Dès 1983 deux chercheurs en sciences sociales, Françoise Morin et Christian Coulon, perçoivent la crise du mouvement occitan après une décennie de prise de conscience massive et d'explosion militante et créative. Ils constatent le paradoxe qui marque le début de la période : alors que l'arrivée de la gauche au pouvoir en 1981 ouvre des perspectives politiques pour le mouvement occitan, celui-ci fait preuve d'un certain immobilisme.