Par la fondation du Comité occitan d’étude et d’action qui devient Lutte occitane en 1972, et par la publication de plusieurs essais sur la question régionale et le concept de colonialisme intérieur, Robert Lafont acquiert au milieu des années 1970 le statut de leader d’un mouvement qui ne concerne plus seulement l’Occitanie mais bien la question de la reconnaissance des minorités, de leurs droits et de leurs revendications. Si sa candidature est invalidée par le Conseil constitutionnel, elle permettra néanmoins la création du mouvement Volèm viure al país.