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Occitania
Occitania constitue un document irremplaçable quant à la compréhension de l'occitanisme contemporain. Ce journal fondé en 1934 autour de Charles Camproux se pose d'emblée en précurseur. Il présente la première tentative d'occitanisme politique, la thèse défendue est celle du fédéralisme.
Ses fondateurs  sont issus de trois groupes, celui des Amis de l'ancien Araire (journal marseillais), celui des étudiants languedociens (Nouveau Languedoc de Montpellier et Etudiants Ramondencs de Toulouse) et celui des étudiants catalans. On y retrouve Georges Reboul, Fernand Gaulhet, Max Rouquette, Roger Barthe, Marcel Carrières, Léon Cordes...
Dès le premier numéro les jeunes occitanistes se placent dans une perspective de lutte, le journal se présente dans une Crida « Lo titol de nostra fuelha me sembla mai eloquent e dinamic qu'un gros libre de doctrina. Occitania ! Es un nom tradicional e jove. Auvernha, Catalonha, Gasconha, Lemosin, Lengadoc e Provenca s'i miralhan e s'identifican amb el. L'ofrissem a la vida - e a la lucha - aprep tant de segles de dol e de som. Volgan, nostras generacions, ne far lo crit de l'intransigéncia e de la victoria ! ».  (Le titre de notre feuille me semble plus éloquent et dynamique qu'un gros livre de doctrine. Occitanie ! C'est un nom traditionnel et jeune. Auvergne, Catalogne, Gascogne, Limousin et Provence s'y mirent et s'y identifient. Nous l'offrons à la vie et à lutte après tant de siècles de deuil et de sommeil. Que nos générations veuillent en faire le cri de  l'intransigence et de la victoire !).
Occitania paraît mensuellement de 1934 à 1939, soit 50 numéros. La revue Terra d'Oc lui succède pendant la guerre de 1940 à 1945. En 1946 est créé un autre journal se réclamant d'Occitania, L'Ase negre, qui reprendra en 1948 le titre d'Occitania.
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Guardia Piemontese
Guardia Piemontese est une commune de Calabre, en Italie du sud. Elle abrite une communauté occitane originaire des vallées occitanes d’Italie, exilée depuis le Moyen Âge en Italie du Sud pour échapper aux persécutions liées à sa pratique du valdéisme, une branche du christianisme considérée comme hérétique. Environ 350 personnes y parlent une variante de l’occitan vivaro-alpin, le gardiol.
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Borbolh occitan
CIRDOC - Institut occitan de cultura
Créée en 1965 par un collectif d’écrivains et intellectuels occitans autour de Robert Lafont, la revue Viure est le premier organe qui rassemble et exprime publiquement les grands thèmes de pensée et d’action qui feront les « 20 Glorieuses » de l’occitanisme. Le premier numéro s’ouvre par un manifeste « Revolution occitana » signé collectivement - mais sans doute rédigé par Yves Rouquette et Robert Lafont - et qui annonce les écrivains occitans réunis autour de Viure : « … sèm prestes a totes las contèstas, portats que sèm per un movement universal, segurs d’ausir dins lo borbolh de la batèsta un pols de mond picar en abans de l’istòria. »
Lire le manifeste dans le N°1 (Prima de 1965) de Viure
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Peter Ricketts
    Professeur à l’Université de Université de Birmingham et au Westfield College de Londres, Peter Thomas Ricketts (1933-2013) a joué un rôle considérable dans le développement des études occitanes. Il a été, en particulier, le président-fondateur de l'Association internationale d'études occitanes (AIEO) qu'il a animée durant plusieurs mandats et à laquelle il a collaboré par d'abondantes publications.

Son œuvre est plus spécialement marquée par l’édition du Breviari d’Amor de Matfre Ermengaud, et l’élaboration de la Concordance de l’Occitan Médiéval (COM), vaste banque de données appelée à terme à couvrir l’ensemble des textes occitans du moyen âge et mettant à la disposition des chercheurs un outil de travail exhaustif et performant.
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Le collectif Gardarem la terra
Gardarèm la terra est un mouvement altermondialiste lancé sur le plateau de Larzac le 9 août 2003. Le mouvement, né en référence des luttes sociales des années 1970 sur ce même plateau du Larzac, s’organise en comités autonomes d’initiative locale, chacun agissant dans son “pays”, au moyen de conférences, débats, colloques, articles et actions publiques. La dimension occitane du mouvement est affirmée.
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Los cavalèirs (paroles de chanson)

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Planh per la mòrt d’un mesteir : chanson de Pierre-André Delbeau
Delbeau, Pierre-André

Paroles de la chanson écrite et interprétée par Pierre-André Delbeau, extraite de l'abum L'autaneir, Disc'Òc, 1970

Arrepic :
Per simbòl centenari
Lo hapchòt legendari !

Pelòta es mòrt to dreit
Com crèban tot los autes
Pas de hami, de hred
A pena de malautia

Plan quilhat suu planèir
Com los pins que picava
Es mort l’arrosinèir
A la darrièra amassa

Eth sabè causas hòrtas
E sabè plan las díser
Hens la lenga de nòste
Eth sabè causas tristas

Sabè lo vent de l’Oèst
Cramponat a la barra
E que per vent de l’Est
Las palomas devaran

Sabè las gents que caden
Los que dèishan la tèrra
E tanben los que cantan
Per desbrombar misèra

Pelòta es mort tot dreit
Com crèban tots los autes
Pas de hami, de hred
E a pena malaud

Quan crèban los mestèirs
E las jòias de viver
Vinhairons, rosinèirs,
Nos cau, per vos, escriver

Las vòstas prasons
Per medisha encadença
E qu’aqueras cançons
Sian nòsta espérança

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Pierre-André Delbeau
Originaire des Landes, Pierre André Delbeau fait paraître son premier album 33 tours au moment même où Claude Marti commence sa carrière discographique. Le pont est d'autant plus cohérent que l'esthétique entre les deux artistes est fortement similaire : un chanteur accompagné de sa seule guitare, des chants libertaires en occitan, et une volonté pédagogique d'expliquer au public ce qu'est l'Occitanie.
Depuis l’extrémité Nord-Ouest de l’espace occitan, Pierre André-Delbeau rend d’abord compte d’un pays qui se meurt : « Maintenant mon peuple est malade. C’est un peuple de muets » écrit-il ainsi dans Camas de boi (Le Chant du Monde, 1973). 
Mais son chemin se poursuit également en dehors du domaine occitan. Il tourne ainsi avec Claude Nougaro, Félix Leclerc et Bernard Lavilliers, avant de mettre un frein à sa carrière musicale dans les années quatre-vingt pour devenir chef d’établissement dans le secondaire, mais tout en continuant à donner des concerts avant de prendre sa retraite en 2011.
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Los Estudiants ramondencs
Association régionaliste fondée à Toulouse en 1931 par des étudiants de l’Université sur l’exemple du Nouveau Languedoc de Montpellier. Autour de son président Fernand Gaulhet sont réunis Jean Séguy (1914-1973), Antoine de Bastard et Marcel Carrières (1911-1982), le groupe est patronné par Joseph Salvat (1889-1972) et l’Escòla Occitana, il a été un foyer actif du jeune occitanisme languedocien et gascon. De 1932 à 1934 Los estudiants ramondencs ont publié une chronique occitane dans l'Echo des étudiants de Toulouse.

Avec Le Nouveau Languedoc, Los estudiants ramondencs constituent une étape importante dans l’occitanisme contemporain en se dégageant de la littérature et du passéisme félibréen, ils élaborent une véritable doctrine occitane dans laquelle les problèmes de la société occitane sont embrassés dans leurs globalité, sans exclure les revendications socio-économiques et politiques.
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Les amours prodigieuses d'Augier Gaillard

Résumé

C’est le sixième livre d’Auger Gaillard. 

Ce livre est surtout un recueil de requêtes adressées à Catherine de Navarre. 

Ernest Nègre suppose qu’il a été imprimé à Pau où Gaillard était censé se trouver à cette époque, mais rien ne permet d’étayer cette hypothèse.

Le document est disponible sur Gallica, Bibliothèque numérique de la BnF

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