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BnF, Sous-fonds "Archives de la parole : Enquête phonographique en Limousin"
Centre interrégional de développement de l'occitan (Béziers, Hérault)

Histoire du fonds

1/ Les Archives de la parole

  Les projets de « panthéons sonores » de personnalités célèbres voient le jour dès la fin du XIXe siècle alors que se développent les techniques d'enregistrements. En 1899, une première institution chargée de constituer des fonds d'archives sonores est créée avec les Phonogrammarchiv de l’Académie autrichienne des sciences (Österreichische Akademie der Wissenschaften) 
En savoir + : voir les fonds occitans du Phonogrammarchiv de Vienne référencés dans le Répertoire du patrimoine culturel occitan 

En France, Alfred Ponge projette vers 1904 la création d'un musée phonographique et réalise ses premiers enregistrements, parmi lesquels celui de Frédéric Mistral, alors lauréat du prix Nobel, récitant quelque vers de son chef-d’œuvre en provençal Mirèio. L'enregistrement de Frédéric Mistral, comme l'ensemble des cylindres d'enregistrement de Ponge, ont malheureusement disparu. Voir l'article consacré à ce sujet dans Occitanica 

Il faut attendre 1911 pour qu'une institution dédiée à la création et la sauvegarde d'archives sonores soit créée en France, à la Sorbonne. Ce sont les "Archives de la parole", dirigées par le grammairien et historien de la langue française Ferdinand Brunot dans le cadre du projet d'Institut de phonétique de l'Université de Paris. Il bénéficie du soutien de l'industriel Émile Pathé qui dote les Archives de la parole d'un corpus d'enregistrements et surtout de matériels nécessaires à la réalisation d'enregistrements sur disque plat.

À l'instar du Phonogrammarchiv de Vienne, que Ferdinand Brunot a visité en 1910, les Archives de la parole vont produire leur propre documentation par des campagnes d'enregistrements sonores en studio et sur le terrain. Trois-cents enregistrements sont réalisés entre 1911 et 1914, répartis entre les différentes sections de l'institution :

I – Interprètes : enregistrements de type normatifs pour l'apprentissage de la diction et de la prononciation correcte du français ;

O – Orateurs : enregistrements de grands orateurs contemporains et voix célèbres ;

L – Langues : enregistrements des langues étrangères et méthodes de langues ;

M – Maladies : enregistrements liées aux pathologies de l'expression et de l'audition ;

D – Dialectes : enregistrement des dialectes du monde, en particulier les langues et dialectes de France

2/ La section D : Enregistrements dialectaux des Archives de la Parole

Ferdinand Brunot, ancien élève du philologue Gaston Paris, puis collaborateur du chartiste médiéviste Léon Clédat, s'intéresse tout particulièrement à la dialectologie, discipline en vogue à la fin du XIXe siècle et qui a donné lieu à la publication du monumental Atlas linguistique de la France de Jules Gilliéron et Edmond Edmont.

Cet atlas a été dirigé par J. Gilliéron à partir d'enquêtes par questionnaire menées sur le terrain par E. Edmont entre 1897 et 1901, couvrant 639 localités du domaine gallo-roman. Prenant l'enquête écrite pour modèle, Ferdinand Brunot envisage un ambitieux chantier d'enquêtes sonores sur douze ans prévoyant 15'000 disques d’enregistrements couvrant 2'500 localités à visiter. De ce projet inabouti « d'Atlas linguistique phonographique de la France », seules trois missions sont menées en 1912-1913 par les Archives de la Parole : juin-juillet 1912 dans les Ardennes franco-belges ; juin 1913 dans le Berry ; août 1913 en Limousin.

Ferdinand Brunot et le dialectologue Charles Bruneau, qui l'accompagne pour la première mission dans les Ardennes, abandonnent rapidement le questionnaire dialectologique classique (traduction de mots ou de phrases) pour « laisser parler » les locuteurs.

Si les trois enquêtes dialectologiques menées par Ferdinand Brunot et conservées dans le fonds des Archives de la parole constituent un corpus d'enregistrements sonores rares et précieux de locuteurs de langues de France à la veille de la Guerre de 1914-1918, elles reflètent cependant les représentations de F. Brunot sur les « patois » objets de son enquête. Ferdinand Brunot, par ailleurs grand admirateur de l'abbé Grégoire qui posa les fondements idéologiques de la nécessaire uniformisation linguistique par « l'anéantissement des patois », s'inscrit aussi dans l'héritage savant des philologues parisiens Gaston Paris et Paul Meyer, qui perçoivent les langues et dialectes parlés dans les régions françaises comme des objets d'étude pour l'histoire de la langue française, traces moribondes d'un état linguistique archaïque. La connaissance sociolinguistique de la France est alors perçue de façon atomisée par l'enquête dialectologique qui survalorise les différenciations locales au détriment de toute perception unitaire des langues et composantes dialectales. De plus, la plupart des travaux dialectologiques n'auront aucun recours aux importants corpus écrits, particulièrement importants pour l’occitan, rejetant la réalité linguistique non-francophone dans la seule oralité populaire, souvent paysanne. Comme son ancien maître Gaston Paris, F. Brunot n'envisage les langues de France que comme des « vieillards qui se meurent » et il s'agit d'en conserver le souvenir face à une mort programmée et imminente, forcément incompatible au progrès. Cette représentation deviendra même littéraire en 1913 pour la seconde mission dans le Berry : désormais l'étude dialectologique a laissé la place à la reconstitution sonore de l'univers fictionnel de Georges Sand.

Pour autant, les enquêtes dialectales de Ferdinand Brunot témoignent paradoxalement d’une France aux langues bien vivantes : « Oscillant entre dialectologie et représentation lettrée, parfois folklorisante, du monde paysan, ces enquêtes n'en constituent pas moins un témoignage sonore exceptionnel car unique sur la société rurale française avant le grand bouleversement de la guerre de 1914-1918. »

Il faut attendre 1939 pour voir se réaliser de nouvelles missions phonographiques institutionnelles, essentiellement axées sur du « folklore musical » ou ethnomusicologie.
Citons la campagne de Roger Dévigne et de la Phonothèque nationale dans l'arrière-pays niçois en 1939 [faire lien vers fiche de fonds dédiée] et la même année la mission en Basse-Bretagne du Musée national des arts et traditions populaires. Le projet d’Atlas phonographique de la France imaginé par F. Brunot ne sera véritablement réalisé qu’à partir des années 1950 dans le cadre de la réalisation des atlas linguistiques régionaux [en savoir + : consulter l’article Corpus “Les enquêtes linguistiques sur l’occitan en France de 1790 à nos jours]

 

Modalités d'entrée :

Aujourd’hui conservées par le Département de l’audiovisuel de la Bibliothèque nationale de France (successeur de la Phonothèque nationale, elle-même héritière des collections des Archives de la Parole et du musée de la Parole et du Geste).

En 1920, le phonéticien Jean Poirot prend la suite de Ferdinand Brunot à la tête des Archives de la Parole. Hubert Pernot lui succède après son décès en 1924. C’est sous la direction de ce dernier que les Archives de la Parole deviennent le « musée de la Parole et du Geste » en 1928.

Accroissement :

Fonds clos.

Description du fonds

Le fonds de l'Enquête phonographique en Limousin est constitué de 72 enregistrements sonores sur 48 disques plats Pathé Saphir de 30 cm de diamètre réalisé par Ferdinand Brunot entre le 22 juillet et le 30 août 1913 en Corrèze dans le cadre des activités des Archives de la Parole (Université de Paris) et d’un projet inabouti d'Atlas linguistique phonographique de la France. Chaque disque est accompagné d'une fiche d'enquête qui documente sur l'identité du locuteur.
Itinéraire de l’Enquête phonographique en Limousin

Fonds complémentaires :

En dehors des enregistrements de l’Enquête phonographique en Limousin, F. Brunot a également produit plusieurs collectage en occitan lors des enregistrements en studio à la Sorbonne : BnF. Département de l’audiovisuel. Sous-fonds : Archives de la Parole. Enregistrements à la Sorbonne :

  • AP-125 ; AP-637
Chansons populaires du Limousin interprétées par Léon Branchet, folkloriste et musicologue.
Disque AP-125 : La calha : bourrée
Disque AP 637 : Margarita
  • AP-102 ; AP-197 ; AP-198 ; AP-199
Disque AP-102 face A : Le loup garrou : récit en parler de Cellefrouin (Limousin) / Abbé Pierre-Jean Rousselot (linguiste)
Disque AP-197 : Conversation (dialecte limousin) / Auguste Paloty et Amable Crouzy, 12 mars 1913
Disque AP-198 : Questionnaire (dialecte limousin) / Auguste Paloty, 12 mars 1913
Disque AP-199 : Questionnaire (dialecte limousin) / Amable Crouzy, 12 mars 1913
  • AP-200
Disque AP-200 : Chansons et poésies populaires en patois d'Auvergne, interprétées par Eugène Lintilhac.
  • AP-203
Conte rouergat (Aveyron), dit par Charles de Pomairols (poète).

L’ensemble des enregistrements en occitan des Archives de la parole, numérisés par la BnF et publiées dans Gallica sont accessibles depuis Occitanica : voir le corpus “Enregistrements sonores en occitan de la collection des Archives de la parole (1911-1914)

 

 

Dates extrêmes : 

1913

Langues représentées dans le fonds :

occitan

Importance matérielle :

48 disques + fiches d’enquêtes

Supports représentés :

Disques (90 t, saphir) 

Pour le consulter :

Identifiant du fonds :

AP 

Instruments de recherche disponibles :

> Répertoire national des bibliothèques et fonds documentaires (RNBFD)
Description générale du fonds des Archives de la parole.
http://ccfr.bnf.fr/portailccfr/jsp/index_view_direct_anonymous.jsp?record=rnbcd_fonds:FONDS:730

> BnF - Archives et manuscrits : inventaire complet du sous-fonds [Enquête phonographique en Limousin] http://archivesetmanuscrits.bnf.fr/ead.html?id=FRBNFEAD000078617

> BnF - Catalogue général : notices des documents constituant l’[Enquête phonographique en Limousin]
http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb413012180/PUBLIC

 

Conditions d'utilisation

Conditions de consultation :

Disques originaux, archives papier et photographiques non communicables (sauf autorisation du Service des documents sonores du Département de l'Audiovisuel).
Originaux numérisés consultables librement en ligne (Gallica)

Conditions de reproduction :

Reproduction (partielle ou intégrale) soumise à autorisation écrite (Département de l'Audiovisuel, Service des documents sonores).
www.bnf.fr

 

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Bibliothèque nationale de France, Collection Coquebert de Montbret
CIRDÒC-Mediatèca occitana
De 1807 à 1812, Charles-Etienne Coquebert de Montbret et son fils Eugène conduisent l’Enquête impériale sur les patois, première grande enquête officielle de statistique et de sociolinguistique menée en France. Interrompue en 1812 par le ministère de l’Intérieur, la documentation rassemblée et produite par l’Enquête impériale est aujourd'hui dispersée entre plusieurs fonds et établissements documentaires. La majeure partie se trouve à la Bibliothèque de Rouen, à la Bibliothèque nationale de France (NAF 5910-5914) et dans la section de linguistique de la Collection Coquebert de Montbret (NAF 20080-20081), et aux Archives nationales (F17 1209).

Voir tous les fonds de l’Enquête impériale sur la patois : Occitanica-corpus “Enquêtes linguistiques sur l’occitan”.

Histoire du fonds

Modalités d'entrée :

Don du Muséum d'Histoire naturelle, 1895. D. 3304. 

Description du fonds

« Collection Coquebert de Montbret » : 25 vol. ms. contenant les papiers de Charles-Étienne Coquebert de Montbret, commissaire des Relations extérieures à Hambourg et Amsterdam, directeur de la Statistique au ministère de l'Intérieur, membre de l'Institut (1755-1831), et de son fils Eugène Coquebert de Montbret, secrétaire interprète aux Affaires étrangères (1785-1849) et adjoint de son père au bureau de la Statistique lors de l'Enquête impériale sur les patois.

L'ensemble de la collection, issue d'un don du Museum national d'histoire naturelle qui conserve toujours les archives des travaux scientifiques de Coquebert de Montbret, est représentative de l'activité de Charles-Etienne et d'Eugène Coquebert de Montbret, diplomates et savants. La collection contient une section de « Linguistique » (2 vol. : NAF 20080-20081 contenant une partie des archives de l'Enquête impériale sur les patois, dispersées après 1812). 

Contenu du fonds :

> BNF - NAF 20080 : Collection Coquebert de Montbret : vol. 3 : Linguistique, t. I  (368 f.)

Ligne de démarcation de la langue française au nord-est (1807). -- Spécimens de patois picard, gallau, lyonnais, occitan (gascon, languedocien). -- Chansons de la Creuse et de Porrentruy. -- Dialectes italiens, roman de Suisse et catalans. -- Chansons en dialecte sicilien et grec moderne. -- Traductions de la parabole de l'Enfant prodigue en allemand, espagnol, occitan (gascon), grec, italien, portugais et slavon.

> BNF - NAF 20081 : Collection Coquebert de Montbret : vol. 4 : Linguistique, t. II 196 f.

Démarcation entre le bas et haut allemand, par Grimm. -- Facsimilés d'actes islandais. -- Langues tartare, finnoise, mikemake, huronne. -- Les Gitanes (1808). -- Notice sur les Arméniens et leur langue, par Chahan de Cirbied (1811). -- Recueil de copies d'actes relatifs aux Juifs de France (1198-1299), de Provence (1512), d'Alsace (1784), de Parme (1789), de Francfort-sur-le-Mein (1816), etc.

Importance matérielle :

2 vol., recueils factices, montés in-fol. (368, 196 f.)

Pour le consulter

Identifiant du fonds :

NAF 20078-20102 (collection Coquebert de Montbret)
> Section de « Linguistique » : NAF 20080-20081

Instruments de recherche disponibles :

BnF - Archives et manuscrits (catalogue en ligne : http://archivesetmanuscrits.bnf.fr/)

Accéder à l’inventaire complet de la collection Coquebert de Montbret de la Bibliothèque nationale de France (NAF 20078-20102) : http://archivesetmanuscrits.bnf.fr/ead.html?id=FRBNFEAD000006471

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Archives départementales du Lot-et-Garonne, fonds du Jasmin d’argent
CIRDÒC-Mediatèca occitana

Histoire du fonds

Frontispice du livret Jasmin d'argent de 1922, d'après Jean Torthe.Le Jasmin d'argent, « société littéraire de l'Agenais » a été fondée en 1920 par Jacques Amblard et qui organise un concours annuel de poésie sur le principe des jeux floraux. À l'image de la violette des Jeux floraux toulousains, les initiateurs de ce nouveau concours de poésie décernaient à l'origine un jasmin en argent, double référence à la fleur et au grand poète occitan d'Agen, Jasmin.

Dès 1930 le prix prend la forme d'un diplôme et d'une médaille. Depuis 1952, les Jasmin d'argent sont décernés en séance solennelle sur la scène du théâtre d'Agen ou de Villeneuve-sur-Lot. Le concours récompense des compositions littéraires dans trois catégories : poésie française, poésie francophone émanant d'un auteur étranger et poésie ou prose en occitan ou en catalan.

Modalités d'entrée :

Dépôt

Accroissement :

Fonds ouvert

Fonds complémentaire :

 

Description du fonds

Dossiers thématiques pour 1980-2004, livrets du Jasmin d'argent, articles de presse et photographies des manifestations du Jasmin d'argent.

Dates extrêmes :

1921-2002

Langues représentées dans le fonds :

Occitan (languedocien)

Occitan (gascon)

Français

Catalan

Importance matérielle :

 

Supports représentés :

2,50 mètres linéaires

Pour le consulter

Identifiant du fonds :

132 J

Instruments de recherche disponibles :

État des collections

Ressources en ligne

 

Conditions d'utilisation

Conditions de consultation :

Consultation libre

Conditions de reproduction :

Libre, attention droits de propriété intellectuelle, oeuvres de l'esprit

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Archives nationales (Paris), Fonds Géraud Jouve
CIRDÒC-Mediatèca occitana

Histoire du fonds

Portrait de Géraud Jouve. © http://www.assemblee-nationale.fr

Géraud Jouve (1901-­1991) est un journaliste, résistant, député socialiste du Cantal à la Libération (1946-­1951) puis diplomate. Ses archives ont été confiées aux Archives nationales par son fils Pierre Jouve en 1992. Parmi le dossier de « papiers personnels », on trouve une série de documents témoignant de l'intérêt de Géraud Jouve pour l'Auvergne et sa langue, en particulier la région de Trizac (Cantal) dont il était originaire.

Modalités d’entrée :

don de monsieur Pierre Jouve, 1992

Accroissement :

 

Description du fonds

Le dossier 549AP/1 contient : L'enfant du siècle, souvenirs de Trizac (Cantal) notes manuscrites, fragments de mémoires. Notes sur l'histoire d'Auvergne et le patois de Trizac. poèmes en patois auvergnat. Discours de distribution des prix du collège de Mauriac (1949).

Fonds complet :

549AP/1 à 549AP/17 Géraud Jouve.

549AP/1 Papiers personnels. 1917-1981
549AP/2 Correspondant de l’Agence Havas en Europe centrale. 1929-1950
549AP/3 à 549AP/5 La France libre. 1941-1944 549AP/6 Après la Libération. 1944-1946
549AP/7 Membre de l’Agence Havas puis de l’AFP. 1947-1955
549AP/8 à 549AP/12 Député du Cantal. 1946-1951 549AP/13 Carrière diplomatique. 1945-1960 549AP/14 Géraud Jouve et l’arme nucléaire. 1945-1951
549AP/15 Biographe du général de Gaulle. 549AP/16 Journaliste et cinéaste. 1945-1976 549AP/17 Articles en projet.
549AP/18 Vidéocassettes d’interviews réalisés par Pierre-André Jouve, fils de Géraud Jouve, pour la revue Esprit .

Dates extrêmes :

1917-1981

Langues représentées dans le fonds :

Occitan

Français

Importance matérielle :

18 cartons, 2,1 mètres linéaires

Supports représentés :

Manuscrits (pour 549AP/1)

Pour le consulter

Identifiant du fonds :

549 AP
(549AP/1 à 549AP/18)

Instruments de recherche disponibles :

répertoire numérique dactylographié, par M. Guillot et A. Callu, 1992-1996, 12 pages

Fiche de fonds de la Base d’Orientation et de Recherche dans les Archives.

Conditions d'utilisation

Conditions de consultation :

 La consultation de ces documents est soumise à l'autorisation de l'ayant-droit. Cette autorisation est à demander aux Archives nationales.

Conditions de reproduction :

La consultation de ces documents est soumise à l'autorisation de l'ayant-droit. Cette autorisation est à demander aux Archives nationales.

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Bibliothèque d' Etude et du Patrimoine. Toulouse, Fonds Antonin Perbosc
CIRDÒC-Mediatèca occitana

Histoire du fonds

Antonin Perbosc est une figure importante des mouvements occitans de la première moitié du XXe siècle : écrivain d'expression occitane, ethnographe, instituteur puis bibliothécaire de la Ville de Montauban, il a entrepris la réforme graphique aux côtés de Prosper Estieu.

Ses archives et sa documentation sont réparties entre plusieurs lieux de conservation : fonds Antonin Perbosc de la Bibliothèque de Montauban  ; sous-fonds Antonin Perbosc (fonds Collège d'Occitanie – CIRDÒC); fonds Antonin Perbosc (Bibliothèque de Toulouse – BEP). Ce dernier est cependant le plus important, rassemblant les manuscrits et une grande partie des archives de Perbosc.    

Le fonds a été donné à la Bibliothèque de Toulouse entre 1962 et 1980 par sa petite-fille Suzanne Cézerac-Perbosc.

Modalités d’entrée :

Le fonds Perbosc de la Bibliothèque de Toulouse a été constitué en trois phases (achats et dons de Suzanne Cézerac-Perbosc, petite-fille d'Antonin Perbosc).

> Acquisitions et dons 1962-1965 : ms. 1383 à 1510 (description dans : Catalogue général des Bibliothèques publiques de France, Tome 58, supplément Toulouse. Paris, B.N., 1971. pp. 316-330.)

> Acquisitions et dons entre 1965 et 1980 : ms. 1697 à 1736 (description dans : Cahier d’inventaire des achats de la Bibliothèque municipale de Toulouse et dans la base PALME).

> Acquisition 1982 ou 1983 : ms. 2527 à 2614 inventaire établi par Élisabeth Coulouma, conservateur à la bibliothèque municipale au moment de l’achat, et Josiane Bru, ingénieur au Centre d’Anthropologie de Toulouse, lors de l’entrée de ces documents dans le fonds de manuscrits de la Bibliothèque (descriptions dans : cahier d’inventaire des achats de la Bibliothèque municipale de Toulouse).

Voir aussi la base PALME (Répertoire national des manuscrits littéraires français du XXe siècle. BM de Toulouse)

Accroissement :

 

Description du fonds

Contient de nombreux manuscrits des œuvres de Perbosc, des correspondances et papiers personnels. Les 60 cartons de dossiers documentaires réunis par Antonin Perbosc contenant des coupures de presse, notes et documents divers classés thématiquement (ancienne cote Bibliothèque de Toulouse : Lm B 2281) ont été transférés à la Bibliothèque municipale de Montauban (fonds Perbosc)

Dates extrêmes :

 

Langues représentées dans le fonds :

Occitan

Français

Importance matérielle :

256 documents ou liasses

Supports représentés :

Manuscrits

Pour le consulter

Identifiant du fonds :

 

Instruments de recherche disponibles :

Catalogue général des Bibliothèques publiques de France, Tome 58, supplément Toulouse. Paris, B.N., 1971. pp. 316-330 [ms. 1383 à 1510 uniquement] ; informatisé dans CCFR – CGM

CCFR - PALME : Répertoire national des manuscrits littéraires français du XXe siècle. BM de Toulouse 

Josiane BRU, Antonin Perbosc (1861-1944), dans ArchivEthno France : http://www.garae.fr/spip.php?article297

François PIC, « Bibliographie de l’œuvre imprimée d'Antonin Perbosc ». Publié dans : Antonin Perbosc (1861-1944)...

Conditions d'utilisation

Conditions de consultation :

 

Conditions de reproduction :

 

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Bibliothèque municipale de Rouen, Rn'Bi (Rouen Nouvelles Bibliothèques), Fonds Coquebert de Montbret
CIRDÒC-Mediatèca occitana
Certains droits réservés
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Fonds Henri Turlan : stages de danse à Campuac / Turlan, Henri
Turlan, Henri

Filmats pels estagis de dança tradicionala organizats per l'associacion Saltarèla a Campuac (12) en 1984, 1996, 1998 e 2000, aquestes imatges d'amator foguèron estats collectats dins l'encastre del programa Patrimoine oral du Massif Central : http://www.patrimoine-oral-massif-central.fr/

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Sept acteurs culturels du secteur des langues, musiques et Danses Traditionnelles du Massif Central ont mis en place un projet de valorisation des richesses culturelles du Massif Central par les musiques traditionnelles. Ce projet sur 5 ans, intitulé Langues, musiques et danses traditionnelles en Massif Central, permet de renforcer le travail de collectage et de soutien à la création à un niveau inter-régional (Auvergne, Bourgogne, Languedoc Roussillon et Limousin).

Deux projets patrimoniaux (Valorisation des archives de l’oralité et Identité chorégraphique et patrimoniale du Massif Central) s’articulent avec les pratiques artistiques et l’action culturelle afin que les sources issues du travail de collectage alimentent les pratiques artistiques et que celles-ci se réinventent tout en s’appuyant sur des connaissances.

De nombreuses actions se développent autour de ces trois volets : collectages, numérisation, création d’outils de communication, résidences de création, structuration du secteur, exposition, édition d’un ouvrage somme, réalisation d’un film grand public….

Il s’agit de fédérer un maximum de personnes (artistes, acteurs culturels, habitants de territoires, élus…) autour de la notion d’identité portée par ce patrimoine vivant et riche que sont les musiques et danses du Massif Central.


Le projet « Langues, musiques et danses traditionnelles en Massif Central » est cofinancé par l’Union Européenne. 
L’Europe s’engage dans le Massif central avec le fonds européen de développement régional.
Opération soutenue par l’Etat (FNADT) et les Régions Auvergne, Bourgogne, Languedoc-Roussillon et Limousin.


 
 
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Ostal de Félix Arnaudin (1844-1921)
CIRDÒC-Mediatèca occitana

DESCRIPTION

La Maison du « Monge » fut un temps celle de l'ethnologue français Félix Arnaudin (1844-1921), de 1856 jusqu'à la fin de sa vie. C'est entre ces murs que l'imagier de la Grand'Lande entreposa les fruits de ses collectes dans un pays et une société en recomposition au cours de ce second XIXe siècle. Elle est aujourd'hui Maison de la photographie des Landes.

Nom de l'édifice :

Maison de naissance de Félix Arnaudin 

Autres appellations :

Maison de la photographie des Landes 

Localisation :

Maison de la photographie des Landes 
Espace Félix Arnaudin 
Quartier Le Monge 
40210 Labouheyre 

Fonction d'origine de l'édifice :

La Maison du « Monge » fut un temps celle de l'ethnologue français Félix Arnaudin (1844-1921), de 1856 jusqu'à la fin de sa vie. C'est entre ces murs que l'imagier de la Grand'Lande entreposa les fruits de ses collectes dans un pays et une société en recomposition au cours de ce second XIXe siècle.

Issu d'une famille de métayers landais, Félix Arnaudin (Simon de son nom de baptême) naît le 30 mai 1844 dans une demeure du quartier du Monge, propriété de la famille Arnaudin depuis son achat en 1826 par le patriarche Simon Arnaudin. Il vit les 12 premières années de sa vie, jusqu'à l'année 1856, dans cette demeure aujourd'hui disparue. La maison, placée au nord de l'airial devient alors propriété de l'oncle de Félix Arnaudin, Pierre, au cours du partage familial. Puis par le jeu des successions, demeure du frère de l'ethnologue, Ariste Arnaudin en 1872.

À partir de 1856, Félix Arnaudin et sa famille s'installe dans la demeure du Monge, aujourd'hui Maison de la photographie des Landes, située plus au sud de la propriété. Elle est une ancienne maison de pasteur de brebis, remaniée et déplacée à l'époque de Simon Arnaudin, pour devenir la maison principale. Là, « l'imagier » va vivre les principales années de son existence, ne revendant la demeure du « Monge » qu'aux dernières heures de sa vie, en 1920, afin d'améliorer ses faibles revenus.


Fonction actuelle de l'édifice :

La maison de naissance de Félix Arnaudin, rachetée un temps par le fokloriste Élie Menaut, et devenue propriété de la commune de Labouheyre. Depuis 2003, elle abrite la Maison de la photographie des Landes et accueille périodiquement des expositions, dont une annuelle, dédiée à "l'imagier de la Grande Lande". Le Ministère de la Culture et de la Communication la labellise en 2012 "Maison des Illustres" en hommage à son prestigieux ancien propriétaire.

Datation :

Demeure paysanne transformée et agrandie au XIXe siècle.

Importance pour la culture occitane :

Demeure de Félix Arnaudin (1844-1921) : l'Imagier de la Grande Lande

Naissance et formation, l'entrée en folklore 

C'est au sein d'une famille de la paysannerie aisée, à Labouheyre dans les Landes, que naît Félix Arnaudin le 30 mai 1844 (de son prénom de baptême, Simin). Ses études secondaires au collège de Mont-de-Marsan ainsi que les enseignements suivis auprès du curé de Labouheyre, préparent l'esprit du jeune érudit à la recherche et aux questionnements intellectuels. 

De retour dans son village natal, et en dépit de quelques emplois dans le domaine de l'industrie, Félix Arnaudin se tourne progressivement vers le foklore et l'ethnologie. En 1873 paraît une première notice sur "Une branche des Pic de la Mirandole dans les Landes" (Revue de Gascogne), marquant les débuts du jeune homme dans le cercle des fokloristes de l'époque, dont Jean-Baptiste Lescarret (1819-1898). 

L'année 1874 constitue un réel tournant dans la vie de Félix Arnaudin. Les goûts personnels de l'érudit pour sa Lande et la recherche, le contexte familial troublé par le scandale de ses amours avec une jeune servante et les métamorphoses que connaissent alors la société landaise traditionnelle par la politique de valorisation lancée dans les années 1860 par Napoléon III, tout concourt alors à engager Félix Arnaudin dans la voix de l'ethnologie et de la photographie. C'est en effet au cours de cette même année 1874 que le landais se dote de son premier appareil.

L'Imagier de la Grande Lande
Cette combinaison de faits personnels et généraux conduisent Félix Arnaudin sur la Grande-Lande, dont il enregistre peu à peu les formes traditionnelles, au cours d'un long travail photographique qui l'occupe de 1874 à la fin de sa vie, à peine marqué par de brêves interruptions. 

2700 plaques photographiques, aujourd'hui conservées au Musée d'Aquitaine (Bordeaux), retracent ce long travail méthodique de sauvegarde des formes et traces d'une culture en cours de mutation et des paysages de la lande originelle se muant progressivement en massif forestier. Tous supports confondus, ce sont près de 3218 négatifs, dont 2425 répertoriés par Félix Arnaudin lui-même, qui témoignaient à sa mort de l'incroyable travail mené par le photographe. Circulant à pied ou à vélo, allant à la rencontre des habitants de la lande, ce preneur d'image, reçoit les surnoms du Limajayre (l'imagier en français), mais également de pèc, le fou, tant son action est l'œuvre alors d'un précurseur en ce domaine et dans ces territoires.


Un important travail de collectage
Dès ses débuts lou limajayre présente une grande rationnalisation de son travail, classant, organisant ses recherches, établissant pour ses photos d'importants répertoires photographiques. Ses prises de vue témoignent d'un intérêt constant porté par leur auteur à l'évolution des techniques, tout comme au matériel photographique. Félix Arnaudin mène conjointement à ses captations photographiques, un important travail de collectage de la mémoire landaise, enquêtes auxquelles il applique la même rectitude scientifique. Adoptant le principe des fiches d'enquêtes aux champs détaillés, Félix Arnaudin récolte ainsi au cours de son existence un grand ensemble de contes, chansons, proverbes... 

Ce travail minutieux sur plusieurs dizaines années lui vaut la reconnaissance de ses contemporains. Aux importants dossiers ethnographiques et linguistique (il est l'auteur d'un Dictionnaire gascon) conservés aux Archives départementales des Landes, s'ajoutent ainsi les nombreuses correspondances entretenues entre l'imagier de la Grande Lande et les folkloristes de son époque, locaux ou nationaux, Paul Sébillot (Revue des Traditions Populaires), Henri Gaidoz (Mélusine, 1877), Jean-Eugène Dufourcet (Société de Borda, Dax), ou Pierre-Daniel Lafore (Escole Gastou Febus). 

De son vivant ne paraîtront toutefois que trois recueils livrant au public et aux chercheurs le fruit du colossal collectage effectué: Contes populaires en 1887, Chants populaires (1912) et Choses de la Grande-Lande aux alentours de 1919, ce dernier recevant une suite posthume; et un manuscrit achevé mais non publié de son vivant, qui est celui des Proverbes.


Devenir du travail d'un pionnier
 
A sa mort le 6 décembre 1921, Félix Arnaudin laisse une importante somme de documents, comprenant tant les négatifs de ses campagnes photographiques, que les notes, fiches d'enquêtes, correspondances réunies au cours de sa carrière. Le tout est progressivement déposé auprès de structures spécifiques. Le Parc Naturel Régional (PNR) de la Grande-Lande à Marquèze, créé en 1970, hérite de l'ensemble d'un fonds aujourd'hui déposé aux Archives départementales des Landes tandis que les plaques de verre enrichissent les collections du Musée d'Aquitaine. A ce premier ensemble, vient s'ajouter en 1992, les donations de Jacques Boisgontier, linguiste bordelais. La Bibliothèque municipale de Bordeaux conserve pour sa part la bibliothèque personnelle de l'érudit landais.

Si du vivant de Félix Arnaudin ne sont parues que très peu de publications traduisant l'importance de son travail; aux alentours de 1964, s'organise autour de Adrien Dupin et de Camille Arnaudin, neveu de l'imagier et exécuteur testamentaire de celui-ci, une politique d'édition de ses Oeuvres complètes. Regroupant tant des proches de l'auteur que des universitaires bordelais ou le linguiste Jacques Boisgontier, le Groupement des Amis de Félix Arnaudin entreprend un travail de longue haleine. Faisant suite à la parution de quelques pièces disparates, sortent entre 1994 et 2003 huit volumes des Oeuvres complètes de Félix Arnaudin offrant une nouvelle visibilité et une nouvelle audience au travail mené près de cent ans plus tôt par Lou limajayre.


Éléments remarquables :

La propriété du Monge entre dans la famille Arnaudin en 1826, lorsque, quittant Lue suite semble-t-il à une brouille avec son père, Simon Arnaudin, grand-père parternel de Félix Arnaudin, achète une propriété qui compte alors deux demeures paysannes (cf. Franck Lalanne, 150e anniversaire de la naissance de F.Arnaudin). La demeure la plus au sud de la propriété, ancienne demeure de pasteur de brebis, devient demeure principale de l'ensemble. 

Déplacée et remaniée une première fois du temps de Simon Arnaudin, elle subit également des travaux à l'époque de Barthélémy, le père de Félix Arnaudin, pour tenter de mettre la modeste demeure au goût du jour. Les plafonds sont ainsi réhaussés, comme nous l'indique Franck Lalanne (ibid). 

Il s'agit d'une demeure de plein pied, dont « la façade Est fut agrémentée de fenêtres larges et vitrées » du vivant de Félix Arnaudin.


Statut de protection :

Labellisée Maison des illustres. Propriété de la commune de Labouheyre. Ouverte au public durant les périodes d'exposition : 15h-18h. Libre accès.
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Cafè de Marcelin Albert
CIRDÒC-Mediatèca occitana







Autras apellacions :

Local del Comitat de defensa viticòla d'Argelièrs. 


Localizacion :

Allée Marcelin-Albert / Avenue des 87, 
11020 Argeliers, 
Languedoc-Roussillon, 
France. 

Istoric del monument : 

Ostal del coble Albert a partir de 1873, l'edifici aculhiguèt tanben lo cafè dels esposes. Egalament proprietari de parcèlas viticòlas, investit dins la defensa d'aquel sector alara en crisi, Marcelin Albert aculhís dins son comèrci tre 1903, d'acamps nombroses de viticultors. Lo 11 de març de 1907, es aital a las pòrtas de l'establiment, sus la passejada del vilatge d'Argelièrs, que s'amassan las 87 personalitats que respondon a la crida de Marcelin Albert per anar a Narbona a pè, per veire la comission d'enquèsta parlementària dedicada a la question viticòla. Aquela percor lo país al rescontre de los proprietaris viticòlas en responsa a un malcontentament creissent d'aquel sector.

Al lendeman d'aquel eveniment clau de la Revòlta dels vinhairons de 1907, los participants installan dins la dependéncia del cafè de Marcelin Albert, lo Comitat de Defensa viticòla, organ que lor permetrà de perseguir l'accion començada amb la jornada del 11 de març. « Es en çò meu, dins una sala del planpè, modèstament moblada de qualquas cadièras, d'una granda taula, d'un bufet pels archius, que foguèt installat lo burèu de defensa viticòla. Es la breçòla ont es nascut lo remirable movement d'opinion que coneissèm » (Memòrias de Marcelin Albert, edicion de 1911.P.14)). Lo luòc recampa los actors del movement. Atanben, de cartas postalas e fotografias nombrosas de l'epòca presentan Marcelin Albert davant son cafè, e mai sul fòragèt d'aqueste, arengant la fola. Es aquí tanben, que los numèros del Tocsin, lor bulletin setmanièr, foguèron redigits del 21 d'abril al 15 de setembre de 1907

Uèi barrat, lo site es ponctualament dobèrt per l'associacion Café Marcelin Albert que, dempuèi lo 16 de julh de 2014, propausa conferéncias e eveniments a l'entorn de l'istòria de son illustre proprietari e de la cultura lengadociana.

 

Personas e organizacions associadas a l'istòria del monument :

Albert, Marcelin (1851-1921)

1907 (Revòlta dels vinhairons) 

La Revòlta dels vinhairons de 1907

Endeutat per la crisi del filloxèra, camparòl microscopic qu'ataca las socas de vinha, e sos efèctes (surproduccion e vins traficats), lo sector viticòla en França es en grava dificultat a la debuta del sègle XX. Aquela situacion concerna sustot lo Miègjorn, ont près de 50% de las tèrras agricòlas son consagradas a la vinha, e dont la produccion es principalament dedicada a de vins de consomacion correnta, sector particularament tocat per la malavenda. Lo malcontentament es creissent demest los vinhairons del Lengadòc e del Rosselhon, e son acme es atencha pendent l'annada de 1907. Un movement de revòlta comença alara, que va trobar dins lo Comitat de defensa viticòla d'Argelièrs, e en Marcelin Albert, de pòrtavotz a lors revendicacions.

 

Marcelin Albert, apòstol des guses

Nascut lo 19 de març de 1851 dins lo vièlh Argelièrs, Marcelin Albert, cafetista e proprietari de vinhas, se destinguís tre lo 11 de març de 1907 per sos talents d'orator e son carisma, afaçonats per una instruccion de qualitat per l'epòca, seis meses passats al Conservatòri de Paris, e un engatjament politic local precòç. Lèu, ven la figura emblematica del movement. Es elegit president del Comitat al lendeman de la marcha del 11 de març en direccion de Narbona. Çaquelà, tres meses solament après son eleccion, son imatge sofrís d'un discredit prigond. Marcelin Albert escapa al movement d'arrestacion que toca sos condisciples del Comitat d'Argelièrs lo 19 de junh, e se rend alara a Paris, per encontrar Clémenceau. L'òme espera aital, donar un buf novèl e una responsa al malcontentament viticòla. L'entrevista es una desrota per l'apòstol que ne sortís desconsiderat. Incarcerat a Montpelhièr, es relargat tre lo 4 d'agost, mas ocuparà pas mai la plaça centrala qu'èra la sieuna dins lo movement. Repren alara son activitat en Argelièrs. I morís lo 12 de decembre de 1921.

 

 

 

Caracteristicas e materials de construccion :

Una placa commemorativa, plaçada sus la paret de la bastissa, que rampèla lo caractèr istoric del luòc « Aquí en 1907, lo Comitat de Defensa Viticòla d'Argelièrs foguèt constituit, que Marcelin Albert foguèt lo promotor ». Plaçada sus la passejada d'Argelièrs, s'agís d'una abitacion amb un estatge e una dependéncia. L'endrech es presentat per Augustin Castéran, en prefaci de las « Memòrias de Marcelin Albert » (Éditions Christian Salès, 2011) : « Atenhèm los primièrs ostals del vilatge. - Vesètz, aicí al cap de la « Passejada », es ma demòra, nos ditz Marcelin. […]. Las doas grandas salas del planpè, son encombradas d'afichas, de brocaduras, de numèros del Tocsin, la Gazeta oficiala del comitat d'initiaciativa que lo sèti es atenent a l'immòble.

Sus la façada exteriora se destaca encara aquesta inscripcion : « Defensa viticòla. Comitat d'Initiativa. Burèu. » (op.cit.p.VIII). A l'epòca, aquela mencion era pintada sus la paret del planpè, coma las fotografias e las cartas postalas ne testimònian. Dempuèi esfaçada, es rampèlada per una placa installada sus aquela meteissa paret.

Una darrièra placa, sus la façada del cafè aqueste còp, foguèt apausada en 2007, a l'escasença de las commemoracions del centenari de la revòlta dels vinhairons del Miègjorn. Lo cafè de Marcelin Albert, demòra en efèit un luòc de memòria per la comuna. Es dempuèi sa terrassa, qu'a l'entorn del 15 d'agost de cada annada, s'organiza l'Enquant des Vins de Marcelin, eveniment promocional dels vins de la region, plaçat jos la proteccion del menaire de 1907.

 

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