Originaire de l’Ariège, Raoul Lafagette est un homme de lettres très attaché à ses racines, en atteste sa bibliographie : Chants d’un montagnard (1869), Pics et vallées (1885), Symphonies pyrénéennes (1897). Il s'intéresse donc tout naturellement à la question régionaliste et par conséquent au Félibrige : La Renaissance romane (1890), Les visées du Félibrige (1896), et La Grande Lorraine (1908), pièce de théâtre historique. Il est l’ami d’un grand nombre de personnages importants de l’époque : Victor Hugo, Leconte de l'Isle, Émile Pouvillon, Alphonse Daudet, Frédéric Mistral, Auguste Fourès et Prosper Estieu. Ces nombreuses amitiés sont parfois abordées dans sa correspondance avec Frédéric Mistral.
Originaire de l’Ariège, Raoul Lafagette est un homme de lettres très attaché à ses racines, en atteste sa bibliographie : Chants d’un montagnard (1869), Pics et vallées (1885), Symphonies pyrénéennes (1897). Il s'intéresse donc tout naturellement à la question régionaliste et par conséquent au Félibrige : La Renaissance romane (1890), Les visées du Félibrige (1896), et La Grande Lorraine (1908), pièce de théâtre historique. Il est l’ami d’un grand nombre de personnages importants de l’époque : Victor Hugo, Leconte de l'Isle, Émile Pouvillon, Alphonse Daudet, Frédéric Mistral, Auguste Fourès et Prosper Estieu. Ces nombreuses amitiés sont parfois abordées dans sa correspondance avec Frédéric Mistral.
Originaire de l’Ariège, Raoul Lafagette est un homme de lettres très attaché à ses racines, en atteste sa bibliographie : Chants d’un montagnard (1869), Pics et vallées (1885), Symphonies pyrénéennes (1897). Il s'intéresse donc tout naturellement à la question régionaliste et par conséquent au Félibrige : La Renaissance romane (1890), Les visées du Félibrige (1896), et La Grande Lorraine (1908), pièce de théâtre historique. Il est l’ami d’un grand nombre de personnages importants de l’époque : Victor Hugo, Leconte de l'Isle, Émile Pouvillon, Alphonse Daudet, Frédéric Mistral, Auguste Fourès et Prosper Estieu. Ces nombreuses amitiés sont parfois abordées dans sa correspondance avec Frédéric Mistral.
Originaire de l’Ariège, Raoul Lafagette est un homme de lettres très attaché à ses racines, en atteste sa bibliographie : Chants d’un montagnard (1869), Pics et vallées (1885), Symphonies pyrénéennes (1897). Il s'intéresse donc tout naturellement à la question régionaliste et par conséquent au Félibrige : La Renaissance romane (1890), Les visées du Félibrige (1896), et La Grande Lorraine (1908), pièce de théâtre historique. Il est l’ami d’un grand nombre de personnages importants de l’époque : Victor Hugo, Leconte de l'Isle, Émile Pouvillon, Alphonse Daudet, Frédéric Mistral, Auguste Fourès et Prosper Estieu. Ces nombreuses amitiés sont parfois abordées dans sa correspondance avec Frédéric Mistral.
Originaire de l’Ariège, Raoul Lafagette est un homme de lettres très attaché à ses racines, en atteste sa bibliographie : Chants d’un montagnard (1869), Pics et vallées (1885), Symphonies pyrénéennes (1897). Il s'intéresse donc tout naturellement à la question régionaliste et par conséquent au Félibrige : La Renaissance romane (1890), Les visées du Félibrige (1896), et La Grande Lorraine (1908), pièce de théâtre historique. Il est l’ami d’un grand nombre de personnages importants de l’époque : Victor Hugo, Leconte de l'Isle, Émile Pouvillon, Alphonse Daudet, Frédéric Mistral, Auguste Fourès et Prosper Estieu. Ces nombreuses amitiés sont parfois abordées dans sa correspondance avec Frédéric Mistral.
La lettre du 11 juin 1886 met en avant plusieurs aspects intéressants de la vision de la poésie de Mistral mais est également fort représentative du type de rapport qu’entretiendront Frédéric Mistral et Raoul Lafagette. Ici, Mistral commence d’abord par féliciter Lafagette pour son Pics et vallées : “vos vers nerveux et colorés ne sauraient être mieux frappés, ni plus sonores”, mais bien vite leurs différences d’opinions politiques et poétiques surviennent : “la politique n’a rien à voir avec la poésie”. En effet, ces divergences d’opinions sur l’apport du politique dans le poétique reviendront souvent au sein de leur correspondance. On remarque également dans cette lettre l’opinion sur la langue à employer en poésie pour Mistral : “or la nature du midi ne chantera jamais, libre et naïve, que dans la langue qu’elle s’est faite. Une poésie arabe, une poésie indienne, m’en dira toujours plus sur l’Inde ou l’Arabie que les plus purs chefs-d’œuvres de Hugo ou de Leconte de l’Isle”. Mistral se veut en permanence recentré autour d’ambitions simples et réfute une nouvelle fois toute prétention politique qui pourrait lui être accordée : “Que vient-on nous parler révolution, évolution, et avatar etc! Est-ce que ça nous regarde, nous paysans et pâtres”. Enfin, cette lettre contient également une évocation intéressante d’Émile Zola : “mais Zola, le grand apôtre du réalisme, pousse inconsciemment la roue du Félibrige : car faire parler son monde comme dans la vie réelle, c’est la visée du naturalisme, et le Félibrige ne fait pas autre chose.” En effet, bien que Mistral soit retenu comme un auteur apparenté au romantisme, il est intéressant de voir qu’il ne manquait pas de se rapprocher d’un auteur naturaliste.
Originaire de l’Ariège, Raoul Lafagette est un homme de lettres très attaché à ses racines, en atteste sa bibliographie : Chants d’un montagnard (1869), Pics et vallées (1885), Symphonies pyrénéennes (1897). Il s'intéresse donc tout naturellement à la question régionaliste et par conséquent au Félibrige : La Renaissance romane (1890), Les visées du Félibrige (1896), et La Grande Lorraine (1908), pièce de théâtre historique. Il est l’ami d’un grand nombre de personnages importants de l’époque : Victor Hugo, Leconte de l'Isle, Émile Pouvillon, Alphonse Daudet, Frédéric Mistral, Auguste Fourès et Prosper Estieu. Ces nombreuses amitiés sont parfois abordées dans sa correspondance avec Frédéric Mistral.
Né le 16 décembre 2011, le Congrès Permanent de la Langue Occitane a pour objet de gérer et de socialiser les formes stables de la langue occitane d’aujourd’hui et de fournir les outils linguistiques indispensables à une transmission efficace en direction des jeunes générations. Il s’est doté d’un Conseil linguistique chargé de la recherche scientifique appliquée et de la création d’outils linguistiques de référence.
Lo Congrès regroupe toutes les grandes associations qui défendent la culture et la langue occitanes et s’est donné les moyens d’être représentatif de la plus grande partie des locuteurs actuels de cette langue millénaire. Ce faisant, il s’est doté d’une légitimité qui lui permet d’organiser le plus largement possible une régulation linguistique explicite.Cette institution structurante, et si nouvelle de par sa conception pour l’occitan, s’inscrit pleinement dans l’esprit et la lettre de la Charte de coopération inter-régionale et transfrontalière de développement de la langue occitane, signée en décembre dernier par différentes régions. Organisme indépendant, solidement étayé au niveau scientifique, le Congrès Permanent de la langue Occitane est le fruit des travaux et consultations menées pendant deux années par l’APORLOC (Association de préfiguration de l’organisme de régulation de la langue d’oc). Il fédère les énergies et rassemble les bonnes volontés afin de contribuer à stabiliser et surtout à sécuriser les locuteurs et les scripteurs de langue occitane en régulant les choix à faire à partir d’un solide travail scientifique prolongé par un effort pédagogique et de communication. Soutenu par un large collectif de régions parmi celles qui sont concernées par la langue occitane, le Congrès Permanent comprend l’institution publique qu’est le CIRDÒC et la plupart des associations historiques de promotion de la langue occitane. Le Congrès Permanent de la Langue Occitane a également ouvert ses travaux, à titre consultatif, à des représentants de l’État français (Ministère de la Culture et de la Communication, Délégation générale de la langue française et aux langues de France) et aux partenaires des vallées occitanes d’Italie ou du Val d’Aran.
Afin de mener à bien les missions qui lui sont confiées, le Congrès Permanent dispose au quotidien, d’une association gestionnaire et d’un bureau administratif. Il s’appuie sur deux conseils assesseurs: le Conseil linguistique et le Conseil des usagers. Ce dernier est composé de délégués des associations et se compose de « transmetteurs » (regents, professeurs, formateurs) et d’usagers ayant une parole publique (médias, auteurs etc…).