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ESCÒLO
DERAS
PIRENÉOS
(COUMÉNGES, QUATE-BATS, NEBOUZAN, COUSERANS, H AUTO GAROUNO)
ERA BOUTS
DERA
MOUNTANHO
QUE PARÉGH ET 15 DE GADÜ MÉS
Abounomént :
3 fr. per an
SEN-GAUDÉNS
EMPRIMARIO
E
L·IBRARIO
1908
A B A DIE
tallis
�SOUMARI
VII.
—
—
—
—
—
—
—
VIII.
—
I.
II.
III.
IV.
V.
VI.
IX.
Souvenirs et Usages commingeois, Y.-D. DUFOR
Piùléts de Ver, J. SOULÉ-VENTURE
Et chapèu d'un òme erous, BERTRAN DERA NOUO
Noubèles (Nauéts Counfrais, etc.), B. S
La Matchado, Sounët, J. M. SERVAT
Cansounéte enta 't Père Lamarque, J. LAFORGUE
Countes de la Gimoúo, XII: Uo besito enta Mounsenhur, H. DAMBIELLE
0 tu, bèth Cèu, J. DE CABADUR
— Prougramo des Jocs-Flouraus dera nosto
'Scolo en 1908, dabb es Sudjets ta 's Mainadjes.
53
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59
59
61
63
64
RÈGLES PRINCIPALES DE L'ORTHOGRAPHE GASCONNE
En règle générale, on écrit comme on prononce, et les lettres ont la
même valeur qu'en français.
On prononce j et ch comme en français ; on écrit dz pour dz, dj pour
dj, ts pour ts, et tch pour tch.
On représente 1 et n mouillées par Ih et nh (lialhd, rnountanho).
On peut noter 7? une n gutturale possédée parle gascon (car), tér>gue).
Jamais t n'a le son de s ; on écrit atenciouri, etc.
Les diphtongues monosyllabiques formées par i, ou, et u peuvent
s'écrire ainsi :
1° ay, èy, ey, iy, òy, oy, ouy, uy (ou bien ai, èi, ei, etc., sauf pour .
iy et uy) ; il ne faut pas écrire aï, èï, etc.
Et ia, iè, ie, yi, iò, io, iou, iu (au début d'un mot, ou d'une syllabe
bien détachée, on peut mettre ya, yè, etc.)
2° aù, èù, eù, iù, òù, où, ouù, uù (mais il vaut mieux se passer de
mettre l'accent sur l'ù pour au, eu, eu, ou, et même pour iù, si on écrit
yu ou iu pour iu) ; il ne faut pas écrire aou, èou, ni aü, èü, etc. ;
Et ùa, ùè, ùe, ùi, ùo, ùo, ùou, ùu (mieux que oa, oè, etc., et que oua,
ouè, etc.) On pourra ici aussi, sauf pour ùu, se passer de l'accent grave
sur ù, si l'on suit la règle ci-après.
3° lia, lié, lie, lii, etc. (le signe à, très lisible, évite de donner deux
valeurs au signe u ; on peut dès lors dire que u, précédant ou suivant une
autre voyelle, a toujours, sauf après q, et dans gue, gui, le son ou).
Le tréma est réservé pour indiquer que l'i et l'u qu'il surmonte se prononcent à part, avec le son qui leur est propre (bïoulént, arrüú).
Tous les autres caractères ont à peu près la même valeur qu'en français.
AVIS. — Dans un intérêt de précision linguistique, les auteurs sont
priés de vouloir bien indiquer exactement, à la suite de leurs articles en
gascon, à quelle localité appartient l'idiome employé.
�C! D.O.
BtZIERS
ERA BOUTS DERA MOUNTANHO
4MO ANNADO :
1908
N° 4.
ABRIÉU
«
Toustém Gascons l »
L'Article III des Statuts « A'Era 'Scòlo deras Pirenéos », on s'en souvient, est ainsi conçu : « Le but de l'Ecole eit de maintenir et de relever la langue gasconne du Comminges et du Couserans, de conserver
les traditions et les usages locaux et de développer la vie régionale ».
La première partie de ce but est vaillamment et habilement poursuivie
et atteinte par les auteurs des poésies, des contes, des lettres et autres
pièces en prose et en vers qui enrichissent, qui ornent si agréablement
les pages « A'Era Bouts dera Mounianho ».
La deuxième partie, qui pourtant ne le cède pas en intérêt à la première, est plus négligée. Cela tient, sans doute, à ce que les collaborateurs de notre Revue sont relativement jeunes, pour la plupart, et par
conséquent moins au courant des coutumes et traditions d'autrefois. Il
m'appartiendra peut-être de combler cotte lacune, quand la copie manquera à notre cher rédacteur en chef (Je m'en voudrais de gêner l'élan
littéraire de nos jeunes confrères) ; et, si, pour être mieux compris de
tous, j'use de la langue officielle, je n'oublierai pas d'y mêler notre aimable gascon.
Commençons par ce qu'il y a de plus intéressant dans la vie de
l'homme: l'enfance, l'adolescence, la jeunesse.
Nos mères se préoccupaient beaucoup de l'enfant qui allait venir. Il y
avait même, dans les préparatifs de la layette et du berceau, je ne sais
quoi de poétique, à la fois, et de touchant.
On choisissait le lin le plus fin de la maison ; l'aïeule le filait, et, en
remettant le fil au tisserand, on lui recommandait d'en faire une toile
aussi moelleuse que possible pour que le messie familial y fût bien à son
aise.
J'ai connu une brave et intelligente paysanne qui, quelque temps
avant ses couches, s'en était allée, dans la forêt, à la recherche du bois
devant servir au berceau de son futur premier-né. Elle découvre un plant
de noisetiers dans les tiges duquel se balançait un joli nid de fauvette.
Elle s'en approche doucement. La couchette était vide, mais chaude
encore de la nichée disparue. La petite famille voletait de branche en
branche, alerte, poussant de petits cris, cherchant sa nourriture. (( Voilà
ce qu'il me faut », se dit la jeune femme ; « Ce nid, ces oisillons, cette
riche forêt ne sont-ils pas un symbole de bon augure ? » Et vite de cou-
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per ces tiges de coudrier et, triomphante, de les apporter au vannier aVec
prière d'en faire sans délai un berceau. Je l'ai vu, ce berceau, que le
prêtre avait béni et où furent élevés plusieurs enfants avec un amour et
des soins infinis ; je l'ai vu avec un attendrissement et une émotion à
peine contenus ; un jour de malheur, des vandales ont brûlé cette relique.
**#
Enfin, les mois, les semaines, les jours fixés par Celui qui fait bien tout
ce qu'il fait, sont passés. Le voici venu, le petit être si impatiemment
attendu. Dès l'instant de sa naissance, une personne prudente, dévouée,
est commise, nuit et jour, à sa garde. Quel malheur, s'il mourait sans
baptême !
C'est le jour même ou le lendemain qu'on l'apporte à l'église. Les noms
du nouveau chrétien ce sont ceux des parrains, se perpétuant ainsi dans
la famille de génération en génération, et celui, ordinairement, du saint
du jour natal ou baptismal. Au retour de la cérémonie, toute la maisonnée attendait « edj angelouv n (le petit ange). On l'apportait d'abord à
la jeune mère qui le couvrait de baisers (qu'au punauo e 'rrepunauo).
Puis, chaque assistant faisait de même, et, avant de coucher le nouveau
baptisé dans son petit lit éclatant de blancheur, la plus vénérable du
groupe familial disait sentencieusement: « Aro qu'ey m? ange, se nou
deu pas seguí et boui] camïv, que Nòste-Sénhe le s'arretire de sour>
couslatch ! » Et l'assistance de répondre en chœur et en s'inclinant :
« Atau sio, mahilhol »
On faisait ensuite, du moins dans les familles les plus aisées, non un
festin et un repas de noces, comme aujourd'hui, mais de simples agapes.
On y buvait quelques verres de vin clairet et l'on y mangeait la galette
légendaire du pays : era coco d'auant palo. Avant de quitter la table, le
parrain portait un toast à peu près en ces termes : « Lheuém nòste béyre
ara santatch dera may è detch liclhuc. Diu boulho qu'cra may, lèu
gùarido, es pousco aquita, un pialè d'annados, de toutis sous deués, e
que mouri hilhó, toustém balént, nou dour/go que countentamént à sa
pay, à sa may e à touto sa parentatch ! »
Pour faire cesser les pleurs de l'enfant ou le faire s'endormir, on avait
des cantilènes gasconnes, les unes plus naïves que les autres, telles que
celle-ci :
Ninéto, nina,
Croucéto, crouça...
Il y en avait une, pourtant, de plus longue haleine, dont je regrette de
ne pas me rappeler les termes. A défaut de régularité dans les vers et
dans la rime, elle ne manquait ni de poésie, ni d'idées gracieuses.
Quelques semaines plus tard, on faisait ce qu'on appelait la fête du
�88
nouveau vêtement, « era hèsto dct bouk'vc. » J'en ai parlé au n° 1,
2mo annado d' « Era Hauts dera Mounlanho ». Je n'y reviendrai pas.
Cette cérémonie était renouvelée, bien que dans de moindres proportions, quand on donnait à l'enfant la joie et la fierté de sa première
culotte, fendue, cela va sans dire, à l'endroit le plus bas de son jeune
buste. S'il arrivait un de ces petits accidents, assez coutumiers à cet âge
d'innocence et de fragilité, le papa lui chantait avec un grain de malice,
— et en français, s'il vous plait — en lui montrant le corps du délit :
« Quand j'étais petit, je n'étais pas grand... •>
Nos lecteurs savent comment l'on termine...
Ah ! si Théocrite avait vécu de nos jours, que de ravissantes bucoliques
lui auraient inspirées les mœurs si naïves et parfois si poétiques des
vieux Gascons ! ..
Yves
DUFOR.
(A suivre)
PIULÉTS DE YÈR1
Quan ey dròlles hèn piùléts de vér, que les hèn savá en trucà dav em
mándje det coutètch sus era péla, en tout díde aquésta pregària :
« Sáva, Sáva,
Savari, Savarò,
Qu'es pagat tadaquerò ;
' Trin, tran,
Tu gué è jou déniai» ;
Se nou vos pas savá^
Qu'eb bouy ayhùá2
En UÍ} hourtigd
Que i-aurd serps,
E ludèrs3,
E cascoúlhas '<,
E dinés ;
Vet de crdva,
Pèt de loup,
Boup ! boup 5 / »
"
Aquerò dit, ep piulét que sáva.
J.
SOULÉ-VENTÜRE.
Parla de Harréra, canloui? de Maulioui) (il.-P.)
t, lier ou Vàr ■ Aune > (arbre). Les garçons font d.;s slftleU avec l'écurec des branches'
au moment de la sève.
—
2. Ayhi.a
4. tCoquiUes-. — 5. • Renard ..
(luch. aygiaj • jeter ■.
— ?.. « Lézards •. —
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ET GHAPÈU D'UN OME EROUS
Un brab' òme dets Arrius, que s'aperauo Jùan, que cayjéc malaut dera
herèbe1 cerebralo. Es sous qu'au coundauon perdut. Mès, coumo aùiô era
pèt soulido, è, tabé, à fòrço de sùèns, qu'au poudéren sauba 'ra bido.
Soulaméns aquéro herèbe que l'aùió hèt cayje toutis es péus. è n' i-aùio
pas mouyèn de les hè tourna poussa.
Demoura amb' et cap pelat n'au plasió pas bric, at nòste Jùan : qu'èro
décidât à tout entrepréngue enta gùari d'aquéro enfirmitat.
En tout legi et « Journal de Sén-Gaudéns », que bedéc sus era
darrèro pajo er' anounço d'un arremèdi enta hè arrepoussa 's péus.
Amb' aquét abls, que i-aùió tabé et pourtrèt de un arréy famus, courounat de uo supèrbo perruco, per endica ço qu'es poudié auténgue2
amb' aquéro poumado. Mès Jùan nou-n demandauo pas tant, é 'ra
memùèro dedj arréy ensoulelhat nou troubèc pas un embidious3 ats
Arrius. Sénse digue arrén at médecin, Jùan qu'ess héc béngue de Paris
aquéro poumado ta 'rrenoumado. Mès es péus nou tòurnèren pas...
Ui? amic det praub' òme, tout penat d'au béde en aquéro sitiiacioun,
qu'au counselhèc d'ana counsulta es medecls de Toulouso. Jùan que partie
auta lèu : qu'ey passée dus méses ; que s'en héc fòrço dinès ; soulaméns,
et soun. cap que demourèc tout pelat..Triste è bergounhous, Jùan que s'en boulió tourna enta casa súo. Mès,
en tout ana préiigue et trèn, que bedéc sus era plaço det Capitòli uo
grano bùaturo que semblauo as bagous de trùasièmo classo, d'aquéris
biélhs que courren de Bousséns à Sen-Girouns, o d'Auch à Toulouso...
En un drapèu plaçât at dessus dera bùaturo qu'òn poudió legl : « La
célèbre somnambule des Alpes. Elle prédit l'avenir et guérit de tous
les maux. »
Jùan que s'arrestèc tout pensiu. En aquét téns quaucos persounos,
mémo moussus è damos, qu'entrèren è sourtiren. En prumè lòc, et
cap-pelat nou gouzauo pas hè coumo 's autis, proumé qu'es brembauo de
ço qu'aùió predicat4 et soun curé countro et sounambulismo, edj espiritismo è d'autis « ismos ». Séns' èste precisaméns tròp debòt, Jùan que
coumprenguió qu'et soun curé ja nou l'aùió pas troumpat. Mès, que bouléts hè : era tentacioun qu'èro fòrto, è 't nòst' òme que s'i lechèc préngue.
Qu'entrée dounc ena bùaturo. Era sounambulo, assietado en un biélh
fautulh, parechió drouml. Et sòn òme, o qui-ac sap ço qu'èro, enterrougauo es bisiturs ; è, après, era sounambulo diguió, én pòc de mots, ço
que calió hè. Enta Jùan, qu'arrespounéc que deùió « pourta pendént
quinze dios et chapèu d'un òme erous !!! »
L'aùió pas coustat que bin sòs at praub' òme enta enténe aquéro
bestiéso ; mès era 'rrecèreo det chapèu ja l'anauo paga mès ca5, è 'ijcaro
séns' au poudé trouba.
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Tout mistificat (enta nou pas digue nh' aute mòt mès espressiu) Jùan
qu'es boutée à cerca edj òme erous. Et prumè que counsultèc, enta-u
marcandeja6 't chapèu, qu'èro un oubriè de Toulouso qu'acabauo de
ganha cinquanto mila frans en úo louterio. Mès aquét òme n'èro pas
countént: — « Per un punt », ça diguió, «qu'ey mancat et lòt de cén-mila
frans !» — E nou s'en poudiô pas counsoula.
Jùan qu'anèc béde pes cafès se nou troubario pas un òme erous.
A fòrço de cerca, qu'en arremarquèc un, bien grassét, bien arrengat, è
que legió et journal d'un ayre tranquile è tout countént. Et souit chapèu
qu'èro pousat sus uo cadièro, e que semblauo hèt tout esprès enta 't cap
de Jùan.
Tout douçoméns, aquéste qu'es benguée assieta tout pròchi, enta
miélhou examina et chapèu è 't soun mèstre. Mès, at moumént en
qu'anauo entra en coumbersacioun, Jùan que bedéc aquét òme bouta-s en
uo grano coulèro, jeta 't journal per tèrro, da còps de punhs sus era taulo,
è mémo sus et chapèu !! Et praube malerous que bengulô de legi qu'et
soun banquiè aùiô hèt bancarrouto è s'èro 'scapat en Espanho...
Pendént dus ou très dios Jùan que countiniièc de cerca edj òme erous^
mès sens' au trouba. Que bedéc fòrço praubes que bouliòn èste arriches,
fòrç' arriches que cercauon ets aunous, à d'autis que les mancaue 'ra santat, enfin, arrés n'èro countént è cap d'òme nou parechió erous...
Tout descouradjat de nou poudé gùari, Jùan que prenguée et partit de
s'en tourna enta casa sùo. Que marchaue dempus quauque téns, quan
bedéc sus et bòrt dera 'rrouto uo maysoun touto nauo, amb' un gran
bouquét de flous encaro prou heréscos at dessus dera pòrto. Tout qu'endicauo qu'un noubèt menatje s'i èro estabblit. — « Aquiu qu'èy moun
ahè » ça-s pensée Jùan.
Mès, at mémo moumént, que bedéc sourti d'aquéro maysoun un òme
tout jùén amb' un ayre triste e tout pensiu. Coumo Jùan en boulió sabé
era 'rrazoun, aquet òme qu'au arrespounéc qu'era suo hénno èro debengudo jalouso à pénas s'acabauon d'es marida.
Inutile de digue que Jùan aùiô perdut tout espùèr de hè arrepoussa es
praubis péus. Qu'arredoublèc dounc et pas ent' arriba mès bisteà caso.
Mès, quina fourtuno ! Tout d'un còp qu'apercebéc de Iounh, sus era
'rrouto, un òme que benguió en tout sauta è canta...
— « Pas poussible ! », ça-s diguée Jùan : « Aquéste còp j'au
téngui ! » —
E qu'es pressée de marcha mès biste, enta 'rrejùénhe aquèt òme que
parechió ta erous.
Malur de malur!! Qu'èro un praube pèc, è n'aùió pas cap de chapèu !!!
BERTRAN DERA NOUO.
Parla det cantoun d'Aurinliac (H.-G.).
NÒTOS. — 1.1 Fièvre ». — 2. « Obtenir > (forme correcte). — 3. • Envieux ». —
4. Prtiica est plus correct que jjrccfta. — 5. « Cher ■. — 6. Mieux que marchand».
�I,
NATJÈIU ABOTJNATS,
188. ARÊAS, 2, boulevard des Pvrénées, Pau (Basses-Pyrénées).
189. O. BARRAUTE, de Cassagnabère (canton d'Aurignac, H.-G.),
37, rue Sainte-Hélène, Lyon.
190. ARRAZAU, de Burgalays (canton de Saint-Béat, H.-G.), 21, rue
du Plat, Lyon.
191. P. VIVÈS, de Cierp (canton de Saint-Béat, H.-G.), 1, rue Philibert-Delorme, Lyon.
192. H. FAUROUX, de Pointis lnard (canton de Saint-Gaudens, H.-G.),
84, rue Paul-Bert, Lyon.
— Es qùate darrères adesious que mous soun bengudes pet nòste
debouat aderént Mu Croste, d'Esteuòs, cantoun de Sen-Biat, è que
mou n proumét encaro d'autes. Acró que s'apère balentió ! Qu'ei d'espera
que d'auti la bouleran imita.
IL
AQUÉSTE NUMERO.
— Jòcs
FLOURAUS.
Qu'auém deùut, manco de plaço, sauba ta 't N° 5 edj artiggle « Utilité
du gascon pour l'espagnol » è quauqu'aute.
Ara fin d'aquéste qu'es tròbe et prougramo des nòsti Jocs Flouraus de
1908.
Et lòcderahèsto que seralèu décidât. Proubabbloméns BARBAZAN (H.-G.)
Qu'èm pregats de hè sabé as nòsti Counfrais :
1° Qu'et Dou Fastenrath, sòci det Felibridje, que bén malerousoméns
de mouri, a hundat un prêts (iou plurno d'òr) ta 'ra mès bouno pèço de
bèrsi en léngo d'O, sus era 'rrenechénço dera nòsto léngo è dera nòsto
pouesió. Edj arbitre causit qu'ei Mu M. Camelat, et nòste counfrai ;
manda-u à Arréns, per Aucun (Bat d'Azun, Hautes-Pirenées) es pèces
abans et 27 d'Abriéu que bén. — Es qui boulhen 'na dinquio Coulounho,
aoun les coumbiden ta 't 3 de Mai es Felibres Alemants, 'haná-s de hè-c
sabé at Capouliè P. Devoluy, 9, carrèro dera Poustèrlo, Nimes (Gart).
2° Qu'es Jòcs Flouraus dera 'Scòlo dera Durénço, en 'aunou de Pau
Aréno, ess haran à Sisteroun (Baches-Aupes). Que tenguém et prougramo ara dispousicioun det qui-n boulhe préne counechénço (Sounét sus
es Aupes, pèço o legéndo sus Sisteroun, etc.) ; councours aubèrt dinquio
't 15 de Junh, as coundicious ourdenáries.
KL
LIBES ARRECEBUTS.
« Pierre (ìoudelir/, ses ancêtres, ses frères, ses amis (nouvelle histoire de sa vie) », par M. l'abbé J. LESTRADE (Extrait de la Revue des
Pyrénées, 1898). — Mu l'abat Lestrado — que porte et mès gran intrès,
coumo mous ac bo plan dide, ara òbro nòsto, è que mous félicite des
sòs prougrèssi, ço que nu'i cap à desdenha dera part d'un sabént coumo
étch, — que mous a adreçat aquét treballi de mès de cént pages à proupòs
det beròi artiggle de Mu E. Levrat. Que i-a aquiéu un esliidi des mès
seriousi sus Goudoulin, era sió familho, es sòs amics (demèst es qùaus
bém es Gascous Baroun, d'Astròs è Larado, aquéste de Mounrejau) è 's
sòs proutedjaires, è 'ra delicato questioup dera traslacioun des sòs céndres
det coumbént des Carmes ara Daurado ; dabb un pialè de pèces justificatiéues, qu'era majouritat n'ei estado troubado en ço des noutáris de Toulouso.
B. S.
�59
LA MATCHADO
SOÜNÉT
A l'amie A. Teuliè.
Milhouno que '1 boun pa, la goustouso 1 matchado
De tout téns fuc le plat aymat del Massadèl ;
Trufos e lèt qu'an fèt la raço renoumado
Tant coumo l'aygo claro e Payre pur del cèl.
Quan la trufo a boulit dedéns l'aygo salado,
Farîouso2, eychugado e néto de sa pèl
Am la rôdo3 de bùès soulidomént mangado4
Eymasto-la5 laguéns de qualque abiént6 baychèl.
Ajusto la lèt caudo e barrejo la pinto 7 ;
Guardo que toun bras nut nou-s salésco de tinto,
Filho ! quan fès toun plat dedéns l'oulo de fèr.
Pasto, sense estaubia la fatigo ni l'ouro :
Toun pastic8 sira blanc coumo ta lïadouro9,
Blanc coumo les picous dijous la nèu d'ibèr.
J.-M.
SERVAT.
Parla de Massât (Ariéjo).
NOTOS. — I. « Savoureuse «. — 2. « Farineuse, féculente ■. — 3. ■ Batte circulaire ■.
— i. ■ Emmanchée >. — 5. • Ecrase-la >. — 6. « Commode •.— ?.< Crème de lait >.
— 8. > Mélange pétri ■. — 9. ■ Liadoure ■ , coiffe du pays : terme intraduisible, comme
Matchado. Voy. les gravures du n° 9-12 de 1907.
ENTA 'RES NÒCES D'ÒR
det défunt •père L·amarque i
(Aire de u biélh JVoëi gascou)
ARREFRÈN
Aném,
Cantém
Hèste bère
Enta 't Père ;
Cantém pla hòr :
'Ué que hè sas nòces d'òr.
COUPLETS
1. Qu'ey arribat de Tuzaguèt
E qu'ey estat u bou sutyèt2 ;
Que blou 3 'stuzia de boune gane4
Ta merita-s ère soutane.
�60
2. Pendén bint ans à Garazou
Que demourè ta5 proufessou :
Dets escouliès que s'oucupaue,
Ats mès granéts que proufessaue.
3. Diéu l'aué dat pla bère bùèts ;
Que s'en serbí coume 'ts auzèts,
E que youguè fòrce musiques
E coumpousè fòrce cantiques.
4. Que l'embïèn de Garazou
Ta coumanda tiaute maysou.
Que cau aquièu òme démarque?
Sabart6 qu'aura dounc Yan Lamarque.
0.
Are ets prezics qu'ey soun ahè ;
De tout soun có que s'y ahè ;
Enas missious ère sue ame
Que da toute ère sue eslame 7.
6. Que sab canta dab ets maynats,
Dab ets òmes, dab ets gouyats,
Parla gascou en es gleysétes 8,
Pertout francès, hè 'na troumpétes.
7. Que de païs qu'a bisitat !
Que de sermous qu'a prezicat9 !
Que de biles tròp dissipades
Per ét se soun bien arrengades !
8. Qu'a cinquante ans que parle atau
E 'ncare qu'ey presque tout nau ;
Après aué courrut 're terre,
Quin pòt toustém èst' en cadière 10 ?
9. Qu'en ba 11 toustém, margrè 'd ihèr
Toustém balént, hòr coume \'U hèr ;
Que cante, que yògue e prezique
Denquio 't cèu è 't darrè cantique.
L.
l2,
LAFORGUE.
Parla de Btziis-Néste, (13) canton dere Barte (H.-P.).
NOTES. — t. Pèce canlade et 24 Yuii? 1902, à Tiétat (II.-P.). — 2. < Sujet ». Pron.
sulgilièl. — 3. > Voulut ». — 4. • De bon cœur >. — 5. « Comme »■ (gasconnisme). —
fi. Prés de Foix (Aricgc), - 7. « Flamme ». — 8. > Chapelle ». — 9. « Prêché. I.e
P. Lamarque a beaucoup prêché en gascon, el nous avons pu nous-même, après nos
anciens missionnaires de GaraisOn, nous apercevoir que notre bille langue gasconne est.
un instrument merveilleux et qui donne au prédicateur les accents les plus populaires
pour touiller les coeurs de nos chers compatriotes. -- 10. Vrai mot gascon pour dire
> chaire ». — II. < Il va ■. — 12 . Enfer ». — 13. Dans le parler de Bazus Nesle, la
voyelle alone de la dernière syllabe des mots tels que cansountle, gane. noces, oucupaue,
Père, e!c. est presque semblable à l'e muet français, quoique se rapprochant d'un o un
peu sourd. Nous l'avons donc écrite e, comme les Béarnais. Cet e s'élide devant une autre
voyelle.
�61
COUNTES DE LA GIMOUO
XII
. >
Uo besito enta Moimsenhur
[Tirat dera serio qu'a aùut un Diplòino d'aunou en 1906]
Le Jantourét aquéro nèyt auèo pas droumit sigu '.
Rabassejèc2 tout le téms ; tantòs èro acoursat3 per un can hòl4,
tantòs s'esliçauo diguéns un clôt pregount5, tantôs se troubauo6 diguéns
un bôsc heroutje 1. Enfin, bous ac tourni dise, aquéro nèyt droumiscouc pas soulide '.
Sabèts pas perqué ?
S'èro fatchat la brèspo dambe Mu curè.
Las garlos dou Jantourét auèon grapat au casau dou presbitèro :
M11 curè en tout las ne bira à côps de pèiros n'echarrièc8 ùo. Le Jantourét
ac besouc, t' arribo, se bouto 'n coulèro ; Mu curè s' atoùrno, enfin,
bouto-biro, se courroucèn hòrt.
« Say pas», ça dits le Menicoun, « ey pou que d'aquét bént en chourre9
ploujo ». —
« Pusqu'i atau », ca dits le Jantourét, « l'anguerèy denounça à Mounsenhur, douman, quan plauré pigaços10 ».
Le matin, la Beboun se leuèc de gran d'ouro, angouc ceca un punhat
de palho, alumèc le hùéc e, pendént que le Jantourét acabauo de
s'apresta, boutée sur la grilho un bricalh de cambalhoun ". Ero tilhous 15
aquét cambalhoun coum' úo gançôlo 13 de biélh esclop, mès le Jantourét
a de bounos crouchidéros 14 è le cambalhoun estèc lèu arrouganhat!
Le Jantourét, en coulèro, se boutée le camin debat les pès, è à gran
camados, un pau-hic 15 à la man, à fòrço de marcha, arribèc enta la
demoro de l'abésque. —■ Le councièrge, — un òme pourtant biélh,
talomén biélh que quan parlo les pòts le trémblon coum' un jòc de bargadéros :6, — auèo pas jamès bist ùo parélho besito enta Mounsenhur.
Uo biaudo" pedaçado, un parélh de cauços grisos coulou de Paùélho,
ùo camiso d'estoupo, un parélh d'esclòps herrats de nau, ùo casquéto de
péu, ùats aqulu l'abilhomént dou Jantourét.
Le soun pourtròt acabèc d'espauri le councièrge. Le Jantourét auó
lèjo ùardaduro s, un nas loung coum' úo còrno de semau, las gautos
blauados de las pigòtos |D, ùo barbo d'espices 20, è, après tout acó, ùo pèt
blanco coum' un estoumac d'oulo.
En tout trauessa Pespaço-trèit21 que separo la lòtjo dou councièrge de
l'oustau de Mounsenhur, le Jantourét besouc un abat tout jùenòt :
« Aquét aparrat ■ ' », ça pensée le Jantourét, « n'a pas jamès troubat nado
picado de caussic ,3 pes braces ni nado 'sgarrado24 d'arroumèc per las
camos... »
•
�G2
— « Aurats pas qu'à tusta en aquéro pòrto », ça dits le councièrge,
que s'en angouc en tout se rebira enta bése coum' anauo hè.
Pan ! — Un patac, ac hasouc retrounl tout.
— « Entrez », ça dits ùo bouts medicando s5.
E le Jantourét hurgauo de caps le flisquét26 e sabèuo pas draubl.
— « Qu'est-ce que c'est, mon Dieu ? »
E en même tens l'abésque draubiscouc la pòrto.
— « Bounjour, Moussu PAbésque ; serio pas un boun boulur... »
— « Bonjour, mon ami. »
— « Bous boulèuidise dus mots dou nòste curè... »
— « Ah ! »
— « M'a pourtat esprejudici. Pas mès tard que jé, me balhèc un
espauént à las garios, — acô ray encùèro, la hénno las tournara amatiga27.
En tout las espeyraça, m'en escamoutèc28 úo, — acó ray encùèro, belèu
ùarira. Mès, praubo de bous, quan Paul dit qu'èro pas qu'un bijarre è un
jalous, aquét òme qu'es boutée de cap à jou, m'injurièc de tout. M'enloubiscouc29 taloméns que m'en angul de hasti : èy bergounho de bous
tourna dise las paraulos.
— « Comment s'appelle t-il ? »
— « L'aperan Mu curè ; automéns soun nom de familho, bous demandi
'scuso, ey taloméns grandous30 que le mous a pas jamès dit.
L'abésque, tout noubèl arribat, counechèuo pas encùèro le nom dou
curè de la parròquio dou Jantourét. S'en ba trouba le becári-general.
— « Attendez-là, mon ami, je reviens. »
— « Oui... »
— « Ací, tchó, be nh-a libes », ça dits tout soul le Jantourét; « ací,
tchó, noun pas enta-u nòste curè... »
Tout d'un còp, le semblée au Jantourét d'enténe quaucoumét" qu'arpatejauo32 per debat las hùélhos dou papè qu'èron sou burèu.
— « Pòt pas èste qu'un rat, acó », ça dits le Jantourét.
E en mémo téns gaho un esclòp en un punhat e balho un bouhat35
sur l'endrét oun le rat se remudauo.
Auta lèu, dambé las dûos mas esplandidos*4, se bouta à sarra countro
le burèu enta decha pas escapa le rat en cas que l'ausso pas prou bièn
crouchit les ósses.
Enatreténs l'abésque tournée.
— « Qu'est-ce que vous faites, malheureux?..
— « Qu'au téngui ! »
— « Qu'est-ce que vous tenez? »
— « Le rat, Moussu l'Abésque ! »
Mounsenhur bengouc trum35 tout d'un còp, arrupèc les pòts e frounciscouc la pèt dou frount.
Le Jantourét coumprengouc qu'auèuo hèt quaucoum de trauès ;
�63
— « Bous demandi 'scuso, se l'èy tiiat le praubòt, ac èy pas hèt de
machancetat. — »
E biste le Jantourét s'assaubèc. En tout s'en ana réde 'stoumagat,
ùardauo de reùélh, è besouc que l'abésque, en tout repoutega, amassauo
trosses de béire è petitos rodos tourçudos...
Le praube Jantourét, en crése de tua un rat, auèuo hurusat56 la mès
poulido mostro de Mounsenhur.
H. DAMBIELLE.
Parla dou canloun de Loumbès (Gers).
NOTES.
— I. t Tranquille >. — 2. « Rêvasser ■. — 3. Poursuivi ». — 4. ■ Enregé •.
— 5. ■ Profond ■. — 6. ■ S'enchevêtrait ». — 7. • Sauvage ». — 8. « Coupjr les rein »,
— 9. . Tomber abondamment ». — dO. ■ Haches ». fibreux ».
—
13. • Le dessus en cuir du sabot ». —
II. < Jambon ». — 12. ■ Dur et
1i. « Dents » ici. —
15. « Bâton
ferré ». — 16. • Broie ». — 17. « Blouse ». — 18. ■ Mine », — 19. « Petite vérole ».
— 20. C'est-à-dire poivra et sel. — 21. « Intervalle ». — 22. « Oiseau ». — 23. « Ch«rdon-ro(u)lant ». — 24. « Egratignure ». — 25. o Bienveillante ».— 26.
■ Loquet ».
—
.27. ■ Apprivoiser ». — 28. > Casser la jambe ». — 29. < Traiter en loup ». —30. • Fier ».
—
31. » Quelque chose ». —
32. « Remuer les pattes ».
—
33. « Un coup ». — 31.
« Élilées ». — 35. ■ Soucieux, inquiet ». — 36. ■ Briser».
O TU, BÈTH CÈU!
[Diplòmo d'Aunou]
O tu, bèt Cèu ! que ta capo reyùido
Arrayo 1 lùénh en charma noustes ùélhs ;
Sus noustes frouns la beyém esberido2
Quand cado nét la flocos de sourélhs !
Aquéros flous (arrôsos luminousos),
Ey tu ou Diéu qui las hè desbelha ?..;
B'en soun, là-hau, dab ets anyous 3 urousos
Quan dinquo 'd dió se hicon à brilha !
Bèros, b'en soun; ùèr', aquéros estélos,
Aquéts sourélhs, luquéts4 misterïous,
Qui 'n nouste moun coubèrt de soumbros télos
Hèn dauan tu caye ed òme à genous !
Aymarém mès béye ta faço nudo
Qué floucado d'u ta riche decòr ;
Dis nous perqué, quand 'ra nét ey bengudo,
Hès punteya5 tant de pérlétos d'òr.
O tu, bèt Cèu, mèstre dera Naturo,
Yéto aei-bach u regard amourous ;
Si balém pòc 6, 'ra tèrro qui y-éy duro ;
Ayes pietat ! Be sabes s'èm praubous !
�Si nouste esprit brisauo sa cadéno
Hurous, hurous be seré nouste sort ;
Mès hau 'r'aglo halaré7 sénse péno
E nat Iuquét brisaré soun effort...
Ah, si poudém u dió gaha 'ra 'rrouto
Qui caye ba 'n ed palay eternau 9,
Eds arcanyous, peds camls de ta bouto,
. Harén athéu 10 entra cado mourtau " !!
J. DE CABADUR.
Parla de Banhèros-de-l!igorro (H.-P.).
NOTOS. — I. . Rayonne -. — 2. ■ Éveillée, joyeuse ». — 3. ■ Anges ». — i. Ici « flambeaux J. — 5. • l'oindre » (litt. « poinliller »). — 6. ■ Si nous sommes peu de chose ».
— 7. » Il volerait ». — 8. ■ Astre ». — 9. Plus gascon qu'elemèl. — 10. « Là ». —
11. Plus gascon que mourlél.
PROUGRAMO
DES JOCS-FLOURAUS
dera « 'Scolo deras f>irenéos » ta 1908
I
GONGOURS
entre enfants et jeunes gens, (garçons ou filles)
de notre Région Commingeoise
(A l'intérieur d'une ligne passant par Tarbes, Auch
Beaumont, Toulouse, Foix et les Pyrénées)
A) . Enfants jeunes (notamment Elèves des Ecoles primaires) au-dessous
de 11 ans :
1. Version (Sujet imposé). [Recopier le texte, et donner la traduction définitive en français].
2. Thème (Sujet imposé). [A traduire dans le dialecte préféré].
B) . Enfants plus âgés (notamment Élèves des Ecoles primaires) au-dessus
de 11 ans jusqu'à 15 :
1. Version (Sujet imposé). [Mêmes règles que ci-dessus].
2. Narration gasconnel (Sujet imposé). [Longueur maxima: 100
lignes. — Dialecte libre].
Les Sujets sont indiqués ci-après, à la fin.
C) . Concours de Récitation gasconne entre Enfants âgés de moins de
15 ans :
{ 1. Au-dessous de 11 ans.
SECTIONS
< _
^
......
( 2. De 11 a 15 ans.
Les concurrents devront faire connaître avant le 15 juin prochain
Secrétaire général (8, place Du Bartas, à Auch, Gers) le morceau
au
�qu'ils se proposent de réciter, le jour de la Séance plénière. Ce morceau ne devra pas excéder 40 lignes ou vers pour les petits, 50 pour
les grands. On trouvera aisément des textes dans Era Bouts.
D) . Concours pour les Élèves des Écoles Normales, des Écoles Primaires
Supérieures, des classes élevées des Lycées et Collèges, et en général
pour tous les jeunes gens âgés de plus de 15 ans et de moins de 20
(Ils sont libres de concourir, s'ils le préfèrent, au grand Concours) :
ï. Narrations (Scènes, légendes, etc. — Sujet libre) [150 lignes
au plus].
2. Monographies, Explications scientifiques en gascon, etc. (Sujets
maintenus pour 1908 : CULTURE DU LIN, ANCIENS MODES
D'ÉCLAIRAGE, INDUSTRIE DE LA LAINE en Gascogne et dans les
Pyrénées. On peut traiter d'autres sujets.) [150 lignes au plus].
3. Notes de grammaire locale (P. ex. : Caractériser des dialectes
voisins, comparer sur quelque point important la syntaxe gasconne
et la syntaxe française).
E) . Il pourra être attribué des Récompenses aux Maîtres dont les
Elèves se seront particulièrement distingués.
— Voir ci-après les OBSERVATIONS GÉNÉRALES.
II
GRAND CONCOURS
A) . ŒUVRES LITTÉRAIRES.
Ì. Poésie: 1. Pièces ne dépassant point 100 vers. —2. Poèmes,
Recueils, etc. (Les grands ouvrages, s'il y a lieu, seront recompensés à part).
IL Prose: 1. Contes, légendes, récits historiques (200 lignes au
plus). — 2. Nouvelles ou romans ne dépassant point 80 pages.
(S'ils sont plus étendus ils seront appréciés à part).
Pour chacune des subdivisions de ces deux premiars genres il y aura (rois
prix, suivant les dialectes: 1° Gascon montagnard (article et, era); 2» Gascon
de la Plaine (article le ou lou, la) ; 3° Autres dialectes d'Oc (Provençal, Catalan,
Limousin, Auvergnat, Languedocien, etc.)
III. Théâtre gascon (Prose ou Poésie. — Comédie, Pastorale,
Drame, Tragédie, etc.)
IV. Traductions en gascon des ouvrages les plus beaux ou les plus
utiles des littératures occitanienne (ancienne, ou moderne), française, ou étrangères. (Fournir au jury le texte sur lequel on aura
traduit : ce texte sera rendu). — Editions rajeunies des vieux
auteurs gascons. Nous insistons sur ces traductions.
B) .
ÉTUDES HISTORIQUES ET
SOCIALES.
V. Linguistique : Vocabulaires spéciaux ou généraux d'une localité
déterminée. Détermination précise des limites de tel ou tel fait
linguistique. Etudes de grammaire historique ou contemporaine.
VI. Philologie, Histoire de la littérature d'Oc, et de la littérature
�66
gasconne en particulier (Biographie sincère d'auteurs gascons ;
bibliographie sérieuse ; critique philologique et littéraire, éditions).
VIL Traditionnisme ou Folklore: Etude des dictons, des coutumes, des légendes, des traditions populaires, de l'histoire locale
dans son rapport avec le langage et les mœurs (Par ex. : Vieux
Cantiques, vieux Noëls, Romances populaires, avec airs notés ;
les Fées en Gascogne ; Superstitions relatives aux plantes, etc.).
VIII. Développement du Félibrige, à tel ou tel point de vue (P. ex. :
Installation pratique d'un théâtre populaire ; Le Félibrige et les
orphéons ; etc.)
IX. Arts locaux. Quels sont ceux que l'on peut développer, et
comment (P. ex. : Moyens proposés pour développer l'art du bois
dans les Pyrénées).
III
OBSERVATIONS GÉNÉRALES
L'âge des enfants qui prendront part au Concours, tant oral qu'écrit,
devra être attesté par un certificat de naissance signé du maire de la
commune (ce certificat se délivre sur papier libre). Pour le concours écrit,
ce certificat devra être mis dans l'enveloppe fermée dont il est question
ci-après ; pour le concours oral, les enfants le remettront eux-mêmes au
jury. — Les copies trop aidées seront exclues du concours.
Les manuscrits de toute nature devront être envoyés au Secrétariat de
l'Escòlo [8, place du Bartas, à Auch (Gers], avant le 10 juin 1908,
dernier délai. Chaque manuscrit devra porter une devise, répétée sur une
enveloppe fermée qui y sera adjointe et qui contiendra le nom et l'adresse
de l'auteur. On devra en outre indiquer sur le manuscrit la Section
(Grand Concours, Petit Concours, A), B), I, II ou III, etc.) pour laquelle
on concourt. — Il est interdit de se faire connaître ou recommander.
N'envoyer que de l'inédit. Les envois sont définitifs.
Les manuscrits ne seront pas rendus. Ils devront être adressés en
double exemplaire. Toutefois, pour les ouvrages longs, un seul exemplaire
suffira. — Une traduction devra accompagner les ouvrages de prose,
de poésie ou de théâtre; ou du moins, à défaut de traduction, des notes
explicatives précises.
La fraternité félibréenne ne devant pas être troublée, et le but poursuivi par notre Ecole n'étant pas seulement littéraire ou scientifique,
mais moral et social, nous n'accepterons pour concourir que des ouvrages
d'où la polémique politique ou religieuse sera absente et qui n'auront rien
de contraire à la décence et aux bonnes mœurs.
Le grand concours est ouvert à tous les poètes, prosateurs, érudits de
la Gascogne. Toutefois, nous avons admis les autres dialectes d'Oc pour
les concours de prose et de poésie, divisés en trois sections. (1° gascon
montagnard j 2° gascon de la plaine ; 3° autres dialectes)%
�57
Les récompenses pourront consister en diplômes, palmes, fleurs pyrénéennes, médailles de bronze ou d'argent, etc. Pour les enfants et les
jeunes gens, nous pourrons donner un abonnement à notre Revue, ou
un ouvrage en langue d'Oc, ou relatif à notre langue ou à nos régions. —
Nous aurons le droit de publier dans notre Revue les meilleures pièces, ce
qui sera encore une récompense. Nous pourrons aussi éditer à nos
frais, soit à part, soit dans les numéros de notre Revue, quelque travail
de valeur. — Si les envois sont trop inférieurs en qualité, les prix seront
réservés.
Les récompenses seront distribuées en Séance publique, à l'occasion de
notre Assemblée générale de 1908, à Barbazan probablement. La date
de cette réunion sera prochainement déterminée et indiquée à nos
lecteurs.
IV
Sujets du Concours écrit entre Enfants
A).
Au dessous de H ans.
1. VERSION
: Era Hourmigo, et Grilhoun è 't Sautarèteh
1. Era hourmigo, UIÎ bout) maitin,
En béi trop bacho 'ra sio bùèro ',
Qu'es boutée en son cap mutin
De pourtá-n mès haut er' haudèro2.
2. Ajoucat en són boucalè3
Et grilhoun. (tout près qu'abitaue)
Puja ta 't cèu et gran soulè
Sénse 'rrancuno qu'aueitaue.
3. Just que passée et sautarèteh :
« 'Uè, qu'ett hè dounc era hourmigo ?
« Que t'engibane de nauètch ?
« Que eau qu'et sié bièn enemigo !
4. «
«
«
«
Toustém auça, b'ac pòdes béi,
Et sòl) hourmigueras de tèrro
Enta hè-t esluna4 't souléi 1
Jou, qu'au declararió 'ra guèrro 1 »
5. Atau parlau' et sauto-séc,
Mitât serious, mitât trufaire,
At grilhoun, qu'es pensaue cléc2;
Mès aquéste nou 'nn houe cap gùaire :
sautarèteh, bibo 'ra pats !
« Malo bedió, bit' empoussibblo ;
« S'em manque luts, bé n'i-a pes prats
(( At cap dera èrbo flechibblo.
6. « 0
7. «
«
«
«
Hè, bet-côp qu'ei Hilhouij6 cremant,
Bet-côp douço 'ra tuto soumbro ;
Et souléi, qu'ei boun è mâchant ;
Mâchant' è bouno qu'ai 'ra oumbro.
�§8
8.
«
«
«
«
Parla lucfeounés
NOTBS. —
1.
Dounc quauque dió, qùan tourrara,
Se quauco lucad' emm hè fauto,
Det caumias que m'abrigara
Sùén tabén era mèdo 7 hauto ! »
B. SARRIEU
> Bulle •. — 2.
> liord de
toit >.
— 3.
■ l'oile
de
grenier ■. —
4.
« Eclipser ». — 5. • Nigaud >. — 6. « Abellion », c.-à-d. le soleil divinisé chez nos. pères.
— 7.
■ Meule conique ■.
: I»e Loup et le Chien (LA FONTAINE, Fables, I, V :
« Un loup n'avait que les os et la peau.... s'enfuit et court encor ».)
Indiquer à la fin : Parla de..., cantoun de...
2. THÈME
B). De 11 à 15 ans.
1. VERSION
: Louros (Lonresj.
Louros, Louros, païs de flous, bilatje de berduro, oun se plasen aygos
clarétos è bounos, que pertout arrodon è 's biron, courao s'auyôn arre
grèt de lécha ta poulit endrét, oun enténen canta audèts touts es camîs è
béden parpalhôs, flous ded ayre, blus, blans, jaunes, mirgalhats, boula,
boula pertout è hè dansa 'n cèu partèrros leuyès, hètis de cambiomént è
de bito, qu'et saludi, Louros, detch houn det có, at miéy de ta courouno
de mountanhétos qu'ett hèn ta beròy ena plano !... — Se couneguiòt et
païs, estrangès, mous amits, troubariòt era semmano bien courto ; allôc
de iou qu'en i passariòt dious ou très. Em boulét escouta? Dap plasé que
bous balharèy quauq' idèo, sénse que bou-n còste un ardit. Ta 'ras qùat'
ouros nat-bou-n, et prumè dió, per deuant era garo, decap à Luchoun.
Quan arribét ara crouts, at pè dera mountanho, harri ! lheuat era camo è
pujat at cap det Pujo... Après miéj' ouro d'un sendè « bírò-t sùén è pujodebaro », qu'ét at malh 1 de Boumbour, era Tour Eiffel de Louros è
d'Izaourt. Oh ! quina bisto ! Et digue nou-n bau arrén ; qu'ac eau béy ta
sabé c. Era hautou que bous auris tout et païs è bous hè béy toutos eras
autos coussos à hè : gran miralh at miéy des prats bérts, et lac de Barbanan ; après, à man esquèrro 2 s'aueytat Mourrejau, era Ousso 3, a dréto,
era Garouno ; à qùate passes, Sén-Just, toumbo de iou grano grano bilo
desparechudo coumo desparéch hùéc de palho, è Sén-Bertran, que sa
glèyso, parèlho ara clouco at miéy des sos pouricous, s'arrequinquilho
côntro 'ra mountanho, flèrro de sa 'rrenoumado è touto bèro ; mès lounh,
Banhèros-de-Luehoun « arrèyno deras Pirenéos )), era hount herrado de
Bertrén, è qu'en sabi encaro.... Bous ac coundarèy tout pet menut, un
dió qu'ájoy més de téns.
Parla de Louros (H.-P.).
G. CASTEX (V. Era Bouts, 1906, p. 116-118).
1.
« Roc ». — 2. « Gauche ». — 3. « L'Ourse » (rivière).
2. NARRATION GASCONNE
: kc Kctour du Printemps. Indi-
quer à la fin : Parla de..., Cantoun de...
CI n.o.
BÊZÎERS
�DE ÇO QUE PARLARÀ AQUÉSTO 'RREBISTO
« Era Bouts dera Mountanho » que s'oucuparâ de üteraturo, de ciénço,
è de tout ço que pouirá enteres á et Felibridje.
. Coumo 'rrebisto literário, que pubblieará pouesiés, coundes, noubèles,
è auti bèri (è coumbenabbles) escriéuts en léijgo gascouno.
Qu'estudiará es parlas gascous, enta hè-les counégue è aprecià.
Que serà erouso tabén de hè paréche touti 's biélhi doucuménts en
gascouiï que l'au pouiran èste coumunicats.
Coumo 'rrebisto cientifico, sense cap de pretenciourí, que balhará —
eiî gascoun — quauques crouniques que s'arrepourtarán as ciéncés
íeouriques è pratiques (matemàtiques, fisico, chimió, agriculturo, igièno,
endustrió, etc.)
Nou lichará pas tapòc de coustat era istòrio è 's sos enchinhoménts.
Que pouirá mémo trattá quauques questious de mouralo.
Enfin; que tenguera 's sòs lectous as courént dez òbres des Felibres
■è dem moubemént felibrénc.
Ta 's coundes-arrenduts des lous oubradjes que soun pregats es autous
d'embouiá-les en doubbl'egdzemplâri, en tout endicá-mous, se cau, et
prêts des boulumes è 't liberaire aoun es troben.
Edj abounomént ara « Bouts déra Mountanho » qu'ei de 3 fr. per an ;
è nou sera pas majourat, mémo s'era nôsto 'rrebisto béi/ a groussi è a
paréche cado mès. Mès qu'engadjam es nôsti brabes abounats a balhámous, s'ap pòden, era lou adesioun coumplèto.
Cado membre dera nôsto 'Scôlo que hará soun pousibble ta proucurámous, ta lèu que pousque, membres agechénts noumbrousi : mès seram,
è miélhou pouiram hè. E, mès encáro, cadui! que mous boulerá ajudà det
soi} sabé è déra sio plumo.
Es qui nu-an pas ei/caro pagat era lou coutizaciouiî que haran bièn
d'embouiá-lo sénse destrigd-s : à Mu Teulié, à Sen-Girouns, atau qu'esbitaran frèssi.
Adreçá-s ta ço d'aute, pet moumént, a Moussu B. Sarrieu, 8, plaço
Du-Bartas, Auch (Gèrs).
BOUGABULARI GASCOUN
Que haram paréche en aquésto 'rrebisto, debadj et titre de « Boucabulari gascour/ », listes de mòts e d'espressious tirades des dibèrsi dialectes gascous. Que i-á en gascoui) fôrço tèrmes è tournures qu'es troben
prèsque semblabbles en francès, è que soun coumprenuts faciloméns
mémo pes qui nou counéguen pas gùaire 'ra nôsto lérîgo': nou serà pas
necessari d'endicá les acitau. Que mous countentaram de noutá, en tout
endica-n era proubenénço è balhá-n era traductcioun francéso, es tèrmes
è's loucucious que presentaran quauco particularitat o quauco dificultat ;
è d'aquéro manière que trebalharam a manténgue è a estiéne 'ra counechénço des arrichéces del lengùadje des nôsti páis.
Tadaquér'ôbro, qu'auram bejunh der'ajudo de touti's nôsti amies ;
qu'esperam que nou mous hará pas défaut. — Que haran bièn tabéif
es autous, s'empléguen bec-côp en lous artiggles quauque môt pôc usitat
o trôp loucau, de balhá-n en nôto 'ra sinhificacioun.
�STATUTS DE L'ESCOLO DERAS PIRENEOS
ART. 1. Il est fondé, pour la région gasconne de la haute Garonne et
de ses affluents, une Ecole félibréenne qui prend le nom d'Escolo lieras
Pirenéos (Ecole des Pyrénées).
ART. 2. Le siège de l'Ecole est à Saint-Gaudens. — Elle comprend
trois grandes Sections : 1° Haut-Comminges, Nébouzan, Quatre-Vallées(Saint-Gaudens) ; 2° Bas-Comminges (Muret) ; 3° Couserans (SaintGirons).
ART. 3. Le but de l'Ecole est de maintenir et de relever la langue
gasconne du Comminges et du Couserans, de conserver les traditions
et les usages locaux, et de développer la vie régionale.
ART. 4. L'École s'interdit absolument toute polémique politique ou
religieuse, soit écrite soit orale.
ART. 5. Les Membres actifs paient 6 francs par an, et ont droit au
titre de Feiibres et à toutes les publications de l'Ecole. — Les Dames
sont admises. — Les Bienfaiteurs de l'Ecole pourront être déclarés par le
Bureau général Membres honoraires.
ART. 6. Il est Recommandé, en envoyant son adhésion au Bureau,
général, d'indiquer, en outre de l'adresse, le lieu d'adoption au point de
vue dialectal.
ART. 7. Il y aura des Groupes locaux là où plusieurs Membres actifs
(5 au moins) décideront d'en établir un. Tout Groupe devra se rattacher
à l'une des trois Sections.
ART. 8. Les trois Sections et les Groupes jouiront de la plus grande
autonomie, à la seule condition d'agir conformément aux Statuts, notamment de respecter les articles 3, 4 et 5, et de se tenir en rapports avec le
Bureau général.
ART. 9. L'Assemblée générale de l'Ecole, composée de tous les Membres actifs, doit se réunir une fois l'an. Elle peut modifier les Statuts à
la majorité absolue
Art. 10. Le Bureau général est élu au scrutin secret pour 3 ans par
l'Assemblée générale. Il est composé d'un Président, d'un Secrétaire,
d'un Trésorier, et de trois autres membres, ayant rang de Vice-Présidents
et représentant chacun l'une des trois sections de l'Ecole. — Le vote par
correspondance est admis pour cette élection.
ART. 11. Les questions relatives à l'administration de l'Ecole, à ses
publications, à ses fêtes, à ses relations extérieures, sont réglées par le
Bureau général.
— Composition du Bureau général pour les trois années 1907,
: Président, M. L. de Bardies; Vice-Présidents, MM. les
abbés Y.-D. üufor (Haut-Comminges), B. Daubian (Bas-Comminges),.
D. Cau-Durban (Couserans) ; Trésorier, M. A. Teulié, à Lédar, près
Saint-Girons (Ariège) ; Secrétaire général, M. B. Sarrieu, 8, placeDu-Bartas, Auch (Gers).
NOTA.
1908, 1909
Le Gérant:
N. ABADIÏ.
�
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Title
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Patrimoine écrit occitan:périodiques
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Ce set contient les périodiques numérisés par le CIRDÒC issus des collections des partenaires d'Occitanica
Revista
Item type spécifique au CIRDÒC : à privilégier
Variante Idiomatique
Gascon
Région Administrative
Languedoc-Roussillon
Aire Culturelle
Gascogne
Comminges
Couserans
Val d'Aran
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Title
A name given to the resource
Era Bouts dera mountanho. - Annado 04, n°04 (Abriéu 1908)
Subject
The topic of the resource
Littérature occitane -- Périodiques
Occitan (langue) -- Périodiques
Gascon (dialecte) -- Périodiques
Littérature gasconne -- Périodiques
Description
An account of the resource
Era Bouts dera mountanho. - 1908 - N° 4 (4e Année)
Creator
An entity primarily responsible for making the resource
Sarrieu, Bernard (1875-1935)
Dufor, Yves-Dominique (1834-1920)
Venture, Janoun de (1861-1941)
Servat, J.M.
Laforgue, L.
Dambielle, Honoré (1873-1930)
Cabadur, Jean de
Publisher
An entity responsible for making the resource available
Escòlo deras Pirenéos
Abadie (Sen-Gaudéns)
Date
A point or period of time associated with an event in the lifecycle of the resource
1908
Rights
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Domaine public/Domeni public
Relation
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image/jpeg
1 vol. (20 p.)
Language
A language of the resource
oci
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Text
publication en série
Identifier
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FRB340325101_AB1_1908_04_004
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Temporal Coverage
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19..
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2015-03-13
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Era Bouts dera mountanho. - Annado 04, n°04 (Abriéu 1908)
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