mots de Balzac ; poète « patois » victime de préjugés qui entachent sa pleine reconnaissance. Jasmin s'éteint en 1864, le 4 octobre, en pleine gloire. Son enterrement attire les foules tout comme l'inauguration officielle de la statue qui lui est dédié six ans plus tard. </p>
<h2 dir="ltr" style="text-align: justify;">Caractéristiques et matériaux de construction :</h2>
<p dir="ltr" style="text-align: justify;">Bronze – statue</p>
<p dir="ltr" style="text-align: justify;">Plâtre – médaillon</p>
<p dir="ltr" style="text-align: justify;">La sculpture dressée sur la place Saint-Antoine (rebaptisée place Jasmin le 9 mai 1883), non loin de l'ancien salon de coiffure de Jasmin, est une réalisation du sculpteur Gabriel Vital-Dubray (1813-1892). Faite de bronze, elle faillit être fondue durant l'occupation allemande afin que soit récupéré le précieux métal.</p>
<img style="float: left;" src="http://www.occitanica.eu/images/Statue_de_Jacques_Boe_dit_Jasmin.jpg" alt="" width="226" height="491" />
<p dir="ltr" style="text-align: justify;">Jasmin est représenté appuyé à une colonne, contre laquelle est posée une lyre, rappel de sa fibre poétique. L'auteur est d'ailleurs immortalisé dans une posture oratoire – on retrouve cette même pose, bras droit levé, main gauche sur le cœur dans une lithographie de Bertrand et Oudin- vêtu d'une redingote, son col enserré d'un noeud papillon, montre de gousset apparente.</p>
<p dir="ltr" style="text-align: justify;"><span data-mce-mark="1">Le socle, colonne quadrangulaire, porte différentes informations. Sur la face principale, placés sous l'inscription « À Jasmin », se trouve une plaque figurant deux anges, une lyre et la mention </span><span data-mce-mark="1">Immortalitat</span><span data-mce-mark="1">.</span></p>
<p dir="ltr" style="text-align: justify;">Une autre plaque, placée à l'opposé de la précédente, est un rappel aux généreux donateurs à l'origine de l'érection de la statue en mai 1870.</p>
<p style="text-align: justify;">Une dernière enfin, placée au côté droit de la statue, est une citation de Jasmin lui-même : " O ma lengo, tout me zou dit, Plantarey uno estelo a toun froun encrumit »/ « Oh ma langue, tout me le dit. Je placerai une étoile à ton front obscurci ». Ces vers sont extraits de l'épître à Charles Nodier « Des cranto de Paris ».</p>
<img style="float: left;" src="http://www.occitanica.eu/images/statue_jasmin_place_jasmin.jpg" alt="A.D. Òlt-e-Garona - Fons Labouche, 26 Fi 47 14" width="311" height="491" />
<h2 dir="ltr">Localisacion :</h2>
<p>Plaça Jasmin, Agen (47000)</p>
<h2 dir="ltr">Istòric del monument :</h2>
<p class="western" style="text-align: justify;">La Vila d’Agen, que, al lendeman de la mòrt de Jasmin, aviá pres en carga sas funeralhas, rend omenatge un còp de mai al poèta per l’ereccion d’una estatua a sa glòria plaça Saint-Antoine. Fa per l’escasença apèl al sosten dels admirators del poèta pel biais d’una soscripcion.</p>
<p class="western" style="text-align: justify;">Realizada per l’escultor Vital-Dubray, es desvelada lo 12 de mai de 1870. Instalada sus son sòcle tre lo 22 d’abril, demòra dissimulada jos un long vel escur qu’escond sos traits en atenta de l’inauguracion oficiala (cf. CRDP de Bordeaux. C6076, « La statue de Jasmin ». C. Rapin).</p>
<p class="western" style="text-align: justify;">L’inauguracion se debana qualques jorns aprèp, en preséncia dels pròches de Jasmin (sa veusa, Magnonet e son filh, Edouard), dels membres del Conselh municipal e jos la presidéncia del deputat-cònsol Henri Noubel. L’edil aviá qualques meses abans, portat son sosten a l’entrepresa en lo nom del movement de defensa e de reconeissença de la lenga d’òc per son ofèrta de 50 francs a la soscripcion. Al son de las fanfaras e dels discors, la jornada es dedicada a la memòria de Jasmin. Frederic Mistral, vengut per l’ocasion de Provença, representa lo Felibritge. Los dos òmes se son pasmens jamai rescontrats. En efièch, Jasmin autodidacte independent, fondèt pas jamai d’escòla a l’entorn de son accion literària o linguistica, e respondèt per la negativa a la demanda del Felibritge de jónher lo movement. Çaquelà, en aquel 12 de mai 1870, Frederic Mistral adreiça un omenatge vibrant, en reconeissença del ròtle jogat per son predecessor en favor de la lenga occitana.</p>
<h2>Datacion del monument :</h2>
<p dir="ltr">A la debuta del sègle XIX.</p>
<h2>Personas e organizacions associadas a l’istòria del monument :</h2>
<p dir="ltr">Vital-Dubray (1857-1912) – escultor, autor de l’estatua</p>
<p class="western">Jacques Jasmin (1798- 1864) – subjècte de l’estatua</p>
<h3>Jacques Boé, ditz Jasmin, poèta gascon</h3>
<p class="western" style="text-align: justify;">Jacques Jasmin, poèta agenés, figura als costats del Provençal Frederic Mistral, laureat del prèmi Nobel de literatura en 1904, demest los autors occitans màgers del sègle XIX. Amb eles, la literatura occitana fa son entrada dins los salons parisencs e ganha una novèla reconeissença. Jasmin, precursor dels felibres, aqueles poètas amassats a l’entorn de Mistral, Roumanille o Brunel, per la salvagarda de la lenga d’òc, apertenguèt pas jamai a un movement e se refusèt, en despièch de son succès, de formar escòla a l’entorn de son òbra, e daissèt a sa mòrt, una produccion importanta e dempuèi, totjorn legida e reeditada.</p>
<p class="western" style="text-align: justify;">Nascut lo 6 de març 1798, dins una familha modèsta de l’Agenés, Jacques Jasmin, de son nom vertadièr, Jacques Boé, s’installa a son compte coma perruquièr dins lo barri del Gravier en Agen a solament 18 ans. Parallèlament a son comèrci, lo jove se liura a son passion per l’escritura, e publica tre 1822 sa primièra òbra dins lo Jornal d’Òlt-e-Garona : Fidelitat ageneso. La parucion dètz ans aprèp de sas Papillotos e son rescontre amb Charles Nodier, lo carisme que ne fa pròva e son talent d’orator, permeton a Jasmin de ganhar al fial de las annadas, sas letras de noblesa dins lo domeni de la literatura, el que fa figura d’excepcion per sa proposicion d’una òbra en lenga d’òc. Laureat de recompensas nombrosas dins sa vila coma al nivèl nacional - es onorat del prèmi Monthyon de l’Acadèmia françesa, e lo jove felibritge li decernís lo prèmi de « Mèstre-ès-jocs » - Jasmin demòra ça que la per l’escena literària parisenca aquel poèta-perruquièr, segun los mots de Balzac ; poèta « patés » victima de prejutjats qu’endecan sa complèta reconeissença. Jasmin morís en 1864, lo 4 d’octòbre, en plena glòria. Sas funeralhas atiran la fola coma l’inauguracion oficiala de l’estatua que li es dedicada 6 ans aprèp.</p>
<h2 dir="ltr"><img style="float: right;" src="http://www.occitanica.eu/images/Statue_de_Jacques_Boe_dit_Jasmin.jpg" alt="" width="226" height="491" /></h2>
<h2>Caraceristicas e materials de construccion :</h2>
<p class="western">Bronze - estatua</p>
<p class="western">Plastre - medalhon</p>
<p dir="ltr" style="text-align: justify;">L’esculptura dreçada sus la plaça Saint-Antoine (tornar baptejada plaça Jasmin lo 9 de mai de 1883), pròche de l’ancian salon de cofadura de Jasmin es una realizacion de l’escultor Gabriel Vital-Dubray (1813-1892). Facha de bronze, manquèt d’èsser fonduda pendent l’ocupacion alemanda per tal que siá recuperat son preciós metal.</p>
<div class="western" style="text-align: justify;">Jasmin es representat apiejat a una colona, contra la quala es pausada una lira, rapèl de sa fibra poetica. L’autor es atanben immortalizat dins una postura oratòria - retròbam aquela pausa identica, braç drech levat, man esquèrra sul còr dins una litografia de Bretrand et Oudin - vestit d’una redingòta, son còl enclaus d’una gansa parpalhon, mòstra de pochon aparenta.</div>
<div class="western" style="text-align: justify;">Lo sòcle, colona quadrangulara, pòrta divèrsas informacions. Sus la faça principala, plaçats jos la mencion “À Jasmin”, se tròba una placa que figura dos àngels, una lira e l’inscripcion : “Immortalitat”.</div>
<p class="western" style="text-align: justify;">Una autra placa, plaçada a l’opausat de la precedenta, es un rapèl als generoses donators a l’origina de l’errecion de l’estatua en mai 1870.</p>
<p dir="ltr" style="text-align: justify;">En fin, una darrièra, plaçada al costat dreit del monument, es una citacion de Jasmin : « O ma lengo, tout me zou dit, Plantarey uno estelo a toun froun encrumit » / « Ô ma lenga tot m'o ditz, Plantarai una estela a ton front encrumit.». Aquelas rimas son extrachas de l'espitòla a Charles Nodier « Des crantos de Paris ». </p>
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Jansemin = Jasmin
monument
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-
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RPCO : Repertòri del patrimòni cultural occitan
Repertòri : Luòcs
Région Administrative
Aquitaine
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A name given to the resource
Clairac (Lot-et-Garonne) - Monument aux morts
Clairac (Lot-et-Garonne) - Monument als mòrts
Alternative Title
An alternative name for the resource. The distinction between titles and alternative titles is application-specific.
Clairac (Lot-et-Garonne) - Monument aux morts
Clairac (Lot-et-Garonne) - Monument als mòrts
Subject
The topic of the resource
Monuments aux morts
Description
An account of the resource
<!DOCTYPE html>
<html>
<head>
</head>
<body>
<div style="text-align: justify;"><!--debut mobile--></div>
<div dir="ltr" style="text-align: justify;">Inauguré en 1922, le monument aux morts de Clairac fait partie des monuments comportant une inscription en occitan. Ce choix, original dans la statuaire publique en France, se retrouve dans de nombreux monuments aux morts de l’espace occitan, en Aquitaine, en Languedoc ou encore en Provence.</div>
<div style="text-align: justify;"> </div>
<div dir="ltr" style="text-align: justify;">Sculpté par Eugène Delpech, un artiste originaire du village, le groupe placé au centre du monument représente un sujet classique des monuments commémoratifs de la Première guerre mondiale, celui de la mère veuve et l’enfant. La mère tient un livre à la main qui porte l’inscription « Livre d’or de la Grande Guerre » et invite son enfant au devoir de mémoire patriotique. Beaucoup plus originale est l’inscription du socle, en occitan et non en français, et qui renvoie à la tenue « traditionnelle » paysanne des deux personnages sculptés : « <em>N’oublides pas, Pichiou, lous qué soun mors per la Patriou !</em> » : en graphie classique : <em>Doblides pas, pichon, los que son mòrts per la Patria !</em> ; traduction française : N’oublie pas, petit, ceux qui sont morts pour la Patrie !)</div>
<div dir="ltr" style="text-align: justify;">La graphie peu maîtrisé et très phonétisante de l’inscription occitane prouve que le choix de l’occitan n’est pas lié aux mouvements de renaissance occitane mais participe plutôt d’une volonté d’ancrage très local du discours porté par le monument.</div>
<div style="text-align: justify;"> </div>
<div dir="ltr" style="text-align: justify;">Eugène Delpech propose ici, pour honorer la mémoire des 103 Clairacais morts entre 1914 et 1918, un monument d’inspiration très patriotique. Il fait cependant le choix plus original et sans doute plus émouvant pour les observateurs des années 1920, d’identifier le monument à la communauté locale plutôt que nationale, par ses vêtements, et surtout par sa langue.</div>
<div style="text-align: justify;"> <!--fin mobile-->
<h3>Nom de l'édifice :</h3>
Monument aux morts de Clairac
<h3>Autres appellations :</h3>
<h3>Localisation :</h3>
<p dir="ltr">Clairac, Jardin public</p>
<h3><strong>Fonction d'origine de l'édifice :</strong></h3>
Monument aux morts de la guerre de 1914-1918
<h3>Fonction actuelle de l'édifice :</h3>
Monument aux morts <br />
<h3>Datation :</h3>
<span id="docs-internal-guid-30fb6526-ded1-7674-f643-3c74c8f598be">1921-1922</span></div>
</body>
</html>
<!DOCTYPE html>
<html>
<head>
</head>
<body>
<div style="text-align: justify;"><!--debut mobile--></div>
<div dir="ltr" style="text-align: justify;">
<div dir="ltr">Inauguré en 1922, le monument aux morts de Clairac fait partie des monuments comportant une inscription en occitan. Ce choix, original dans la statuaire publique en France, se retrouve dans de nombreux monuments aux morts de l’espace occitan, en Aquitaine, en Languedoc ou encore en Provence.</div>
<div> </div>
<div dir="ltr">Sculpté par Eugène Delpech, un artiste originaire du village, le groupe placé au centre du monument représente un sujet classique des monuments commémoratifs de la Première guerre mondiale, celui de la mère veuve et l’enfant. La mère tient un livre à la main qui porte l’inscription « Livre d’or de la Grande Guerre » et invite son enfant au devoir de mémoire patriotique. Beaucoup plus originale est l’inscription du socle, en occitan et non en français, et qui renvoie à la tenue « traditionnelle » paysanne des deux personnages sculptés : « <em>N’oublides pas, Pichiou, lous qué soun mors per la Patriou !</em> » : en graphie classique : <em>Doblides pas, pichon, los que son mòrts per la Patria !</em> ; traduction française : N’oublie pas, petit, ceux qui sont morts pour la Patrie !)</div>
<div dir="ltr">La graphie peu maîtrisé et très phonétisante de l’inscription occitane prouve que le choix de l’occitan n’est pas lié aux mouvements de renaissance occitane mais participe plutôt d’une volonté d’ancrage très local du discours porté par le monument.</div>
<div> </div>
<div dir="ltr">Eugène Delpech propose ici, pour honorer la mémoire des 103 Clairacais morts entre 1914 et 1918, un monument d’inspiration très patriotique. Il fait cependant le choix plus original et sans doute plus émouvant pour les observateurs des années 1920, d’identifier le monument à la communauté locale plutôt que nationale, par ses vêtements, et surtout par sa langue.</div>
<div>
<h3>Nom de l'édifice :</h3>
Monument aux morts de Clairac
<h3>Autres appellations :</h3>
<h3>Localisation :</h3>
<p dir="ltr">Clairac, Jardin public</p>
<h3><strong>Fonction d'origine de l'édifice :</strong></h3>
Monument aux morts de la guerre de 1914-1918
<h3>Fonction actuelle de l'édifice :</h3>
Monument aux morts <br />
<h3>Datation :</h3>
<span id="docs-internal-guid-30fb6526-ded1-7674-f643-3c74c8f598be">1921-1922</span></div>
</div>
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</html>
Creator
An entity primarily responsible for making the resource
CIRDÒC-Mediatèca occitana
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Date of formal issuance (e.g., publication) of the resource.
2015-07-30
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Type
The nature or genre of the resource
Text
Bibliographic Citation
A bibliographic reference for the resource. Recommended practice is to include sufficient bibliographic detail to identify the resource as unambiguously as possible.
<!DOCTYPE html>
<html>
<head>
</head>
<body>
<p dir="ltr"><a href="http://www.culture.gouv.fr/public/mistral/merimee_fr?ACTION=RETROUVER&FIELD_98=LOCA&VALUE_98=%20Clairac&NUMBER=25&GRP=0&REQ=((Clairac)%20%3ALOCA%20)&USRNAME=nobody&USRPWD=4%24%2534P&SPEC=3&SYN=1&IMLY=&MAX1=1&MAX2=100&MAX3=100&DOM=Tous" target="_blank" rel="noopener">Inventaire général du patrimoine culturel d’Aquitaine </a></p>
<p dir="ltr">Site internet de la ville de Clairac, <a href="http://www.clairac.com">www.clairac.com</a><br /><br />« Clairac hommage en occitan », <em>La Dépêche</em>, 10 novembre 2011</p>
</body>
</html>
Coverage
The spatial or temporal topic of the resource, the spatial applicability of the resource, or the jurisdiction under which the resource is relevant
Mairie, Place de L Hôtel de ville, 47320 Clairac, France
Spatial Coverage
Spatial characteristics of the resource.
point(44.3601238,0.375624)
Temporal Coverage
Temporal characteristics of the resource.
19..
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http://purl.org/occitanica/11695
Occitanica
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CIRDOC - Institut occitan de cultura
Art public
Istòria de França = Histoire de France
Monument als mòrts en occitan
Monument aux morts en occitan
Primièra Guèrra Mondiala = Première Guerre Mondiale
-
https://occitanica.eu/files/original/88cba793215e27a52f23148db529298b.jpg
9c258aca7ceefff5ec021be78363871d
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Title
A name given to the resource
RPCO : Repertòri del patrimòni cultural occitan
Repertòri : Luòcs
Région Administrative
Languedoc-Roussillon
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Title
A name given to the resource
Narbonne, Palais des archevêques : plafond peint
Narbonne, Palais des archevêques : plafond peint
Identifier
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http://purl.org/occitanica/11643
Alternative Title
An alternative name for the resource. The distinction between titles and alternative titles is application-specific.
Plafond peint du Palais des archevêques de Narbonne
Plafond peint du Palais des archevêques de Narbonne
Subject
The topic of the resource
Peinture et décoration murales médiévales -- Narbonne (Aude)
Description
An account of the resource
<!DOCTYPE html>
<html>
<head>
</head>
<body>
<div style="text-align: justify;"><!--debut mobile--> Sur l’ancienne <em>Caulada</em> (“place aux choux”, ancienne place du marché) se dresse l’actuel Hôtel de Ville de Narbonne. Entre ces murs, qui abritaient auparavant la résidence des archevêques de Narbonne - parmi les plus riches et les plus puissants de leur époque -, se trouve le Musée d’archéologie et, en son sein, un ancien plafond peint du Palais Vieux des Archevêques.</div>
<br />
<div dir="ltr" style="text-align: justify;">
<p>Le plafond est entièrement peint : les poutres portent un décor floral qui rythme l'espace, les consoles sont décorées d'élégants enroulements végétaux, mais le plus spectaculaire ce sont les décors des closoirs (planchettes positionnées entre 2 poutres) : les animaux y sont nombreux, en particulier les oiseaux . Ils cohabitent avec quelques scènes guerrières. Il est plausible que le commanditaire du plafond avait encore présents à l'esprit les terribles combats qui opposèrent les fidèles du Pape et du Roi de France à de nombreux Occitans au cours des guerres dites, aujourd'hui, « cathares » . </p>
<br /><br /></div>
<img style="display: block; float: right;" src="http://occitanica.eu/omeka/files/original/feb69430d32a9ffb009aa8561df45b3e.jpg" alt="Plafond peint du Palais des Archevêques de Narbonne : vue générale" width="350" />
<div dir="ltr" style="text-align: justify;">
<p>Restauré dans les années 1940, c’est vraisemblablement l’un des plus anciens plafonds peints de la région. Cette charpente, qui , au sein du palais archiépiscopal, ornait une vaste salle dont on ne connaît pas la fonction, exprime la puissance des archevêques de Narbonne . L’issue de la croisade contre les Albigeois au cours de laquelle, en 1212, le légat pontifical Arnaud Amalric devient archevêque de Narbonne, accroît leur fortune et leur pouvoir sur les seigneuries concurrentes, de même que leur engagement dans la Reconquista. Ils furent par la suite proches des rois de France et au XIVe siècle, des papes d’Avignon.</p>
</div>
<!--fin mobile-->
<h3>Nom de l'édifice :</h3>
Musée archéologique de Narbonne<br /><br />
<h3>Localisation :</h3>
<p dir="ltr">Narbonne, Hôtel de Ville</p>
<h3><strong>Fonction d'origine de l'édifice :</strong></h3>
<p>Lieu de résidence et d’administration des archevêques de Narbonne.<br /><br /></p>
<h3>Fonction actuelle de l'édifice :</h3>
<p>Musée d’archéologie, locaux de l’Hôtel de Ville.</p>
<h3>Datation :</h3>
<p>XIII<sup>e</sup> siècle</p>
<h3>Éléments remarquables</h3>
<p style="text-align: justify;">La salle elle-même (14 m de long, 6 m de large, 6 m de haut) est d’une architecture remarquable : le mur <span style="color: #000000;" data-mce-mark="1">oriental </span>notamment, très mince (environ 30 cm) malgré sa hauteur, fait en petit appareil antique remployé, et renforcé par de grands arcs formerets.</p>
<p style="text-align: justify;"><br />La salle touchait au Sud à la chapelle de la Madeleine, avec laquelle elle ne communiquait pas : à l’époque la circulation se faisait à l’extérieur, par une galerie disparue.<br /><br /> <img style="float: left;" src="http://occitanica.eu/omeka/files/original/8c5c98db4597e289ac069cca845f27f6.jpg" alt="Corbeaux et poutres sablières richement ornés" width="440" /></p>
<p style="text-align: justify;">La charpente de cette pièce, montée sur 33 poutres, est exceptionnelle. Elle a quelques ressemblances avec la Loggia de la reine au Palais des Rois de Majorque à Perpignan, (fin du XIIIe siècle). Mais ici, les poutres ont été datées par dendrochronologie (étude des cernes de croissance des arbres) du premier quart du XIIIe siècle : donc en pleine croisade des Albigeois.</p>
<p style="text-align: justify;">Les 33 poutres reposent sur des corbeaux, eux-mêmes posés sur une poutre sablière. Pas d’assemblage en bois, mais de longs clous traversants fixent la poutre aux corbeaux; poutre et corbeaux ont été assemblés au sol et hissés ensemble. Deux rangées de planchettes, glissées dans des fentes ménagées dans les poutres et les corbeaux, cachent les « trous noirs » entre les poutres. Les planches constituant le plafond (et, en même temps, le plancher de l'étage supérieur) viennent sur les poutres : des couvre-joints cachent les jointures entre les closoirs et entre les planches.<br /><br />Tout l’ensemble est peint, en partie au sol, avant d’être mis en place. Les analyses physico-chimiques ont montré un curieux mélange d’emploi de pigments peu coûteux, grossièrement broyés et d’un rouge précieux, venu d’Asie, le lac-laque, pour la couche supérieure du fond, aux effets de brillance.</p>
<div><img style="float: right; margin: 1px;" src="http://www.occitanica.eu/omeka/files/original/50357fc9b1f274f70ee432f22a9d6354.jpg" alt="Détail : animal bondissant" height="160" /></div>
<div>
<p>On y voit des dessins géométriques, des arbres, des animaux bondissant, des oiseaux dans un style d’influence espagnole. Les scènes de guerre sont nombreuses, mais les combats entre fantassins sont un thème rare à l’époque de la chevalerie triomphante.</p>
<p>Un éléphant et une machine de guerre occupent la tranche des corbeaux dans l’angle nord-est. La machine détruit les murs d’une ville d’où tombe un combattant noir (c’est-à-dire, à l’époque, mauvais).</p>
<p>L’absence de représentations héraldiques, très fréquentes sur les plafonds peints médiévaux, s’explique peut-être par l’ancienneté du décor de cette salle.</p>
<img style="margin: 1px;" src="http://occitanica.eu/omeka/files/original/f36d6724d42f1ad469716854bfc0126b.jpg" alt="Tranche des corbeaux de l'angle Nord-Est représentant un éléphant" height="160" /></div>
<img style="float: right;" src="http://www.occitanica.eu/omeka/files/original/3ed104222a04d5cff292ce57faa56ec5.jpg" alt="Détail : chevalier tombant d'une muraille" height="160" />
<h3>Statut de protection</h3>
<p>Classement au titre de Monuments historiques par liste 1840 et 8/07/1937.</p>
</body>
</html>
<!DOCTYPE html>
<html>
<head>
</head>
<body>
<div style="text-align: justify;"><!--debut mobile--> Sur l’ancienne <em>Caulada</em> (“place aux choux”, ancienne place du marché) se dresse l’actuel Hôtel de Ville de Narbonne. Entre ces murs, qui abritaient auparavant la résidence des archevêques de Narbonne - parmi les plus riches et les plus puissants de leur époque -, se trouve le Musée d’archéologie et, en son sein, un ancien plafond peint du Palais Vieux des Archevêques.</div>
<br />
<div dir="ltr" style="text-align: justify;">
<p>Le plafond est entièrement peint : les poutres portent un décor floral qui rythme l'espace, les consoles sont décorées d'élégants enroulements végétaux, mais le plus spectaculaire ce sont les décors des closoirs (planchettes positionnées entre 2 poutres) : les animaux y sont nombreux, en particulier les oiseaux . Ils cohabitent avec quelques scènes guerrières. Il est plausible que le commanditaire du plafond avait encore présents à l'esprit les terribles combats qui opposèrent les fidèles du Pape et du Roi de France à de nombreux Occitans au cours des guerres dites, aujourd'hui, « cathares » . </p>
<br /><br /></div>
<img style="display: block; float: right;" src="http://occitanica.eu/omeka/files/original/feb69430d32a9ffb009aa8561df45b3e.jpg" alt="Plafond peint du Palais des Archevêques de Narbonne : vue générale" width="350" />
<div dir="ltr" style="text-align: justify;">
<p>Restauré dans les années 1940, c’est vraisemblablement l’un des plus anciens plafonds peints de la région. Cette charpente, qui , au sein du palais archiépiscopal, ornait une vaste salle dont on ne connaît pas la fonction, exprime la puissance des archevêques de Narbonne . L’issue de la croisade contre les Albigeois au cours de laquelle, en 1212, le légat pontifical Arnaud Amalric devient archevêque de Narbonne, accroît leur fortune et leur pouvoir sur les seigneuries concurrentes, de même que leur engagement dans la Reconquista. Ils furent par la suite proches des rois de France et au XIVe siècle, des papes d’Avignon.</p>
</div>
<!--fin mobile-->
<h3>Nom de l'édifice :</h3>
Musée archéologique de Narbonne<br /><br />
<h3>Localisation :</h3>
<p dir="ltr">Narbonne, Hôtel de Ville</p>
<h3><strong>Fonction d'origine de l'édifice :</strong></h3>
<p>Lieu de résidence et d’administration des archevêques de Narbonne.<br /><br /></p>
<h3>Fonction actuelle de l'édifice :</h3>
<p>Musée d’archéologie, locaux de l’Hôtel de Ville.</p>
<h3>Datation :</h3>
<p>XIII<sup>e</sup> siècle</p>
<h3>Éléments remarquables</h3>
<p style="text-align: justify;">La salle elle-même (14 m de long, 6 m de large, 6 m de haut) est d’une architecture remarquable : le mur <span style="color: #000000;" data-mce-mark="1">oriental </span>notamment, très mince (environ 30 cm) malgré sa hauteur, fait en petit appareil antique remployé, et renforcé par de grands arcs formerets.</p>
<p style="text-align: justify;"><br />La salle touchait au Sud à la chapelle de la Madeleine, avec laquelle elle ne communiquait pas : à l’époque la circulation se faisait à l’extérieur, par une galerie disparue.<br /><br /> <img style="float: left;" src="http://occitanica.eu/omeka/files/original/8c5c98db4597e289ac069cca845f27f6.jpg" alt="Corbeaux et poutres sablières richement ornés" width="440" /></p>
<p style="text-align: justify;">La charpente de cette pièce, montée sur 33 poutres, est exceptionnelle. Elle a quelques ressemblances avec la Loggia de la reine au Palais des Rois de Majorque à Perpignan, (fin du XIIIe siècle). Mais ici, les poutres ont été datées par dendrochronologie (étude des cernes de croissance des arbres) du premier quart du XIIIe siècle : donc en pleine croisade des Albigeois.</p>
<p style="text-align: justify;">Les 33 poutres reposent sur des corbeaux, eux-mêmes posés sur une poutre sablière. Pas d’assemblage en bois, mais de longs clous traversants fixent la poutre aux corbeaux; poutre et corbeaux ont été assemblés au sol et hissés ensemble. Deux rangées de planchettes, glissées dans des fentes ménagées dans les poutres et les corbeaux, cachent les « trous noirs » entre les poutres. Les planches constituant le plafond (et, en même temps, le plancher de l'étage supérieur) viennent sur les poutres : des couvre-joints cachent les jointures entre les closoirs et entre les planches.<br /><br />Tout l’ensemble est peint, en partie au sol, avant d’être mis en place. Les analyses physico-chimiques ont montré un curieux mélange d’emploi de pigments peu coûteux, grossièrement broyés et d’un rouge précieux, venu d’Asie, le lac-laque, pour la couche supérieure du fond, aux effets de brillance.</p>
<div><img style="float: right; margin: 1px;" src="http://www.occitanica.eu/omeka/files/original/50357fc9b1f274f70ee432f22a9d6354.jpg" alt="Détail : animal bondissant" height="160" /></div>
<div>
<p>On y voit des dessins géométriques, des arbres, des animaux bondissant, des oiseaux dans un style d’influence espagnole. Les scènes de guerre sont nombreuses, mais les combats entre fantassins sont un thème rare à l’époque de la chevalerie triomphante.</p>
<p>Un éléphant et une machine de guerre occupent la tranche des corbeaux dans l’angle nord-est. La machine détruit les murs d’une ville d’où tombe un combattant noir (c’est-à-dire, à l’époque, mauvais).</p>
<p>L’absence de représentations héraldiques, très fréquentes sur les plafonds peints médiévaux, s’explique peut-être par l’ancienneté du décor de cette salle.</p>
<img style="margin: 1px;" src="http://occitanica.eu/omeka/files/original/f36d6724d42f1ad469716854bfc0126b.jpg" alt="Tranche des corbeaux de l'angle Nord-Est représentant un éléphant" height="160" /></div>
<img style="float: right;" src="http://www.occitanica.eu/omeka/files/original/3ed104222a04d5cff292ce57faa56ec5.jpg" alt="Détail : chevalier tombant d'une muraille" height="160" />
<h3>Statut de protection</h3>
<p>Classement au titre de Monuments historiques par liste 1840 et 8/07/1937.</p>
</body>
</html>
Creator
An entity primarily responsible for making the resource
Association internationale de Recherche sur les Charpentes et les Plafonds Peints médiévaux (RCPPM)
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CIRDÒC-Mediatèca occitana
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Date of formal issuance (e.g., publication) of the resource.
2015-08-19
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Bourin, Monique
Puchal, Georges
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text/html
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fre
Type
The nature or genre of the resource
Text
Bibliographic Citation
A bibliographic reference for the resource. Recommended practice is to include sufficient bibliographic detail to identify the resource as unambiguously as possible.
<!DOCTYPE html>
<html>
<head>
</head>
<body>
Direction régionale des affaires culturelles Languedoc-Roussillon Ed., <em>Images oubliées du Moyen-Âge : les plafonds peints du Languedoc-Roussillon</em>, Montpellier, 2011 <br /><br />Archives départementaires de l’Aude Ed., <em>Charpentes et plafonds peints médiévaux en pays d’Aude : exposition présentée du 26 mai au 24 juin 2011,</em> Carcassonne, 2011 <br /><br />Marie-Laure Wessel, “Le plafond peint du Palais des Archevêques de Narbonne” <br /><a href="http://rcppm.org/download/biblio/Fronton-Wessel_palais-Narbonne.pdf%20">http://rcppm.org/download/biblio/Fronton-Wessel_palais-Narbonne.pdf </a><br />[Consulté le 08/09/2015]<br /><br /><strong>Pour aller plus loin...<br /><br /></strong>Site internet de l'Association internationale de recherche sur les charpentes et les plafonds peints médiévaux (RCPPM) : <a href="http://rcppm.org/blog/">http://rcppm.org/blog/</a><br />[Consulté le 08/09/2015]
</body>
</html>
Coverage
The spatial or temporal topic of the resource, the spatial applicability of the resource, or the jurisdiction under which the resource is relevant
Place de l'Hôtel de ville, 11100 Narbonne, France
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point(43.1836053,3.0040514)
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Temporal characteristics of the resource.
12..
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Occitanica
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Crosada = Croisade
Crosada contra los Albigeses = Croisade contre les Albigeois
Plafonds peints
-
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11f2b75027d29816012892c2eecc4a89
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Title
A name given to the resource
RPCO : Repertòri del patrimòni cultural occitan
Repertòri : Luòcs
Région Administrative
Languedoc-Roussillon
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Title
A name given to the resource
Maison du Monge
Maison du Monge
Alternative Title
An alternative name for the resource. The distinction between titles and alternative titles is application-specific.
Maison de Félix Arnaudin (1844-1921)
Ostal de Félix Arnaudin (1844-1921)
Subject
The topic of the resource
Arnaudin, Félix (1844-1921)
Folklore
Photographie -- 19e siècle
Description
An account of the resource
<h3>DESCRIPTION</h3>
<div style="text-align: justify;">La Maison du « Monge » fut un temps celle de l'ethnologue français Félix Arnaudin (1844-1921), de 1856 jusqu'à la fin de sa vie. C'est entre ces murs que l'imagier de la Grand'Lande entreposa les fruits de ses collectes dans un pays et une société en recomposition au cours de ce second XIXe siècle. Elle est aujourd'hui Maison de la photographie des Landes.</div>
<br />
<h3>Nom de l'édifice :</h3>
Maison de naissance de Félix Arnaudin <br /><br />
<h3>Autres appellations :</h3>
Maison de la photographie des Landes <br /><br />
<h3>Localisation :</h3>
Maison de la photographie des Landes <br />Espace Félix Arnaudin <br />Quartier Le Monge <br />40210 Labouheyre <br /><br />
<h3>Fonction d'origine de l'édifice :</h3>
<div style="text-align: justify;">La Maison du « Monge » fut un temps celle de l'ethnologue français Félix Arnaudin (1844-1921), de 1856 jusqu'à la fin de sa vie. C'est entre ces murs que l'imagier de la Grand'Lande entreposa les fruits de ses collectes dans un pays et une société en recomposition au cours de ce second XIXe siècle.<br /><br /></div>
<div style="text-align: justify;">Issu d'une famille de métayers landais, Félix Arnaudin (Simon de son nom de baptême) naît le 30 mai 1844 dans une demeure du quartier du Monge, propriété de la famille Arnaudin depuis son achat en 1826 par le patriarche Simon Arnaudin. Il vit les 12 premières années de sa vie, jusqu'à l'année 1856, dans cette demeure aujourd'hui disparue. La maison, placée au nord de l'airial devient alors propriété de l'oncle de Félix Arnaudin, Pierre, au cours du partage familial. Puis par le jeu des successions, demeure du frère de l'ethnologue, Ariste Arnaudin en 1872.<br /><br /></div>
<div style="text-align: justify;">À partir de 1856, Félix Arnaudin et sa famille s'installe dans la demeure du Monge, aujourd'hui Maison de la photographie des Landes, située plus au sud de la propriété. Elle est une ancienne maison de pasteur de brebis, remaniée et déplacée à l'époque de Simon Arnaudin, pour devenir la maison principale. Là, « l'imagier » va vivre les principales années de son existence, ne revendant la demeure du « Monge » qu'aux dernières heures de sa vie, en 1920, afin d'améliorer ses faibles revenus.</div>
<br /><br />
<h3>Fonction actuelle de l'édifice :</h3>
<div style="text-align: justify;">La maison de naissance de Félix Arnaudin, rachetée un temps par le fokloriste Élie Menaut, et devenue propriété de la commune de Labouheyre. Depuis 2003, elle abrite la Maison de la photographie des Landes et accueille périodiquement des expositions, dont une annuelle, dédiée à "l'imagier de la Grande Lande". Le Ministère de la Culture et de la Communication la labellise en 2012 "Maison des Illustres" en hommage à son prestigieux ancien propriétaire.</div>
<br />
<h3>Datation :</h3>
<div style="text-align: justify;">Demeure paysanne transformée et agrandie au XIXe siècle.</div>
<br />
<h3>Importance pour la culture occitane :</h3>
<div style="text-align: justify;">Demeure de Félix Arnaudin (1844-1921) : l'Imagier de la Grande Lande</div>
<br /><strong>Naissance et formation, l'entrée en folklore</strong> <br /><br />
<div style="text-align: justify;">C'est au sein d'une famille de la paysannerie aisée, à Labouheyre dans les Landes, que naît Félix Arnaudin le 30 mai 1844 (de son prénom de baptême, Simin). Ses études secondaires au collège de Mont-de-Marsan ainsi que les enseignements suivis auprès du curé de Labouheyre, préparent l'esprit du jeune érudit à la recherche et aux questionnements intellectuels. <br /><br />De retour dans son village natal, et en dépit de quelques emplois dans le domaine de l'industrie, Félix Arnaudin se tourne progressivement vers le foklore et l'ethnologie. En 1873 paraît une première notice sur "Une branche des Pic de la Mirandole dans les Landes" (Revue de Gascogne), marquant les débuts du jeune homme dans le cercle des fokloristes de l'époque, dont Jean-Baptiste Lescarret (1819-1898). <br /><br />L'année 1874 constitue un réel tournant dans la vie de Félix Arnaudin. Les goûts personnels de l'érudit pour sa Lande et la recherche, le contexte familial troublé par le scandale de ses amours avec une jeune servante et les métamorphoses que connaissent alors la société landaise traditionnelle par la politique de valorisation lancée dans les années 1860 par Napoléon III, tout concourt alors à engager Félix Arnaudin dans la voix de l'ethnologie et de la photographie. C'est en effet au cours de cette même année 1874 que le landais se dote de son premier appareil.</div>
<br /><strong>L'Imagier de la Grande Lande</strong>
<div style="text-align: justify;">Cette combinaison de faits personnels et généraux conduisent Félix Arnaudin sur la Grande-Lande, dont il enregistre peu à peu les formes traditionnelles, au cours d'un long travail photographique qui l'occupe de 1874 à la fin de sa vie, à peine marqué par de brêves interruptions. <br /><br />2700 plaques photographiques, aujourd'hui conservées au Musée d'Aquitaine (Bordeaux), retracent ce long travail méthodique de sauvegarde des formes et traces d'une culture en cours de mutation et des paysages de la lande originelle se muant progressivement en massif forestier. Tous supports confondus, ce sont près de 3218 négatifs, dont 2425 répertoriés par Félix Arnaudin lui-même, qui témoignaient à sa mort de l'incroyable travail mené par le photographe. Circulant à pied ou à vélo, allant à la rencontre des habitants de la lande, ce preneur d'image, reçoit les surnoms du <em>Limajayre</em> (l'imagier en français), mais également de <em>pèc</em>, le fou, tant son action est l'œuvre alors d'un précurseur en ce domaine et dans ces territoires.</div>
<br /><br /><strong>Un important travail de collectage</strong>
<div style="text-align: justify;">Dès ses débuts lou limajayre présente une grande rationnalisation de son travail, classant, organisant ses recherches, établissant pour ses photos d'importants répertoires photographiques. Ses prises de vue témoignent d'un intérêt constant porté par leur auteur à l'évolution des techniques, tout comme au matériel photographique. Félix Arnaudin mène conjointement à ses captations photographiques, un important travail de collectage de la mémoire landaise, enquêtes auxquelles il applique la même rectitude scientifique. Adoptant le principe des fiches d'enquêtes aux champs détaillés, Félix Arnaudin récolte ainsi au cours de son existence un grand ensemble de contes, chansons, proverbes... <br /><br />Ce travail minutieux sur plusieurs dizaines années lui vaut la reconnaissance de ses contemporains. Aux importants dossiers ethnographiques et linguistique (il est l'auteur d'un Dictionnaire gascon) conservés aux Archives départementales des Landes, s'ajoutent ainsi les nombreuses correspondances entretenues entre l'imagier de la Grande Lande et les folkloristes de son époque, locaux ou nationaux, Paul Sébillot (Revue des Traditions Populaires), Henri Gaidoz (Mélusine, 1877), Jean-Eugène Dufourcet (Société de Borda, Dax), ou Pierre-Daniel Lafore (Escole Gastou Febus). <br /><br />De son vivant ne paraîtront toutefois que trois recueils livrant au public et aux chercheurs le fruit du colossal collectage effectué: Contes populaires en 1887, Chants populaires (1912) et Choses de la Grande-Lande aux alentours de 1919, ce dernier recevant une suite posthume; et un manuscrit achevé mais non publié de son vivant, qui est celui des Proverbes.</div>
<br /><strong><br />Devenir du travail d'un pionnier</strong> <br />
<div style="text-align: justify;">A sa mort le 6 décembre 1921, Félix Arnaudin laisse une importante somme de documents, comprenant tant les négatifs de ses campagnes photographiques, que les notes, fiches d'enquêtes, correspondances réunies au cours de sa carrière. Le tout est progressivement déposé auprès de structures spécifiques. Le Parc Naturel Régional (PNR) de la Grande-Lande à Marquèze, créé en 1970, hérite de l'ensemble d'un fonds aujourd'hui déposé aux Archives départementales des Landes tandis que les plaques de verre enrichissent les collections du Musée d'Aquitaine. A ce premier ensemble, vient s'ajouter en 1992, les donations de Jacques Boisgontier, linguiste bordelais. La Bibliothèque municipale de Bordeaux conserve pour sa part la bibliothèque personnelle de l'érudit landais.<br /><br /></div>
<div style="text-align: justify;">Si du vivant de Félix Arnaudin ne sont parues que très peu de publications traduisant l'importance de son travail; aux alentours de 1964, s'organise autour de Adrien Dupin et de Camille Arnaudin, neveu de l'imagier et exécuteur testamentaire de celui-ci, une politique d'édition de ses Oeuvres complètes. Regroupant tant des proches de l'auteur que des universitaires bordelais ou le linguiste Jacques Boisgontier, le Groupement des Amis de Félix Arnaudin entreprend un travail de longue haleine. Faisant suite à la parution de quelques pièces disparates, sortent entre 1994 et 2003 huit volumes des Oeuvres complètes de Félix Arnaudin offrant une nouvelle visibilité et une nouvelle audience au travail mené près de cent ans plus tôt par Lou limajayre.</div>
<br /><br />
<h3>Éléments remarquables :</h3>
<div style="text-align: justify;">La propriété du Monge entre dans la famille Arnaudin en 1826, lorsque, quittant Lue suite semble-t-il à une brouille avec son père, Simon Arnaudin, grand-père parternel de Félix Arnaudin, achète une propriété qui compte alors deux demeures paysannes (cf. Franck Lalanne, 150e anniversaire de la naissance de F.Arnaudin). La demeure la plus au sud de la propriété, ancienne demeure de pasteur de brebis, devient demeure principale de l'ensemble. <br /><br />Déplacée et remaniée une première fois du temps de Simon Arnaudin, elle subit également des travaux à l'époque de Barthélémy, le père de Félix Arnaudin, pour tenter de mettre la modeste demeure au goût du jour. Les plafonds sont ainsi réhaussés, comme nous l'indique Franck Lalanne (ibid). <br /><br />Il s'agit d'une demeure de plein pied, dont « la façade Est fut agrémentée de fenêtres larges et vitrées » du vivant de Félix Arnaudin.</div>
<br /><br />
<h3>Statut de protection :</h3>
<div style="text-align: justify;">Labellisée Maison des illustres. Propriété de la commune de Labouheyre. Ouverte au public durant les périodes d'exposition : 15h-18h. Libre accès.</div>
<h3>DESCRIPTION</h3>
<div>La Maison du « Monge » fut un temps celle de l'ethnologue français Félix Arnaudin (1844-1921), de 1856 jusqu'à la fin de sa vie. C'est entre ces murs que l'imagier de la Grand'Lande entreposa les fruits de ses collectes dans un pays et une société en recomposition au cours de ce second XIXe siècle. Elle est aujourd'hui Maison de la photographie des Landes.</div>
<br />
<h3>Nom de l'édifice :</h3>
Maison de naissance de Félix Arnaudin <br /><br />
<h3>Autres appellations :</h3>
Maison de la photographie des Landes <br /><br />
<h3>Localisation :</h3>
Maison de la photographie des Landes <br />Espace Félix Arnaudin <br />Quartier Le Monge <br />40210 Labouheyre <br /><br />
<h3>Fonction d'origine de l'édifice :</h3>
<div>La Maison du « Monge » fut un temps celle de l'ethnologue français Félix Arnaudin (1844-1921), de 1856 jusqu'à la fin de sa vie. C'est entre ces murs que l'imagier de la Grand'Lande entreposa les fruits de ses collectes dans un pays et une société en recomposition au cours de ce second XIXe siècle.<br /><br /></div>
<div>Issu d'une famille de métayers landais, Félix Arnaudin (Simon de son nom de baptême) naît le 30 mai 1844 dans une demeure du quartier du Monge, propriété de la famille Arnaudin depuis son achat en 1826 par le patriarche Simon Arnaudin. Il vit les 12 premières années de sa vie, jusqu'à l'année 1856, dans cette demeure aujourd'hui disparue. La maison, placée au nord de l'airial devient alors propriété de l'oncle de Félix Arnaudin, Pierre, au cours du partage familial. Puis par le jeu des successions, demeure du frère de l'ethnologue, Ariste Arnaudin en 1872.<br /><br /></div>
<div>À partir de 1856, Félix Arnaudin et sa famille s'installe dans la demeure du Monge, aujourd'hui Maison de la photographie des Landes, située plus au sud de la propriété. Elle est une ancienne maison de pasteur de brebis, remaniée et déplacée à l'époque de Simon Arnaudin, pour devenir la maison principale. Là, « l'imagier » va vivre les principales années de son existence, ne revendant la demeure du « Monge » qu'aux dernières heures de sa vie, en 1920, afin d'améliorer ses faibles revenus.</div>
<br /><br />
<h3>Fonction actuelle de l'édifice :</h3>
<div>La maison de naissance de Félix Arnaudin, rachetée un temps par le fokloriste Élie Menaut, et devenue propriété de la commune de Labouheyre. Depuis 2003, elle abrite la Maison de la photographie des Landes et accueille périodiquement des expositions, dont une annuelle, dédiée à "l'imagier de la Grande Lande". Le Ministère de la Culture et de la Communication la labellise en 2012 "Maison des Illustres" en hommage à son prestigieux ancien propriétaire.</div>
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<h3>Datation :</h3>
<div>Demeure paysanne transformée et agrandie au XIXe siècle.</div>
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<h3>Importance pour la culture occitane :</h3>
<div>Demeure de Félix Arnaudin (1844-1921) : l'Imagier de la Grande Lande</div>
<br /><strong>Naissance et formation, l'entrée en folklore</strong> <br /><br />
<div>C'est au sein d'une famille de la paysannerie aisée, à Labouheyre dans les Landes, que naît Félix Arnaudin le 30 mai 1844 (de son prénom de baptême, Simin). Ses études secondaires au collège de Mont-de-Marsan ainsi que les enseignements suivis auprès du curé de Labouheyre, préparent l'esprit du jeune érudit à la recherche et aux questionnements intellectuels. <br /><br />De retour dans son village natal, et en dépit de quelques emplois dans le domaine de l'industrie, Félix Arnaudin se tourne progressivement vers le foklore et l'ethnologie. En 1873 paraît une première notice sur "Une branche des Pic de la Mirandole dans les Landes" (Revue de Gascogne), marquant les débuts du jeune homme dans le cercle des fokloristes de l'époque, dont Jean-Baptiste Lescarret (1819-1898). <br /><br />L'année 1874 constitue un réel tournant dans la vie de Félix Arnaudin. Les goûts personnels de l'érudit pour sa Lande et la recherche, le contexte familial troublé par le scandale de ses amours avec une jeune servante et les métamorphoses que connaissent alors la société landaise traditionnelle par la politique de valorisation lancée dans les années 1860 par Napoléon III, tout concourt alors à engager Félix Arnaudin dans la voix de l'ethnologie et de la photographie. C'est en effet au cours de cette même année 1874 que le landais se dote de son premier appareil.</div>
<br /><strong>L'Imagier de la Grande Lande</strong>
<div>Cette combinaison de faits personnels et généraux conduisent Félix Arnaudin sur la Grande-Lande, dont il enregistre peu à peu les formes traditionnelles, au cours d'un long travail photographique qui l'occupe de 1874 à la fin de sa vie, à peine marqué par de brêves interruptions. <br /><br />2700 plaques photographiques, aujourd'hui conservées au Musée d'Aquitaine (Bordeaux), retracent ce long travail méthodique de sauvegarde des formes et traces d'une culture en cours de mutation et des paysages de la lande originelle se muant progressivement en massif forestier. Tous supports confondus, ce sont près de 3218 négatifs, dont 2425 répertoriés par Félix Arnaudin lui-même, qui témoignaient à sa mort de l'incroyable travail mené par le photographe. Circulant à pied ou à vélo, allant à la rencontre des habitants de la lande, ce preneur d'image, reçoit les surnoms du <em>Limajayre</em> (l'imagier en français), mais également de <em>pèc</em>, le fou, tant son action est l'œuvre alors d'un précurseur en ce domaine et dans ces territoires.</div>
<br /><br /><strong>Un important travail de collectage</strong>
<div>Dès ses débuts lou limajayre présente une grande rationnalisation de son travail, classant, organisant ses recherches, établissant pour ses photos d'importants répertoires photographiques. Ses prises de vue témoignent d'un intérêt constant porté par leur auteur à l'évolution des techniques, tout comme au matériel photographique. Félix Arnaudin mène conjointement à ses captations photographiques, un important travail de collectage de la mémoire landaise, enquêtes auxquelles il applique la même rectitude scientifique. Adoptant le principe des fiches d'enquêtes aux champs détaillés, Félix Arnaudin récolte ainsi au cours de son existence un grand ensemble de contes, chansons, proverbes... <br /><br />Ce travail minutieux sur plusieurs dizaines années lui vaut la reconnaissance de ses contemporains. Aux importants dossiers ethnographiques et linguistique (il est l'auteur d'un Dictionnaire gascon) conservés aux Archives départementales des Landes, s'ajoutent ainsi les nombreuses correspondances entretenues entre l'imagier de la Grande Lande et les folkloristes de son époque, locaux ou nationaux, Paul Sébillot (Revue des Traditions Populaires), Henri Gaidoz (Mélusine, 1877), Jean-Eugène Dufourcet (Société de Borda, Dax), ou Pierre-Daniel Lafore (Escole Gastou Febus). <br /><br />De son vivant ne paraîtront toutefois que trois recueils livrant au public et aux chercheurs le fruit du colossal collectage effectué: Contes populaires en 1887, Chants populaires (1912) et Choses de la Grande-Lande aux alentours de 1919, ce dernier recevant une suite posthume; et un manuscrit achevé mais non publié de son vivant, qui est celui des Proverbes.</div>
<br /><strong><br />Devenir du travail d'un pionnier</strong> <br />
<div>A sa mort le 6 décembre 1921, Félix Arnaudin laisse une importante somme de documents, comprenant tant les négatifs de ses campagnes photographiques, que les notes, fiches d'enquêtes, correspondances réunies au cours de sa carrière. Le tout est progressivement déposé auprès de structures spécifiques. Le Parc Naturel Régional (PNR) de la Grande-Lande à Marquèze, créé en 1970, hérite de l'ensemble d'un fonds aujourd'hui déposé aux Archives départementales des Landes tandis que les plaques de verre enrichissent les collections du Musée d'Aquitaine. A ce premier ensemble, vient s'ajouter en 1992, les donations de Jacques Boisgontier, linguiste bordelais. La Bibliothèque municipale de Bordeaux conserve pour sa part la bibliothèque personnelle de l'érudit landais.<br /><br /></div>
<div>Si du vivant de Félix Arnaudin ne sont parues que très peu de publications traduisant l'importance de son travail; aux alentours de 1964, s'organise autour de Adrien Dupin et de Camille Arnaudin, neveu de l'imagier et exécuteur testamentaire de celui-ci, une politique d'édition de ses Oeuvres complètes. Regroupant tant des proches de l'auteur que des universitaires bordelais ou le linguiste Jacques Boisgontier, le Groupement des Amis de Félix Arnaudin entreprend un travail de longue haleine. Faisant suite à la parution de quelques pièces disparates, sortent entre 1994 et 2003 huit volumes des Oeuvres complètes de Félix Arnaudin offrant une nouvelle visibilité et une nouvelle audience au travail mené près de cent ans plus tôt par Lou limajayre.</div>
<br /><br />
<h3>Éléments remarquables :</h3>
<div>La propriété du Monge entre dans la famille Arnaudin en 1826, lorsque, quittant Lue suite semble-t-il à une brouille avec son père, Simon Arnaudin, grand-père parternel de Félix Arnaudin, achète une propriété qui compte alors deux demeures paysannes (cf. Franck Lalanne, 150e anniversaire de la naissance de F.Arnaudin). La demeure la plus au sud de la propriété, ancienne demeure de pasteur de brebis, devient demeure principale de l'ensemble. <br /><br />Déplacée et remaniée une première fois du temps de Simon Arnaudin, elle subit également des travaux à l'époque de Barthélémy, le père de Félix Arnaudin, pour tenter de mettre la modeste demeure au goût du jour. Les plafonds sont ainsi réhaussés, comme nous l'indique Franck Lalanne (ibid). <br /><br />Il s'agit d'une demeure de plein pied, dont « la façade Est fut agrémentée de fenêtres larges et vitrées » du vivant de Félix Arnaudin.</div>
<br /><br />
<h3>Statut de protection :</h3>
<div>Labellisée Maison des illustres. Propriété de la commune de Labouheyre. Ouverte au public durant les périodes d'exposition : 15h-18h. Libre accès.</div>
Creator
An entity primarily responsible for making the resource
CIRDÒC-Mediatèca occitana
Publisher
An entity responsible for making the resource available
CIRDÒC-Mediatèca occitana
Date
A point or period of time associated with an event in the lifecycle of the resource
2014-06-13
Coverage
The spatial or temporal topic of the resource, the spatial applicability of the resource, or the jurisdiction under which the resource is relevant
Labouheyre, France
Spatial Coverage
Spatial characteristics of the resource.
point(44.211947,-0.919067)
License
A legal document giving official permission to do something with the resource.
Licence ouverte
Language
A language of the resource
fre
Identifier
An unambiguous reference to the resource within a given context
http://purl.org/occitanica/4538
Bibliographic Citation
A bibliographic reference for the resource. Recommended practice is to include sufficient bibliographic detail to identify the resource as unambiguously as possible.
http://www.photolandes.fr/index.php/felix-arnaudin.html
Type
The nature or genre of the resource
Text
Occitanica
Jeu de métadonnées internes a Occitanica
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Luòcs
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Le contributeur à Occitanica
CIRDOC - Institut occitan de cultura
-
https://occitanica.eu/files/original/d22b48d3b389a0bf56e83e7d2507de08.jpg
f1a3c599b52f0e800938a41a930cb937
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Title
A name given to the resource
RPCO : Repertòri del patrimòni cultural occitan
Repertòri : Luòcs
Région Administrative
Languedoc-Roussillon
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Title
A name given to the resource
Café de Marcelin Albert
Cafè del Marcelin Albert
Alternative Title
An alternative name for the resource. The distinction between titles and alternative titles is application-specific.
Café de Marcelin Albert
Cafè de Marcelin Albert
Subject
The topic of the resource
Albert, Marcelin (1851-1921)
Languedoc (France) -- 1907 (Révolte des vignerons)
Description
An account of the resource
<h2><img style="float: left;" src="http://www.occitanica.eu/images/carte_postale_cafe_marcelin_albert.jpg" alt="" width="350" height="233" /> </h2>
<h2>Autres appellations : </h2>
Local du Comité de défense viticole d'Argeliers.
<h2 class="western"><br />Localisation :</h2>
Allée Marcelin-Albert / Avenue des 87, <br />11020 Argeliers, <br />Languedoc-Roussillon, <br />France. <br /><br /><br />
<h2 class="western">Historique du monument :</h2>
<div style="text-align: justify;"><span data-mce-mark="1"><span data-mce-mark="1"><span data-mce-mark="1">Demeure du couple Albert à partir de 1873, l'édifice abrita également le débit de café des époux. Également propriétaire de parcelles viticoles, investi dans la défense de ce secteur alors en crise, Marcelin Albert accueille dans son commerce dès 1903 de fréquentes réunions de viticulteurs. Le 11 mars 1907, c'est ainsi aux portes de l'établissement, sur la promenade du village d'Argeliers, que se réunissent les 87 personnalités répondant à l'appel de Marcelin Albert afin d'entamer une marche vers Narbonne pour rencontre la commission d'enquête parlementaire déléguée à la question viticole. Celle-ci sillonne le pays à la rencontre des propriétaires de domaine en réponse à une grogne croissante de ce secteur.<br /> <br /></span></span></span></div>
<p style="text-align: justify;"><span data-mce-mark="1">Aux lendemains de cet événement clé de la Révolte des vignerons de 1907, les participants installent dans la dépendance du café de Marcelin Albert, le Comité de défense viticole, organe qui leur permettra de poursuivre l'action entamée au cours de la journée du 11 mars. « C'est chez moi, dans une salle du rez-de-chaussée modestement meublée de quelques chaises, d'une grande table, d'un buffet pour les archives, que fut installé le bureau de défense viticole. C'est le berceau où naquit le formidable mouvement d'opinion que l'on sait » (Mémoires de Marcelin Albert, édition de 1911. P.14). Le lieu devient un point de ralliement pour les acteurs du mouvement. D</span><span data-mce-mark="1">e nombreuses cartes postales et photographies de l'époque présentent d'ailleurs Marcelin Albert devant son café, voire sur l'avant-toit de celui-ci, haranguant la foule. </span><span data-mce-mark="1">C'est là également, que furent rédigés du 21 avril au 15 septembre 1907, les numéros de leur bulletin hebdomadaire, </span><em>Le Tocsin.</em></p>
<p style="text-align: justify;">Aujourd'hui fermé, le site est ponctuellement rouvert par l'association Café Marcelin Albert, qui depuis le 16 juillet 2014, propose conférences et événements autour de l'histoire de son illustre propriétaire et de la culture languedocienne.</p>
<p align="JUSTIFY"> </p>
<h2>Datation du monument :</h2>
<p>Inconnue</p>
<h2>Personnes et organisations associées à l'histoire du monument :</h2>
<p>Albert, Marcelin (1851-1921)</p>
<p>1907 (Révolte des vignerons) <br /><br /></p>
<strong>La Révolte des vignerons de 1907 </strong>
<div style="text-align: justify;">Endetté par la crise du phylloxéra, champignon microscopique attaquant les ceps de vigne, et ses effets (surproduction et vins trafiqués), le secteur viticole en France est en grave difficulté au début du XXe siècle. Cette situation touche tout particulièrement le Midi où près de 50% des terres agricoles sont consacrées à la vigne, et dont la production est principalement dédiée à des vins de consommation courante, secteur particulièrement atteint par la mévente. Le mécontentement croît donc chez les viticulteurs du Languedoc et du Roussillon, atteignant son acmé au cours de l'année 1907. S'amorce dès lors un mouvement de révolte dans cette population, qui va trouver dans le Comité de défense viticole d'Argeliers, et en Marcelin Albert, des portes-paroles à leurs revendications.<br /><br /></div>
<h3><strong>Marcelin Albert, l'apôtre des gueux </strong></h3>
<p style="text-align: justify;">Né le 19 mars 1851 dans le vieil Argeliers, Marcelin Albert cafetier de son état mais également propriétaire de vignes, se distingue dès le 11 mars 1907 par ses talents d'orateur et son charisme, façonnés par une instruction de qualité pour son époque, six mois passés au Conservatoire de Paris, et un engagement politique local précoce. Il devient rapidement la figure emblématique du mouvement, étant d'ailleurs le principal artisan de sa propre légende. Il est élu président du Comité de défense viticole au lendemain de la marche du 11 mars vers Narbonne. Toutefois, trois mois seulement après son élection, son image souffre d'un profond discrédit. Échappant au mouvement d'arrestation de ses condisciples du Comité d'Argeliers du 19 juin, Marcelin Albert se rend à Paris à la rencontre de Clémenceau, espérant par cette action, donner un élan nouveau et une réponse à la grogne viticole. L'entrevue est un échec pour l'apôtre des Gueux qui en sort déconsidéré. Incarcéré à Montpellier, il est relâché dès le 4 août, mais n'occupera plus désormais la place centrale qui était la sienne dans le mouvement. Il reprend alors son activité à Argeliers. Il décède dans son village natal le 12 décembre 1921.<br /><br /> </p>
<p> </p>
<h2>Caractéristiques et matériaux de construction :</h2>
<p align="JUSTIFY">Une plaque commémorative, placée sur le mur de la bâtisse, rappelle le caractère historique du lieux "Ici en 1907 fut constitué le Comité de Défense Viticole d'Argeliers dont Marcelin Albert fut le promoteur". Placée sur la promenade d'Argeliers, il s'agit d'une demeure d'un étage et qui présente une dépendance. L'endroit est présenté par Augustin Castéran, en préface des « <em>Mémoires de Marcelin Albert » (Éditions Christian Salès, 2011) :</em> « Nous atteignons les premières maisons du village. -Voyez, là au bout de la « Promenade », c'est ma demeure, nous dit Marcelin. [...] Les deux grandes salles du rez-de-chaussée sont encombrées d'affiches, de brochures, de numéros du Tocsin, la Gazette officielle du comité d'initiative dont le siège est attenant à l'immeuble.</p>
<p align="JUSTIFY">Sur la façade extérieure se détache encore cette inscription : « Défense viticole. Comité d'Initiative. Bureau » ».(op.cit.p.VIII). À l'époque, cette mention était peinte sur le mur du rez-de-chaussé, comme en témoignent les photos et cartes postales de l'époque. Depuis effacée, elle est rappelée aujourd'hui par une plaque commémorative placée sur ce même mur.</p>
<p align="JUSTIFY">Une dernière plaque, sur la façade du café lui-même cette fois, fut apposée en 2007, à l'occasion des commémorations du centenaire de la révolte des vignerons du Midi. Le café de Marcelin Albert, demeure en effet un lieu de mémoire pour la commune. C'est depuis sa terrasse qu'aux alentours du 15 août chaque année, s'organise l'Enquant des Vins de Marcelin, événement promotionnel des vins de la région placé sous la protection du meneur de 1907.</p>
<p align="JUSTIFY"> </p>
<p><img style="float: left;" src="http://www.occitanica.eu/images/carte_postale_cafe_marcelin_albert.jpg" alt="" width="350" height="233" /></p>
<h2><br /><br /><br /><br /><br /><br /> Autras apellacions :</h2>
<p>Local del Comitat de defensa viticòla d'Argelièrs. </p>
<h2 class="western"><br />Localizacion :</h2>
<p>Allée Marcelin-Albert / Avenue des 87, <br />11020 Argeliers, <br />Languedoc-Roussillon, <br />France. <br /><br /></p>
<h2 class="western">Istoric del monument : </h2>
<p style="text-align: justify;">Ostal del coble Albert a partir de 1873, l'edifici aculhiguèt tanben lo cafè dels esposes. Egalament proprietari de parcèlas viticòlas, investit dins la defensa d'aquel sector alara en crisi, Marcelin Albert aculhís dins son comèrci tre 1903, d'acamps nombroses de viticultors. Lo 11 de març de 1907, es aital a las pòrtas de l'establiment, sus la passejada del vilatge d'Argelièrs, que s'amassan las 87 personalitats que respondon a la crida de Marcelin Albert per anar a Narbona a pè, per veire la comission d'enquèsta parlementària dedicada a la question viticòla. Aquela percor lo país al rescontre de los proprietaris viticòlas en responsa a un malcontentament creissent d'aquel sector.</p>
<p align="JUSTIFY">Al lendeman d'aquel eveniment clau de la Revòlta dels vinhairons de 1907, los participants installan dins la dependéncia del cafè de Marcelin Albert, lo Comitat de Defensa viticòla, organ que lor permetrà de perseguir l'accion començada amb la jornada del 11 de març. « Es en çò meu, dins una sala del planpè, modèstament moblada de qualquas cadièras, d'una granda taula, d'un bufet pels archius, que foguèt installat lo burèu de defensa viticòla. Es la breçòla ont es nascut lo remirable movement d'opinion que coneissèm » (Memòrias de Marcelin Albert, edicion de 1911.P.14)). Lo luòc recampa los actors del movement. Atanben, de cartas postalas e fotografias nombrosas de l'epòca presentan Marcelin Albert davant son cafè, e mai sul fòragèt d'aqueste, arengant la fola. Es aquí tanben, que los numèros del <em>Tocsin,</em> lor bulletin setmanièr, foguèron redigits del 21 d'abril al 15 de setembre de 1907</p>
<p align="JUSTIFY">Uèi barrat, lo site es ponctualament dobèrt per l'associacion Café Marcelin Albert que, dempuèi lo 16 de julh de 2014, propausa conferéncias e eveniments a l'entorn de l'istòria de son illustre proprietari e de la cultura lengadociana.</p>
<p align="JUSTIFY"> </p>
<h2>Personas e organizacions associadas a l'istòria del monument :</h2>
<p>Albert, Marcelin (1851-1921)</p>
<p>1907 (Revòlta dels vinhairons) <br /><br /></p>
<h3><strong>La Revòlta dels vinhairons de 1907</strong></h3>
<p align="JUSTIFY">Endeutat per la crisi del filloxèra, camparòl microscopic qu'ataca las socas de vinha, e sos efèctes (surproduccion e vins traficats), lo sector viticòla en França es en grava dificultat a la debuta del sègle XX. Aquela situacion concerna sustot lo Miègjorn, ont près de 50% de las tèrras agricòlas son consagradas a la vinha, e dont la produccion es principalament dedicada a de vins de consomacion correnta, sector particularament tocat per la malavenda. Lo malcontentament es creissent demest los vinhairons del Lengadòc e del Rosselhon, e son acme es atencha pendent l'annada de 1907. Un movement de revòlta comença alara, que va trobar dins lo Comitat de defensa viticòla d'Argelièrs, e en Marcelin Albert, de pòrtavotz a lors revendicacions.</p>
<p align="JUSTIFY"> </p>
<h3><strong>Marcelin Albert, apòstol des guses</strong></h3>
<p align="JUSTIFY">Nascut lo 19 de març de 1851 dins lo vièlh Argelièrs, Marcelin Albert, cafetista e proprietari de vinhas, se destinguís tre lo 11 de març de 1907 per sos talents d'orator e son carisma, afaçonats per una instruccion de qualitat per l'epòca, seis meses passats al Conservatòri de Paris, e un engatjament politic local precòç. Lèu, ven la figura emblematica del movement. Es elegit president del Comitat al lendeman de la marcha del 11 de març en direccion de Narbona. Çaquelà, tres meses solament après son eleccion, son imatge sofrís d'un discredit prigond. Marcelin Albert escapa al movement d'arrestacion que toca sos condisciples del Comitat d'Argelièrs lo 19 de junh, e se rend alara a Paris, per encontrar Clémenceau. L'òme espera aital, donar un buf novèl e una responsa al malcontentament viticòla. L'entrevista es una desrota per l'apòstol que ne sortís desconsiderat. Incarcerat a Montpelhièr, es relargat tre lo 4 d'agost, mas ocuparà pas mai la plaça centrala qu'èra la sieuna dins lo movement. Repren alara son activitat en Argelièrs. I morís lo 12 de decembre de 1921.</p>
<p align="JUSTIFY"> </p>
<p align="JUSTIFY"> </p>
<p> </p>
<h2 class="western">Caracteristicas e materials de construccion :</h2>
<p align="JUSTIFY">Una placa commemorativa, plaçada sus la paret de la bastissa, que rampèla lo caractèr istoric del luòc « Aquí en 1907, lo Comitat de Defensa Viticòla d'Argelièrs foguèt constituit, que Marcelin Albert foguèt lo promotor ». Plaçada sus la passejada d'Argelièrs, s'agís d'una abitacion amb un estatge e una dependéncia. L'endrech es presentat per Augustin Castéran, en prefaci de las « Memòrias de Marcelin Albert » (Éditions Christian Salès, 2011) : « Atenhèm los primièrs ostals del vilatge. - Vesètz, aicí al cap de la « Passejada », es ma demòra, nos ditz Marcelin. […]. Las doas grandas salas del planpè, son encombradas d'afichas, de brocaduras, de numèros del <em>Tocsin,</em> la Gazeta oficiala del comitat d'initiaciativa que lo sèti es atenent a l'immòble.</p>
<p align="JUSTIFY">Sus la façada exteriora se destaca encara aquesta inscripcion : « Defensa viticòla. Comitat d'Initiativa. Burèu. » (op.cit.p.VIII). A l'epòca, aquela mencion era pintada sus la paret del planpè, coma las fotografias e las cartas postalas ne testimònian. Dempuèi esfaçada, es rampèlada per una placa installada sus aquela meteissa paret.</p>
<p align="JUSTIFY">Una darrièra placa, sus la façada del cafè aqueste còp, foguèt apausada en 2007, a l'escasença de las commemoracions del centenari de la revòlta dels vinhairons del Miègjorn. Lo cafè de Marcelin Albert, demòra en efèit un luòc de memòria per la comuna. Es dempuèi sa terrassa, qu'a l'entorn del 15 d'agost de cada annada, s'organiza l'<em>Enquant des Vins de Marcelin</em>, eveniment promocional dels vins de la region, plaçat jos la proteccion del menaire de 1907.</p>
<p align="JUSTIFY"> </p>
Creator
An entity primarily responsible for making the resource
CIRDÒC-Mediatèca occitana
Publisher
An entity responsible for making the resource available
CIRDÒC-Mediatèca occitana
Date
A point or period of time associated with an event in the lifecycle of the resource
2014
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An unambiguous reference to the resource within a given context
http://purl.org/occitanica/4537
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13 Avenue des 87, 11120 Argeliers, France
Temporal Coverage
Temporal characteristics of the resource.
20..
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The nature or genre of the resource
Text
Date Issued
Date of formal issuance (e.g., publication) of the resource.
2014-06-30 Sandra Juan
Date Modified
Date on which the resource was changed.
2015-11-30 Sandra Juan
Rights
Information about rights held in and over the resource
Domaine public
Bibliographic Citation
A bibliographic reference for the resource. Recommended practice is to include sufficient bibliographic detail to identify the resource as unambiguously as possible.
<div><em>Mémoires.</em> Marcelin Albert et Marcelin Albert et l'Algérie. Paris, Librairie Universelle, 1911.<br /><br /></div>
<div><em>La grande histoire de la vigne languedocienne</em>. Oc les Vignerons./ Mémoires de Marcelin Albert. Éditions Christian Salès.<br /><br /></div>
<div><em>Vignerons en révolte. 1907 dans l'Aude.</em> Catalogue d'exposition. commissaires de l'exposition, Jean Blanc, Sylvie Caucanas, Françoise Fassina. Carcassonne, Archives départementales de l'Aude, [2007].<br /><br /></div>
<div>SAGNES, Jean ; PECH, Monique et Rémy. <em>1907 en Languedoc et Roussillon.</em> Montpellier (455 rue de l'Industrie, 34000) : Espace Sud éd, 1997.<br /><br /></div>
<div>DEROUBAIX, Christophe, <em>Les vendanges de la colère : Midi viticole, 1907-2007.</em> [Paris] : "L'Humanité" ; Vauvert : Au diable Vauvert, impr. 2007.</div>
Source
A related resource from which the described resource is derived
<img style="float: left;" src="http://occitanica.eu/images/RPCO_vignette_LUOC.jpg" alt="" width="100" height="100" />
Occitanica
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Lou Cigal
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-
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Dublin Core
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Title
A name given to the resource
RPCO : Repertòri del patrimòni cultural occitan
Repertòri : Luòcs
Région Administrative
Languedoc-Roussillon
Aire Culturelle
Provence
Dublin Core
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Description
An account of the resource
<!DOCTYPE html>
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</head>
<body>
<div id="intro"> </div>
<img style="float: left; max-width: 500px; max-height: 500px; margin: 10px;" src="http://occitanica.eu/omeka/files/original/statue_light.jpg" alt="" />
<h3>Nom usuel de l'œuvre :</h3>
<p style="text-align: justify; line-height: 150%;">Statue de Frédéric Mistral</p>
<div id="appellations">
<h3>Autres appellations :</h3>
</div>
<div id="localisation">
<h3>Localisation :</h3>
<p style="text-align: justify; line-height: 150%;">Provence-Alpes-Côte d'Azur<br /> Bouches-du-Rhône<br /> Arles (13200)<br /> Place du Forum</p>
</div>
<div id="datation">
<h3>Historique du monument :</h3>
<p style="text-align: justify; line-height: 150%;">La statue fut inaugurée le 30 mai 1909, place du Forum, à l'occasion des commémorations du cinquantenaire de Mirèio en Arles et en présence de Frédéric Mistral. La veille était inauguré le Museon Arlaten, musée ethnographique dont le projet fut porté par le félibre de Maillane. La réalisation de cette statue fit l'objet d'une souscription nationale et internationale, à laquelle participèrent les plus hautes personnalités intellectuelles, culturelles et politiques de l'époque, ainsi que, et à sa demande, les amis du poète. </p>
</div>
<div id="historique">
<p style="text-align: justify; line-height: 150%;">Mistral semble en effet avoir éprouvé vis-à-vis de cette attention de son vivant, une certaine gêne dont il s'ouvrit dans sa correspondance à J.Chevalier : "D'autro part, em tant de gènt, e de brávi gènt, que vendran à-n-Arles, pèr me touca la man, sènte que lou fais vai m'aclapa e mandariéu tout au diable, se m'èro permès... (Letttre du 13/04/1909), mentionnée dans l'ouvrage BOSQUI, Mireille, Mistral, Palais du Roure (Avignon); Equinoxe, 1994. P.93). <br /> Durant trois jours en ce mois de mai 1909, Arles fête Mistral et son oeuvre. Le 30 mai au matin, en présence de nombreux officiels, Jules Charles-Roux président du Comité de patronage, le prince Cantacuzène de Roumanie ou le Consul de Suède à Marseille, Mistral découvre la statue qui lui est dédiée, dont l'attitude fera dire à l'auteur "Manco la valiso !" / "Il manque la valise", comparant la pose à celle d'un voyageur en attente. Le même jour, il reçoit des mains de M.Dujardin-Beaumetz, représentant le gouvernement en place, le ruban de Commandeur de la Légion d'Honneur. <br /> Cette statue, en bronze, manqua être fondue sous l'occupation allemande en 1943. Les versions divergent concernant les événements qui conduisirent à la préservation de la statue, due pour certains à l'intervention d'un ferrailleur local, pour d'autres, à l'intervention de trois félibres menés par Paul Ricard. L'industriel, occitaniste, accompagné de Georges Reboul et Raymond Latil aurait alors procédé au démontèlement de la statue, qui fut ensuite stockée et cachée jusqu'à la fin de la guerre. Elle fut finalement réinstallée sur son socle le 3 juillet 1948, en présence de la reine d'Arles, Maryse d'Orgeas. Une dernière version enfin, indique que, manquante, la tête fut recrée à partir du modèle de plâtre laissé par Théodore Rivière. La figure du co-fondateur du Félibrige, acteur de la sauvegarde et de la renaissance de la langue et des traditions, notamment provençales, est d'ailleurs aujourd'hui encore associée à la Fête annuelle des gardians, au début du mois de mai. Un bouquet de salardelle est alors déposé aux pieds de la statue.</p>
</div>
<div id="description">
<h3>Datation du monument :</h3>
<p>Début XXe siècle</p>
<p>Inauguration le 30 mai 1909</p>
<h2>Personnes et organisations associés à l'histoire du monument :</h2>
<p>Théodore Rivière (1857-1912) – sculpteur, auteur de la statue</p>
<p>Claude-André Férigoule (1863-1946) – sculpteur, auteur du socle</p>
<p> </p>
<p>Le monument est le fait de deux artistes, Théodore Rivière, auteur de la statue, et Charles Férigoule, à qui nous devons le socle, et plus particulièrement le médaillon de plâtre à l'effigie de Mireille, personnage emblèmatique de l'ouvrage éponyme de Frédéric Mistral.</p>
<p> </p>
<p>Une première version en plâtre date de 1902, semble avoir été à l'origine créée par Théodore Rivière en vue d'orner une cheminée.</p>
<p>Un bronze du même sculpteur, Théodore Rivière, peut-être modèle de la statue d'Arles, se trouve actuellement dans les collections du Palais du Roure (Avignon). </p>
<h2>Caractéristiques et matériaux de construction :</h2>
<p>Sculpture </p>
<p style="text-align: justify; line-height: 150%;">Bronze – statue<br /> Plâtre – médaillon</p>
<p>Statue : 2,5m de haut environ.</p>
<p>Statue : 2,5m de haut environ. Socle : 2m environ de haut.</p>
<p style="text-align: justify; line-height: 150%;">La statue se présente de pied. Le poète de Maillane porte sur son chef un chapeau et sur le bras gauche son manteau. La main droite est appuyée sur la canne de l'auteur.</p>
<p style="text-align: justify; line-height: 150%;">Le socle s'articule face par face, en divers enseignements concernant l'oeuvre et la vie de l'auteur commémoré. La face principale porte les mots "Canto uno chato de Prouvènço" / "Je chante une jeune fille de Provence". Le côté droit donne lieu à la liste des personnalités présentes lors de l'inauguration du 30 mai 1909, ainsi que les noms des membres du Comité de patronage ayant porté la démarche de souscription. Au côté gauche, figure une liste des titres des principales œuvres de Frédéric Mistral. La dernière face présente pour sa part le médaillon de la main de Férigoule représentant Mireille.</p>
<p style="text-align: justify; line-height: 150%;">Notons enfin la grille de fer forgé qui encadre la statue, dont le motif reprend celui des tridents des <em>gardians.</em></p>
</div>
<div id="statut">
<h3>Statut de protection :</h3>
<p style="text-align: justify; line-height: 150%;">Inscription à l'Inventaire des Monuments historiques depuis le 23/07/2009.<br /><strong><br /></strong></p>
</div>
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<h3>Nom usuel de l'œuvre :</h3>
<p style="text-align: justify; line-height: 150%;">Statue de Frédéric Mistral</p>
<div id="appellations">
<h3>Autres appellations :</h3>
</div>
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<h3>Localisation :</h3>
<p style="text-align: justify; line-height: 150%;">Provence-Alpes-Côte d'Azur<br /> Bouches-du-Rhône<br /> Arles (13200)<br /> Place du Forum</p>
</div>
<div id="datation">
<h3>Historique du monument :</h3>
<p style="text-align: justify; line-height: 150%;">La statue fut inaugurée le 30 mai 1909, place du Forum, à l'occasion des commémorations du cinquantenaire de Mirèio en Arles et en présence de Frédéric Mistral. La veille était inauguré le Museon Arlaten, musée ethnographique dont le projet fut porté par le félibre de Maillane. La réalisation de cette statue fit l'objet d'une souscription nationale et internationale, à laquelle participèrent les plus hautes personnalités intellectuelles, culturelles et politiques de l'époque, ainsi que, et à sa demande, les amis du poète. </p>
</div>
<div id="historique">
<p style="text-align: justify; line-height: 150%;">Mistral semble en effet avoir éprouvé vis-à-vis de cette attention de son vivant, une certaine gêne dont il s'ouvrit dans sa correspondance à J.Chevalier : "D'autro part, em tant de gènt, e de brávi gènt, que vendran à-n-Arles, pèr me touca la man, sènte que lou fais vai m'aclapa e mandariéu tout au diable, se m'èro permès... (Letttre du 13/04/1909), mentionnée dans l'ouvrage BOSQUI, Mireille, Mistral, Palais du Roure (Avignon); Equinoxe, 1994. P.93). <br /> Durant trois jours en ce mois de mai 1909, Arles fête Mistral et son oeuvre. Le 30 mai au matin, en présence de nombreux officiels, Jules Charles-Roux président du Comité de patronage, le prince Cantacuzène de Roumanie ou le Consul de Suède à Marseille, Mistral découvre la statue qui lui est dédiée, dont l'attitude fera dire à l'auteur "Manco la valiso !" / "Il manque la valise", comparant la pose à celle d'un voyageur en attente. Le même jour, il reçoit des mains de M.Dujardin-Beaumetz, représentant le gouvernement en place, le ruban de Commandeur de la Légion d'Honneur. <br /> Cette statue, en bronze, manqua être fondue sous l'occupation allemande en 1943. Les versions divergent concernant les événements qui conduisirent à la préservation de la statue, due pour certains à l'intervention d'un ferrailleur local, pour d'autres, à l'intervention de trois félibres menés par Paul Ricard. L'industriel, occitaniste, accompagné de Georges Reboul et Raymond Latil aurait alors procédé au démontèlement de la statue, qui fut ensuite stockée et cachée jusqu'à la fin de la guerre. Elle fut finalement réinstallée sur son socle le 3 juillet 1948, en présence de la reine d'Arles, Maryse d'Orgeas. Une dernière version enfin, indique que, manquante, la tête fut recrée à partir du modèle de plâtre laissé par Théodore Rivière. La figure du co-fondateur du Félibrige, acteur de la sauvegarde et de la renaissance de la langue et des traditions, notamment provençales, est d'ailleurs aujourd'hui encore associée à la Fête annuelle des gardians, au début du mois de mai. Un bouquet de salardelle est alors déposé aux pieds de la statue.</p>
</div>
<div id="description">
<h3>Datation du monument :</h3>
<p>Début XXe siècle</p>
<p>Inauguration le 30 mai 1909</p>
<h2>Personnes et organisations associés à l'histoire du monument :</h2>
<p>Théodore Rivière (1857-1912) – sculpteur, auteur de la statue</p>
<p>Claude-André Férigoule (1863-1946) – sculpteur, auteur du socle</p>
<p> </p>
<p>Le monument est le fait de deux artistes, Théodore Rivière, auteur de la statue, et Charles Férigoule, à qui nous devons le socle, et plus particulièrement le médaillon de plâtre à l'effigie de Mireille, personnage emblèmatique de l'ouvrage éponyme de Frédéric Mistral.</p>
<p> </p>
<p>Une première version en plâtre date de 1902, semble avoir été à l'origine créée par Théodore Rivière en vue d'orner une cheminée.</p>
<p>Un bronze du même sculpteur, Théodore Rivière, peut-être modèle de la statue d'Arles, se trouve actuellement dans les collections du Palais du Roure (Avignon). </p>
<h2>Caractéristiques et matériaux de construction :</h2>
<p>Sculpture </p>
<p style="text-align: justify; line-height: 150%;">Bronze – statue<br /> Plâtre – médaillon</p>
<p>Statue : 2,5m de haut environ.</p>
<p>Statue : 2,5m de haut environ. Socle : 2m environ de haut.</p>
<p style="text-align: justify; line-height: 150%;">La statue se présente de pied. Le poète de Maillane porte sur son chef un chapeau et sur le bras gauche son manteau. La main droite est appuyée sur la canne de l'auteur.</p>
<p style="text-align: justify; line-height: 150%;">Le socle s'articule face par face, en divers enseignements concernant l'oeuvre et la vie de l'auteur commémoré. La face principale porte les mots "Canto uno chato de Prouvènço" / "Je chante une jeune fille de Provence". Le côté droit donne lieu à la liste des personnalités présentes lors de l'inauguration du 30 mai 1909, ainsi que les noms des membres du Comité de patronage ayant porté la démarche de souscription. Au côté gauche, figure une liste des titres des principales œuvres de Frédéric Mistral. La dernière face présente pour sa part le médaillon de la main de Férigoule représentant Mireille.</p>
<p style="text-align: justify; line-height: 150%;">Notons enfin la grille de fer forgé qui encadre la statue, dont le motif reprend celui des tridents des <em>gardians.</em></p>
</div>
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<h3>Statut de protection :</h3>
<p style="text-align: justify; line-height: 150%;">Inscription à l'Inventaire des Monuments historiques depuis le 23/07/2009.<br /><strong><br /></strong></p>
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Title
A name given to the resource
La statue de Frédéric Mistral en Arles
L'estatua de Frederi Mistral en Arles
Alternative Title
An alternative name for the resource. The distinction between titles and alternative titles is application-specific.
La statue de Frédéric Mistral à Arles
L'estatua de Frederi Mistral en Arles
Subject
The topic of the resource
Mistral, Frédéric (1830-1914)
Creator
An entity primarily responsible for making the resource
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CIRDÒC - <em>Mediatèca occitana</em>
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Publisher
An entity responsible for making the resource available
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CIRDÒC - <em>Mediatèca occitana</em>
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Date
A point or period of time associated with an event in the lifecycle of the resource
2014-03-18
License
A legal document giving official permission to do something with the resource.
Licence ouverte
Language
A language of the resource
fre
Identifier
An unambiguous reference to the resource within a given context
http://purl.org/occitanica/3775
Bibliographic Citation
A bibliographic reference for the resource. Recommended practice is to include sufficient bibliographic detail to identify the resource as unambiguously as possible.
<!DOCTYPE html>
<html>
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</head>
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Site du Ministère de la Culture et de la Communication – Moteur des collections : <a title="Voir la notice" href="http://www.culture.gouv.fr/public/mistral/mersri_fr?ACTION=CHERCHER&FIELD_1=REF&VALUE_1=PA13000054" target="_blank" rel="noopener">Notice concernant la statue de Mistral d'Arles </a>
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</html>
Spatial Coverage
Spatial characteristics of the resource.
Arles (Bouches-du-Rhône)
Temporal Coverage
Temporal characteristics of the resource.
19..
Type
The nature or genre of the resource
Text
Occitanica
Jeu de métadonnées internes a Occitanica
Type de Document
Le type dans la typologie Occitanica
Monument
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Luòcs
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Le contributeur à Occitanica
CIRDOC - Institut occitan de cultura
-
https://occitanica.eu/files/original/4dc4010fd0fc63f670b79027a5a84d3e.jpg
1546ed708edb711ed8f23ebca25facef
Dublin Core
The Dublin Core metadata element set is common to all Omeka records, including items, files, and collections. For more information see, http://dublincore.org/documents/dces/.
Title
A name given to the resource
RPCO : Repertòri del patrimòni cultural occitan
Repertòri : Luòcs
Région Administrative
Languedoc-Roussillon
Aire Culturelle
Provence
Dublin Core
The Dublin Core metadata element set is common to all Omeka records, including items, files, and collections. For more information see, http://dublincore.org/documents/dces/.
Title
A name given to the resource
Maison de Maillane
Maison de Maillane
Alternative Title
An alternative name for the resource. The distinction between titles and alternative titles is application-specific.
Maison de Maillane
Ostal de Maillane
Description
An account of the resource
<div id="intro">
<p style="text-align: justify; line-height: 150%;">Demeure du couple Mistral de 1876, date de leur mariage, à 1943, année de décès de Mme Mistral, elle est devenue propriété de la commune, selon les voeux du poète exprimés en son testament de 1907, et abrite aujourd'hui le Musée Frédéric-Mistral.</p>
</div>
<img style="float: left; max-width: 500px; max-height: 500px; margin: 10px;" src="http://occitanica.eu/omeka/files/original/maillane_light.jpg" alt="" />
<h2>Nom de l'édifice :</h2>
<p style="text-align: justify; line-height: 150%;">Maison de Maillane</p>
<div id="appellations">
<h2>Autres appellations :</h2>
<p style="text-align: justify; line-height: 150%;">Musée Frédéric-Mistral.</p>
</div>
<div id="localisation">
<h2>Localisation :</h2>
<p style="text-align: justify; line-height: 150%;">11, avenue Lamartine 13910 Maillane</p>
</div>
<div id="origine">
<h2>Fonction d'origine de l'édifice :</h2>
<p style="text-align: justify; line-height: 150%;">Il s'agit de la demeure familiale construite par Frédéric Mistral au cours du second XIXe siècle. La maison du 11 avenue Lamartine hébergea Frédéric Mistral et sa jeune épouse, Marie Louise Aimée Rivière, aux lendemains de leurs noces en 1876. Le poète y résida jusqu'à son décès en 1914. Elle fut occupée par sa veuve jusqu'à sa disparition le 6 février 1943.</p>
</div>
<div id="actuelle">
<h2>Fonction actuelle de l'édifice :</h2>
<p style="text-align: justify; line-height: 150%;">Cette demeure bourgeoise héberge aujourd'hui un musée dédié à l'œuvre et à la vie de Frédéric Mistral, le Musée Frédéric-Mistral. La maison du poète, tout comme son mobilier et sa bibliothèque, sont devenus propriété de la commune de Maillane par légation testamentaire de Frédéric Mistral du 7 septembre 1907, au lendemain de la mort de sa veuve.</p>
</div>
<div id="datation">
<h2>Datation :</h2>
<p style="text-align: justify; line-height: 150%;">XIX<sup>e</sup> siècle</p>
</div>
<div id="associes">
<h2>Importance pour la culture occitane :</h2>
<p style="text-align: justify; line-height: 150%;">Installée au cœur de Maillane, cette demeure fait face à la Maison du Lézard dans laquelle l'auteur occitan résida aux côtés de sa mère de 1855 à 1876. Frédéric Mistral fit construire en ce second XIXe siècle une demeure nouvelle de style bourgeois, agrémentée d'un jardin. Elle accueillit Mistral et son épouse et c'est en ces murs que fut composé le second pan de l'œuvre de l'auteur. C'est également au 11 avenue Lamartine qu'une grande part des proches et des invités du couple Mistral furent reçus. Parmi les plus connus figura le président de la République française, Raymond Poincaré.</p>
</div>
<div id="caracteristiques">
<h2>Elements remarquables :</h2>
<p style="text-align: justify; line-height: 150%;">Sur près de 1000m2 de terrain, cette demeure de deux étages, se situe au sud du village, au 11 avenue Lamartine et fait face à la Maison du Lézard. Une statue du sculpeur Achard, inaugurée en 1929, trône dans le jardin. Au-dessus de la porte d'entrée placée de la façade nord (la maison compte deux entrées), est sculpté un buste de Mireille. Sur les clés des baies vitrées latérales, est gravée l'Etoile à sept branches félibréenne. La porte d'entrée de la façade sud présente deux ensembles de monogrammes, E et C pour Estérelle et Calendal, et V et M, en l'honneur des héros de Mirèio, Vincent et Mireille. Par ailleurs, le linteau comporte une composition allégorique ainsi que la devise du poète : "Lou soulèu me fai canta"/ Le soleil me fait chanter". Sont également représentés le pistolet de Calendal, l'Etoile des Baux, le trident des gardians, l'ancre marine. Les baies latérales, présentent pour deux d'entre elles, les têtes sculptées de Mireille et d'Esterelle. Une construction menée par l'entrepreneur Joseph Gros, d'après les plans de l'architecte F.Monnier (cf. Ch.Galtier, Le Musée Frédéric-Mistral).</p>
</div>
<div id="statut">
<h2>Statut de protection :</h2>
<p style="text-align: justify; line-height: 150%;">Classement de la maison, du jardin des dépendances par l'arrêté du 10 novembre 1930. Classement des objes mobiliers par l'arrêté du 10 février 1931.</p>
</div>
<div id="intro">
<p style="text-align: justify;">Demeure du couple Mistral de 1876, date de leur mariage, à 1943, année de décès de Mme Mistral, elle est devenue propriété de la commune, selon les voeux du poète exprimés en son testament de 1907, et abrite aujourd'hui le Musée Frédéric-Mistral.</p>
</div>
<span style="background-color: #888888;"><img src="http://occitanica.eu/omeka/files/original/maillane_light.jpg" alt="" width="300" /></span>
<h2>Nom de l'édifice :</h2>
<p>Maison de Maillane</p>
<div id="appellations">
<h2>Autres appellations :</h2>
<p>Musée Frédéric-Mistral.</p>
</div>
<div id="localisation">
<h2>Localisation :</h2>
<p>11, avenue Lamartine 13910 Maillane</p>
</div>
<div id="origine">
<h2>Fonction d'origine de l'édifice :</h2>
<p style="text-align: justify;">Il s'agit de la demeure familiale construite par Frédéric Mistral au cours du second XIXe siècle. La maison du 11 avenue Lamartine hébergea Frédéric Mistral et sa jeune épouse, Marie Louise Aimée Rivière, aux lendemains de leurs noces en 1876. Le poète y résida jusqu'à son décès en 1914. Elle fut occupée par sa veuve jusqu'à sa disparition le 6 février 1943.</p>
</div>
<div id="actuelle">
<h2>Fonction actuelle de l'édifice :</h2>
<p style="text-align: justify;">Cette demeure bourgeoise héberge aujourd'hui un musée dédié à l'œuvre et à la vie de Frédéric Mistral, le Musée Frédéric-Mistral. La maison du poète, tout comme son mobilier et sa bibliothèque, sont devenus propriété de la commune de Maillane par légation testamentaire de Frédéric Mistral du 7 septembre 1907, au lendemain de la mort de sa veuve.</p>
</div>
<div id="datation">
<h2>Datation :</h2>
<p>XIX<sup>e</sup> siècle</p>
</div>
<div id="associes">
<h2>Importance pour la culture occitane :</h2>
<p style="text-align: justify;">Installée au cœur de Maillane, cette demeure fait face à la Maison du Lézard dans laquelle l'auteur occitan résida aux côtés de sa mère de 1855 à 1876. Frédéric Mistral fit construire en ce second XIXe siècle une demeure nouvelle de style bourgeois, agrémentée d'un jardin. Elle accueillit Mistral et son épouse et c'est en ces murs que fut composé le second pan de l'œuvre de l'auteur. C'est également au 11 avenue Lamartine qu'une grande part des proches et des invités du couple Mistral furent reçus. Parmi les plus connus figura le président de la République française, Raymond Poincaré.</p>
</div>
<div id="caracteristiques">
<h2>Elements remarquables :</h2>
<p style="text-align: justify;">Sur près de 1000m2 de terrain, cette demeure de deux étages, se situe au sud du village, au 11 avenue Lamartine et fait face à la Maison du Lézard. Une statue du sculpeur Achard, inaugurée en 1929, trône dans le jardin. Au-dessus de la porte d'entrée placée de la façade nord (la maison compte deux entrées), est sculpté un buste de Mireille. Sur les clés des baies vitrées latérales, est gravée l'Etoile à sept branches félibréenne. La porte d'entrée de la façade sud présente deux ensembles de monogrammes, E et C pour Estérelle et Calendal, et V et M, en l'honneur des héros de Mirèio, Vincent et Mireille. Par ailleurs, le linteau comporte une composition allégorique ainsi que la devise du poète : "Lou soulèu me fai canta"/ Le soleil me fait chanter". Sont également représentés le pistolet de Calendal, l'Etoile des Baux, le trident des gardians, l'ancre marine. Les baies latérales, présentent pour deux d'entre elles, les têtes sculptées de Mireille et d'Esterelle. Une construction menée par l'entrepreneur Joseph Gros, d'après les plans de l'architecte F.Monnier (cf. Ch.Galtier, Le Musée Frédéric-Mistral).</p>
</div>
<div id="statut">
<h2>Statut de protection :</h2>
<p style="text-align: justify;">Classement de la maison, du jardin des dépendances par l'arrêté du 10 novembre 1930. Classement des objes mobiliers par l'arrêté du 10 février 1931.</p>
</div>
Creator
An entity primarily responsible for making the resource
CIRDÒC <em>- Mediatèca occitana</em>
Publisher
An entity responsible for making the resource available
CIRDÒC <em>- Mediatèca occitana</em>
Date
A point or period of time associated with an event in the lifecycle of the resource
2014-03-06
License
A legal document giving official permission to do something with the resource.
Licence ouverte
Format
The file format, physical medium, or dimensions of the resource
text/html
Language
A language of the resource
fre
Type
The nature or genre of the resource
Text
Bibliographic Citation
A bibliographic reference for the resource. Recommended practice is to include sufficient bibliographic detail to identify the resource as unambiguously as possible.
Site de l'Office du Tourisme de Maillane.
CLÉBERT, Jean-Paul, Mistral ou l'Empire du Soleil, Paris, Editions JC Lattès, 1983.
GALTIER, Charles, Le Musée Frédéric-Mistral, Maillane, Charles Galtier et Mairie de Maillane, 1997.
Coverage
The spatial or temporal topic of the resource, the spatial applicability of the resource, or the jurisdiction under which the resource is relevant
11 Avenue Lamartine, 13910 Maillane, France
Temporal Coverage
Temporal characteristics of the resource.
18..
Identifier
An unambiguous reference to the resource within a given context
http://purl.org/occitanica/3702
Occitanica
Jeu de métadonnées internes a Occitanica
Type de Document
Le type dans la typologie Occitanica
Site patrimonial
Portail
Le portail dans la typologie Occitanica
Enciclopèdia
Sous-Menu
Le sous-menu dans la typologie Occitanica
Luòcs
Catégorie
La catégorie dans la typologie Occitanica
Encyclopédie
Contributeur
Le contributeur à Occitanica
CIRDOC - Institut occitan de cultura
-
https://occitanica.eu/files/original/7ea3982caad07435cdd85441bb1fbe7e.png
11f2b75027d29816012892c2eecc4a89
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The Dublin Core metadata element set is common to all Omeka records, including items, files, and collections. For more information see, http://dublincore.org/documents/dces/.
Title
A name given to the resource
RPCO : Repertòri del patrimòni cultural occitan
Repertòri : Luòcs
Région Administrative
Languedoc-Roussillon
Aire Culturelle
Provence
Dublin Core
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Description
An account of the resource
<div id="intro">
<p style="text-align: justify; line-height: 150%;">Le Mas du Juge, demeure familiale de la famille Mistral sur la route de Maillane à Saint-Rémy-de-Provence, vit naître et grandir tant Frédéric Mistral, le 8 septembre 1830, que son œuvre majeure, Mirèio.</p>
</div>
<div style="float: left;"><img style="float: left; max-width: 500px; max-height: 500px; margin: 10px;" src="http://occitanica.eu/omeka/files/original/mas_juge_gallica.jpg" alt="" width="300" />
<p style="font-size: small; font-style: italic;">Source: <a title="Aller sur Gallica" href="http://www.gallica.fr" target="_blank" rel="noopener">http://gallica.bnf.fr/</a></p>
</div>
<h2>Nom de l'édifice :</h2>
<p style="text-align: justify; line-height: 150%;">Le Mas du Juge. Egalement connu sous les noms de Mas de Clément et Mas-Crema (de cremat : brûlé en occitan, un incendie ayant potentiellement ravagé le bâtiment, ou du fait de sa proximité avec le Clos-Cremat, comme indiqué dans les Mémoires et récits de Mistral). L'étymologie de cette appellation pourrait être à rechercher dans les anciens propriétaires du bâtiment, dont les avis divergent toutefois selon les sources. Ancienne viguerie du Procureur de Monaco (cf. Site internet des actuels propriétaires), cette demeure dâtée du XVIIIe siècle, est également attribuée à la dame Perriat, fille d'un juge de Saint-Rémy, achat lui-même réalisé auprès d'une "dame Baltrat épouse Tourel". (cf. Mistral ou l'empire du soleil, p.39).</p>
<div id="appellations">
<h2>Autres appellations :</h2>
<p style="text-align: justify; line-height: 150%;"> </p>
</div>
<div id="localisation">
<h2>Localisation :</h2>
<p style="text-align: justify; line-height: 150%;">Sur la route entre Maillane et Saint-Rémy-de-Provence.</p>
</div>
<div id="origine">
<h2>Fonction d'origine de l'édifice :</h2>
<p style="text-align: justify; line-height: 150%;">Demeure de notables au XVIIIe siècle, elle devient ensuite le cœur d'une propriété agricole pour les "ménadiers" de la famille Mistral à compter du rachat de l'ensemble par Antoine Mistral en 1803, et jusqu'à la vente de celle-ci par Frédéric Mistral Neveu.</p>
</div>
<div id="actuelle">
<h2>Fonction actuelle de l'édifice :</h2>
<p style="text-align: justify; line-height: 150%;">Propriété de particuliers depuis, la bâtisse accueille toutefois le public lors de visites commentées autour de la vie et de l'œuvre de Frédéric Mistral (découverte des lieux et documents à l'appui) ainsi que de nombreux événements culturels (concerts, spectacles, conférences). <a href="http://www.lemasdujuge-maillane.com/crbst_6.html" target="_blank" rel="noopener">Découvrir le détail des propositions.</a> </p>
</div>
<div id="datation">
<h2>Datation :</h2>
<p style="text-align: justify; line-height: 150%;">XVIII<sup>e</sup> siècle</p>
</div>
<div id="associes">
<h2>Importance pour la culture occitane :</h2>
<p style="text-align: justify; line-height: 150%;">Le Mas du Juge est historiquement lié à la figure de Frédéric Mistral,poète provençal, fondateur du Félibrige et du Museon Arlaten, prix Nobel de littérature en 1904. Entrée dans sa famille en 1803 lors de l'achat de cette bastide provençale par Antoine Mistral, elle fut par la suite léguée aux aînés de la famille et revint à ce titre en 1827 à François Mistral, père du poète occitan. Le mas du Juge accueille la naissance (1830) et les jeunes années de Frédéric Mistral. Sa licence de droit obtenue à Aix-en-Provence en 1851, le futur auteur des <em>Isclo d'Or</em> s'installe sur les terres familiales d'où il entame son entreprise de rénovation de la langue et de la culture occitanes : "Et là même, - à cette heure, j'avais mes vingt et un ans, - le pied sur le seuil du Mas paternel, les yeux vers les Alpilles, en moi et de moi-même, je pris la résolution : premièrement, de relever, de raviver en Provence le sentiment de race que je voyais s'annihiler sous l'éducation fausse et antinaturelle de toutes les écoles; secondement, de provoquer cette résurrection par la restauration de la langue naturelle et historique du pays, à laquelle les écoles font toutes une guerre à mort : troisièmement, de rendre la vogue au provençal par l'influx et la flamme de la divine poésie." (Memoires et récits, édition de 2008, Arles, Actes Sud, p.159). C'est entre ses murs qu'il entreprend d'ailleurs de rédiger la première de ses oeuvres majeures, Mirièio. Le 4 septembre 1855, le décès de François Mistral, et les litiges relatifs à la succession, conduisent Frédéric et sa mère, Délaïde, seconde épouse du patriarche, à quitter la propriété définitivement. L'épisode, douloureux pour le poète, est relaté dans ses Memòri e racontes : "une semaine après, au retour du service, le partage se fit.[...] Et au Mas paternel, qui n'était pas dans mon lot, il fallut dire adieu". (Ibid, p.247). Celle-ci revient alors, selon la tradition provençale, au fils aîné Louis Mistral, et après lui à son fils Théophile Mistral. A la mort de celui-ci, Frédéric Mistral, petit-neveu de l'illustre aïeul hérite du Mas du Juge, la vendant plus tard hors du cercle familial.</p>
</div>
<div id="caracteristiques">
<h2>Eléments remarquables :</h2>
<p style="text-align: justify; line-height: 150%;">La propriété se composait du temps des Mistral d'un ensemble de 25 ha de terrain, ainsi que d'un corps de ferme. "La bastidasso ount nasguère, en fàci dis Aupiho, toucant lou Claus-Créma, se ié disié lou Mas dóu Juge : un tenemen de quatre couble, emé soun pastre, sa servènto [...]" / "La vieille bastide où je naquis, en face des Alpilles, touchant le Clos-Créma, avait nom le Mas du Juge, un tènement de quatre paires de bêtes de labour, avec son premier charretier, ses valets de charrue, son pâtre, sa servante [...]". (cf. Sur les pas de Frédéric Mistral p.11) De forme longitudinale, la demeure est entourée d'un vaste jardin. Prélude à l'arrivée au mas, une allée de platanes, et sur le côté du chemin, un muret aujourd'hui gravé d'un portrait de Frédéric Mistral. Sur l'un des murs latéraux du mas, figure également une plaque portant l'inscription suivante "Dins aqueste Mas dou Juge Frederi Mistral es nascu lou 8 de setèmbre 1830 i'a viscu sa bello jouinesso. Escri si proumièris obro e pièi "Mirèio" lou quittant, en setèmbre 1855, qu'après la mort de soun segne paire Francés Mistral, de qu'au a escri : "C'est lui qui m'a rendu poète". Lauso aubourado lou 18 de mai 1959, jour de la Santo-Estello à Maiano. Pèr li siven de soun rèire-nebout e fihou, prouprietàri dou mas Mireien." Dans ce Mas du Juge, Frédéric Mistral est né le 8 septembre 1830 et y a vécu sa belle jeunesse. Il y écrivit sa première oeuvre et puis "Mirèio", ne le quittant, en septembre 1855, qu'après la mort de son père François Mistral, du quel il a écrit : "C'est lui qui m'a rendu poète". Pierre érigée le 18 mars 1959, jour de la Saint-Estelle à Maillane, par son grand-neveu et fils, propriétaire du mas Mireien."</p>
</div>
<div id="statut">
<h2>Statut de protection :</h2>
<p style="text-align: justify; line-height: 150%;">La maison elle-même n'a pas fait l'objet d'une procédure d'inscription ou de classement aux Monuments historiques. Le Jardin du mas toutefois, a fait l'objet d'une campagne d'inventaire en 1994.</p>
</div>
<div id="intro">
<p style="text-align: justify;">Le Mas du Juge, demeure familiale de la famille Mistral sur la route de Maillane à Saint-Rémy-de-Provence, vit naître et grandir tant Frédéric Mistral, le 8 septembre 1830, que son œuvre majeure, Mirèio.</p>
</div>
<div><img src="http://occitanica.eu/omeka/files/original/mas_juge_gallica.jpg" alt="" width="300" />
<p>Source: <a title="Aller sur Gallica" href="http://www.gallica.fr" target="_blank" rel="noopener">http://gallica.bnf.fr/</a></p>
</div>
<h2>Nom de l'édifice :</h2>
<p style="text-align: justify;">Le Mas du Juge. Egalement connu sous les noms de Mas de Clément et Mas-Crema (de cremat : brûlé en occitan, un incendie ayant potentiellement ravagé le bâtiment, ou du fait de sa proximité avec le Clos-Cremat, comme indiqué dans les Mémoires et récits de Mistral). L'étymologie de cette appellation pourrait être à rechercher dans les anciens propriétaires du bâtiment, dont les avis divergent toutefois selon les sources. Ancienne viguerie du Procureur de Monaco (cf. Site internet des actuels propriétaires), cette demeure dâtée du XVIIIe siècle, est également attribuée à la dame Perriat, fille d'un juge de Saint-Rémy, achat lui-même réalisé auprès d'une "dame Baltrat épouse Tourel". (cf. Mistral ou l'empire du soleil, p.39).</p>
<div id="appellations">
<h2>Autres appellations :</h2>
<p> </p>
</div>
<div id="localisation">
<h2>Localisation :</h2>
<p>Sur la route entre Maillane et Saint-Rémy-de-Provence.</p>
</div>
<div id="origine">
<h2>Fonction d'origine de l'édifice :</h2>
<p style="text-align: justify;">Demeure de notables au XVIIIe siècle, elle devient ensuite le cœur d'une propriété agricole pour les "ménadiers" de la famille Mistral à compter du rachat de l'ensemble par Antoine Mistral en 1803, et jusqu'à la vente de celle-ci par Frédéric Mistral Neveu.</p>
</div>
<div id="actuelle">
<h2>Fonction actuelle de l'édifice :</h2>
<p style="text-align: justify;">Propriété de particuliers depuis, la bâtisse accueille toutefois le public lors de visites commentées autour de la vie et de l'œuvre de Frédéric Mistral (découverte des lieux et documents à l'appui) ainsi que de nombreux événements culturels (concerts, spectacles, conférences). <a href="http://www.lemasdujuge-maillane.com/crbst_6.html" target="_blank" rel="noopener">Découvrir le détail des propositions.</a> </p>
</div>
<div id="datation">
<h2>Datation :</h2>
<p>XVIII<sup>e</sup> siècle</p>
</div>
<div id="associes">
<h2>Importance pour la culture occitane :</h2>
<p style="text-align: justify;">Le Mas du Juge est historiquement lié à la figure de Frédéric Mistral,poète provençal, fondateur du Félibrige et du Museon Arlaten, prix Nobel de littérature en 1904. Entrée dans sa famille en 1803 lors de l'achat de cette bastide provençale par Antoine Mistral, elle fut par la suite léguée aux aînés de la famille et revint à ce titre en 1827 à François Mistral, père du poète occitan. Le mas du Juge accueille la naissance (1830) et les jeunes années de Frédéric Mistral. Sa licence de droit obtenue à Aix-en-Provence en 1851, le futur auteur des <em>Isclo d'Or</em> s'installe sur les terres familiales d'où il entame son entreprise de rénovation de la langue et de la culture occitanes : "Et là même, - à cette heure, j'avais mes vingt et un ans, - le pied sur le seuil du Mas paternel, les yeux vers les Alpilles, en moi et de moi-même, je pris la résolution : premièrement, de relever, de raviver en Provence le sentiment de race que je voyais s'annihiler sous l'éducation fausse et antinaturelle de toutes les écoles; secondement, de provoquer cette résurrection par la restauration de la langue naturelle et historique du pays, à laquelle les écoles font toutes une guerre à mort : troisièmement, de rendre la vogue au provençal par l'influx et la flamme de la divine poésie." (Memoires et récits, édition de 2008, Arles, Actes Sud, p.159). C'est entre ses murs qu'il entreprend d'ailleurs de rédiger la première de ses oeuvres majeures, Mirièio. Le 4 septembre 1855, le décès de François Mistral, et les litiges relatifs à la succession, conduisent Frédéric et sa mère, Délaïde, seconde épouse du patriarche, à quitter la propriété définitivement. L'épisode, douloureux pour le poète, est relaté dans ses Memòri e racontes : "une semaine après, au retour du service, le partage se fit.[...] Et au Mas paternel, qui n'était pas dans mon lot, il fallut dire adieu". (Ibid, p.247). Celle-ci revient alors, selon la tradition provençale, au fils aîné Louis Mistral, et après lui à son fils Théophile Mistral. A la mort de celui-ci, Frédéric Mistral, petit-neveu de l'illustre aïeul hérite du Mas du Juge, la vendant plus tard hors du cercle familial.</p>
</div>
<div id="caracteristiques">
<h2>Eléments remarquables :</h2>
<p style="text-align: justify;">La propriété se composait du temps des Mistral d'un ensemble de 25 ha de terrain, ainsi que d'un corps de ferme. "La bastidasso ount nasguère, en fàci dis Aupiho, toucant lou Claus-Créma, se ié disié lou Mas dóu Juge : un tenemen de quatre couble, emé soun pastre, sa servènto [...]" / "La vieille bastide où je naquis, en face des Alpilles, touchant le Clos-Créma, avait nom le Mas du Juge, un tènement de quatre paires de bêtes de labour, avec son premier charretier, ses valets de charrue, son pâtre, sa servante [...]". (cf. Sur les pas de Frédéric Mistral p.11) De forme longitudinale, la demeure est entourée d'un vaste jardin. Prélude à l'arrivée au mas, une allée de platanes, et sur le côté du chemin, un muret aujourd'hui gravé d'un portrait de Frédéric Mistral. Sur l'un des murs latéraux du mas, figure également une plaque portant l'inscription suivante "Dins aqueste Mas dou Juge Frederi Mistral es nascu lou 8 de setèmbre 1830 i'a viscu sa bello jouinesso. Escri si proumièris obro e pièi "Mirèio" lou quittant, en setèmbre 1855, qu'après la mort de soun segne paire Francés Mistral, de qu'au a escri : "C'est lui qui m'a rendu poète". Lauso aubourado lou 18 de mai 1959, jour de la Santo-Estello à Maiano. Pèr li siven de soun rèire-nebout e fihou, prouprietàri dou mas Mireien." Dans ce Mas du Juge, Frédéric Mistral est né le 8 septembre 1830 et y a vécu sa belle jeunesse. Il y écrivit sa première oeuvre et puis "Mirèio", ne le quittant, en septembre 1855, qu'après la mort de son père François Mistral, du quel il a écrit : "C'est lui qui m'a rendu poète". Pierre érigée le 18 mars 1959, jour de la Saint-Estelle à Maillane, par son grand-neveu et fils, propriétaire du mas Mireien."</p>
</div>
<div id="statut">
<h2>Statut de protection :</h2>
<p style="text-align: justify;">La maison elle-même n'a pas fait l'objet d'une procédure d'inscription ou de classement aux Monuments historiques. Le Jardin du mas toutefois, a fait l'objet d'une campagne d'inventaire en 1994.</p>
</div>
Bibliographic Citation
A bibliographic reference for the resource. Recommended practice is to include sufficient bibliographic detail to identify the resource as unambiguously as possible.
CLEBERT, Jean-Paul, Mistral ou l'Empire du Soleil, Paris, Editions JC Lattès, 1983.
KARKEL, Claude, Sur les pas de Frédéric Mistral, Escapades Provençales, [S.I], Editions Campanile, 2009.
MISTRAL, Frédéric, Mémoires et récits, Arles, Actes Sud, 2008.
Title
A name given to the resource
Le Mas du Juge
Lo Mas del Jutge
Alternative Title
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Le Mas du Juge
Lo Mas del Jutge
Creator
An entity primarily responsible for making the resource
CIRDÒC - Mediatèca occitana
Publisher
An entity responsible for making the resource available
CIRDÒC - Mediatèca occitana
Date
A point or period of time associated with an event in the lifecycle of the resource
2014-03-06
License
A legal document giving official permission to do something with the resource.
Licence ouverte
Format
The file format, physical medium, or dimensions of the resource
text/html
Language
A language of the resource
fre
oci
Type
The nature or genre of the resource
Text
Identifier
An unambiguous reference to the resource within a given context
http://purl.org/occitanica/3701
Temporal Coverage
Temporal characteristics of the resource.
17..
Coverage
The spatial or temporal topic of the resource, the spatial applicability of the resource, or the jurisdiction under which the resource is relevant
Route de Saint-Rémy, Maillane, France
Subject
The topic of the resource
Mistral, Frédéric (1830-1914)
Occitanica
Jeu de métadonnées internes a Occitanica
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Le type dans la typologie Occitanica
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