Sully-André Peyre, né au Cailar en 1890, mort à Aigues-Vives en 1962, vit son enfance à Mouriès, village situé dans les alentours d’Arles. Peu avant la guerre de 14-18, il épouse Juilette Roig, poétesse connu sous le pseudonyme d'Amy Sylvel. Elle lui apporte une aide très efficace dans l’élaboration de la revue « Marsyas » qu’il commence à publier en 1921. Tirée à 1000 exemplaires, celle-ci paraitra durant quarante ans, avec une interruption imposée par la guerre de 39-45. Le dernier numéro, N° 383, sera publié en 1962, après sa mort, en hommage au poète. Sully-André Peyre a conçu sa revue comme un journal de travail, comme le support mensuel de son œuvre, y accueillant aussi les poètes provençaux dont il appréciait le travail, notamment Jean-Calendal Vianès, Farfantello, Fernand Moutet, Pierre Millet, Charles Galtier, Émile Bonnel …
Legs
Fonds clos
Fonds occitan et régionaliste, le fonds Sully-André Peyre contient des correspondances manuscrites, les archives de l’écrivain et des manuscrits d’œuvres.
La bibliothèque de l’écrivain et de son épouse comprend des revues, des ouvrages de poésie, des romans en langue anglaise, romans, essais, "classiques poésie française", théâtre, des ouvrages du 19e siècle en langue d'oc et sur la littérature d’oc.
Fin XIXe - Deuxième moitié du XXe siècle
Occitan (provençal)
Occitan (languedocien)
Français
Anglais
Enivron 13 mètres linéaires pour les archives, 3500 volumes pour la bibliothèque
Manuscrits/Tapuscrits
Monographies imprimées
Périodiques (presse et revues)
Fonds Peyre, 119290_1 à 119290_2452
Catalogue de la Bibliothèque de Nîmes : http://cat-bib.nimes.fr/cgi-bin/koha/opac-search.pl
Consultation sur place
Sur demande motivée
Les origines de l'imprimerie puis maison d'édition Aubanel remontent à 1744, avec l'installation à Avignon d'Antoine Aubanel (1724-1804) comme imprimeur, fondateur d'une maison qui se transmit de père en fils sur six générations pendant plus de deux siècles.
Laurent Aubanel, son fils (1784-1854) donna un grand essor à l'entreprise en adjoignant une librairie et une fonderie de caractères, et en la spécialisant dans l'édition des livres religieux.
Ses deux fils, Charles et Théodore Aubanel lui succédèrent à la tête de l'imprimerie et de la maison d'édition, désormais connue sous le nom d'Aubanel frères.
Théodore Aubanel (1829-1886) eut également une activité littéraire de poète et dramaturge ; il est un des fondateur du félibrige.
Jean Théodore-Aubanel (1865-1942), fils unique de Théodore, s'attacha à diffuser hors de France la production de sa maison ; un réseau de représentants et de traducteurs, et une nouvelle ligne éditoriale élargie du religieux à la littérature moderne et à la psychologie appliquée, accrut la renommée d'une maison d'édition qui s'ouvrit à la publicité et aux méthodes commerciales.
Édouard Théodore-Aubanel (1901-1970) son fils, appelé aux affaires dès 1926, humaniste et bibliophile, poursuivit la tradition éditoriale en publiant littérature, histoire régionale et ouvrages de langue ; propagateur du latin vivant, il organisa des congrès et publia la série de Vita latina. Il crée à côté de l'imprimerie de la place Saint-Pierre un musée consacré à l'histoire de l'édition et de l'imprimerie, ainsi qu'au souvenir du poète Théodore Aubanel.
Laurent Théodore-Aubanel (1943-2000), son fils, lui succéda en 1970 et s'efforça de moderniser l'entreprise ; au cours de ces dernières années, la production des éditions Aubanel est restée fidèle à la littérature et à l'histoire régionale mais les difficultés économiques et la concurrence entraînèrent la fermeture de l'imprimerie en 1992. Le musée fut fermé en 1999 à la suite de la liquidation de l'entreprise.
Achat
Fonds clos
Papiers de famille (XVIIIe-XXe s.) :
Fonds Théodore Aubanel : papiers personnels, correspondance, manuscrits littéraires, publications (1850-1980).
Fonds Jean-de-la-Croix Aubanel : correspondance (1885-1940).
Fonds Édouard Théodore-Aubanel : correspondance d'auteur sous le pseudonyme Drucker, ouvrages, dossiers Vita latina (1940-1970).
Musée Théodore Aubanel : activités, commémorations (1946-1995).
Fonds de la maison d'édition et imprimerie Aubanel :
Papiers de la société, correspondance commerciale (1774-1980), comptabilité (1766-1980), fonderie de caractères (1767-1859), imprimerie et librairie (XIXe-XXe s.), correspondance éditoriale et manuscrits d'auteurs (XIXe-XXe s.), épreuves d'impression (XIXe-XXe s.), fournisseurs (1910-1980), dossiers d'exploitation de la méthode Borg (1930-1985), catalogues et publicités, coupures de presse (1850-1950), production imprimée de livres et publications (fin XVIIIe s. -1995).
1766-1995
Occitan (languedocien, provençal)
Français
127,00 ml
Manuscrits
Périodiques
Monographies imprimées
Documents iconographiques
83J
Inventaire sommaire disponible en ligne
Fonds en cours de classement - Voir les conditions de consultation sur le site des Archives départementales du Vaucluse
C'est après sa nomination vers 1878 à Montpellier, ville où la très active Société pour l'étude des langues romanes développe les études en domaine occitan depuis 1869, que Léopold Constans publie ses premiers travaux de linguistique occitane.
Dons successifs de l’auteur entre 1909 et 1915.
Fonds clos
La Bibliothèque municipale de Millau conserve la bibliothèque de l’auteur contenant ses ouvrages, articles et publications félibréennes et la Revue des Langues Romanes de 1870 à 1914.
1694-1931
Occitan
Français
Latin
120 volumes
Monographies imprimées
Périodiques
Res OC ALB / Res OC TRI
Catalogue informatisé de la Bibliothèque municipale de Millau : accéder au catalogue
Fonds conultable sur rendez-vous avec dépôt de pièce d’identité. Informations pratiques et contacts sur le site de la Bibliothèque municipale de Millau : accéder au site.
Pas de reproduction possible.
Ces enregistrements ont été réalisés par Jean-Michel (dit « Mike ») Guinet, dans le cadre de l'émission de radio « Le patois vous parle » de la station Radio cimes du Lisieux.
Cette station de radio émettait en relais avec la station ardéchoise du Cheylard, Radio des Boutières dans les années 1970 et 1980. Radio cimes du Lizieux est l'une des premières radios libres à obtenir une dérogation au monopole d'État de radiodiffusion, établi depuis la fin de la seconde guerre mondiale en France, grâce à la loi du 9 novembre 1981.
Achat des copies numériques
Fonds clos
Voir la fiche de la Bibliothèque municipale du Chambon-sur-Lignon, Fonds Théodore de Félice, sous-fonds occitan vivaro-alpin
Les émissions de la série "Le patois vous parle" se déroulent toujours de la même manière, en trois temps.
Théodore de Félice expose en français le contexte en présentant l'auteur et en évoquant l'origine du texte, puis il en fait le résumé, enfin il cède la parole à un ou plusieurs intervenant(s) qui narre(nt) ou chante(nt) le texte en occitan.
Les enregistrements avaient généralement lieu au sein des studios de Radio cimes du Lizieux et étaient diffusés sur la fréquence 100.8 FM entre 1983 et 1990.
Les enregistrements de la première bande datent de 1984, ceux de la seconde bande de 1985 et ceux de la troisième bande ne sont pas datés mais sont vraisemblablement postérieurs à cette date.
1983-198.
Occitan (vivaro-alpin)
Français
3 bobines 18 cm de bande audio R/V 6 mm, 13:50:00
Enregistrements sonores
4 AV 1
Inventaire en ligne sur le site des archives de la Haute-Loire
Chaque émission est disponible à l’écoute sur l’instrument de recherche
Fonds disponible en ligne
Se référer auprès des ayants droit
Georges Girard (1919-2009) est né en 1919 à Millau, d’une famille de gantiers. Très tôt il se passionne pour la langue d’oc et l’histoire locale, encouragé par l’historien Jules Artières (1864-1961) et le poète Louis Julié (1877-1947).
Dès 1945, il publie ses premières poésies dans le Journal de Millau et dans le recueil Repapiadas. En 1955, il réveille l’« École félibréenne millavoise Claude Peyrot », fondée en 1907 par le romaniste Léopold Constans et il crée le groupe folklorique « la Gantieirelo ». Ses poésies publiées dans la presse locale lui obtiennent ses premiers succès.
Il sera successivement lauréat aux Jeux Floraux de Toulouse, aux Jeux Floraux de Perpignan, au Jasmin d’Argent d’Agen, à la Société des poètes de Nice et aux Roses d’Angers.
Parrainé par le majoral Henry Mouly, il entre au Félibrige. Il devient « Mestre d’Obro » en 1955, Mestre en Gay Saber puis Capiscol de Grelh Rouergas en 1970. En 1971, il est élu Majoral du Félibrige titulaire de Cigale de l’Ort ou de Lansargues, portée avant lui par son ami Auguste Domergue et par Jean Ladoux, tous deux de Béziers.
Promoteur de nombreuses manifestations félibréennes, il organise les fêtes de la Sainte Estelle de Millau en juin 1973 et reste attaché à la place de la langue d’oc dans sa ville.
Archiviste municipal de Millau de 1974 à 1984, il déploie une importante activité associative en faveur du patrimoine culturel. Animateur de cours de langue d’oc et d’émissions en occitan sur Radio Beffroi, l’initiateur entre autres du prix François Fabié, des Amis de Jean-Henri Fabre et des Amis d’Emma Calvé (1955). Il réveille, en 1983, la Société d’Études Millavoises dont il assurera la présidence jusqu’à sa mort.
On lui doit de nombreuses manifestations commémoratives consacrées aux personnalités millavoises : Jules Artières (1961), Auguste Domergue (1972), Léopold Constans (1976), Louis Joulié (1977), Emile Aldebert (1977), Claude Peyrot (1995) et la cantatrice Emma Calvé (1858-1942) à qui il consacrera une partie de sa vie.
Écrivain, poète bilingue et conteur, il a laissé un recueil de poèmes Flambées (Impr. Artières, 1956) et de nombreux travaux d’historien sur la ville de Millau dans les articles et chroniques publiés dans le Journal de Millau, Midi Libre, la Revue du Rouergue, les Cahiers Rouergats et le Grelh roergas.
Don au CIRDOC en 2000 par l’auteur
Fonds clos
Le fonds d’archives contient des documents de travail concernant Calhelou (Jeanne Séguret), des correspondances éparses ainsi qu'un album photographique consacré à Philadelphe de Gerde.
1960-2000
Occitan (langueodcien)
Français
Occitan (gascon)
0,30 mètres linéaires
Manuscrits/Tapuscrits
Monographies Imprimées
Périodiques (presse et revues)
Documents iconographiques
GIR
Inventaire manuscrit sur place
Consultation sur place, en salle de recherche
Toute reproduction en vue d'une édition ou production audiovisuelle de la documentation contemporaine soumise au droit d'auteur ne peut se faire sans l'accord des ayants droit. La reproduction de documents à des fins de recherche, sans publication des documents, est acceptée sous réserve des impératifs de conservation des documents.
L’Escolo de Lerins est le nom de l’école félibréenne de Cannes (en rapport avec les îles de Lérins et tout particulièrement l'île Saint-Honorat) fondée le 25 avril 1887 par François Mouton président du Comité d’intérêt local à Cannes, Léon Jeancard président du Tribunal de commerce, Pierre Millet premier adjoint au Maire de Cannes, Maurice Rimbault employé de l’enregistrement, Frédéric Amouretti journaliste, Joseph Bérenger et Henri Giraud.
Cette même année, les 27 et 28 mars, la Santo Estello (fête annuelle des félibres) se déroule pour la première fois à Cannes. À cette occasion Frédéric Mistral est reçu par les félibres cannois.
En janvier 1930, certains membres de l’Escolo de Lerins créent une scission et fondent l’Estello de Lerin sous la présidence de François Garbier, ancien Cabiscòu de l'Escolo de Lerin, avec pour directeur artistique Victor Tuby. L’association s’installe alors au Musée de Fortville propriété de Victor Tuby qui abrite son atelier de statuaire, son laboratoire de biologie, physique et chimie, ainsi que l’Academi prouvençalo de Cano qu’il fonda en 1919.
En 1971, les deux Escolo décident de fusionner sous l’appellation : Escolo Estello de Lerin , puis en 1993, l’association décide de reprendre son nom original : Escolo Felibrenco de Lerins.
Don aux Archives municipales de Cannes.
fonds clos
Archives municipales de Cannes - Fonds Tuby
Archives municipales de Cannes - Fonds de la famille Négrin
L’Escolo de Lerins est le nom de l’école félibréenne de Cannes (en rapport avec les îles de Lérins et tout particulièrement l'île Saint-Honorat) fondée le 25 avril 1887 par François Mouton président du Comité d’intérêt local à Cannes, Léon Jeancard président du Tribunal de commerce, Pierre Millet premier adjoint au Maire de Cannes, Maurice Rimbault employé de l’enregistrement, Frédéric Amouretti journaliste, Joseph Bérenger et Henri Giraud.
Cette même année, les 27 et 28 mars, la Santo Estello (fête annuelle des félibres) se déroule pour la première fois à Cannes. À cette occasion Frédéric Mistral est reçu par les félibres cannois.
En janvier 1930, certains membres de l’Escolo de Lerin créent une scission et fondent l’Estello de Lerin sous la présidence de François Garbier, ancien Cabiscòu de l'Escolo de Lerin, avec pour directeur artistique Victor Tuby. L’association s’installe alors au Musée de Fortville propriété de Victor Tuby qui abrite son atelier de statuaire, son laboratoire de biologie, physique et chimie, ainsi que l’Academi prouvençalo de Cano qu’il fonda en 1919.
En 1971, les deux Escolo décident de fusionner sous l’appellation : Escolo Estello de Lerin , puis en 1993, l’association décide de reprendre son nom original : Escolo Felibrenco de Lerins.
1909-1985
Occitan (provençal)
Français
0,5 m.l.
Manuscrits
Monographie imprimée
9S - Archives de l'Escolo de Lerins (1909-1985) [ 9 S 1 à 5]
Répertoire numérique détaillé disponible en ligne : http://archivescannes.ville-cannes.fr/4DCGI/Web_VoirLaNotice/02_01/9S/ILUMP19701
Fonds librement communicable
La reproduction des documents appartenant ou conservés aux Archives communales de Cannes donne lieu à la perception d’un droit de reproduction.
Victor Tuby (1888-1945) naît le 8 juin 1888 au Château de la Fouery, à Cannes La Bocca. Bachelier, il part à Paris, suit des cours à l’École des Beaux-arts, étudie le droit et passe sa licence en droit. Il revient grièvement blessé de la guerre de 1914-1918, avec le grade de capitaine et la Légion d’honneur. Sculpteur, il créé des monuments aux morts (Saint-Raphaël, Sainte-Maxime, le Cannet, d’Allos, La Bocca et le monument du Souvenir français au cimetière du Grand Jas à Cannes), le monument du général Allard et celui du centenaire de Frédéric Mistral inauguré le 6 avril 1930 à Saint-Tropez.
Il fonde en 1919 l’Académie Provençale de Cannes « destinée à retrouver les us et coutumes, restituer les vieilles danses et les anciennes fêtes ». En 1930, Il fonde au Moulin Forville une école félibréenne l'Estello de Lerin et édite un journal Lou Rampéu. Poète, musicien, sculpteur, peintre, humaniste, il consacra sa vie à la cause provençale et figure parmi les principaux artisans de la « renaissance mistralienne ». On lui doit l’édition du centenaire du dictionnaire Lou tresor dóu Felibrige qui paraît en 1932 chez Delagrave.
Don aux Archives municipales de Cannes. (Remis par M. RAFFA, agent aux Archives, parent de M. Padovane GUIDONI, ami des TUBY.)
Fonds clos
Archives municipales de Cannes, fonds Escolo felibrenco de Lerins
Archives municipales de Cannes, fonds de la famille Négrin
Le fonds comprend des documents sur le folklore et la littérature provençaux. Il est principalement constitué de photocopies et d'articles de presse.
1871-1947
Occitan (provençal)
Français
0,2 mètre linéaire
Manuscrits/Tapuscrits
Périodiques (presse et revues)
8S
Répertoire numérique détaillé disponible en ligne : http://archivescannes.ville-cannes.fr/4DCGI/Web_fondsvisu/8S/ILUMP13248
Fonds librement communicable
La reproduction des documents appartenant ou conservés aux Archives communales de Cannes donne lieu à la perception d’un droit de reproduction.
Émile Négrin (1833-1878) est né à Cannes le 14 octobre 1833, d’une famille de notaires cannois.
Après avoir été élève de la Marine à Toulon, Emile Négrin étudie le droit à Aix-en-Provence et devint professeur à Bagnères-de-Luchon, puis correspondant de presse à L’Union des Artistes et au Courrier des Arts à Toulouse, enfin greffier au Tribunal civil de Nice en 1861.
De retour à Cannes où il se fixe définitivement dans les années 1850, Émile Négrin se consacre entièrement à la littérature, sa véritable vocation. Son premier recueil paraît en 1857 sous le titre Le Beau ciel de Cannes (Toulouse, Vve Sens et Savy), il écrit par la suite une douzaine d’œuvres. Parmi celles-ci, Les Fleurs de Cannes parue en 1866 et Les Promenades de Nice, guide littéraire sur la ville, qui lui vaudra une grande popularité parmi les touristes.
Il fera également plusieurs études sur la langue provençale, proposant un nouveau système d’orthographe dans un livre publié en 1871 Principes orthographiques de la langue provençale et des autres idiomes romans : depuis le dialecte de Nice jusqu'au dialecte de Toulouse, (Impr. Niçoise. [Nice]).
Ami de Victor Hugo, Alphonse Karr, Sainte-Beuve, Michelet, François Coppée, Joanne, Elisée Reclus… avec lesquels il échangea une importante correspondance, il marquera son attachement au mouvement félibréen et à ses promoteurs Mistral, Aubanel, Roumanille.
En 1872, atteint d’une maladie fort grave et incurable à l’époque, il fut frappé de cécité et de paralysie. Surnommé l’Homère cannois, il meurt le 14 septembre 1878 à l’âge de quarante-cinq ans, dans sa villa la Bastidou doù Troubaïre, grande propriété de Cannes.
Don aux Archives municipales de Cannes.
Fonds clos
Archives municipales de Cannes - Fonds Tuby
Archives municipales de Cannes - Fonds Escolo felibrenco de Lerins
Fonds de la famille Négrin consacré à l’histoire littéraire de Cannes et constitué de nombreuses petites pièces. Fonds précieux, qui réunit des lettres autographes d’artistes et hommes politiques contemporains d’Émile Négrin.
1786–1985
Occitan (Provençal), français
0,10 m.l.
Manuscrits, monographies imprimées
4S - Papiers privés de la famille Négrin (1786-1907)
[4 S 1 à 6]
Répertoire numérique détaillé consultable en ligne : http://archivescannes.ville-cannes.fr/4DCGI/Web_fondsvisu/4S/ILUMP27808
Fonds librement communicable
La reproduction des documents appartenant ou conservés aux Archives communales de Cannes donne lieu à la perception d’un droit de reproduction.
Pierre Azéma (1891-1967) est né à Montpellier le 3 janvier 1891. Après ses études, il est employé à Montpellier dans les bureaux de la Compagnie des Mines de Graissessac (Hérault). En dehors de son travail, il fréquente le monde intellectuel et politique local et fait ses débuts dans le journalisme. En 1908, il tient une chronique dans l’Avenir de Tunis avant de collaborer au Républicain du Midi en 1910.
Introduit par le poète François Dezeuze dit « L’Escoutaire » (1871-1949) à l’Escolo dau Parage (regroupement des félibres montpelliérains), il prend part aux manifestations félibréennes et fonde en 1912 le groupe théâtral La Lauseta. Mobilisé en 1915, il est grièvement blessé par un éclat d’obus et retourne à Montpellier où il anime le journal de guerre occitan Lou Gal de 1916 à 1920. Il fonde alors la première association des mutilés de guerre et milite dans les associations d’anciens combattants.
Il est conseiller municipal de Montpellier en 1919, puis en 1935.
Syndic de la Maintenance de Languedoc en 1928, il est élu majoral du Félibrige en 1929, puis président de l’Institut d’Études Occitanes de 1957 à 1959. Codirecteur du journal Lou Gal, puis de la revue Calendau de 1933 à 1945, il collabore à de nombreuses publications périodiques, en particulier Le Sud dans lequel il tient la « Chronique d’oc » de 1930 à 1933. Il publia des chroniques, poèmes, essais, pièces de théâtre et anima les émissions radiophoniques de Radio Montpellier de 1927 à 1956. Il décède à Montpellier le 20 janvier 1967.
Don des héritiers en 1975
Fonds clos
CIRDÒC, Béziers, fonds Xavier Azéma
Le fonds reflète principalement les activités de Pierre Azéma au sein du Félibrige. Il contient la correspondance qu’il entretient avec les personnalités félibres de la première moitié du XXe siècle : Léon Teissier, Louis Stelhé, Clardeluno (Jeanne Barthès), Jean Vinas, Joseph Loubet, André-Jacques Boussac, Frédéric Mistral neveu, Marcelle Drutel, Marius Jouveau, Georges Reboul, Sully-André Peyre. Le fonds contient également les chroniques qu’il publie dans le journal montpelliérain L'Éclair (1923-1935), ainsi que plusieurs de ses travaux. Il est également composé d’un ensemble de dossiers documentaires concernant les félibrées de 1913 à 1965, l’enseignement, l’action régionaliste et la Catalogne.
1910-1967
Occitan (tous dialecte)
Français
Catalan
2,40 mètres linéaires
Manuscrits/Tapuscrits
Monographies Imprimées
Périodiques (presse et revues)
Documents iconographiques
AZP
Inventaire manuscrit sur place
Consultation sur place, en salle de recherche
Toute reproduction en vue d'une édition ou production audiovisuelle de la documentation contemporaine soumise au droit d'auteur ne peut se faire sans l'accord des ayants droit. La reproduction de documents à des fins de recherche, sans publication des documents, est acceptée sous réserve des impératifs de conservation des documents.
Césaire Daugé (1858-1945) est un prêtre landais qui, en parallèle de ses activités ecclésiastiques, a produit une importante oeuvre littéraire en gascon comme en français.
Membre de L’escòla Gaston Febus et de la Société de Borda (dont il fut président de 1921 à 1945) il écrit des textes littéraires (théâtre, poésie et prose) mais aussi de nombreux articles touchant à l’histoire, la culture populaire, la littérature, la philologie. Il contribue ainsi régulièrement à plusieurs revues : Reclams de Biarn e de Gascougne, La Votz de la Tèrra ou encore le Bulletin de la Société de Borda. Dès 1896 il participe au mouvement félibréen, et sera nommé majoral du Félibrige en 1926
Dépôt
Fonds clos
D’autres sources primaires concernant l’auteur sont présentes dans les fonds de la Société du Borda, de la médiathèque de Pau ou encore de l’Académie nationale des Sciences, Belles-Lettres et Arts de Bordeaux.
Le fonds Césaire Daugé est une importante source de connaissance de la vie mais aussi l’œuvre de l’auteur gascon. Outre des documents ayant trait à sa vie personnelle, de nombreux éléments sont en lien avec son œuvre littéraire : livres, manuscrits de textes publiés par l’auteur, documents préparatoires ainsi que documentation sur les sujets littéraires et historiques étudiés par Césaire Daugé.
Plan de classement du fonds :
I - 3 F 1 à 176 - Dossiers topographiques
3 F 1 à 173 : Papiers sur l’évêché d’Aire de 1699 à 1914. Administration ; enseignement ; rétablissement du culte (an X) ; dîme ; retraite ecclésiastique ; pèlerinage. Notes historiques de Aire à Ygos (familles, fabriques, etc.)
3 F 174 : Département des Basses-Pyrénées ; Bayonne ; l’évêché et les paroisses des Landes (An XIII-1823).
3 F 175 : Département des Basses-Pyrénées. Notes historiques et familles diverses : communes d’Arzac, Bilhères, Diusse, Lanux, chapitre de Saint-Esprit (1633-XXe siècle).
3 F 176 : Département du Gers. Communes de Aurensan, Barcelone, Bernède, Maumusson, Moncla, Mongaillard, Montguilhem, Saint-Germé, Saint-Mont, Vergoignan (1519-XIXe siècle).
II - 3 F 177 à 232 – Dossiers de familles
Procédures. Livres de raison. Cessions de biens. Généalogie. Notices nécrologiques. Correspondance de famille et d’intérêts. Titres de famille et de propriété. Comptes et correspondance.
III - 3 F 233 à 253 – Dossiers documentaires
3 F 233 : Parlement de Bordeaux. Fragments d’un recueil d’arrêts (XVIIIe siècle).
3 F 233 : Parlement de Bordeaux. Fragments d’un recueil d’arrêts (XVIIIe siècle).
3 F 234 : Etats Généraux. Sénéchaussée de Lannes (1649).
3 F 235 : Réunion à la Généralité de Bordeaux, du Marsan, Tursan, Gabardan, Lannes, Bayonne et Labourt (1775).
3 F 236 : Evêché d’Aire (XVIe-XIXe s.). Procès-verbal de l’état des églises et bénéfices en 1572 (copie et notice historique).
3 F 237 : Jansénisme. Lettres doctrinales imprimées (1753).
3 F 238 : Révolution, actes des pouvoirs centraux et locaux (répertoire alphabétique de lois). Jugements de la Commission de Montadour (copies). Affaires religieuses : séquestre, suppression de la dîme, lettre pastorale de l’évêque de Santander pour protéger les ecclésiastiques français émigrés, pamphlet contre-révolutionnaire, manuscrit intitulé « Les Principes du chrétien persécuté ». (1789-an VII)
3 F 239 : Elections, affaires politiques (affiches, propagande, journaux). Franc-maçonnerie. (XIXe-XXe).
3 F 240 : Fêtes et cérémonies (1828-XXe).
3 F 241 : Hygiène, santé ; épidémie ; médecine (1829-1858).
3 F 242 : Agriculture. Forêts, dunes, moulins. (An XI-1813).
3 F 243 : Poids et mesures, tableau d’équivalence (1807).
3 F 244 : Armée, guerre (1814-1850).
3 F 245 : Ecole centrale des Landes, distribution des prix (1800).
3 F 246 à 250 : Justice. Parquet du tribunal de Mont-de-Marsan, correspondance générale (XIXe). Notes du personnel judiciaire (1820-1825). Registre des affaires criminelles et correctionnelles (1816-1821). Comptes rendus de l’administration de la justice criminelle (1825-1829). Tribunal correctionnel de Mont-de-Marsan (an VII-an XI).
3 F 251 : Cultes. Séparation de l’Eglise et de l’Etat. Associations. Pèlerinages. Affaires diverses (XXe).
3 F 252 : Mutualité scolaire, statuts, règlement, notice (XXe).
3 F 253 : Prison de Mont-de-Marsan, règlement, personnel, détenus, mobilier (1829-1851).
IV - 3 F 254-263 - Œuvres historiques, religieuses et littéraires de Césaire Daugé.
3 F 254 : Copies et analyses de textes prises aux Archives nationales, départementales et communales, ainsi que chez les notaires.
3 F 255 : Notes et notices sur des sujets divers : armorial, métayage, le mariage et la famille en Gascogne, la tombe discoïdale en Gascogne.
3 F 256 : Œuvres littéraires et félibréennes.
3 F 257 : Conférence sur la Gascogne chrétienne.
3 F 258 : Œuvres religieuses, sermons et cantiques, conférences ecclésiastiques par l’abbé Daugé et les autres curés de son doyenné.
3 F 259 : Notes éparses sur des sujets historiques.
3 F 260 : [Cote vacante]
3 F 261 : Papiers de Léon Sorbets (1827-1889), médecin et archéologue d’Aire-sur-Adour.
3 F 262 : Œuvres littéraires diverses, comédies, poésies et chansons de piété…
3 F 263 : Plans, cartes, dessins, photographies, gravures.
V - 3 F 264-301 - Minutes de notaires
Etudes classées par ordre alphabétique de communes.
VI - 3 F 492- 533 - Documents entrés à partir de 1993
Documents personnels, correspondances, publications diverses et surtout, travaux félibréens de 3F501 à 3F513.
1858-1945
Latin ; français ; occitan (gascon)
- Manuscrits/Tapuscrits
- Monographies Imprimées
- Périodiques (presse et revues)
- Documents iconographiques
3F1 - 3F533
Voir les conditions de consultation sur le site des Archives départementales des Landes