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Auditorium du Musée Fabre. 18h30

Jean-Frédéric Brun, Miralh bercat de la set / Miroir brisé de la soif, édition Jorn

L'enfance de JF Brun s'est déroulée entre Cévennes et Camargue, baignée de culture classique gréco-latine et de langue d'Oc, dans ses deux aspects raffinés et sauvages. L'ensemble de son œuvre tend tout entière au réenchantement du monde, dans une passion mystique pour la nature méditerranéenne, avec ses traditions et ses croyances, et pour leur vecteur, la langue occitane, dans sa variété montpelliéraine. Son nouveau recueil célèbre, entre autres montagnes, celle de la Séranne qui illimite son horizon plus qu'elle ne le borne.

Estelle Ceccarini Chivau / Chevaux, L’Aucèu libre

Beaux, légers, rythmés et ciselés, cette série de courts poèmes sur les chevaux de Camargue témoignent d'une véritable affection pour ce cheval et d'une longue proximité avec les manades de cavalo. Accompagnés de photographies en noir et blanc de Florent Gardin.

Silvan Chabaud, Montar / Monter, Photos Max Sagon, éd. L’aucèu libre

La cima es dins la tèsta / quauque part dins la tèsta / Lo viatge comença dins lo pantais,/ comença de jorns / De setmanas o de mes / abans lo primièr pas. [La cime est dans la tête / Quelque part dans la tête / Le voyage commence dans le rêve éveillé, / Il commence des jours, des semaines ou des mois / avant le premier pas.]

Roland Pécout, Coma un aubràs estrifat per l’auristre / Leberon – Comme un arbre déchiré par la tempête / Lubéron.

Texte occitan, italien, anglais. Edition TròbaVox.
Ce recueil de Roland Pécout reprend à partir du Lubéron un des principaux motifs mythiques et poétiques des œuvres précédentes, la lecture des paysages à travers l’épaisseur des temps qu’ils ont connue, ainsi que l’exprime le texte de la quatrième de couverture : « Lubéron : ce parcours est d’abord une errance, et un rêve de déverrouiller l’Histoire ; il est aussi un chant venu d’un microcosme qui reflète la diversité du monde, et sa finitude ».

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Paul-Valéry - salle A105 - 17h15

Yves Rauzier, L’occitan dins las trencadas / l’occitan dans les tranchées

L’occitan dans les tranchées. Ce recueil, à partir de différents documents, évoque la place de la langue occitane ou langue doc dans la vie quotidienne de la Première Guerre mondiale. Parce que le sujet nous paraissait plus original, voir même occulté. Mais bien entendu, l’occitan dans les tranchées c’est avant tout le combattant venu des quatre coins d’Occitanie, de Bordèu a Niça, de Pau a Lemòtges, de Narbona a Clarmont d’Auvernha. Pas toujours bien accueilli, parfois diffamé – se rappeler l’affaire du 15e corps – il n’en a pas moins souffert et fut tout aussi méritant dans les moments difficiles. Ces quelques pages lui sont dédiées.

Guy Barral, éd. Louis Bonfils, L’occitan en guerre, Lettres à Pierre Azéma (août 1914-décembre 1916), PULM.

Quand le sergent Louis Bonfils part à la guerre le 14 août 1914, c’est un félibre qui apporte la contribution du Midi au combat de la grande France.
Les lettres qu’il envoie à son complice Pierre Azéma sont un échange entre deux écrivains. Ce sont aussi des lettres militantes. D’abord, et c’est un fait unique parmi toutes les correspondances de poilues connues à ce jour, parce qu’elles sont écrites en occitan. Ensuite parce qu’elles témoignent d’un combat acharné pour défendre la réputation des Méridionaux rudement attaquée par les civils et les militaires du Nord de la France. Cette lutte pour l’honneur du Midi conduira Louis Bonfils jusqu’au conseil de guerre tenu sur le front, où il sera acquitté, et même félicité. Quand le capitaine Louis Bonfils est tué à la guerre, le 11 juin 1918, il a certes remporté quelques belles victoires, militaires contre les Allemands, morales contre les Français du Nord, mais la guerre qui semble occuper de façon récurrente le Nord et le Sud est loin d’être terminée.
L’édition de cette correspondance exceptionnelle, entreprise dès 1918, a dû attendre un siècle pour voir le jour.

Francis Pouzol, testimòni d’un tèms, ouvrage collectif, CREDDO

Le Félibre F. Pouzol fut tué sur le front en septembre 1918. Militant pour l’enseignement du provençal, ses œuvres avaient été publiées en 1921. Aujourd’hui paraît une nouvelle édition largement complétée avec commentaires et analyses par différents auteurs.
CREDDO, 12 Av. A. Chabaud - 13690 Graveson

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Programme du 31 mars 2017

  • 9h Sergio FREGOSO SANCHEZ, Université Paul-Valéry Montpellier 3 : D’Aztlán à la Border Patrol. Migration et identité dans le codex chicano.
  • 9h30 Julio ZARATE – Université Toulouse 1 Capitole : L’exil, la fuite et le retour : un aller-retour générationnel entre l’Espagne et le Mexique dans Méjico, d’Antonio Ortuño.
  • 10h Chiara NANNICINI STREITBERGER, Université Saint-Louis Bruxelles : « Perdus dans le monde ». Le thème de l’errance dans les récits d’Edith Bruck.
  • 10h30 Pause
  • 11h Marie-Noëlle CICCIA, Université Paul-Valéry Montpellier 3 : La naissance de l’île dans le Dom João, de Manuel Silva Gaio (1906) : du mythe antique de l’errance au salut chrétien de l’âme.
  • 11h30 Elpida GHAZAL, Université Paul-Valéry Montpellier 3 : Le mythe fondateur d’Ulysse dans la nouvelle de Yiorgos Panagi, « Le retour d’Ulysse », extraite de son recueil Les Mythes.
  • 12h Laura BORRAS, Université autonome de Barcelone, Réécritures du mythe : des enluminures à la littérature numérique.  
  • 12h30 Discussion et clôture du colloque

 

Informations pratiques : 

Université Paul-Valéry Montpellier 3 – Site Saint-Charles (tram « Albert 1er»), Salle des colloques 1

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Programme du 30 mars 2017

  • 9h30 Accueil des participants – Ouverture officielle du colloque : A. Gonzalès-Raymond, directrice de LLACS.
  • 10h Francesca BELVISO, Université de Picardie Jules-Verne (Amiens) : Le mythe de Dionysos d’ascendance nietzschéenne dans la poétique de Cesare Pavese. Pour une généalogie de l’archétype de l’errance.
  • 10h30 Daniele COMBERIATI – Flaviano PISANELLI Université Paul-Valéry Montpellier 3 : Le mythe de Médée à l’épreuve de la contemporanéité. La Lunga notte di Medea de Corrado Alvaro et Médée de Pier Paolo Pasolini.
  • 11h Daniela VITAGLIANO, Université d’Aix-Marseille : Errance et recherche de l’identité chez Cesare Pavese.
  • 11h30 Marie-Jeanne VERNY, Université Paul-Valéry Montpellier 3 : Mythes et figures de l’errance dans l’œuvre de Max Rouquette, écrivain occitan contemporain. 
  • 12h Discussion

***

  • 14h Matteo PALUMBO, Université Federico II, Naples : Mythe et exil. Foscolo, Ulysse et Homère.
  • 14h30 Olivier PASQUETTI, Université de Nice-Sophia Antipolis : Entre ici et nulle part, la poésie occitane de l’errance de Joan-Luc Sauvaigo.
  • 15h Albane JULIEN, Université Paul-Valéry Montpellier 3 : La réinterprétation du mythe dans l’œuvre de Rosalba Carriera.
  • 15h30 Pause
  • 16h Andrea NATALI, Université d’Aix-Marseille : L’errance de la Terre dans le Dialogo di Ercole ed Atlante de Giacomo Leopardi.
  • 16h30 Catherine KIRKBY, Université Paul-Valéry Montpellier 3 : Figure du voyageur et formes de l’immobile dans La Cité du Soleil (1602) de Tommaso Campanella et La République d’Evandria (1615) de Ludovico Zuccolo.
  • 17h Myriam CARMINATI, Université Paul-Valéry Montpellier 3 : Renaud et Armide sous le regard de Torquato Tasso et d’Annibale Carracci. Entre errement et errance, la figure vénusienne à l’épreuve de la Contre-Réforme.
  • 17h30 Discussion

 

Informations pratiques : 

Université Paul-Valéry Montpellier 3 – Site Saint-Charles (tram « Albert 1er»), Salle des colloques 1

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RedOC-LLACS

Présentation 



De même qu’on ne parle pas le français de la même façon dans les différentes régions de France, les langues patrimoniales de ces régions, comme par exemple la langue d’oc en Provence, ont toujours connu, dans leur usage parlé, de multiples variations d’une vallée à l’autre, d’une commune à l’autre. Cette diversité, qui n’exclut pas l’unité, mais au contraire la fonde et la légitime, c’est la réalité et la richesse de ces langues dites « régionales », qu’il est important de connaître et de comprendre. Dès la fin du XIXe siècle, des chercheurs sont allés à l’écoute de ces parlers, créant une discipline nouvelle, la « dialectologie » et dessinant une cartographie générale de la France sous le titre Atlas linguistique de la France (1902-1910), avant que le CNRS ne reprenne et coordonne cette recherche région par région, pour publier un Nouvel atlas linguistique et ethnographique. C’est la seule entreprise d’envergure dans le domaine des sciences humaines, qui prend en compte l’ensemble des anciens parlers de notre pays, relevés dans plusieurs centaines de communes et pour des milliers de formes orales. L’Atlas linguistique de la Provence, pour lequel les enquêtes ont été menées pendant 30 ans, donne, comme une vue aérienne, un « instantané » de l’état de ces parlers de la langue d’oc orientale, entre 1960 et 1990, sans chercher à en reconstituer les anciennes couches oubliées ni restaurer un état de langue « pure ». Aux trois volumes déjà publiés par le CNRS en 1975, 1979 et 1986 (qui totalisent déjà 1000 cartes, et aujourd’hui épuisés), Alpes de Lumière, association attachée depuis 60 ans à l’étude du patrimoine immatériel de la Provence (dont la langue est un élément majeur), ajoute ce volume IV qui complète la collection et éclaire la répartition des parlers provençaux entre Alpes et Méditerranée.

Jean-Claude Bouvier est professeur émérite de l’université d’Aix-Marseille.
L’ouvrage a été écrit en collaboration avec Mme Claude Martel, ingénieur honoraire du CNRS.

Informations pratiques 


Université Paul-Valéry. Bât A – salle A 105 – 17 h 15

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REdOC-LLACS

Présentation

Les enseignants-chercheurs du département d’occitan de l’université Paul-Valéry (Montpellier) et du laboratoire Recherche en domaine occitan (RedOc-LLACS) ont consacré depuis quelques années des colloques ou des journées d’études sur un certain nombre d'acteurs majeurs de la renaissance d’oc depuis le XIXe siècle, qu’il s’agisse de Frédéric Mistral, Max Rouquette, Léon Cordes, Louisa Paulin, Serge Bec... d’autres encore, en particulier dans le cadre d’un projet de recherche sur la poésie d’oc de 1930 à 1960. Parallèlement, ils ont initié le projet « Vidas. Pour un dictionnaire biographique de la renaissance d’oc. XIXe-XXIe siècles.» en partenariat avec le CIRDOC (http://vidas.occitanica.eu).

C'est dans la droite ligne de ces projets, au carrefour de l'histoire des mouvements sociaux et culturels, de l'histoire des idées, et des études littéraires, qu'est organisée cette journée d'étude autour de l'œuvre de Félix Castan, poète, théoricien, militant, acteur de la valorisation du théâtre et de l’art occitan, pilier du premier âge de l'Institut d'Estudis Occitan (IEO). Le rôle de Félix Castan dans la vie culturelle occitane, le débat d'idée, la pensée occitane sur plus d'un demi-siècle a été considérable et continue de vivre dans ses influences nombreuses dans la pensée, l'action et la création occitane d'aujourd'hui. 

Programme
- 9h : Accueil
- 10h - Roland Garrigues : Félix Castan à Montauban
- 10h30 - Hervé Terral : Castan, « héritier » de Perbosc
- 11h - Marie Jeanne Verny : de la correspondance Castan / Lafont : 1943-1964. Idées et débats
- 11h30-12h30 -présentation et visite du CIRDOC


- 14h - Philippe Gardy : Félix Castan et la littérature occitane : la méthode «générationnelle» comme outil d'analyse et arme du combat intellectuel occitaniste
- 14h30 - Cécile Noilhan : Félix Castan et la Seconde Guerre mondiale : Résistance par les lettres, Résistance par les armes.
- 15h - Claire Torreilles : Lettres de Castan à Henri Espieux sur la direction de « Messatges »
- 15h30 - Jean-Paul Damagio : Marxismes et occitanismes selon Félix Castan
- 16h - Silvan Chabaud : Castan blues : la pensée de Castan au cœur du renouveau musical occitan des années 90 (Fabulous Trobadors et Massilia Sound System).
- 16h30 - François Pic : Essai de bibliographie de Félix CASTAN (1920-2001)

À 17h, les conclusions de la journée seront tirées par Philippe Martel

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REdOC-LLACS

Auditorium du Musée Fabre, 18 h 30

Rien de commun entre ces deux femmes exceptionnelles, si ce n’est leur appartenance au XXe siècle et le fait que les livres que nous présenterons viennent du même éditeur : Vent Terral.

Marcelle Delpastre (125-1998)

Née et morte à Germont, commune de Chamberet en Corrèze où elle a toujours vécu, Marcelle Delpastre (1925-1998), est un auteur majeur de la littérature occitane. En occitan et en français, elle s’est illustrée dans tous les genres : poésie, contes, mémoires, ethnographie, etc. Dans ces pages, obéissant au genre biographique, il s’agit d’approcher une personnalité originale, et d’en permettre la connaissance à un large public. Et au-delà de la Marcelle de l’œuvre littéraire, de celle des sept tomes de ses Mémoires, amplement citées, dans son occitan limousin d’origine et traduites en français, ce qui évite la glose et l’interprétation, au prix de la vérité et d’une vérité assumée par elle-même. Elles s’enrichissent d’un reportage photographique inédit, réalisé chez elle à la fin des années 70 par le photographe Charles Camberoque.C’est à partir des mémoires du grand poète qu’est Marcelle Delpastre que Miquèla Stenta a écrit ce livre, nourri d’une lecture fine et sensible de l’œuvre et aussi des souvenirs que lui laissèrent les rencontres qu’elle fit de l’auteur.

Louisa Paulin (1888-1944).



Louisa Paulin, malgré le beau travail d’édition entrepris par Vent Terral depuis les années 70 et continu depuis lors, est encore largement méconnue et trop réduite à un poète d’anthologies scolaires. La journée du 1er avril 2016 dont les Actes édités sous la direction de M.J. Verny, viennent d’être publiés, a permis d’approfondir la genèse de l’œuvre, d’en explorer les résonnances et de replacer son auteur dans le réseau littéraire occitan et français de la première partie du XXe siècle.