Recèrca

Tipe : Article scientific / Data : 2015-01-29
Aquesta comunicacion foguèt deliurada lo 29 de genièr de 2015 a l'Universitat Paul Valéry dins l'encastre de las Jornadas d'Estudis CAPES.
Mise en ligne : 15/06/2015
Tipe : Film documentari / Data : 2014-11-21
Aquesta conferéncia foguèt filmada lo 21 de novembre de 2014 dins l'encastre del collòqui "Lire Mistral en 2014" organizat a Besièrs per las universitats de Bordèu-III, Pau-Pays de l'Adour, Nice-Sofia Antipolis, Montpelhièr-III, Tolosa-II e lo CIRDÒC.
Tipe : Article scientific / Data : 2018-01-27
Comunicacion de Joan-Francés Courouau dins l'encastre de la  jornada d'estudis ReDoc-LLACS : La colleccion « Messatges » de l'IEO 1945-1960, Montpelhièr, 27 de genièr de 2018.
Tipe : Article scientific / Data : 2014-10-23
L’œuvre occitane de Denis Saurat (1890-1958) a été principalement publiée par l’IEO, une première fois en 1955, une seconde fois à titre posthume (1960) à partir de textes d’épreuves laissées pendantes par la mort de l’auteur. À partir du moment où il redécouvre, de façon subite selon son témoignage, la langue de ses ancêtres, Saurat note tout ce qu’il écrit dans des petits carnets qu’il recopie ensuite entièrement de temps en temps en apportant parfois certains changements. Dans la perspective d’une édition, chaudement recommandée par ses nouveaux amis de l’IEO, il confie la transcription de ses textes à sa secrétaire qui les tape à la machine, non sans erreurs. Saurat écrit dans sa propre graphie, soucieux des particularités de son dialecte ariégeois qu’il croit être le dernier à connaître. Les éditeurs de l’IEO se chargent de la transposition de ces textes en graphie alibertine, non sans erreurs également. Enfin, parallèlement à ces efforts de l’IEO, Saurat, apparemment pour lui-même, consigne, un an avant sa mort, l’ensemble de son œuvre occitane dans un cahier qui a servi de base à l’édition critique procurée en 2010 (Toulouse, PUM).L’ensemble des documents, conservés de nos jours dans le fonds Denis Saurat de l’Institut français de Londres, permet de suivre quasiment pas à pas l’itinéraire d’une création, à travers des versions successives et des vêtures graphiques profondément divergentes. L’approche philologique, rarement adoptée pour les textes occitans du XXe siècle, s’impose d’elle-même. Elle fait apparaître le rôle des éditeurs ou plutôt des transcripteurs, intermédiaire crucial entre les manuscrits, ici constitués d’un ensemble volumineux de documents qu’il s’agit de hiérarchiser, et le public, lectur d’une œuvre qui s’éloigne parfois du texte voulu par l’auteur dans la solitude de son écriture.
Mise en ligne : 01/12/2017