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NOUVENCO ANNADO, Na 308
Nàulri, li bon Prouvençau,
Au sufrage universau,
Voutaren pèr l'bli
E faren l'aiôli.
'1ovn,
Viilaci
Segound la r'idt
Lou journau.
(l'rourirb di ni..tsscunié
F. MISTRAL.
QUE VAI CREMA1 T TRES FES PÈR MES (7, 1 7, 2 y)
PRES DE L'ABOUNAMEN
BURÈU DE REDACIOUN
Un an ............. 10 fr.
E D'ABOUNAGE
Sièis mes ......... 5 fr. 30
Tres mes.......... '] fr.
Estrangié..........
r.
Lou numerè....... 10 centime
Vers
FOLCÔ DE BARONCELLI
au palais dôu Roure
Baffle déu journau
EN AVIGNOUN
FOLCÔ DE BARONCELLI
Es encajoueino, la marna
Es soun proumie'; sus sei pousse'o
Lou bras 'mé d'estrasso apaia,
Pausa sus doues cadiero goio,
T'araio e fa que gansaia.
- « Moun couar ! moun amo ! ma ninoio ! »
Caudo de la calour déu cors,
Dedins la vèsto de soun paire
An fagoutia lou bèu tresor.
- « Moun bèu ! coumo as lou souom plouraire!»
Puei l'an tapa d'un vièi caban
D'ounte jugt souarte sa testeto
Coumo uno four de tulipan.
- « Ne-ne, souom-souom, bello ninelo 1 »
Lou paire, alassa d6u travai,
Douarme au brut ddu brès que craniho,
Que vai e vèn, que vèn e vai.
-- « Ma vido 1 ma couco, ma fiho ! »
E ris eis àngi, l'en fantoun,
Sèmblo lou Jèsu sus la paio,
E brando pas mai qu'un santoun.
- « Ne-ne, souom souom, ma bello caio 1 »
Tout ço que pôu si souveni,
La maire li lou cansounejo
Lou pichoun orne va veni.
- « Ah! nino ! toun uei parpelejo ! »
Lou brès s'envai balin-balant.
Au balans fermant sei parpello
L'en fantoun s'endouarme plan-plan.
- « Ne-ne, souom-souom, ma couco bello 1 »
L'esquicho sa vèsto rousseto,
Si lou vôu jamai desmama.
Lou couquinot, contro la tino,
Arpatejo, rise eis eselat,
Sus lei dougo e lou founs ascla
Tarabaslejo dei boutino.
La marna si poussedo plu 1
Lou coutigo, li fa riseto,
Lou derourisse de babeto,
Car l'estrassaire a pèr tresor
D'enfant que casson bèn de raço;
E lei viestisse emé d'estrasso
Qu'au soulèu luson coumo d'or.
Abi nèu, raubo à ,rand papàrri,
Acô 's bouon que pèr lei patàrri !
Negre e brut à faire espavant.
S'entouarno, puei, quand vèn lou sero.
Ve! lei nistoun soun à l'espero
Pèr farfouia dins soncn ravan.
L'embrasso dessus sels uei blu.
E l'escalon dessus l'esquino,
E si pènjon à sa faquino.
Ve, dei téulisso ei chaminèio,
Api ès la soupo, apetega,
Tout en suçant de recalissi,
Enterin lou soulèu s'enva .
Lou cièle, coumo un carnava,
Viestisse sa roujo liéurèio.
Lei chuermo de pijoun patu
Si retiron à grand brut d'alo.
La nué vèn emései mouissalo ;
Lou jardinet sènte l'este.
Estarpon dessus de brulici:
Dirias uno niado de gat.
Leis un soun brun coumo d'amouro,
L eis àutrei sèmblon de tourdouro.
De gaget, de velout blesi,
S'enmascon e si fan riseto !
De par filuro ei frisouleto,
Dins la miech-ournbro douço e palo
De galoun d'or qu'es un plesi !
Dôu jour fali, veici papa
Qu'arribo, lei bras estroupa,
E7né sa vèsto sus l'espalo.
Sauton, fan la cambareleto.
Lei devouririas de babeto!
Dre que l'a vis t, l'enfantounet
S'esquiho, dirias uno anquielo,
Si trefoulisse, mise, quielo,
Li tènde sei bras redounet.
Si vis plus rèn : la nué s'ajouco,
Mai s'ause rire l`en fantoun
Dins la musico dei poutoun
Voulastrejant de bouco en louco.
Dins soue pantai s'es envou!a
Au paradis de l'enfantiho
Plen de bèllei pousso e de la.
Chut 1 ges de brut ! l'enfant soumiho ! »
Dessus la taulo s'acouidant,
Lou brave estrassaire e sa fremo
En richounant fin-qu'ei lagremo,
Countèmplon sa chuermo d'enfant.
Tres capo fan la vido famo :
Amour, famiho e bèuta d'amo.
? PR@UYENCAL
-«
(Tira de La Pauriho, de Valère Bernard.)
JOB EINO F'M U
Lou jardin es pichoun, pichoun,
Abandouna, plen de lapourdo ;
Li vias quàuquei màigrei cougourdo,
Vous embrouncas ei panouchoun ;
E, dessus lou bord d'uno tino,
La marna juego emé l'enfant :
Oh ! lei poulit trau que li fan,
Quand rixe, seigauto poupino
De Bagatduni a davala,
Mut, sôuvajous, sentènt la s i' mi,
Pèr ana faire sa vendâmi
Dins la bourdiho dei valat.
La fremo freto lou meinàgi;
Uno letro au îoundatour dôu Museon Arlaten
]VIA I TR E,
J'avais espéré pouvoir me rendre à Arles, malheureu-
L --i nistoun decoupon d'imdbi.
sement je me suis trouvé trop fatigué pour suppor-
Emé soun gdnchou dins la man,
Tafuro, e zou ! sus sa banasto :
Panoucho, vièio pèu, lingasto,
Fan lume coumo de diamant.
ter le voyage : j'aurais voulu cependant vous voir et
causer d'un projet formé depuis l'année dernière avec
mon ami Gibelin. Je n'avais pas voulu vous en parler
plus tôt,vous sachant pris par la préparation du Museon
Arlaten. Maintenant que le Museon est inauguré, je crois
pouvoir vous soumettre notre idée, d'autant mieux
qu'elle est en quelque sorte la suite et le complément dq
l'institution du Museon.
Ah 1 mancaran pas de beloio
Pèr tapa sa bello ninoio !
BMVR - Alcazar - Marseille
�L'A1ÔLI
2
Tout d'abord, voici quelques renseignements sur Gibelin, qui a en la première idée du projet que je vous
soumets: Gibelin est le petit-fils de l'ancien conservateur
de la Méjanes, qui sauva à maintes reprises les collections de la bibliothèque pendant la Terreur. Il est artiste-
peintre et a obtenu le prix au concours du Ministère
des Beaux-Arts pour les vitraux de la cathédrale d'Orléans, lesquels vitraux ont été exécutés par Gallaud,
d'après les cartons de Gibelin. Il est revenu en Provence depuis un peu plus d'un an, malgré les avantages
pécuniaires que présentait pour lui le séjour de Paris et
est décidé à ne plus bouger d'ici.
Maintenant, voici notre projet
Le Museon Arlaten établit d'une façon absolument premptoire
11 qu'il existe un art provençal
20 qu'il existe un art populaire, c'est-à-dire que le
peuple peut très bien comprendre et sentir les qualités
esthétiques d'une oeuvre plastique comme il sent les
qualités d'une oeuvre littéraire ;
3° qu'il peut produire des oeuvres artistiques, et spécialement apporter un souci de beauté dans la confection clés ustensiles usuels.
Or, il est du plus haut intérêt pour la vie de la race
de sauver ces qualités artistiques que tend à détruire
l'introduction de la camelote et des produits manufacturés. D'abord, si le niveau inte''lectuel de la race baisse,
sa force de résistance diminuera d'autant ; ensuite, le
contact journalier avec des produits quelconques d'allure
cosmopolite lui fait perdre le sens de son génie propre.
D'autre part, certainement, tous les Provençaux ne
pourront visiter le Museon, ni les autres collections si-
milaires qui seront peut-être créées, et surtout ils ne
tique, nous aurions des visées moins hautes, et nous
commencerions par créer une imagerie provençale
L'image est incontestablement très en faveur chez le
peuple ; il n'y a, pour s'en convaincre, qu'à voir le succès des « suppléments illustrés » dont nous inondent les
journaux. Elle est vendue par les colporteurs, par les
marchands de complainte. Elle est distribuée dans les
écoles ou dans les catéchismes comme récompense aux
bons élèves. Elle est répandue par les journaux, par la
réclame. Toutes ces images ne sont pas jetées ou déchirées. Il est facile de constater combien volontiers les
paysans et les ouvriers en tapissent leurs salles, leurs
ateliers, leurs cafés, leurs cercles, etc..
L'image que l'on vend actuellement est ou bien l'infame chromo bondieusard genre italien, ou la chanson de
café-concert avec portrait de Paulus ou d'Yvette Guilbert, ou le supplément illustré représentant en couleurs
hurlantes l'assassinat ou la catastrophe du jour, la mort
de Félix ou l'élection de Loubet.
Au lieu de cela, on ferait éditer des images comprenant les séries suivantes :
10 Sujets religieux, - saints de Provence, légendes et
pèlerinages locaux
2' Contes pour les enfants, légendes anciennes
3' Sujets historiques, - scènes de l'histoire provençale
et portraits de Provençaux illustres :
4' Sites, monuments, villes et villages
50 Travaux agricoles spéciaux à la Provence, cultures
propres à la région ;
6e Les événements actuels et les portraits des hommes
d'aujourd'hui qui mériteraient d'être portés à la connaissance du peuple provençal
7e L'histoire du costume, les modèles des travaux d'art,
des oeuvres artistiques et des produits de l'industrie lo-
pourront avoir constamment sous les yeux les modèles
quelquefois très rares et trouvés à grand peine.
Il faudrait donc arriver à ce que le peuple revienne
pour les meubles, ustensiles, bijoux, etc., aux formes
anciennes, très belles quoique très simples. En même
cale.
temps que l'on poursuivrait cette action par tous les
Cause, en outre de son action directe d'éducation artis-
moyens de propagande, l'effort des instituteurs devrait
tendre à faire connaître non seulement la littérature et
l'histoire régionale, mais encore à faire l'édu ration anis
tique de leurs élèves en leur montrant des modèles
(peinture, sculpture, architecture, ornementation) ayant
une physionomie caractéristique de leur origine locale,
et en les mettant à même d'apprécier la valeur esthétique de ces objets. Pour parler le jargon académique, il
faudrait que les « leçons de choses » aient un caractère
en même temps félibréen et artistique.
En un mot, comme me l'écrit Gibelin, ii faudrait réaliser et développer l'idée félibréenne dans la plastique, de
même qu'elle l'a été dans la littérature, pour obtenir un
art de race. Appliquer ensuite cet art à la vie entière
dans ses moindres dètails. On pourrait arriver à constituer une commission régionale des Beaux-Arts. Son but
serait d'abord de réaliser ce qu'est censé faire la commission des monuments historiques, et elle aurait assez de
travail pour cela, par exemple en empêchant les curés
de massacrer leurs églises, comme nous le voyons faire
tous les jours, comme l'a constaté de près l'abbé Constantin dans son travail sur les églises du diocèse d'Aix.
Puis elle surveillerait l'enseignement artistique dans les
écoles libres, et enfin encouragerait par des secours
pécuniaires, si possible, par la publicité, etc., toutes les
tentatives qui seraient faites pour créer un art industriel local. Peut-être pourrait-on établir plus tard à côté
du Museon une école supérieure provençale des beauxarts qui serait le commencement d'une Université libre
de Provence. Peut-être même pourrait-on ressusciter les
ateliers de Moustiers ou de Marse4lle.
Mais en attendant, et pour travailler d'une façon pra-
On pourrait également éditer ainsi les chansons de
Charloun Rien par exemple, pour faire concurrence aux
couplets de beuglant. L'imagerie provençale constitue-
rait ainsi un puissant moyen de propagande pour la
tique.
Il faudrait, en effet, que ces images, tout en étant à
très bas prix, aient un incontestable caractère de beauté
plastique. Cela est facile à réaliser. Il n'est pas plus
compliqué d'imprimer un modèle médiocre qu'un beau
modèle, tout dépend de l'artiste qui exécute le dessin.
Comme procédé, or. empioirait l'i.nage en couleurs
dite image d'Epinal, obtenue de la façon suivante : l'artiste dessinerait au simple trait sur planche de cuivre (1),
et l'on pourrait tirer ainsi directement à n'importe quelle
presse. Ce dessin au trait a le double avantage de rendre
1 impression extrêmement facile et de faire que le dessin
est immédiatement compris par le plus simple des individus à qui il est présenté. Il est vrai qu'il exige un artiste excellent, car, en réalité, il est beaucoup plus
difficile à composer qu'un des.. in plus compliqué avec
des ombres et des hachures. Mais cela n'est pas une
difficulté.
La feuille ainsi imprimée au trait, est coloriée après
l'impression en teintes plates appliquées par le procédé
du coloris au patron, le moins coùteux actuellement. Ces
moyens d'impression et de coloris très simples peuvent
donner des produits aussi beaux que les meilleures images japonaises, qui n'ont jamais été dépassées comme
peinture d'ornementation.
Reste à trouver les moyens de réaliser et de lancer
l'imagerie. Je crois que cette entreprise pourrait donner
rapidement des bénéfices suffisants pour lui permettre
(1) On peut même, pour diminuer les frais, graver sur
planches en zinc; c'est ainsi que sont imprimées les cartes
d'état-major.
AGRICÔ, â despart.
Te vese veni, vos un falèt.
de vivre de ses propres ressources, mais encore faut-il
commencer. Nous avions pensé à émettre notre idée
l'année dernière dans l'Almanach du Midi, mais nous y
avons renoncé parce que quelque industriel aurait pu se
l'approprier et la réaliser Dieu sait comment, ce qui eùt
été déplorable.
Et nous venons vous demander de nous aider à mettre
en pratique notre projet. Est-ce que l'imagerie ne pourrait être annexée à l'un des journaux félibréens, l'Aièli ou
Lou Gau par exemple ? Est-ce que les journaux proven-
çaux de toute la région ne pourraient pas se syndiquer
pour aider au lancement et à la vente de l'image ?
Du reste, nous comptons surtout sur l'aide des bonnes
volontés individuelles. Je suis bien disposé, pour ma
part, à travailler autant que je pourrai à réaliser ce pro.
jet, mais je ne pourrai suffire bien certainement. Si donc
vous approuvez notre idée, nous vous demanderons de
nous aider à trouver les moyens de réalisation. Vaut-il
mieux nous adresser aux journaux, ou est-il préférable
de chercher un éditeur, ou encore faut-il essayer d'établir une entreprise autonome, constituer un comité de
patronage, etc.. Dans tous les cas, les écoles libres pourraient contribuer beaucoup au succès de l'entreprise.
Il serait bien à souhaiter, je crois, que nous puissions
réussir. Cette oeuvre peut avoir de très grands résultats,
non seulement par son action directe sur l'éducation
esthétique du peuple, mais encore en servant de moyen
de propagande pour la cause félibréenne, en contribuant
à enseigner l'histoire locale si peu et si mal connue, en
faisant échec surtout à l'action dissolvante du journal et
de l'image que l'on offre maintenant au peuple.
Elle peut encore avoir un autre résultat pratique, qui
serait celui-ci. Il serait bon de faire revenir en honneur
les formes et les procédés de fabrication traditionnels
pour les objets usuels. Nous ne pouvons en ce moment
lutter efficacement dans les villes contre l'invasion des
produits manufacturés à bes prix ; mais dans les villages, très souvent les artisans de l'endroit ont encore à
confectionner nombre d'objets usuels. On leur fournirait
- comme je vous l'indiquais dans la 7e série d'images des modèles simples qu'ils pourraient aisément copier et
qui remettraient peu à peu en honneur les belles formes
d'autrefois. L'industrie du fer forgé, par exemple, qui
n'exige presque aucune installation, pourrait être reprise
utilement. Valère Bernard m'a montré à Marseille un ouvrier très habile qui travaille maintenant pour le compte
des antiquaires de la région, et qui fabriquerait fort bien
sur modèle les objets qu'on lui commanderait.
L'industrie de la poterie pourrait, avec encore plus
de facilité, tirer parti de notre imagerie. Sans songer
encore aux faïences d'art, les simples objets de terre,
avec les vernis communs jaunes, verts et rouges qui
servent pour les cruches et les marmites, peuvent donner des résultats étonnants, et j'ai constaté combien
facilement ce résultat peut être atteint. Il y a près d'Eyguières un brave potier qui m'a exécuté, d'après des
dessins donnés, des objets très intéressants en terre
commune et avec les vernis les plus ordinaires. Enfin,
l'industrie du meuble pourrait revenir aux formes traditionnelles qui sont maintenant à peu près abandonnées.
On pourrait faire revivre les anciennes fabriques de meubles d'Arles. Au lieu d'une fabrication clandestine destinée à fournir de faux vieux meubles, on fabriquerait
ouvertement des meubles neufs selon les anciennes méthodes. Leur prix plus abordable en assurerait la vente,
et les ouvriers seraient dispensés d'abîmer leurs oeuvres
ou de les cribler à coups de fusil pour imiter les trous de
vers. Il serait aisé de mettre à la mode les objets de
forme ancienne, d'autant mieux que l'on demande déjà
beaucoup les objets anciens, qui n'ont guère sur les
objets neufs fabriqués d'après les mêmes modèles que
l'avantage d'être plus fragiles.
Aro, i'a plus ges de sesoun. Lou man vèn d'aqui. Que li
sesoun anon mai pèr tèms, e veiren un pau se li magistre nous vendran enfeta 'me si poutringe.
TÉTIN
TETIN L'ESCARRABIIIA
o lau feli!lbre enmapeaire
coumèdi en cinq r .te
PÈR JÙLI CASSINI
Que fau analisa la terro pèr saupre la merço de femié
o d'engraïs que ié counvèn lou miéus ? Que talo recordo
vou tant d'azote, taro autro tant de fousfat, taro autro
tant de superfousfat ? Que se fau servi dôu sulfat, dôu
nitrat, dôu ciourure de poutassioun...
AGRICÔ, fou coupant.
Aco 's proun pounchu, vai ! Recoumences pas ti sus-
fat e ti ressusfat. Sabe que, à toun dire, pèr faire Ion
E d'abord que feu siéu toun paire e que gou Terne,
vole pas que t'estrasses la pêu à faire lou païsan. D'abord
que vole ges achata de falèt, - pichoun ni gros, --
d'abord que vole pas, de ges de biais, louga la mita de
mi terro, me sournetre à la dicho de ti libre e que me
vèngues degaia fou bèn emé ti poutringage, n'es pas
fini?
TETIN
Alor me servira de rèn, à iéu, ço que m'an après à l'es-
colo ? Sabès pas, sant ome, que l'agriculturo a fa uno
revoulucioun dôu diable ? que, aro, se fai quasimen tout
erué li bèsti ?
païsan, aro, fau èstre avoucat. S'acô vous farié pas susa
d'enchaple 1 Alor, iéu, siéu un coudoun? Iéu qu'ai parti
emé mi vint ounglo e qu'ai, à l'ouro d'iuei, ùni cinq o
sièis milo franc, entre mis avanço dins li terro o mi sou
plaça sabe rèn faire? N'ai pas sachu travaia ? Siéu un
esclop ? Quand me parlas, pamens ! E dire qu'aquéli que
t'an counta tout aco. sauprien pas soulamen faire veni
uno taulo d'arrifort, sauprien pas soulamen cresta un
plantun de poumo-d'amour, noum de diéune! em' aco
vous volon ensigna fou travai dôu champ!... Vai, vai, me
souvène iéu, qu'ai recourda de bèllis eimino de blad rèn
qu'en espouscant gnàuqui pessu de trouio dins mi terro,
e qu'ai vendu de bèlii bouto de vin en femant mi vigno
rèn qu'emé ma pipo. Fro que fi tèms srvien. Vaqui tout.
TETIN
lé sian mai. Me sabès dire qu'acô. Alor, la sciène! es
de pego ?
AGRIdo
Esperiènci passo sciènci ; me lève pas d'aqui ; car
sabe que, tant que sial peraqui de-long di prechaire
d'escri, se vous metien un manche d'eissado dins la man,
lou sauprias pas soulamen teni de biais. lé veirias p'us !
sarias mort 1
TETIN
Vaqui ! Vaqui tout vaste resounamen. Mai d'abord que
vous dise, encaro un cop, que se poudrié quasimen tout
faire au coutrié !
AGRtcb
Te vese veni. Vos que croumpe un falèt, mai n'auras
ni falèt ni gimerre. Ai couta e ai bèn couta.
TETIN
An ! veguen, paire, r'esounen-se. Iéu, ai piêi crento de
rèn faire. Li gènt finirien pièi pèr dire que siéu un fulobro. Vole ges aprendre d'autre mestié que fou vostre.
Lou champ m'ag' ado. Ame fou soulèu, lou cèu bru, lou
bon aire, lis aucèu, li cigalo, fi parpaioun, fi grihet,..
BMVR - Alcazar - Marseille
�Tous ces projets que nous avons élaborés de toutes
pièces et que je vous expose au courant de la plume et
sans beaucoup d'ordre, auraient besoin d'être examinés,
discutés dans leur ensemble comme dans les détails.
Mieux que personne vous pouvez nous dire ce que vaut
notre idée, ce que valent les moyens de réalisation auxquels nous avons songé, le plus ou moins d'opportunité
de la mise en ceuvre. Vous seul aussi pouvez donner vie
à notre oeuvre et faire passer nos projets à l'acte. Si
donc vous pensez qu'on puisse tirer un parti quelconque
de cette idée, maintenant ou plus tard, dites nous ce
que vous jugez utile que nous fassions. Bien entendu, je
nie mets tout à votre disposition si je puis être de quelque utilité. Si vous le jugez bon, nous pourrions, Gibelin eu moi, aller à Maillane et causer avec vous de ce
projet. J'espère qu'il pourra servir à la cause du Félibrige ; dans tous les cas, vous savez que vous pouvez
compter partout et toujours sur mon plus absolu dévouement.
Veuillez agréer, maître; l'hommage de ma respectueuse
et filiale admiration.
411. Demolins, avocat à la Cour,
Aix, rite Cardinale, 32.
Avèn l'ur e la juio d'anouncia à nbsti leitour que la
proupousicioun artistico e fegoundo de M. Demolins es
estado aculido emé grando afecioun pèr Frederi Mistral.
Un editour es deja trouva, editour en renoum e tout
devoua de raço i bèllis obro prouvençalo. Uno proumiero reiinioun, destinado à prevèire, discuti e regla li
mejan d'eisecucioun, dèu agué lié au mes d'avoust. E
l'Imajarié Prouvençalo, nouvèu e poulit jit de noste
benurous reviéure, l'Imajarié Prouvençalo, qu'autretèms flourissié en Avignoun, en Arle, à-z-Ais e à Marsiho, peravans que Paris nous aguè,se tout rauba, vai reflouri à la seguido dôu Museon Arlaten, pèr l'ounour
dôu terraire e la gau d'aquest pople.
- Tenès, se voulès me crèire...
- 0, n'en demande pas mai.
- Me Inarfoundriéu pèr vous vèire !
- Qu vous dis qu'es pas verai ?
VIVO LI SÀXTI MARO
- Vous manjariéu, s'erias miéuvo.
- Seriéu voueste dejuna ?
- Tant pèr iéu sias agradiéuvo
- Es que voudrias badina'?
A LA NOELO E GN.NTO Ri iNO DI FELIBRE
I(' di letanio de la Majou.
- De vous regacha me chale.
- Tout acb, noun va sabiéu.
- Que d'escupuegno qu'avale
- Avès donne bèn set de iéu?
REFRIN :
Tant que Ion soulèu briliars
La Prouvènço vous cantara
E la mar bluio à vôsti pèd
Rendra si respèt.
- 0, de-longo me fès lego.
- Vous tambèn, se va sablas 1
- E s'aviéu dous uei de pego...
- Sus iéu leis empegarias ?
Auran bèu nous critica,
I Santo vendren cerca
Lou triounfle de la Crous
Qu'assousto li mau-urous.
Tant que lou soulèu....
- Se, de les, voulias vous vèndre...
- Siéu pèr me leissa croumpa.
- Tôutei dons pourrian s'entèndre
- Se v'agrade, perqué pas?
- Voueste nouai, madamisello ?
- Fari, moussu, se vous plais.
- Pèr iéu vous trove proun bello.
- Vous, pèr iéu, gènt que-noun sai.
Li pescaire, li pelot,
Li gardian, li matelot,
Dins l'azur d'aquest païs
Vendran saluda Ion Crist.
- Se lias pancaro proumesso...
- Degun es enca vengu.
- Alor v'ôufre mei tendresso !
- léu lei miéuvo, bèu moussu.
Tant que lou soulèu..
GUI DE 11OUNT-PAVOUN.
--- Ensèn pèr tira l'aleno...
- Tôutei dons s'ajudaren.
- Auren ensin mens de peno.
- A l'obro galejaren.
CALIGNAGE
A Mctdanzisello Fani.
Aro embrassen-nous, ma bruno.
- E bèn tendramen, moulu bèu.
- Anen vite à la ccumuno...
- E nous jougnen au pulèu.
- Sias uno cliarmanto bruno.
- Que voulès dire, garçoun ?
- Que parle pas pèr de pruno.
- Esplicas vouéstei resoun.
- Vous trove bèn degajado.
Tant-miés pèr vous, se va sias.
- Mancarés pas d'èstre eimado
- Va crese, perqué va dias.
AGRICé, lou coupant.
Ames tambèn de faire miejour touto la jouncho.
TETIN
+ lI ! siéu bèn fourça ! Tre que vole touca un ôutis, me
roundinas. Tre que vole dire un mot sus lou trasai. lou
diable vous emporto : maucourarias un chivau de gendarmo, Mai se voulès achata un pichoun mibu falèt e me
leissa coutreja, vous proumete de vous jamai plus parla
di sulfat e di superfousfat, tenès ! An ! decidas-vous.
I'aurié pas de goust, aven, s'avian aqui un poulit falèt
bèn veta, em' un tour de cascavèu au coulas, e atala
à-n-un pichoun carretoun blu? Oh ! couquin de noum
Me sèmblo que ié siéu !
TERESOUN
Aqui, pamens, Gricb, poudrié se i'ana.
AGRICb
Pèr asa.rd ! Viro-te mai de souri coustat ! Emé tu a
toujour bèu jo, parai? Ah! sias dons, aqui, que s'avias
Ion gouvèr, aurias lèu fa bèu blad. Eh ! bèn, noun, noun e
noun 1 Croumparai ges de falèt e se fara pas païsan. Se
fara mèstre d'escolo. Acb fai pèr éu ; tant couine a bono
tèsto. An ! Tetin ! fau te faire mèstre d'escolo.
TETIN
Se cresès que vole passa ma vido dins un mèmbre !
aca sent trop 1'escauflt. Rèn que de ié pensa me douno li
Tant que lou soulèu...
Li rasin se passiran,
Li palun se secaran,
Mai la Fe di catouli
Jamai pourra s'esvali.
F. Chauvier.
Bargenzoun.
- Ounte anas, gènto brune:o ?
- Moussu, van à l'ataié.
- Mai en qu'ataié, fiheto?
- Ounte pou.-non de soulié.
- Es que serias courdouniero ?
- Va siéu la boueno mita.
- Nouesto obro es quàsi pariero.
- Acb pâti se capita.
Que nous enchau di revès,
S'uno souleiado après
Largo si rai li plus clar
Sus li Santo de la mar.
Tant que Ion soulèu....
NOUVEL U N
N'es pas hesoun de prouva
Que lou Miejour sôuleva
Vèn eici plen d'emoucioun
Enserta si tradicioun.
>13a ;;n!le
(de Bigorro). - Encb dôu libraire Coureau : Caoucos fablos de T. de La Fontai;.e en rirnos bi-
gourdanos, segoundo editiou dab caoucos aoutos pcssos
/prolo e bers) pèr Nataillet, x £8 pajo in-12.
Tant que lou soulèu...
Boulttugnc (Itàli). - Ench de Zanichelli :
L'infanza di Geszi, poenietto provenzale del secolo XIV, 107
pajo in-80. Tèste segui d'un gloussàri.
Vers Ion meme Zanichelli : La personalita storica de
Folehetto di Marsiglia nella Commedia di Dante, pèr M.
Zingarelli, 79 pajo.
En van li voudran nebla,
La Camargo fai l,èu blad
E li terro de salant
Dounon toujour de bon gran.
Tant que lou soulèu...
badai ! Vole lou champ. Vole ausi canta lou roussignôu,
li calandro, li couquiéu. Vole encamba un falèt e landa.
Vole respira lou bon aire e canta à plen gavai. Me vole
viéutoula sus li ribo tepudo e flourido. Vole...
TERESOUN
Pèr-dequé?
TETIN
Pèr de taba, parai.
AGRICô, loti coupant.
AGnicé
N'as pancaro di que vouliés reclaure, que vouliés
fouire, que vouliés lucheta; siés pas tant couiôti, vos rèn
que de causo que rague ges de manche ; or, tout orne
que fai la bèbo au manche pbu pas èstre païsan. Crèime, Tetin ! crèi-me, sariés jamai qu'un degaiaire... Faite mèstre d'escolo, as bono tèsto....
TETIN
Noun, noun e noun ! ai conta e bèn couta. Me farai
pas mèstre d'escolo.
AGRICi
Eh! rèn, fai toujour de musico, fai d'orne de fango, fai
de candelié de figuiero, fai d'image pintou'leja, fai courre
boa falèt de Tounin. fagues rèn, se vos, e que Ion tron
te prefounde, té !! « Moun Diéu ! ço que me fas dire !
Y,,
Baio-n'i'en sièis, me n'adurra quatre sbu pèr iéu.
TERESOUN
Li vesès ? vès ! Lou peirbu mascara la sartan. Quand
s'agis dôu taba, boutas, aqui soue d'aeord. Aquéu taba !
Aquéu saut taba ! Dire que s'abenon tout lou jour en
acb tôuti dons. Un pan vèire s'es necite de-longo i dèrit
uno besougno que vous seco l'estouma ! S'encaro eiçb
n'èro que de tèms en tèms uno pichoto pipeto pèr faire
coume lis autre, vague-ié ; mai ié fan de pipo cou me
d'agoutaire, e zôu ! fasen de fum, fasen de fum...
Quinto passioun, pamens! Autambèn avès bon èr, tôuti
dons, sias fres -, sèmblo que bevès pas de bono aigo.
L'un es se courre un arenc, l'autre a de gauto de fedo,
e,
tout en meme tèms, la pôchi n'en soufre.
TERESOUN
E vaqui la finicioun de la coumèdi de tôuti li jour despièi tres an.
TETIN
Maire ! en esperant que se decide de m'achata 'n falèt,
baias-me lèu dons sbu,
TETIN, riserèu.
Es vous que fasès la plus grosso despènso.
TERESOUN
Brave !
(4
eegus;
4+tli (assink
BMVR - Alcazar - Marseille
�[OLI
pajo in-8°, countenènt lis adessias de quàuqui prouvençau àn-aquel erudit egrègi (etnpr. Jean e Peyrot).
VII
-- Dins La i hronique Mondaine : Mistral chez lui pèr
Eici leu grand Prouvençau,
Noste Felibre inmourtau,
Dins sa Mirèio a canta
La Fe dountant la bèuta.
Tant que lou soulèu...
la Santo-Estello d'en Arle, 1899.
- Dins Le Moniteur des Cévennes :,La fête des félibres
à Sceaux.
E. Rougier.
Lou superbe recuei qu'En Valèri Bernard vèn de faire sourgi
(e que n'en rendren comte au numerô que vèn), LA PAUBIHO,
pouësio e aigo-fort, emé la traducioun franceso e prefàci mis-
IYèste Eisseto.
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L'ermitage de Saut Ours
l'a dins la vau de Barcilouneto, pereilamount vers la
frountiero, un celèbre ermitage counsacra à saut Ours.
Li vièii fiho ié van en rouinavage pèr ié demanda 'n
tralenco, voulume grand in-8' de 224 pajo, sort di prèsso
prouvençalo de l'Association typographique d'é litions (Marsilio, cours Liéutaud, n' 25). N'an esquicha 331 eisemplàri :
9 sus papié japoun à 50 fr. pèço, 25 à 25 fr., e 300 sus velin
especiau à 7 fr.
La soucieta tipougrafico qu'a estampa La Pauriho se prepauso en particulié d'adouba e metre à man uno «Couleicioun
i
prouvençalo », e Ion resplendènt libre déni majourau Bernard n'es leu proumié rajôu. Aquéu travai qu'es bèu à tôuti
li potin de visto, pèu que pourta bonur à-n-aquelo jouino
- Dins Le Feu Follet : Nèu pèr P. Froment.
- Dins la Revue des Deux-Mondes (15 de janvié 1899)
La poésie pro::ençale au moyen-âge pèr A. Jeanroy.
- Dins Lou Gau : Un libre d'or pèr F. Gras ; La prefeici
di «Lectures ou versions provençales-françaises » pèr R. M. ;
Lou meloun de Cavaioun pèr E. Marrèu ; Lou sirventès de Cou_
lougna pèr Roque-Ferrier ; Lou coumplimen de Pouncet pèr F.
de Gôut ; Pouësio lirico pèr Amadiéu.
- Dins La Fihado : La pichouno bastide pèr J. Rimbaud;
Lou capèu de Panama pèr P. Maziero ; L'espère pèr L. Margayan ; Un pèis pas rnadu, Leis amateur de la pesco pèr V.
Valentin ; Lou blastème pèr L. Piche ; A moun ami ;egreta
Richaud pèr C. Courlet.
chourmo de tipougrafe libre, que soun balle Couloumboun es
à-n-du que fau s'adreissa pèr reçaupre La Pauriho,
- lins Le Mémorial d'Aix : Dins ciéuta pèr P. Cheilan;
t dos couleur lusitano pèr Sarran d'Allard.
marit. E veici la pregaio que ié fan pèr ace
Dins Ion Caveau Stéphanois : La cirési pèr P. Duplay.
Grand sant Ours,
Dounas-me 'n espous :
Fuguèsse negre couine leu cremascie,
Basto que fugue un mascle.
silo prouvençalo : Lei vièi diéu e Lou Tulipan, dons moussèu
de Pau Roman, abord éuriginau, que dounon bello mostro de
soun GASPARD DE BESSO, grand pouèmo inedit : Lei capelan.
Lei bèllei-maire, Lou counsèu municipau de Couosto-Bello, La
cambo de Moussu leu curai, Un marrit mestié pèr P. Martin
Pauro Espagne pèr A. Bonde ; Conte gavouot pèr V. Michel
Angouisso e Brinde pèr E. Bernard ; Lou jubi'è de Teioun pèr
A. Richaud ; Clar-escur pèr L. Astruc ; Lou pounspoun pèr T.
Jullien ; A l'autour des « Conte Gavouot» pèr C. Descosse ; La
IBoulegadisso Prouvençalo
Veici un pouèmo bèn luna, que desfisarian certo un pouèto
francés de n'en faire soun parié: UN VIEL GARDIAN, pèr Antôni Roux (de Lunel-Viel). Es l'istôri rimado dôu brave Cam-
poul, de Marsihargue, qu'es encaro pieu de vido e que i'a
soun retra au Museon Arlaten. Lou pouèmo a 'n milié de
vers, escri dins la lengo e leu ritme de l'abat Favre, qu'es
tambèn leu parla dôu majourau Langlade. Mai te i'a 'no verita, une vido, uno alegranço, uno calour aqui-dedins qu'acôd'aqui es un regale dis apetissènt que rague UN VIEL GARDIAN se vènd 10 sou, au proufié dôu burèu de benfasènço
(Lunel, empr. Vignal). Lis entre-prenour de courso de biôu
prouvençalo devrien fsire crida, dins tôuti sis Areno, aqudu
flame tablèu de la vi,lo dôu gardian. Se ié vendrié courre
de pebre. Veici dôu résto l'epigrafo que porto à la proumiero
pajo :
« --«
-e»-
Lou galant acampadis de l'Atenèu de Fourcauquié e dôu
Felibrige dis Aup vèn d'espeli pèr aquest an (Fourcauquié,
empr. Crest), 118 pajo in-80. N'en veici, emé si lite, la pôu-
--,©
_SJl'-
- l*-eI
Glôri estralunado
Segur Ion SouIèu e la Luno
Soun poulit, soun lusènt, soun redoun couine d'O :
Mai valon pas, l'un nimai l'uno,
Pèr se lava li man, Ion saboun Mikado.
Fabricant: Fèlis Evnoux. - MARS o
Se vènd dins t6uti li bons oustau.
rsi+rrx
a`r
chambriero de Misé Nanoun pèr E. Plauchud ; Mistral et
l'Académie pèr L. de Berluc.
A VÈNDRE
Pa`ootn blanc de Cnanargo
Quand i'a dins uno vilo un libraire afelibri e que ie met
dôu siéu pèr proupaga li 1 bre de lengo prouvençalo, toutd'un-tèms se counèis bravamen à la vèndo. A Marsiho; pèr
eisèmple, la boutigo de Ruat 54, carriero Paradis) es un fougau ardènt pèr nôsti publicacioun. Aqui, desempièi rèn de
teins, s'es vendu 50 eisemplàri di Lectures ou versions provençales-françaises dôu fraire ' avin an, s'es vendu 500 Eléments
de grammaire provençale dôu paire Saviè e 6-50 recuei di
Cansoun de Charloun - que van èstre reeditado. De mai,
Ion libraire Ruat publico emé sucés la Revue de Provence,
touto devouado à la Causo, e leu journau l'Aiôli peréu i'es en
depost.
Li pavoun reiau, pountificau, qu'au tèms di pape, se
passejavon, ufanous, dins Ii jardin meravihous dôu Palais
d'Avignoun ese quihavon à la cimo di tourre e di merlet
pèr regarda, tout en fasènt la rodo, emé si co de velout
frapa coume li vièi riban dis Arlatenco, li farandoulo de
nanet se desplegant pèr li carriero.
S'adreissa au burèu de l'Aiôli.
AS QUE ME LEGIRAN
Dins La Chronique de Béziers :
Embé gau ai fach aquel libre
Qu'espelis au tèms de las flous
Costa dès sous ; mandas-me-lous
A bèles dès sôus leu felibre
Fara d'or pèr leu malurous.
Lunel-Vièl, 1° deMai 1899.
Declaraciéu pèr A.
DEMANDAS
Maffre.
- Dins La Sartan : Sus la Canebiero ; Messien coumplido ;
La counferènço de la pas; Chambre garnido à louga; Fen de
brut ; Fouero vilo; Lou chivalié bôrni pèr V. Thouroun ; Istôri
dôu 14 juliet; Lou jèsus dôu Chapitt e; Lou gaiardet ; La prou-
LA MAI AMOUROUSO DI PIPO
EN RACINO DE BRUSC
cessien de Moulegés; La man au fue pèr A. C,
A Gap, souto aquest titre : A noste ami Felip Tamizey de Lae-
roque, felibre majourau, vèn de parèisse uno plaqueto, de 7
S'atrovo en Avignoun, au Magasin DESHAYES.
- Dins Le Petit Poète : Lei prat pèr F. Chauvier.
Dins Les Feuilles d'Or de Provenee : Cantos d'azur
Lou gerènt: FOLCÔ DE BARONCI LLI.
pèr Filadelfo de Gerdo.
En Avignoun, empremarié FRA ,LP SEGUIN.
2m
VIN
MARIANt
A LA COCA [)®U PERDU
Conleicionn colliilpIèto de L'AIÔLI
01
La meiouro di bevèndo pèr remounta l'estouma, famous pèr douna
de toun, pèr faire digeri, pèr adouba la voues, superiour en tout au vin
de Quinquina e agradiéu en bouco coume leu vin de Castèu-Nôu.
Pèr béure, o Mariàni,
Toun vin, bon restaura,
Que s'es assaboura
Dins li soulèu estràni,
252 numerô (1891, 1892, 1893, 1894, 1895, /896, 1897)
:
»I NIATÈtai c
Erré la
1[.71t
tengudo dins Ion journau pendènt aquéli li
Pèr béure risoulet
Toun vin de capitàni,
Esperaren pas, nàni,
D'avé l'estouma blet.
annado . . . . . . .
.
.
.
.
.
.
.
^
C
7
.
S:®
Se vènd 1; fr. la boutiho, à Paris, balouard Haussmann, 41, farmaclo
Mariani.
1
S'adreissa i burèu d'ou journau
VIN DE CASTÈU-NÔU-DE-PAPO
tàmmfàLAU0U
s
CASTÈU DE fî OCO-FINO
PRÉS COURRENT :
Roco-Fino, la pêço de 225 litre enviroun . .
Grand poco-1 ino,
id.
Castèu de Roco-Fino
id.
id.
la caisso de 25 boutiho.
e
.
.
0
fr
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:17
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...
6
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BMVR - Alcazar - Marseille
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Dublin Core
The Dublin Core metadata element set is common to all Omeka records, including items, files, and collections. For more information see, http://dublincore.org/documents/dces/.
Title
A name given to the resource
BM Marseille
Description
An account of the resource
Collections occitanes de la Bibliothèque Municipale de Marseille
Revista
Item type spécifique au CIRDÒC : à privilégier
Variante Idiomatique
Provençal
Région Administrative
Provence-Alpes-Côte d'Azur (PACA)
Aire Culturelle
Provence
Type de périodique
Revistas d'estudis localas = Revues d’études locales
Dublin Core
The Dublin Core metadata element set is common to all Omeka records, including items, files, and collections. For more information see, http://dublincore.org/documents/dces/.
Title
A name given to the resource
L'Aiòli. - Annado 09, n°308 (Juliet 1899)
Alternative Title
An alternative name for the resource. The distinction between titles and alternative titles is application-specific.
L'Aiòli. - Annado 09, n°308 (Juliet 1899)
Subject
The topic of the resource
Littérature occitane -- Périodiques
Provençal (dialecte) -- Périodiques
Littérature provençale -- Périodiques
Description
An account of the resource
Trois-cent-huitième numéro de <em>l'Aiòli.</em>
Creator
An entity primarily responsible for making the resource
Mistral, Frédéric (1830-1914)
Source
A related resource from which the described resource is derived
Bibliothèque de l'Alcazar, ville de Marseille, MA 8 Magasin des périodiques morts, Fol 13136
Publisher
An entity responsible for making the resource available
[s.n.] (Avignon)
Date
A point or period of time associated with an event in the lifecycle of the resource
1899-07-17
License
A legal document giving official permission to do something with the resource.
Certains droits réservés
Rights
Information about rights held in and over the resource
Domaine public/Domeni public
Relation
A related resource
Vignette : http://occitanica.org/omeka/files/original/6a0dea011849fe378d46729838bcd2ae.jpg
http://www.sudoc.fr/039062376
Is Part Of
A related resource in which the described resource is physically or logically included.
<a href="http://occitanica.eu/omeka/items/show/3755">Accéder à la fiche corpus de <em>l'Aiòli</em></a>
Format
The file format, physical medium, or dimensions of the resource
application/pdf
1 vol. (4 p.)
Language
A language of the resource
oci
Type
The nature or genre of the resource
publication en série imprimée
Text
Identifier
An unambiguous reference to the resource within a given context
FOL13136_1899_308
http://occitanica.eu/omeka/items/show/10885
Temporal Coverage
Temporal characteristics of the resource.
18..
Date Modified
Date on which the resource was changed.
2016-06-16
Contributor
An entity responsible for making contributions to the resource
Baroncelli, Folco de (1869-1943)
Chauvier, Philippe (1833-1903)
Occitanica
Jeu de métadonnées internes a Occitanica
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Numéro de revue
Catégorie
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Documents
Contributeur
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Fulheton (premsa)=Feuilleton (presse)
Novèlas=Nouvelles
Poesia=Poésie
Poètas-obrièrs = Poètes-ouvriers
Publicitat en occitan=Publicité en occitan
Teatre=Théâtre