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Pascale Moreno-Hannachi
Adrien Villeneuve

PRÉSENTATION


Le Duo Païch explore le romancero occitan, mêlant chants à danser, polyphonies et musiques modales au son des instruments ancestraux.

> Adrien Villeneuve est spécialiste de la boha, cornemuse gasconne qu'il enseigne au COMDT, Conservatoire Occitan de Musiques Traditionnelles. Il joue de nombreux autres instruments : graile, caramèra, flûtes, tambourin à cordes, aboès...

> Pascale Moreno-Hannachi transmet le chant de traditions orales en langues romanes, tout particulièrement en occitan, son pays de coeur.

Le Duo Païch se met à votre disposition pour des concerts et des spectacles.
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Tastaire, Aimat
Ce livre paru aux éditions IEO Òlt est un recueil de poésies. Il raconte les souvenirs d’enfance de son auteur, Aimé Tastaire.

Langue : occitan languedocien

En savoir plus : http://www.ieo-olt.org/ieo-d-olt-2/23-nos-actualites/107-long-camin
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CIRDOC
Une chronique mensuelle pour (re)découvrir la création occitane sous toutes ses formes. Portraits d'artistes, de penseurs ou d'artisans, annonce d'une actualité, présentation d'un courant, d'une pratique ou d'une tendance, le CIRDÒC vous présente sa chronique pour faire rayonner, aujourd'hui et demain, la culture en occitan.

Ecrire une histoire de l’Occitanie, non pas la région administrative, mais la grande Occitanie, qui court de Nice à Bordeaux en passant par l’Espagne et l’Italie, n’est pas une mince affaire. « Il est relativement facile d’identifier une Bretagne ou une Alsace et d’en écrire l’histoire : tout le monde en France sait en gros où ça se trouve. Mais l’Occitanie ? » interroge l’historien Philippe Martel dans sa toute récente Histoire de l’Occitanie, publiée aux éditions Yoran Embanner.
Mais la tâche est d’autant plus difficile qu’en France, nous connaissons surtout les récits historiques construits à l’aune des nations ou des Etats. Plus rares sont ceux qui se dévoilent à travers un lien culturel et une langue refusés des cartes nationales...
Car, l’espace occitan se conçoit aujourd’hui d’abord par l’usage d’une langue vernaculaire, l’occitan, dont la naissance remonterait au Ve siècle. « Ce pays dont nous allons raconter l’histoire n’est pas ce Midi, ou ce Sud. Sa définition n’est pas topographique, mais linguistique. » Mais, ce que cherche ici l’historien spécialiste de l’espace occitan, ce en quoi son entreprise est toute particulièrement salutaire et novatrice, c’est bien d’éviter de « fabriquer un discours sur l’histoire occitane calqué sur le modèle des histoires nationales ordinaires, avec ses héros et ses martyrs, ses "lieux de mémoire", son tempérament national immuable de siècle en siècle, ses ennemis héréditaires, ses grandes dates, ses grands moments et ses moments de douleur. »
Ainsi, dans une forme à la fois claire et précise, en français dans le texte, Philippe Martel remonte le temps, du néolithique à aujourd’hui, plus pour nourrir nos réflexions sur le devenir d’une culture que d’en sceller le destin, plus pour questionner ce que peut être l’Occitanie que pour l’épingler froidement sur une frise chronologique.
Car écrire cette Histoire de l’Occitanie, pour Philippe Martel, c’est d’abord une histoire d’exigence scientifique des plus vigilantes, mais non moins dénuée d’une belle passion. L’une et l’autre redevenues indissociables.

La còla del CIRDOC

La chronique sur le site de Olé ! Mag : ici !
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CIRDOC
Une chronique mensuelle pour (re)découvrir la création occitane sous toutes ses formes. Portraits d’artistes, de penseurs ou d’artisans, annonce d’une actualité, présentation d’un courant, d’une pratique ou d’une tendance, le CIRDÒC vous présente sa chronique pour faire rayonner, aujourd’hui et demain, la culture en occitan.

Comme chaque année depuis 1991, les Journées européennes du patrimoine proposeront au public de visiter des lieux et des édifices ouverts de façon exceptionnelle, fin septembre.
Ce sera donc l’occasion idéale pour partir à la découverte (au CIRDOC comme ailleurs) de véritables trésors, préservés jusqu’à nos jours, et de parfaire ses connaissances. Mais, ce sera aussi l'occasion d'interroger cette notion, étrange finalement, qu’est le « patrimoine ». Une notion trop souvent figée, enfermée ou contrainte, en France (et ailleurs), à une définition un brin trop étroite...
Car, contrairement à certaines idées reçues, le patrimoine ne se limite pas à la pierre, aux monuments et aux édifices, aux cathédrales et aux châteaux.
Non, le patrimoine ne peut se distinguer du présent, du vivant, de tout ce qui bouge et évolue. Bref, de tout ce que nous véhiculons au quotidien. Ainsi, à des fins de préservation et de transmission, l’UNESCO adopte en 2003 une nouvelle catégorie de patrimoine : le fameux patrimoine culturel immatériel (PCI pour les intimes), couvrant par là même l’ensemble des pratiques culturelles et sociales non matérielles. Us et coutumes, traditions orales…
Carrefour millénaire d’idées et de civilisations, l’Occitanie est particulièrement riche de ses cultures vivantes traditionnelles, constitutives de fêtes et de rites collectifs, de ses savoir-faire agricoles et artisanaux, de son patrimoine gastronomique et agroalimentaire, de ses jeux et sports traditionnelles, de ses légendes populaires…
Moins médiatisées que les « grands monuments », ces manifestations de cultures collectives sont, pour ses habitants comme pour le public extérieur, de France et d’ailleurs, les emblèmes et le génie collectif d’Occitanie. Profitons donc de ces fameuses journées pour mettre en avant l'extraordinaire richesse de nos cultures vivantes, dans toute leur originalité. Pour aujourd’hui et, surtout, pour demai.

La còla del CIRDOC
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Marion Cornet - CIRDOC

Appel aux créateurs, cinéastes, réalisateurs et vidéastes !


Le Babel Film Festival est le premier prix cinématographique international dédié aux films mettant  à l'honneur les minorités culturelles et linguistiques.

Les objectifs de cette biennale, dont la sixième édition se déroulera à Cagliari (Sardaigne) en décembre 2019, sont les suivants :

« Le projet du Babel Film Festival naît d'une double intention : d'abord, il s'agit de rendre compte d'un cinéma qui s'intéresse de plus en plus aux marges - lesquelles sont souvent définies par l'usage d'une langue dite « marginale ». Ensuite, faire converger les richesses des différentes communautés linguistiques, en montrer le potentiel culturel et contribuer à faire connaître une vivacité linguistique qui enrichit le cinéma tout en influençant la créativité de ses auteurs.
En ce sens, le Festival offre à tous les auteurs, que ce soit de films documentaires ou de fiction, la possibilité de donner aux langues une visibilité et une vraie force d'expression, pour favoriser un véritable échange culturel entre les populations du monde entier.
C'est aussi l'occasion, pour qui fait du cinéma et plus largement de l'art, de trouver dans la diversité des langues minoritaires une source de créativité  (qu'il s'agisse de langues, de dialectes, de « parlers », d'argot ou autre), en ce que chacune d'elles a une force figurative et communicative unique.
Ces langues expressives, justement parce qu'elles ne se réduisent pas à la nécessité d'une communication fonctionnelle et fonctionnaliste, orientent vers une vision du monde plus poétique, plus proche de la vie « communautaire », ce petit bout de lorgnette qui rend la vie digne d'être vécue dans la beauté du quotidien. »

Pour participer :

Vous souhaitez concourir à la présélection des films qui seront présentés en décembre lors du Babel Film Festival ?
Vous avez réalisé un film dont les dialogues sont en langue dite « minoritaire » (au moins à hauteur de 50% de l'ensemble des dialogues du film) ?
Envoyez le dossier de présentation de votre film avant le 16 juin, via le formulaire en ligne.

Plus d'infos sur www.babelfilmfestival.com
info@babelfilmfestival.com
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CIRDOC

Une chronique mensuelle pour (re)découvrir la création occitane sous toutes ses formes. Portraits d’artistes, de penseurs ou d’artisans, annonce d’une actualité, présentation d’un courant, d’une pratique ou d’une tendance, le CIRDÒC vous présente sa chronique pour faire rayonner, aujourd’hui et demain, la culture en occitan.

Synthétiseur dans une main, galoubet dans l’autre, l’Arlésien Henri Maquet s’est forgé une belle réputation au-delà des milieux liés aux musiques occitanes. La recette ? Comprendre que ces pratiques musicales, « populaires », « traditionnelles », « folkloriques » (appelez ça comme vous voulez) ne forment pas une esthétique en soi, mais permettent bel et bien de transcender les chapelles. Comprendre, aussi, que la pratique musicale est l’expression d’idées, de symboles, de cultures, d’imaginaires, et que cela passe d’abord par les moyens du bord, par ce qui entoure le musicien bien sûr, son environnement direct.
Car, la pierre angulaire de l’art d’Henri, c’est la fabrication d’instruments en roseau, en canne de Provence, cette « mauvaise plante » emblématique du littoral occitano-provençal. Ce savoir-faire complexe rattache notre homme aux musiques populaires des quatre coins du globe, et à de lointaines coutumes. Même s’il manque des preuves concrètes, on est prêt à parier que le roseau compte parmi les premiers matériaux utilisés par homo sapiens pour développer sa pensée en musique...
Aujourd’hui encore, des pratiques rituelles entourent cette plante et ses usages, multiples, de l’architecture à l’agriculture en passant par de nombreuses croyances.
Aux portes de la Camargue, Henri apprend, observe, récolte, coupe, gratte, puis fait sonner le roseau. Il lui fait jouer des airs populaires provençaux bien sûr, mais pas que. Il le fait vibrer au rythme de ses machines électroniques de poche aussi. Il l’accorde à ces airs qui traversent les frontières. Il joue avec les codes : l’ancien, le moderne, la nature, la culture… Il mélange le tout dans de nombreuses aventures. Parmi elles, Delta Sònic, sorte d’homme-orchestre du troisième millénaire, créateur d’un mouvement taillé pour le futur : la « musique traditionnelle augmentée ».


La còla del CIRDOC

www.deltasonic.co/henri-maquet.com

 
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CIRDOC
« Je suis poète. Un poète pluri-disciplinaire, qui écrit de la poésie, la chante, la dit, la dessine, l'organise ou la peint. »
C’est ainsi, à partir de cette prise de conscience, que commence le voyage artistique du musicien Rodin Kaufmann. Un voyage étiré au fil d’images, exhumées, qui resurgissent peu à peu de sa mémoire. Des images pour évoquer une enfance en Egypte, au Liban puis à Marseille. Des images de paysages désertiques, la mer ou le soleil. Enfin, à travers elles : des cultures, entremêlées, intensément méditerranéennes, comme autant de facettes pour son identité, multiple, en construction permanente.
Car, si le souvenir est une pierre motrice dans la démarche de Rodin, elle se construit à chaque instant dans le devenir. En atteste son actualité, transversale, entre un appel à souscription pour son premier album solo, la préparation d’une forme scénique pour l’été, son travail d’artiste/plasticien et sa contribution au monde poétique occitan.
Reprenons depuis le départ : si l’on connaît Rodin, c’est d’abord en tant que membre du groupe polyphonique marseillais Lo Còr de la Plana. C’est avec Lo Còr qu’il foulera, pendant vingt ans, les grandes scènes du monde entier. C’est avec Lo Còr qu’il explorera d’abord les paysages dessinés par le chant. Ce sera donc le déclencheur, mais pas l’unique déterminant : on le retrouve aujourd’hui en tant qu’artiste accompli, pour partager son regard sur le monde. A la tête d’un label « indépendant de musiques occitanes d’aujourd’hui », Pantais Recòrds, et de plusieurs formations musicales. Que ce soit à travers Uèi (lorsque le trap rencontre le trad) ou Sorn
(« chants noirs de Haute-Provence »), ces projets lui permettent d’osciller naturellement entre esthétiques ultra contemporaines (le post-rap 2.0...) et références lointaines (les troubadours...), entre particularismes et culture pop, réconciliant des univers qui, aux yeux des binarismes parasitaires, paraissent souvent antinomiques.
Aujourd’hui, depuis Montpellier, il propose donc de concrétiser la parution son premier album solo, Pantais Clus, commencé en 2014 avec de nombreux invités d’horizons divers. Comme pour prolonger le rêve, le songe, et lui donner corps.

La còla del CIRDÒC

www.pantaisclus.rodiin.com

www.ole-mag.com
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Une chronique mensuelle pour (re)découvrir la création occitane sous toutes ses formes. Portraits d'artistes, de penseurs ou d'artisans, annonce d'une actualité, présentation d'un courant, d'une pratique ou d'une tendance, le CIRDÒC vous présente sa chronique pour faire rayonner, aujourd'hui et demain, la culture en occitan.

Lire la chronique sur le site de Olé Mag : ici !

Qui représente aussi bien l’esprit de convivéncia et de paratge cher à la culture occitane que le carnaval ? Les totems ! Dans l’Hérault, l’un et l’autre vont d’ailleurs souvent de pair… Mais, un totem, qu’es aquò ?
Animaux, géants, chimères ou végétaux fétiches fait de toile, d’acier ou de bois, ils sont à la fois objet de peur et de dévotion. Des totems, il en existe un peu partout dans le monde. En France, le littoral languedocien fait véritablement figure d’épicentre : dans toute la région, c’est près d’une soixantaine de communes qui en sortent un pendant les jours de fêtes, qui plus est lorsque le printemps pointe son nez. Le Poulain de Pézenas, le Bœuf de Mèze, le Chameau de Béziers, le Pois chiche de Montaren ou le Muge de Balaruc… « Ils incarnent l’esprit des lieux, c’est-à-dire un lointain ancêtre qui est à l’origine du pays ou qui l’a sauvé de quelque catastrophe. Une légende fonde sa popularité », peut-on lire sur le site Internet de la Fédération des totems occitans et catalans.
Car, depuis 2017, Totemic s’attache en effet à fédérer toutes les énergies qui font vivre ce patrimoine séculaire, rare, et des plus précieux. Avec la transmission pour axe principal. Et la reconnaissance institutionnelle en parallèle. « Leur avenir dépend de notre capacité à représenter ce dont nous héritons et ce que nous léguons. »
Carnaval approche, les sorties de totems aussi. Et, pour anticiper sur la fin de l’hiver, une nouvelle qui réchauffe le cœur : début mars, la commune héraultaise de Saint-Christol accueillera les fiançailles de la Baragagogne et du Tamarou. La Baragogne, bête étrange qui vit au fond d’un puits et dévore les enfants de Saint-Christol, se fiancera au Tamarou de Vendargues, chimère à tête de lapin, avec des ailes de cigale et une queue de lézard. L’occasion idéale pour faire la fête, faire carnaval mais aussi introniser, dans la famille prestigieuse mais étrange des totems, l’Asperge de Saint-Christoly-de-Blaye... Car des totems, il s’en créait tous les jours, ou presque, et avec eux de nouvelles traditions.

La còla del CIRDÒC

www.totemic.occitanica.eu

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CIRDOC
Dans ce récital poétique et intimiste, Muriel Batbie Castell chante des textes et des poèmes contemporains choisis dans l'ouvrage à paraître Par tous les chemins, florilège poétique des langues de France. Elle nous fera entendre des mélodies et  rythmes de sa création en occitan, catalan, corse, basque, breton, alsacien.     

« Où puise-t-elle cette force d'âme, car il ne s'agit pas que d'une simple prouesse vocale, mais de toute une humanité qui remplit de sa juste personnalité particulière chaque chant ! »
(Christian Saint-Paul)

Entrée libre

Concert à l'occasion de l'accueil du Conseil National Universitaire.
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Le miracle Laurent Cavalié
À contre-courant des vents dominants, la culture occitane accomplit chaque jour des miracles. C’est particulièrement le cas dans la nouvelle scène musicale occitane, en pleine expansion depuis le début des années 2000. Parmi les faiseurs de miracles : Laurent Cavalié, chanteur, musicien, sauveur-restaurateur de mémoire musicale collective. Plusieurs casquettes pour un personnage à part. « Il y a une énorme culture sous nos pieds » expliquait Laurent Cavalié à un journaliste de Libé en 2014. Laurent Cavalié collecte son territoire, l’Aude, micro à la main, depuis des années. Patiemment, il fait sortir de terre l’incroyable bibliothèque des chants, des émotions, des esthétiques transmise de génération en génération, sans cesse recréée, sauvée in extremis de la ruine définitive. Il y puise l’inspiration pour créer un répertoire hors des courants, universel, résolument populaire. Ainsi se dévoile sa pratique musicale : faire voyager la mémoire des femmes et des hommes entre hier et demain, dans une démarche généreuse qui replace l’artiste dans son environnement. Dans un espace, méditerranéen. Dans une culture, languedocienne. En 2006, il lance le groupe Du Bartàs, pour témoigner de ce Languedoc multiculturel où s’entremêlent depuis toujours la grande et la petite Histoire, le mythe et la réalité, l’ici et l’ailleurs. Dès lors, le quintet enchaîne les tournées, se fait repérer à l’international et parler de lui dans les médias nationaux. Début décembre sortira son deuxième album solo, Mon Ombra e ieu, en souscription sur le site du label Sirventés. Une nouvelle aventure, introspective mais traversée par ce lien intime qu’il entretient avec la culture collective de tout un peuple. Comme une façon de se sentir lié à cette chose qui infuse, souvent sans être nommée, tout autour de lui. Un goût, un paysage, un son, et autant de matériaux qui font des chansons de Laurent Cavalié ce qu’elles sont : miraculeuses.

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www.sirventes.com

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