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Boyer, Henry
Martel, Philippe
Gardy, Philippe
Fournier, Georges
Lo tèxte occitan del periòde revolucionari prepausa un inventari descriptiu rasonat de la produccion imprimida e manuscrita en occitan de las annadas 1788-1800. Adjunh an aquel inventari, una seria d'apròches e de lecturas que permetan de mièlhs compréne la reparticion geografica dels tèxtes e lor significacion convergenta o divergenta segon los luòcs, los moments e las situacions.
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Gardy, Philippe
La poésie de langue d’oc, depuis Frédéric Mistral, s’enracine dans un paysage : celui de la langue dont le poète décide de s’emparer pour en faire celle de son écriture. Au XXe siècle, les poètes d’oc, enrichis des multiples influences qu’ils ont pu recevoir, donnent à ce mouvement une richesse nouvelle : la langue du paysage qu’ils ont élu, aussi bien celui de leurs origines que celui qu’ils se sont forgé de toutes pièces, vient modeler et illuminer le poème. Et chaque poème, à son tour, devient le paysage d’un imaginaire où les origines, métamorphosées, se reflètent et se transforment, à l’infini. Le poème recrée la langue dont il est issu, et lui confère des rythmes spécifiques et des couleurs singulières.

L’essai de Philippe Gardy part à la recherche des paysages du poème de six poètes d’oc exemplaires du milieu et de la seconde moitié du XXe siècle : Léon Cordes, Robert Lafont, Bernard Lesfargues, Georges Reboul, Max Rouquette et Jean-Calendal Vianès.
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Gardy, Philippe
Henri Irénée Marrou (1904-1977), éminent historien du christianisme primitif et de l’antiquité tardive, fut aussi, on le sait, non seulement musicologue, mais, sous le pseudonyme de Davenson, auteur d’un ouvrage sur les troubadours qui reste l’une des meilleures initiations au sujet. Ce que l’on ignorait jusqu’ici, c’est que lui-même, poète en langue occitane, avait puisé aux sources de sa Provence natale les pages d’un recueil dont il avait préparé l’édition sous le titre Lou Libre de Jouventu (1920-1931) et conservé discrètement l’unique exemplaire – témoin d’un amour de jeunesse longtemps mal cicatrisé. 

Nul, mieux qu’un universitaire spécialiste de la littérature occitane classique et contemporaine comme l’écrivain Philippe Gardy, ne pouvait éditer ces vers pleins de sensibilité et replacer dans la mouvance culturelle foisonnante du premier XXe siècle le jeune Provençal qui, oscillant du Marseille des Félibres au Toulouse des Jeux floraux, fut un moment tenté de suivre la haute tradition des troubadours et, tout au long de sa carrière savante, fit de ce souvenir en quelque sorte “son trésor secret”.
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Forêt, Jean-Claude
Gardy, Philippe
Torreilles, Claire
Poète, dramaturge, romancier, Robert Lafont (1923-2009) est l’auteur d’une œuvre littéraire de premier plan, écrite et publiée en occitan, incomplètement traduite, à l’exception de la poésie, et encore trop peu connue.

Elle fait pourtant l’objet de lectures passionnées et de belles études. Dans le but d’élargir le cercle de ses connaisseurs, nous avons fait un choix de vingt-trois articles, de 1990 à aujourd’hui. La diversité des méthodes d’approche et des sensibilités trace dans l’univers littéraire lafontien une infinité de chemins où nous invitons le lecteur à se hasarder, pour se trouver ou se perdre avec délices.

Car, pour cet écrivain, la littérature n’est pas un monde à part, mais le confluent de toutes les lignes de vie, de pensée et de création, comme le montre la dernière partie sur « Robert Lafont polygraphe » où le grand vent de l’Histoire bouscule les espaces du roman et inspire le souffle poétique de celui qui, dès le début, a l’ambition de dire l’òme lo segle, « dire l’homme le siècle ».

Une œuvre inépuisable, pour peu qu’on se penche sur son potz de futur, son puits d’avenir, une œuvre puissante qui rayonne de vie et de sensualité, de culture généreuse. C’est ce que cet ouvrage voudrait montrer.
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Gardy, Philippe
Il est possible que mes Medoquinas soient un écho, ne serait-ce que paradoxal et peu conscient, de cette impression de silence, d’amuissement. Mais la parole écrite du poème reste parole vivante dans la conversation qui s’établit entre les paysages, les hommes, les temps d'avant et d'aujourd'hui. Et les temps de demain, sans doute...
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Les modèles et les ruptures : originalité ou conformisme / Philippe Gardy
Gardy, Philippe
Comunicacion de Felip Gardy a l'escasença del Collòqui organizat pel Comitat Marianna a Puèglaurenç los 15 e 16 d'abril de 1989, publicada dins : La Révolution vécue par la province : mentalités et expressions populaires en Occitanie.

Felip Gardy es director de recèrca emerit al CNRS, especialista en sociolinguistica, socioliteratura e sociodidactica en domeni occitan.
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Félix Castan ou la littérature occitane « à sa juste place » : la méthode « générationnelle » comme outil d’analyse et arme du combat intellectuel occitaniste / Philippe Gardy
Gardy, Philippe
Comunicacion de Felip Gardy dins l'encastre de la jornada d'estudis « Autour de Félix Castan » organizada per l'equipa de recèrcas LLACS (EA 4582, Universitat Paul-Valéry, Montpelhièr) e lo CIRDÒC lo 05 de mai de 2017.
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Jean Séguy poète en occitan : Joan-Ba(p)tista Seguin, Aiga de Nil (1966) et Poëmas del non (1969). La ferveur d'un ton distancié / Philippe Gardy
Gardy, Philippe
Comunicacion de Felip Gardy dins l'encastre de la jornada d'estudis ReDoc-LLACS : La colleccion « Messatges » de l'IEO 1945-1960, Montpelhièr, 27 de genièr de 2018.
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Une stratégie peut-elle en cacher une autre ? Fonder une « nouvelle littérature » en occitan, 1945-1960 / Philippe Gardy
Gardy, Philippe
Comunicacion de Felip Gardy dins l'encastre del seminari « Normes et écarts dans la littérature occitane. XIXe-XXe siècle » organizat per Joan-Francés Courouau (Universitat de Tolosa, UTJ, PLH-ELH) en 2016.
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Max Rouquette et la fabrique des songes, 1939-1950 / Philippe Gardy
Gardy, Philippe
En 1937 et 1942, Max Rouquette publiait ses deux premiers recueils poétiques, placés sous le signe des songes (Los somnis dau matin ; Somnis de la nuoch). Quatre manuscrits (ou pour partie tapuscrits) conservés datant de cette époque, plus un « cahier noir » contenant des poèmes d’époques diverses, nous font pénétrer dans la fabrique des songes, ou dans le mécanisme de leur capture, pour employer un terme sans doute plus rouquettien. Et d’abord dans celle du mot lui-même, qui mit un certain temps à s’imposer, comme emblème et forme-sens du poème d’abord, puis sous sa forme occitane « définitive » (soit sòmi). Précieux pour pénétrer dans l’atelier du poète, ses choix graphiques, ses hésitations, ses choix proprement linguistiques aussi, cet ensemble de manuscrits nous montre que les diverses étapes de ce cheminement sont intimement liées à la découverte du poème, à son écriture, et, plus largement, à la façon dont celui-ci s’est élaboré (à la façon d’un rêve) en ces années-là pour Max Rouquette, entre écriture maîtrisée et quête « automatique » d’un monde qui se dérobe.
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