Explorer les documents (15471 total)

vignette_marsihes-1929.jpg
Armana marsihés. - 1929
Reboul, Jòrgi (1901-1993). Directeur de publication
Chaque numéro de l'Armana comprend le calendrier, des informations sur la vie du Calen, des textes concernant l'actualité sociale ou politique, mais la production littéraire est prédominante. On trouve aussi dans chaque Armana une dizaine de pages d'annonces publicitaires en provençal.
vignette_58988.jpg
Fonds Robert Le Diable
Daban, Robert (1924-2004)

Le Fonds Robert Le Diable

Présentation du producteur


Retraité de la SNCF en 1982, Robert Daban (dit Robert le Diable) a collecté un ensemble conséquent de chants, contes et musiques polyphoniques en Béarn entre 1981 et 1997. Son surnom lui aurait été attribué par l'une de ses cousines en référence à l’opéra Robert le Diable composé en 1831 par Giacomo Meyerbeer, lui-même inspiré de la légende de Robert le Diable[1].
Il est né à Jurançon le 3 novembre 1924, de père “cultivateur (patron)” et de mère “ménagère” (selon l’état civil). Après ses études, il a d'abord été instituteur avant de démissionner pour entrer à la SNCF, où il a fait toute sa carrière (il s'occupait des premiers appareils de contrôle, notamment sur la ligne Pau-Canfranc).
Robert Daban a enregistré un très grand nombre d'événements locaux et surtout de soirées béarnaises, enregistrements qui lui servaient notamment à produire des émissions de radio : il fut un animateur de la Voix du Béarn (créée en 1981) et de Ràdio País (créée en 1983) dès 1981 et au moins jusqu’en 1997.

Selon les dires de Robert le Diable, son prénom ainsi que son surnom lui auraient été donnés par l’une de ses cousines. Son surnom serait resté dans le cadre familial jusqu’à ce qu’il le réutilise lors de ses appels en tant qu’auditeur à la Voix du Béarn en 1981. Robert le Diable a en effet d’abord connu cette radio en tant qu’auditeur, dès la fin de l’été 1981 (la radio ayant été créée en juillet de cette même année) ; La Voix du Béarn émettait alors depuis Saint-Faust.

Son premier passage radiophonique s’est fait le 4 novembre 1981, en tant qu’invité à l’émission matinale Le Passe-Muraille (émission de Marie de Laroin, pour la Voix du Béarn). Cette émission du 4 novembre avait alors été préparée intégralement par les soins de Robert le Diable.
En 1982 , il commence à réaliser des enregistrements d'événements en direct, principalement en Béarn mais également dans les alentours (Soule, Bigorre notamment).

Même s’il n’était pas un chanteur, c’était une personnalité (re)connue présente dans toutes les manifestations locales et il y était bien accueilli. Autodidacte dans la captation sonore, il posait ses micros à côté des chanteurs en essayant de ne pas gêner la performance musicale et en s’adaptant à chaque situation, notamment pour l’enregistrement de concerts ou de chorales, afin d’installer son matériel technique dans des lieux qui n’étaient pas toujours lumineux. Il n’a jamais enregistré sur bandes magnétiques mais préférait les cassettes analogiques par facilité d’utilisation et de nettoyage.
Après avoir commencé ses premiers enregistrements avec du matériel très bas de gamme, il a pu se procurer un meilleur matériel ; il s'est par exemple mis à utiliser des cassettes Métal à balayage Dolby sur les conseils de Richard Le Coz, avec qui il travaillait à Ràdio País.

Vers 1984, il réalisait du montage, notamment pour ses émissions de radio ; il enlevait alors ce qui ne lui servirait pas, notamment les présentations orales (se contentant de noter ce qu’il y avait sur les cassettes), les applaudissements ou même certains conteurs dont il n'allait pas réutiliser les textes. Il s'est par la suite rendu compte de leur valeur documentaire et les a conservées à partir de 1986.

Ses émissions radiophoniques prenaient généralement la forme de diffusion d'extraits musicaux, accompagnés d'éléments de direct : commentaires ou lectures de Robert Le Diable, interviews de personnalités, appels d'auditeurs pour "dédicacer" les extraits musicaux diffusés.
Il réalisait pratiquement toutes ses émissions de radio en direct, très peu en préenregistré (hormis les extraits sonores qu'il faisait écouter). Selon lui, lors de ses débuts en direct à la radio, la difficulté ne résidait pas dans le fait d’assurer l’émission en béarnais puisqu’il le parlait déjà, mais plutôt dans le fait de traduire en direct des textes du français au béarnais (notamment lorsqu'il lisait des poèmes ou des paroles de chansons par exemple).

Dès 1986, Robert Le Diable explique que le but de son travail de collecte est de faire vivre son pays et sa culture (notamment par le biais des radios libres). Selon lui, le pays qui vit est celui qui conte et qui chante. Il explique que son travail de collecte doit "servir à quelque chose", dans le sens d'une utilisation vivante, et que le reste (le "moins bon") peut également servir pour la recherche et pour la conservation.
Richard Le Coz le considère comme un "documentariste" : les enregistrements de Robert Le Diable prenaient la forme du collectage documentaire de l'événement, plutôt que du reportage. Il explique également que Robert Le Diable avait grand plaisir à se rendre aux événements dont il réalisait les captations.

Robert Daban, bien que n'étant pas lui-même chanteur, semblait s'intéresser à la pratique du chant. Il connaissait de nombreux chanteurs gascons, et s'intéressait aux nuances d'interprétation selon les régions, aux évolutions de la pratique. Il s'exprime à ce sujet dans un entretien réalisé chez lui le 6 janvier 1995 par Jean-Jacques Castéret et Jean-Louis Mandère, entretien à l'occasion duquel il dit également espérer que des gens seront intéressés par ses cassettes.

Selon Jean-Louis Mandère, il enregistrait encore des événements en 2000, mais avait déjà arrêté la radio.

Robert Daban est décédé le 2 septembre 2004 en laissant une vaste collection de plus de 1500 cassettes analogiques issues de ses nombreux enregistrements lors de fêtes de village, de contes et de soirées béarnaises, et d'enregistrements d'émissions radiophoniques (les siennes principalement).

Références :
Entretien de Robert Daban avec Jean-Jacques Castéret et Jean-Louis Mandère, 1995
Emission de Robert Daban sur Adishatz Monde avec Yvan Bareyre et Georges Bourdalés, 1986
Entretien de Jean-Louis "Loulou" Mandère (fondateur et ex-président du Festival de Siros) avec Mathilde Lamothe et Marie-Alix Nicaise, 2017
Entretien de Richard Le Coz (cofondateur de Ràdio País) avec Fanny Lartigot et Marie-Alix Nicaise 26 juin 2019
Interview Robert Daban [voir document ROB 621_B dans ce fonds]

[1]Info wikipedia :
- Opéra en cinq actes de Giacomo Meyerbeer, livret d'Eugène Scribe et Germain Delavigne, créé le 21 novembre 1831 à l'Opéra de Paris.
- Il y a à la Bibliothèque impériale deux manuscrits d’un roman en vers du treizième siècle qui a été imprimé en 1837 sous ce titre : Le Roman de Robert le Diable, en vers du treizième siècle, pour la première fois, d’après les manuscrits de la Bibliothèque du roi, par G.S. Trébutien. Paris, Silvestre, in-4° (en caractères gothiques). Rien n’empêche de penser qu’il y a eu une légende antérieure à ce roman en vers du treizième siècle.

Présentation du contenu


Ce fonds a été organsié en 8 sous-fonds (ou corpus) :
- soirées béarnaises (contes, chants) /chants et fêtes,
- corpus de radio (émissions qu’il a produites et enregistrements d'autres émissions),
- contes,
- poésie,
- enregistrements d'un abbé félibre (M. Grangé),
- soirées de théâtre,
- messes,
- événements et rencontres.

Si le corpus musical est très riche, nous ne possédons cependant pas l’ensemble du fonds tel que la correspondance, la presse ou les revues, archives papier qui permettraient de cerner ses centres d’intérêt, connaître son réseau d’informations et comprendre son omniprésence dans les fêtes locales.

Robert le Diable était attaché à la documentation de ses enregistrements puisqu’il décrivait précisément les contenus de ses cassettes avec tous les éléments d’une description archivistique : lieu, date, informations sur l’enregistrement, etc. Plusieurs indices nous laissent penser que ces cassettes semblent être destinées à être réutilisées par d’autres personnes comme l’emploi du vouvoiement (« retournez la cassette »), l’indication des coordonnées d’une tierce personne, ou la précision des informations contextuelles. Il commence généralement ses cassettes par un décompte en français « 5, 4, 3, 2, 1, 0 » pour lancer la cassette avant d’entendre le début de l'enregistrement en lui-même.

Par ailleurs, la plupart de ces cassettes semblait destinée à un usage radiophonique. Un certain nombre d’enregistrements réalisés en public sont précédés d’une introduction par Robert Le Diable, ajoutée au montage, présentant le contenu en occitan, dans un niveau de langue plutôt littéraire. Il s'agit du format de prédilection de Robert Le Diable pour ses émissions radiophoniques.
D’autre part, si certaines cassettes sont les originales et présentent le matériau d’enregistrement « tel quel », d’autres correspondent à des assemblages de ces mêmes documents réalisés par Robert Le Diable. Ces dernières correspondent à un montage qui devait sans doute être préparé en vue d’une émission (compilations thématiques, extraits spécifiques de certaines soirées…).

Certains boîtiers de cassettes contenaient des documents complémentaires : inscriptions sur la jaquette, feuillets manuscrits, listes dactylographiées du contenu, coupures de presse... (se référer au champ "Commentaires" de chaque fiche pour en avoir le détail).
Ces documents ont été pour la plupart numérisés et joints à la fiche correspondante. Lorsque la description de la jaquette restait succincte (par exemple : indication du titre et de la date seulement), le document n'a pas été numérisé mais les informations contenues ont été directement intégrées dans les champs correspondants.

Historique de la conservation


En 2009, une opération de récolement de fonds sonores privés a été entreprise par l’Ethnopôle Inoc Aquitaine en partenariat avec les Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques pour sauver ce fonds d’archives qui menaçait de disparaître après le décès de Robert le Diable.
L'inventaire sommaire en avait déjà été fait du vivant de Robert Daban par Jean-Louis Mandère, Patricia Heiniger-Casteret et Jean-Jacques Casteret, en 2004. Selon les dires de Jean-Louis Mandère, Robert Le Diable était décédé très rapidement après lui avoir donné les cassettes, c’est-à-dire en septembre 2004.
Le détenteur du fonds, Louis Mandère, leur a accordé un droit de cession de reproduction et de représentation afin de pouvoir numériser et de conserver ces archives ethnomusicologiques, dans le cadre du programme de sauvegarde et de valorisation des archives sonores et audiovisuelles « en péril » des Archives départementales.
vignette_LGO-20221017.jpg
Découverte du domaine viticole bio de Fontanille-Haut - Tè Vé Òc
Gros, Lise. Metteur en scène ou réalisateur

Émission du 17 octobre 2022

Découverte d'un domaine viticole intéressant, en viticulture bio. Pierre Fournil nous fait visiter en occitan la propriété qui existe depuis huit générations. Jean, son fils, dirige le domaine et son père l'aide, bien sûr. Découverte des vignes, des exploitations et de la vinification. 

Un domaine tenu par des passionnés ne peut donner que du bon vin ! Un bon moyen de préserver la santé de tous.

[résumé : Tè Vé Òc]

Vignette_lecteur23.jpg
Sandra Juan, CIRDÒC

L'association "Le Lecteur du Val" avait ouvert en 2013 son concours à l'occitan pour la première fois. Une belle initiative renouvelée depuis, chaque année et qui fête donc ses dix ans !

Règlement du concours 

L'association des bibliothèques du Lauragais (agglomération du sud-est toulousain ) propose cette année encore à ses lecteurs un concours d'écriture en français ou en occitan.

Les amateurs occitans pourront prendre la plume à partir de la phrase suivante : « Se remembra quand arribèt al vilatge, qu'aviá tant de vam e de projèctes... Qu'es aquò que se'n virèt mal ? » point de départ ouvert, laissant la voie tant à la rédaction d'un texte fantastique, policier, historique romanesque... le genre choisi est libre, tant que le texte prend la forme d'une nouvelle. 

Le tout devra en effet prendre un format court (6 pages 12 000 signes maxi, foliotées, agrafées, non signées, format A4), absolument accompagné d'un titre. Le concours est ouvert à tous les âges, enfants comme adultes, et à toutes les variantes de l'occitan.

Le détail des modalités de participation et d’inscription sont à découvrir sur le site de l’association: ICI. Les inscrits seront répartis entre cinq catégories différentes: écoles primaires, collèges, lycées, adultes, occitan.

Après une clôture officielle des participations le 9 février 2023, un jury de professionnels de la filière du livre et de l’édition désignera les gagnants de chaque catégorie, qui recevront leurs prix le 3 juin 2023. Les lauréats verront leurs textes publiés et enregistrés, et recevront différents cadeaux en récompense. 

Informations pratiques :

Site « Le Lecteur du Val »: aquí

Règlement complet disponible dans les 25 bibliothèques ou sur internet à l'adresse www.lecteurduval.org

preview_LGO-20221012.jpg
Soirée occitane, conte traditionnel par Lise Gros - Tè Vé Òc
Gros, Lise. Metteur en scène ou réalisateur

Émission du 12 octobre 2022

Lors d'une soirée conviviale de fin septembre, à Carcassonne, chaque convive fait cadeau aux autres d'un moment en occitan, juste pour le plaisir. Vous trouverez ici la fin du conte Milhet raconté par Lise Gros. Bonne écoute de l'histoire d'un tout petit enfant avalé par un boeuf mais qui finalement sera sauvé.

[résumé : Tè Vé Òc]

Voir la partie 1

vignette_58984.jpg
Goursau, Henri
Voici le dictionnaire qui réunit les six dialectes et diverses variantes de la langue régionale la plus parlée en France. Il existe six dialectes occitans qui sont : le provençal, le languedocien, le gascon, le limousin, l'auvergnat et le vivaro-alpin.
Classées par ordre alphabétique vous trouverez dans ce livre quelque 200 phrases et questions simples de la vie quotidienne qui vous permettront d'échanger en occitan dans 33 départements du sud de la France, dans le Val d'Aran en Espagne, le Val d'Aoste en Italie et aussi à Monaco. Une façon agréable de contribuer à une meilleure connaissance de cette langue dite minoritaire et de la rendre vivante. Tous ces différents dialectes se sont transmis oralement, de génération en génération, dans les familles depuis le Moyen Âge. L'intérêt de ce livre étant de faire revivre cette langue d'oc, qui appartient au patrimoine de la France, et qui contribue à la richesse de notre pays et à son rayonnement culturel.

Comment dire « bonjour », « au revoir », « à bientôt » « merci », « s'il vous plaît », « excusez-moi », « pardon », « comment allez-vous » dans 19 dialectes du pays de l'Occitanie ? Comment demander sa route, à manger, à visiter, un taxi, un bus, la gare, l'aéroport, un hôtel, une banque, un musée, le centre-ville, une adresse et tant d'autres renseignements dans le parler local ? Ce dictionnaire rassemble les phrases indispensables pour vous faire comprendre. Il vous permet d'échanger et de faire connaissance de personnes que vous n'auriez pas abordées sans ce livre. Un dictionnaire qui facilitera vos premiers pas pour dépasser la barrière de la langue, briser la glace et nouer un contact dans la langue locale, avec les gens du pays. Vous avez une question à poser, une information à demander ? Allez directement à la bonne page du dictionnaire en utilisant l'index des langues placé en tête du livre. Le classement des phrases par ordre alphabétique vous aidera à trouver rapidement les phrases qui conviennent en toutes situations, des plus agréables aux plus compliquées. Unique sur le marché, il est un dictionnaire de référence conçu pour vous apporter juste l'essentiel. Cet ouvrage s'adresse à tout citoyen français désireux de communiquer ou d'échanger dans la langue occitane. Le meilleur moyen de maintenir une langue, de la préserver, étant de la parler, de la faire connaître et de la transmettre aux jeunes générations par des moyens modernes.
Sans titre.jpg
Clément Gauthier
Chanteur et musicien de culture occitane, Clément Gauthier travaille depuis plusieurs années sur la poésie lyrique des trobadors. Curieux de découvrir les trésors mélodiques et poétiques légués par ces ancêtres mythiques, il a imaginé une création bipartite : Un trio de musiciens français travaille un répertoire de cansos avec une recherche approfondie tant sur le sens poétique que son lien avec la musique, modalité, oralité, périodicité. Motz e so, le mot et le son.
Ce Trio c’est Guilhem Lacroux, guitare électrique défrettée, Thomas Lippens, percussions sur cadre et Clément Gauthier chant, saz, tanpura, porteur du projet. C’est le Trio SERR.
Dans un second temps, une partie de ce répertoire (nu, c’est a dire, uniquement les lignes mélodiques issues des manuscrits) est confiée à un trio de musiciens égyptiens : Hossen el Awamy (flute kawalla), Sayyed Imam (chant) et un percussionniste à définir. L’idée est de mettre le matériau de la canso au centre de cette rencontre, chaque trio de son coté aura travaillé ces mélodies en fonction de sa propre culture musicale et du style de chaque musicien.
Les deux trios peuvent évoluer et se produire chacun de manière indépendante et se retrouver pour devenir sextet, SERR devient alors SERR/SERE.

Coproduction : France Relance Le Fil production Le Chantier, Centre de création des musiques du monde (Provence) En partenariat avec : La Région Occitanie Makan – Le Caire (Eg) Institut Français d’Egypte – Le Caire (Eg) Lusula (Lyon) La Grande Boutique (Bretagne) le Nouveau Pavillon (Nantes)

Contact diffusion : www.le-chantier.com
AquelasMontanhas.jpg
Jean-Jacques Casteret
Conférence par l'ethnomusicologue et Directeur général adjoint du CIRDOC - Institut occitan de cultura

Contact diffusion : secretariat@oc-cultura.eu
vignette.jpg
Rodin Kaufmann
Azucena Moya
Louis Pezet
Maria Hein
Trois langues sœurs méditerranéennes portées par des troubadours contemporains.

En réunissant quatre jeunes auteurs compositeurs et interprètes actuels, de langues occitane et catalane, la création Ficus indica propose une relecture subtile de l’art du trobar, terme occitan désignant l’art des troubadours.

Sous la direction de Rodin Kaufmann, poète, rappeur, beatmaker et plasticien occitan provençal, seront réunis Azucena Moya, poétesse et danseuse contemporaine de Catalogne, Loís Pezet, auteur et chanteur occitan et Maria Hein, jeune chanteuse originaire des Baléares. Avec leurs codes et leurs langues sœurs, les quatre créateurs trobadors actuels ont écrit et composé un répertoire nouveau lors de cinq résidences sur ces différentes terres méditerranéennes.

Rodin Kaufmann : voix, machines,
Azucena Moya : voix, danse
Louis Pezet : voix, instruments
Maria Hein : voix, instruments

Diffusion :
Le Silo
production.lesilo@gmail.com
vignette_58980.jpg
Tautil, Gérard
Dans ce livre, l’auteur donne son point de vue critique et constructif sur la question occitane, confrontée à trois situations centrales. D’abord, une mondialisation libérale omniprésente qui fait de la planète un marché dont les conséquences mettent en question la survie de l’espèce humaine et du vivant. Ensuite, une situation névrotique d’une construction politique hexagonale, capitaliste et centraliste, aboutissement d’une histoire fossilisée de l’Etat français empêtré dans sa phase monarco-républicaine. L’occitanisme est confronté à une situation difficile, en recherche de repères novateurs dans un contexte de massification des idées dominantes et d’inversion des valeurs citoyennes. Entre une perspective culturelle qui s’épuise face à de nouvelles conditions sociologiques qui ont transformé rapidement le pays depuis soixante ans et une recherche et pratique politiques qui piétinent ces dernières années, la question de la Renaissance occitane est de nouveau posée ici.

La question de la démocratie citoyenne et territoriale en Europe est posée. Le respect du principe d’autodéter- mination, l’actualité de l’idée fédérale sont au fondement de sociétés démocratiques construites selon le principe d’autonomies différenciées. Là sont les conditions du dépassement de l’État-nation héritier du XIXe siècle et de l’invention d’une nouvelle forme civilisationnelle. Si l’occitanisme veut encore faire sens comme mouvement social, c’est à ces questions qu’il devrait répondre pour récolter demain les fruits de son travail et être au rendez-vous du monde.

Disponible en version française ou en version occitane
sur 1548