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Albéric Cahuet (1877-1942)
"Face à la centralisation et l'uniformisation culturelle qui étouffe le pays, ne craignons pas l'audace et la fougue des jeunes écrivains, qui assurent la force du felibrige". Voici en gros le propos d 'A. Cahuet. Il fait allusion également à Louis de Nussac, auteur du "Manuel du bon félibre", également consultable sur la Bibliothèque numérique du Limousin.
dédicace de l'auteur à Marguerite Genès, Reine du Félibrige.

cote : 00 X0 (Médiathèque de Brive)
Léonard Duclou (Limoges, 1703 ; Solignac, 1782)
Ce prospectus reprend en partie la préface qui précède le Dictionnaire de la langue Limousine de Dom Duclou.
Sur 4 pages, on lit un beau pladoyer pour l'occitan. il y est présenté l'histoire succinte de cette langue (depuis Babel), sa lente disparition (notamment à cause de l'Evangélisation en latin). Dom Duclou rappelle qu'il est naturel pour un limousin de moins connaître le français que sa langue maternelle. Il apprend celle-ci sans maître. Il n'en est pas de même du français ».

Il s'agit de la version manuscrite de celui paru dans le Calendrier ecclésiastique et civil du Limousin pour 1777 qui nous apprend qu'une souscription court du 11 juin 1776 au 1er mars 1777. Les souscripteurs, qui doivent s'adresser à l'abbé Vitrac, professeur au Collège, bénéficieront du tarif préférentiel de 5 livres pour un format prévu grand 8°, pour les autres, il reviendra à 7 livres 10 sols. Cette annonce, qui occupe 12 pages, donne en plus un avant goût de l'ouvrage en livrant quelques-uns des premiers articles du dictionnaire. Un extrait de ce prospectus est paru dans la Feuille hebdomadaire de la généralité de Limoges du 11 juin 1776 où il est indiqué que « on ne le livrera à l'impression que lorsqu'on aura un certain nombre de souscripteurs ». Sans doute n'ont-ils pas été assez nombreux car l'ouvrage n'a pas été imprimé.

Resté manuscrit, il a cependant été utilisé par Léon Dhéralde (1815-1891), auteur d'un autre Dictionnaire de la langue limousine publié seulement en 1968.

cote : Ms 136 (Bfm Limoges)
Pauli Charreiro
( "Fantaisie")
Petit recueil de chansons en occitan.

cote : MAG.P LIM B1257 (Bfm Limoges)
Léon Derhalde
3Un médecin très rusé".
Dans recueil factice de poésies en français et en occitan limousin
"Patoiserie" extraite de l'Almanach-annuaire Limousin 1882.

cote : MAG.P LIM B1257 (Bfm Limoges)
Pierre Dantreygas
en occitan. Dans un recueil factice de poésies en français et en dialecte limousin.

cote : MAG.P LIM B1257 (Bfm Limoges)
Jean-Baptiste Chèze (1870-1935)
Préface en français de René Farnier.
Sergent dans l'armée puis fonctionnaire, JB Chèze prend sa retraite prématurément pour raison médicales. Il consacre alors sa vie " à la poésie et à l'amitié ". Grand lyrique, il pratique aussi la poésie légère l'épigramme et bien entendu le conte et la gnorle la chanson. "La Princesse dans la Tour" est reconnue comme son oeuvre maîtresse de sensibilité et de tendresse avec Mily (dans laquelle il pleure son épouse disparue trop tôt)

cote : MAG P LIM 55391 (Bfm Limoges)
François Celor
Un ouvrage complet accessible aux non occitanistes avec commentaire, traduction française et annotations musicales.
Table des matières détaillée.

cote : MAG.P LIM 53310 (Bfm Limoges)
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La Sant Jòrdi de 2015 al CIRDÒC / Té Vé Òc, Lise Gros
Té Vé Òc. Producteur
Gros, Lise. Réalisateur
Reportatge realizat al CIRDÒC per la celebracion de la Sant Jòrdi, fèsta mondiala del Libre e del Dreit d'autor. Dedicada al fondator del CIDO Ives Roqueta, aquesta edicion especiala pels 40 ans del CIRDÒC marca l'escasença que la Mediatèca occitana torna dobrir aprèp d'òbras de reamenajament.
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CIRDÒC-Mediatèca occitana

Né en 1071, Guillaume IX d'Aquitaine hérite à l'âge de quinze ans d'un vaste domaine. Les possessions familiales comptent de nombreux titres dont les importants duché d'Aquitaine et comté de Poitiers. Seigneur puissant, Guillaume IX d'Aquitaine mène durant son existence un grand nombre de luttes pour affermir et accroître ses possessions, luttes aux résultats toutefois inégaux. Ayant épousé en secondes noces Mathilde, fille et héritière du comte Guilhem IV de Toulouse, il lance notamment de nombreuses incursions sur les terres des Saint-Gilles, conduisant à leur occupation temporaire. A sa mort cependant, la plupart de ses conquêtes méridionales étaient depuis quelques années déjà, perdues.

 

Important seigneur aux charges et occupations multiples inhérentes à son rang, Guillaume IX d'Aquitaine fut également troubadour, composant dans la langue d'oc poèmes, satires et ballades. Il se vit d'ailleurs attribué le surnom du Troubadour, et demeure aujourd'hui encore le premier poète du tròbar identifié.

 

A l'instar d'une grande partie de ces poètes et poétesses du Haut Moyen âge, une Vida (court texte biographique expliquant les raisons pour laquelle les poèmes ont été écrits), bien que brève et postérieure de cent-cinquante années aux faits qu'elle relate, propose divers éléments biographiques sur le comte, nous dressant le portrait d'un homme complexe. Guillaume IX d'Aquitaine figure d'ailleurs parmi les rares troubadours sur lesquels nous possédons tant de détails biographiques. Son rang de comte semble avoir donné lieu à une plus ample documentation, tant de ses contemporains que des générations qui suivirent, celle-ci demeurant cependant davantage focalisée sur l'étude du seigneur bien plus que sur celle du troubadour.

 

Le premier des troubadours ?

 

Guillaume IX d'Aquitaine est-il le premier des troubadours, inventeur de l'art du tròbar ? La qualité de ses productions, l'affirmation déjà marquée des codes troubadouresques que l'on y trouve, témoignent d'une grande maîtrise de l'écriture qui pour certains historiens, semble davantage s'inscrire dans une continuité que dans une invention pure. Toutefois, la proximité du Val de Loire, alors marqué par un renouveau de la poésie d'amour en latin, l'influence limousine, foyer de création musicale par la présence des abbayes de Saint-Léonard et Saint-Martial, ainsi que la présence durant son enfance, de chanteurs arabes à la cour de son père, ont pu être autant de sources et de modèles pour le duc-troubadour. Guillaume IX n'en demeure pas moins l'exemple le plus ancien connu à ce jour de poésie lyrique en occitan s'inscrivant dans le courant troubadouresque.

 

Onze pièces de la main de Guillaume IX sont parvenues jusqu'à nous. Il est fort probable que bien d'autres, aujourd'hui disparues, aient été rédigées par celui-ci. Elles constituent une importante source de renseignements, tant pour les linguistes, du fait de leur ancienneté et des influences du poitevin, que pour les historiens de la littérature. S'y retrouvent ainsi les situations et lieux communs propres au genre sur les relations femme aimée/amant. La langue employée par Guillaume IX dans ces pièces, est celle qu’emploieront les troubadours successifs, y compris gascons, une langue commune, sorte de koinè troubadouresque, ne laissant transparaître que quelques influences dialectales.

 

L'art du tròbar en Aquitaine

 

L'art du tròbar, initié en Aquitaine par Guillaume de Poitiers, fut promis à un bel avenir dans ces contrées. Par la suite, Cercamon, probablement originaire de Gascogne, Marcabrun, son disciple, présent à la Cour de Guillaume X de Poitiers, Jaufré Rudel prince de Blaye ou Guiraut de Calanson, perpétuèrent l'art du tròbar sur les territoires qui composent l'Aquitaine actuelle .

 

A l'instar de Guillaume IX d'Aquitaine, seigneur qui marqua la mémoire de ses contemporains par son incursion dans le domaine des lettres et des arts, d'autres seigneurs et non des moindres prirent en leur temps la plume. Richard Cœur de Lion (1157-1199), duc d'Aquitaine puis roi d'Angleterre, fils d'Aliénor d'Aquitaine et par elle, descendant de Guillaume le Troubadour, composa ainsi en occitan des pièces de poésie. Deux cents ans plus tard, Gaston Fébus (1331-1391), vicomte de Béarn, prenait à son tour la plume pour rédiger des poèmes. S'il est difficile de certifier sa paternité concernant le Se canta (l'un des hymnes pan-occitan actuel), une autre de ses Cansos (chansons) fut récompensée de son temps par le Consistori del Gay Saber, aujourd'hui Académie des Jeux Floraux de Toulouse.  

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La Vision de Tindal : edicion, traduccion, paleografia, comparason / Jean-Luc Arvieu
Arvieu, Jean-Luc
Caiti-Russo, Gilda. Directeur de thèse
Edicion critica de la version occitana de la Visio Tnugdali - la Vision de Tindal en occitan -, manuscrit conservat a la Bibliotèca municipala de Tolosa (BM Tolosa ms. 894).

La Vision de Tindal coneguèt a l'Edat Mejana una popularitat immensa. Aqueste tèxt fa part de las « visions » apocalipticas medievalas : pel primièr còp un tèxt descriu d'un biais complet l'estructura de l'al delà amb sas divisions en Purgatòri, Infèrn e Paradís.

Memòri de master II LLCER Especialitat occitan (Universitat Paul-Valéry Montpelhièr-III) jos la direccion de Gilda Caiti-Russo.

Veire tanben : Un texte ancien occitan du XVe siècle : La Vision de Tindal / Jean-Luc Arvieu [Mémoire master I]
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