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Text
— 161 —
NOUVEAUX ADHÉRENTS
A
L'ESCOLE
GASTOU-FEBUS
MM. l'abbé Camélat, économe à St-Paul, Angoulème (CharenteInférieure).
Paul Trélaun, étud' en médecine, rue St-Georges (Toulouse).
Calixte*Àrrepaux, médecin à Artix (Basses-Pyrénées).
Le Baron de Cardailhac, conseiller à la Cour d'appel d'Agen
(Lot-et-Garonne).
Paul Pouyanne, négociant à Montevideo (Urugay).
L'abbé Bérard, à La Rochefoucault (Charente).
Cami (Henri), rue Serviez, 26, Pau.
FEBUS ABANT
— SÉGUIDE —
Dans un article précédent, — peut-être nos lecteurs s'en souviennent-ils, — je rappelais par quelles raisons nous devons souhaiter
de voir refleurir le doux parler de nos aïeux. Pour aider à cette
Renaissance, voici que des Pyrénées à Paris les fidèles de la « petite
patrie » se sont groupés; une Revue s'est fondée, où nos conteurs
et nos poètes, certains de trouver un sympathique écho, peuvent
donner libre cours à leur veine gaie ou triste, à leur fantaisie
attendrie ou ironique. Ce premier effort était nécessaire, certes :
est-il suffisant? Je ne le crois pas. Il faut, pour triompher, que
cette heureuse tentative ait sou retentissement à l'école et au foyer.
Il faut que partout, au foyer comme à l'école, cette convietion
pénètre, que, de parler le gascon, ce n'est ni une infériorité intellectuelle ou sociale, ni surtout un obstacle à la pure connaissance
de la langue française.
***
Et voici d'abord ce qui nous choque. Si tôt que l'enfant a franchi
le seuil de l'école, ce n'est plus, aux yeux du maître, un petit
Gascon qui vient s'instruire ; on s'adresse à lui, comme à la même
heure et d'après les mêmes programmes d'autres parlent aux petits
Champenois ou aux jeunes gars de Bretagne. C'est là un non-sens
pédagogique, également nuisible à la conservation du dialecte
provincial et à l'étude du français. Qu'on ne se méprenne pas sur
*
�ma pensée : nul, plus que moi, n'est heureux de voir la langue
française se répandre de plus en plus dans nos campagnes ; l'unité
de la nation suppose l'unité de la langue, le Gascon fait fausse
route, qui prétend ignorer le dialecte gascon : tout au contraire,
la science du gascon aide à la science du français.
Me permettra-t-on de rappeler un décret qui date de la Révolution, mais qui ne me paraît pas être —'loin de là — un décret révolutionnaire ! La Convention avait résolu de détruire les patois ; sur
de judicieuses observations de Lakanal, il fut décidé que « les dialectes provinciaux pourraient être utilisés comme moyens d'enseignement. » On n'en a rien fait, hélas ! Les dialectes ont été proscrits
de nos écoles primaires, au grand dommage — redisons-le bien
haut — de nos dialectes et du français lui-même. L'instituteur
gascon ne devrait-il pas, tandis qu'il enseigne le français, comparer
sans cesse les deux langues, pour en faire ressortir les différences
profondes ?
J'ai rêvé de voir, dans toutes les écoles du Béarn et de la Gascogne, un tout petit livre qui serait un supplément à la grammaire
française, à l'usage des écoliers garçons. Comme dans les anciens
recueils de gasconismes, mais avec plus d'ordre et de logique, on
instituerait entre le gascon et le français ce parallèle dont j'ai parlé;
les gasconismes de prononciation, les gasconismes de vocabulaire,
les gasconismes de syntaxe seraient soigneusement étudiés. Nos
enfants apprendraient, par exemple, quelles sont dans un mot français les lettres qu'il convient de prononcer ou de ne pas prononcer,
contrairement à l'usage gascon. Les paysans sont-ils les seuls à faire
sonner la consonne finale dans « il pleut » ou « le lit »? Je ne sais :'
mais que de Gascons bien éduqués, prononcent « une do », et, sans
se douter du calembour qu'ils commettent, disent gentiment que
« telle jeune fille ne se marie pas, parce qu'elle n'a pas de do » !
Combien sont-ils, dans la classe aisée, qui parlent des « os » des
pêches, et des « cartes » de chemin de fer, ou qui abordent un ami
avec un « adieu » chaleureux, en guise de bonjour. Une comparaison incessante du français et du gascon, dans les écoles, aurait
ce grand avantage de maintenir la pureté des deux langues; à
notre point de vue particulier, ce serait un sûr moyen d'empêcher
que le gascon n'aille se corrompant chaque jour davantage, en
attendant qu'il disparaisse tout-à-fait.
***
Au surplus, c'est sur la bourgeoisie que retombe surtout la responsabilité de cette décadence. Que de foyers gascons d'où le gas-
�— 163 —
cou est exilé ! N'en connaissez-vous pas comme moi, et en grand
nombre, de ces familles où les enfants ignorent le langage de leurs
grands-pères? Notaires, avocats, avoués, magistrats, officiers ou
fonctionnaires de tout ordre, ils ont grand soin d'écarter le gascon
dans la mesure où ils le peuvent, loin, bien loin des oreilles de
leurs enfants. Et pourquoi donc? L'un d'eux me le déclarait un
jour. Au pied des montagnes de l'Ariège, dans une petite ville
d'eaux, un même goût pour le whist nous avait rapprochés. Il se
trouvait, par surcroît, que ce beau notaire consacrait ses loisirs à
de sérieuses études sur le gascon : d'où d'interminables causeries
philologiques qui animaient nos promenades de l'après-midi.
Quel fut mon étonnement, d'apprendre un jour que ses fillettes
ne savaient pas un traître mot de cette langue qu'il étudiait, lui,
avec tant de sagacité. « Que voulez-vous? me dit-il; je crains qu'à
parler gascon elles ne transportent dans le français l'accent et les
idiotismes gascons. » Quelque temps après, je pouvais me convaincre par moi-même que la précaution avait été vaine : nulle cloison ,
n'avait été assez forte pour empêcher l'infiltration, et ces charmantes jeunes filles gasconisaient le plus adorablement du monde.
Je n'en fus pas autrement surpris. Si étrange que puisse paraître
au premier abord ce phénomène, « l'ignorance du gascon unie aux
gasconismes », on comprend vite à la réflexion pourquoi il doit en
aller ainsi. A moins que de s'enfermer dans une tour d'ivoire,
l'habitant de la Gascogne ne saurait se défendre des gasconismes
qui, de partout viennent à lui, pénètrent dans la demeure, se
glissent dans les entretiens, et à la longue lui deviennent familiers.
Il en a ri d'abord, bientôt ils ne l'ont plus choqué, il finit par s'en
servir, à son insu. Et si cela est vrai même d'un homme mûr,
étranger par son éducation à la Gascogne, que dire des enfants ?
Vous défendez à vos domestiques, aux métayers, aux gens de la ,
campagne, de s'adresser en gascon à vos enfants. On obéit, et,
résultat vite obtenu ! vos enfants ont appris |ous les gasconismes
dont une phrase française peut être émaillée. C'est fatal ! Changez
donc de méthode ; exigez que les paysans et les domestiques parlent uniquement gascon; vos fils apprendront d'eux le gascon, ce
pendant que les livres, les leçons des maîtres, la conversation des
gens instruits les initieront à la connaissance du français; ditesvous bien que le gascca est une langue véritable, ayant son génie
particulier, son vocabulaire, sa syntaxe ; si l'enfant l'étudié, (je
n'ose dire : comme une langue étrangère), mais s'il l'étudié avec
la même curiosité que l'espagnol, l'anglais ou l'allemand, nul
danger qu'il mêle les formes et l'accent. S'il est des personnes qui
�— 164 —
gasconisent sans connaître le gascon, il en est beaucoup, d'autre
part, je le sais, qui ont appris le gascon volontairement, avec
amour, et qui s'expriment en gascon et en français avec une
merveilleuse pureté d'accent et de vocabulaire.
En résumé, ce qu'il nous faut obtenir, c'est que « instituteurs et
bourgeois » ne fassent plus la guerre aux gascons, sous le fallacieux prétexte d'assurer, par cettç proscription, une connaissance
plus exacte de la langue française. Gardons-nous des gasconismés.
Soit ! mais qu'il soit entendu que le meilleur moyen de s'en préserver, c'est de bien connaître le gascon.
Maxime LANUSSE.
LOU DITYAUS SENT
I
Misse dite, dityaus darré,
La campane de moun bilatye,
Dap Iou passaport dou curé,
Per Roume s'es boutade en biatye.
Tabey, faute d'audi la butz
Qui cante à l'hore acoustumade,
Mente debote, à YAnyelus,
De prega bè s'es desmounbrade.
Sus lous camps, lou labouredou,
De loung trubalh sudant la pêne,
Tout en bedent cade lou sou,
S'estoune de n'arrey entène.
E sus miyour, à YEstanquet,
Lou sounedou, redoun de panse
Hey giscla lou yus dou brouquet
Coin un président en bagance.
II
E nouste campane, en lous erts,
Praube paysane estremoundide,
Pren soun bol, à tors, à trubers ,
Hidan-se à la fé qui la guide.
Que rencountre, per bals e mounts,
Com ère bogant en la brume,
Campanes de bile e bourdouns
E mé d'un, dap mesprès, la tume.
Toutes qu'arriben, com se deu,
De l'ancian e dou nabet mounde,
E com las estèles dou cèu,
Diu tout soul en sauré lou counde.
�— 165 —
«
«
«
E la noste, prèse de pou
Deban tan noble counfrayrie :
— Que bau doun ha, praube de you !
Que disera sente Marie ?
Las biles hen tant d'embarras !
En beden ta gran esquipatye,
Sent Pierre n'escoutera pas
La petite yent de bilatye !
Aubedi que eau, aban tout :
D'afronnts lou saye bé s'escape;
You que-m bouterey en un cout
E, belheu, que beyrey lou Pape ! »
III
A l'aube, de sous rays bermelhs
Quent lou sou hey bâcha l'estèle,
App irech, esclatante au s oelhs,
La croutz de la Bile Eternelle.
Sus la place dou Batican,
A d'arroun la troupe estalade,
Parech un mounye tout en blanc
Qui ba benedi l'assemblade.
Aquet mounye qu'es lou Pay sant,
Herté dou sietye de sent Pierre....
Bielh e feblot, qu'es mé puchant
Que touts lous grans reys de la terre !
Taleu, se boutan en trubalh,
Las campanasses dou gran mounde
Hen tarrita lour gran batalh
E l'assourdèchent à la rounde.
Mes Et, arrestan lou tabard
E biran soun ouelh oun s'esbide :
« — Per que doun se tien à l'escart,
Acère campane timide?
« — Daunes, anem, un chic de patz !
Amigue, aprouchats shens bergounhe;
La meye humble es la qui mé-m plats.
E dount arribats? » — « De Gascounhe
« Ho! Ho! hey lou Pape arrident....
De Gascounhe ! so qui m'estoune,
Per entène dise la yent,
Que siats moudeste, estan gascoune !
« Anem ! parlamme doun un chic
Dou bet pays qui se renoume
D'esta lou brès d'un rey Henric
Qui balhabe tesic à Roume !
�— 166 —
« Mes qu'ère homi de cap, de sens,
Qui sabé maneya soun mounde :
Quère l'amie de sent Bincens
E lou boun Diu qu'en tingou counde. »
IV
« — Lou mey sabé qu'es bien estret,
Senhou ! n'ey pas gran cause à dise ;
Campane d'un petit endret,
Penude en u' petite Glise,
« Jou ne
Souna,
Souna,
Souna,
sey pas sounque souna :
quent lou sourelh arribe,
quent miyour ba merca,
p'rou lhéba de la libe;
« Souna, dim'enye e journ oubré,
A misse, brespe e maridatye ;
Souna la heste dou curé,
Souna la heste dou bilatye ;
« Souna, quent lou nabet badut
Banhe soun cap au batisteri,
Souna quent lou cos a biscut
E s'en ba jase au cimeteri ;
« Souna, quent l'aygue ou bien lou hoec
Menace lous beys de rabatye,
Souna, tabey quent l'eslambrec
(Lheu, qu'ey tort) anounce l'oratye,
« Souna planhets, de leu en leu,
Per las amnes dou Purgatori,
Carilhouna, quent lou drapeu
De la France porte bictori !
« Dap respec, hiber com estiu,,
Ma buts es tustems escoutade :
Tout lou mounde que pregue Diu,
Sent Pay, en la noste countrade ! »
V
« — Eh doun, mie, en ta ha lou bey,
Dap boun co baient à l'oubratye,
Qu'a-s mé d'esprit, shens sabe arrey,
Que ment sabent de haut paratye !
« Lou débé qu'es lou gran reyent. »
E tout bas, de douce butz d'hoste :
« — Campanète de brabe yent,
Disets fort de causes à boste ! »
Paris, journ de Pascous, 1898.
ISIDORE
SALLES
(de Gosse.)
�- 167 —
A NOS CONFRÈRES
Mai ramène pour le bureau de YEscole Gaston-Fèbus, le devoir
de faire les comptes et de les équilibrer par la rentrée des souscriptions de ses nombreux adhérents.
Nous invitons nos chers confrères à envoyer d'ici à la fin du
mois à notre dévoué trésorier M. Pierre-Daniel La/ore, Place
St-Pierre, à Orthez, leur souscription par un mandat poste, afin
d'éviter les frais de recouvrement, qui monteront à 0,50 centimes.
Nous sommes, à cette heure, deux cents associés î
On le voit : Petit poisson est devenu grand ! Les dévouements
• confraternels se sont multipliés ; les encouragements les plus
flatteurs, l'assistance la plus gracieuse ne nous ont pas fait défaut;
la presse régionale nous a soutenus avec un entrain bienveillant,
une confiance aimable qui nous imposent de sérieuses obligations :
la principale est de dire à tous ce que nous entendons faire pour le
plus grand bien de YEscole, pour le développement incessant de
l'idée qui a présidé à son organisation.
Nous projetons, pour les vacances prochaines, une grande réuì nion, à Biarritz, centre cosmopolite, rendez-vous universeel, dans
laquelle le bureau rendra compte dé ses actes et proposera que
chaque année, l'assemblée générale de YEscole se tienne, à tour
de rôle, dans l'une des villes de la portion de Gascogne affiliée à
YEscole.
.•
A la réunion de Biarritz, on établirait, par la voie du sort le
roulement des cités sièg'es des prochaines assemblées : Pau,
Bagnères, Tarbes, Dax, Orthez, Oloron, Bayonne, Mont-de-Marsan,
auxquelles viendra s'ajouter Auch, si comme tout nous le fait
espérer nos confrères gascons de la Garbiire viennent se joindre
à nous.
La ville ainsi désignée serait le siège de la distribution des prix
des concours annuels qui sont désormais fondés et dont l'essai de
1897 reste, pour nous, comme le garant heureux de succès futurs.
Pour rehausser l'éclat de ces jeux floraux périodiques, appel
serait fait au concours aimable des municipalités qui, nous sommes
autorisés à n'en pas douter, nous recevront avec la courtoisie toute
méridionale de coeurs vraiment patriotes et amis.
�— 168 —
D'avance, nous leur adressons nos plus chaleureux remerciements !
D'ici, aux vacances, nous faisons appel à la collaboration de tous
nos confrères, qui voudront bien nous envoyer leurs observations
et leurs projets.
Ils seront tous étudiés avec soin par le bureau qui se réunira,
de façon à donner satisfaction — dans la mesure du possible —
à toutes les aspirations.
Et grâce à eux, notre œuvre grandira toujours, affirmant de plus
en plus avec le culte de la petite patrie natale et de sa langue traditionnelle, notre ardent amour de la grande patrie nationale et
de ses gloires.
Dans les premiers jours du mois d'août, Agen se dispose à fêter
le Centenaire de Jasmin, qui le.premier affirma par ses chants inspirés et ce culte et cet amour !
L'Fscole Gaslou-Fèbus sera représentée à ces fêtes. Elle considère,
en effet, comme un devoir pieux d'aller fraterniser avec ses sœurs
aînées, groupées autour de la statue de Jasmin ; de cimenter, avec
elles, une union, désormais indissoluble, et de saluer notre grand
maître aimé, M. Frédéric Mistral !
ADRIEN PLANTÉ.
FLATÉRIE (')
A l'amie MiQUÈu dé
CAMÉLAT.
Miguéte, abet bist si las flous
Puntéyaben? Si la liloye
Ou la momoy abèn coulous
Fresques coum las bostes, béroye ?
É si l'ayguète de l'arriu
Qui bri'béye cabén la prade,
Abè lou blu gouayre més biu
Qué lou dous bostés ouélhs, bésiade?
Digat-mé, en passa p'ou bousquét,
Àbét séntit si l'arraguette
Abè perfum dous, coum l'alét
Qui-b' bayle lous pots, amiguète ?
! 1) Tirade deu libé en souscripeiou : Bersels de Youenésse é Coundes
à arrisé.
Las souseripeious soun recebudes au prêts de quarante sos enso de
l'autou à Vic-Bigorre é au segretariat de YEscole.
�— 169 —
Abét ànsit si l'àusérou
Qui décap lou sou cantéréye,
Disè cantéts dab là douçou
Dé boste bouts qui m'éûayréye ?
You, qu'ey bist la flou dou casàu,
L'arriu blue, sentit l'arrague,
Ausit l'àuset : arré nou bàu
Boste arrisé qui m'énbriague !
Simin PALAY.
(de Vic-Digorre).
LOU SERMOU DEU CURE DE BIDEREN
,
.
Hic est dies terribilis!
S. Luc, c. vu.
Aqueste ey lou die terrible!
Quin chagri, quin crèbe-coo n'èy pas you, lous mes frays, en
bedent las mies oulhes entecades d'u taa gran mau ! You qu'èy
bèt ha brouni la paraule de Diu; en baganaut que m'esganurri
enta-p cóo transi ; toutz qu'ètz insensibles... Bous autz, gouyatz,
qu'habetz lou coo de metau, et bous autes, g'ouyates, que l'habetz...
de que diseri dounc you?... Grand Dieu, inspirez-moi! Que l'habetz d'os de prexec, c'est tout dire : — si os desiderat, dit saint
Augustin, die illi exemplo Domini : lace. Mes bous autz, autalèu
coum pe prut !
Detire, gratère au diable ! You nou sèy quin
houniment, quin exami d'abelhes ha jamey poudut passa per aci...
Bouletz pourtant, bous autz, sabe so qui a you m'ha hèyt puya sus
aqueste eadière de bertat? Pecat de subercèu, pecat punit dens las
granes cautères de l'iher !... Voilà deux réflexions que je vous présente, réflexions qui doivent nous tenir tous, prédicateur et auditeurs,
dans un continuel frémissement : la cautère qu'ey grane, que-n yha u gahot ta cadu...
Cependant, moun Diu, si dap lou secours jde boste sente graci,
you poudi engatya lous mes paroessiens a-s neuri de gritz et de
mèu saUbatye, coum hasè lou défunt Sen Yan de Y Apocalypse, ou
autementz a s'estene u drin de hemse de baque sus u tros de paa,
a mode d'aressimat, coum hasè lou prophète Ezechiel, labetz, labetz,
qu'eus pouderi dise sen eranhe u desmentit : — Hayatz, tant qui
boulhatz, l'esprit proumpt, you m'en trufi; qu'habetz la carn feble,
et n'èy pas mey pou que p'anetz cerca plagues ni bosses au marcat
de Saubaterre... Ave Maria !
Nou bieni pas hoey tourna p'arroumeya aqueres bères pensades
�— 170 —
sus lasquoaus you èy tan de cops tounerreyat ; malhurousamentz,
n'habetz pas habut brigue de pou a las perigiades ! Que-p neuritz
de l'arsenic deu plasé, que p'y alecatz.... Que-p lexatz arroussega
per aquet briu... Que-p hara ha, per ma fee, lou biroulet hens las
cautères de l'iher, selon Saint Mathieu, c. ix, v. 17.
Lexem tout aquero a part, e bienem au nouste fèyt. Quoau ey
dounc aquet pecat tant terrible, lous mes frays? Quoand you ey
pensi, lous peus se m'esgarissen, lous youlhs m'en tremoulen ; las
muralhes d'aqueste glèyse qu'en soun espaurides, et you-medix
— tel que vous me voyez — qu'en peti de pou !... Aquet pecat qu'ey
dounc qu'au sourti de la glèyse, lous gouyatz disen à las gouyates :
Hèp! bou...., bou...., bou
Chou ! lou boun Diu que-m barre la bouque, nou bou pas que
p'at digui. Mes, boun Diu ! trufandises a part ; quin bouletz que
s'en courreyen, si you n'eusat disi pas? Prius est cognoscere quam
fugere peccatum... Répondez à la question, sens m'ana cerca mieydie à quatourze hores.
Lous mes frays, lou boun Diu qu'ey hère esmalit, tournem-se
mete toutz a yenoulhs et digam u pater.... chacun pour soi et Diu
per toutz.
B'em passe ue gran calou per hens lou bente : que-m senti
quauquarré qui-m gratilhe catsus l'esquie, entre pètet carn, un peu
au-dessous de l'épiderme.... Mou Diou, si seré lou Sent-Esprit !....
si ey eth, nou bien pas ta enfila perles
Ya, lou bou Diu qu'at
bou.... Réjouissons-nous ! Alléluia ! Que m'èy sentit très moubementz deu Sent-Esprit qui m'ha dat très punxades au coo, en me
disent : — Digue-t, digue-t, digue-t ! ! Mouns frays, e bouletz
arré de mey cla ?
Aquet pecat qu'ey dounc, qu'au sourti de la gleyze lous gouyatz
que disen a las gouyates : — Et bouletz gar/'ou?... e bos macquerous? Tremblez, misérables pécheurs; encore quelques millions de
siècles et Bideren sera détruit ! !
(A segui.)
X.
ET CASSOU E RA CANAOUERO
Et aoute dio et Cassou que disgou :
« Be-n aourét pla rasou, praoubqto Canouèro,
D'accusa ra naturo e you que-p plagni hèro.
Qu'ey u héch, enta bous, que't cors de't aouserou.
Et eschaoure, per abenturo,
Si bié rega béro aygo puro,
Et boste cap qu-es dèou plega.
�— 171 —
Dab mous arrams, you soy coumo et Pic de Meydio,
Ets arrays de-t soureill que lous hey s'estanga,
E beyi sensé poou et ouratye en furio. .
Tout qu'ey gran ben ta bous, qu'ey eschaoure ta yûu !
Toutu s'erot bayudo a't pé de't mié brancatye
Qui croubis tout et besiatye,
Yames n'aourét tan de doulou,
Birado serét de't ouratye,
Mes que nachét et mes soubén
En aquèts locs choupits, esbricaillats pe't ben,
Pla mayrastro, ta bous, que-m semblo ra naturo. »
— Boste coumpassiou, respoun et arberét,
Biè d'u co piétadous ; ataysa que-p poudét ;
Ero tempèsto a you mench qu'a bous sera duro,
Que-m plego, nou-m crouchis. Qu'at sabi, bous qu'aouét
Toustem résistât dinqu'adare
A,'s segoutits de't ben, sensé bâcha ra caro;
A ra fi que beyram. » Aquets moûts que disè,
Can arribo rouyous de't bèt houns de ra plagno
Et mas tarrible ben qui, destracat, bouhé
Sus nouste païs de moutagno.
Que plego et arberét, et cassou qu'ey quillat.
Bramo labets et ben de Labassèro
E broumis tan que de ra tèrro
De bat en sus ey arringat
Et hardit qui pe't cap a't soum de't Cèou pouyaouo
E pla houns en Infér dab es pès debaraouo.
D. DEJEANNE.
(Parla de Bagnères.)
AÚYOU DE PRINTEMPS
Lou gran candelè d'or au cèu
Qu'a hèit lusi las sous eslames,
Lou printemps biencut auta lèu,
S'ha hiquat gauyous en les amnes.
Lou cor éou houec, tan amistous
Quan torre é que gnaque la bise,
Qu'ey badut hère escuragnous
Despuch que bouhes, douce brise.
Au bousquet besi lou mellou<
Saludau lou sou qui s'en ba,
Dou sou mey beroy cant d'amou
Que s'apère à s'y anida.
A las aulous de la berdure,
A l'aram de la flou qui bat,
Qu'ha dechat lou do la nature
E l'hiber que's ha desbroumbat.
�— 172 —
*
Coum ère hèm ; desbroumbam-lous
Aqueigts dies de las doulous ;
Arrébibém à las eslous nabères
Chets pensa si soun las darrères.
Bien trop lèu ta mantu de nous
Qu'arriberan pênes é plous ;
Clareyam-se doun drin la bite
A la gauyou quan tout s'embite.
Lou cò s'enle, tau lou boutou,
A las auyous tout qu'ha hami de bibo,
Tournam-se gaha lou gran libe
Que tout an se rebè lou sou.
Escritoli, plume, adechat,
Coumpagnous mes dous dies soumbres;
Dare en là despuch sou lhebat,
Dinquò que de la noueit las oumbres
Me hasin toarna ta dehens,
Mas amous soun en tau printemps.
YAN DE LA BROUSTE,
dou Courriè de Salies.
Dou Coustè de Maysouette, lou 21 de marcs 1898.
SALUT
A LA SOUCIÉTAT AMICALE
DOUS BIGOURDAS A BOURDEOU
Dédicade à Moussu lou D^lCamou, prêsidént.
Adichats, frays, amies, dé la bère Bigorre,
Qué'p biéni réméreia dé boste arcoueil gaouyous ;
Dé'm bié youégné à bousauts, tant a qu'atténdi l'hore,
Séns u humét dé case énloc on n'éy hurous !
Malgré qui chériscam la biélhe may Patrie,
Qués crédém horabiats louégn dou $oou néurissè ;
Atau, lous amigrats qu'és biquen én frayrie '
Pértout oun lou hazard a mudat lur larè.
S'abém poudut décha la terre mayroulère
Quasi touts qué sabèm qué troubèrem aciou,
Aouprès dous counéchuts, ue patrie nabère ;
Gouayré nats n'èm partits à la grâcie de Diou.
Qu'abi bis, sous yournals, qu'èrent toute ue troupe
Dé péïs, aplégats sou noum dé Bigourdas,
E qu'u cop touts lous ans qué minyabet la soupe
Dé caouléts, doun l'aoudou sémblc puyam aou nas,
�— 173 —
Yamés n'abi poudut trouba boste casine,
Quand, u dous més amies mé parla de bous aoûts ;
Qu'ém digou : « Sabiéts-dounc, qué hem bounne cousine »...
Labéts qué soy biengut, tout dé tire, à grands saouts.
Coum bous aoûts, qu'ey déchat las risentes cantères
Dé l'Adou, doun lou briou é débise ta doux,
Enta biéné cérca, sus ribes éstranyères,
So qui m'a réfusat à case u hat1 yélous.
Bous aoûts qu'èret aci déspuch l'aaube dou die,
You qué soy arribat u drinot sou brespaou ;
Més tabé qu'èt u tros énla capbat la bie.
You qué m'énbaou à pè, bous aoûts qu'et à chibaou.
A pè, qué m'èy parié, qu'èy encouè bounne came,
L'aha qu'éy d'attrapa lou port tant émbéyat;
Més n'èy pas més bint ans ni la médiche éslame,
Qu'èy poou dé perdfc alét ában d'ésta arribat
Are qu'éy énta you drin abéyiou lou biatyé,
Qu'èy passât lou cami bourdat dé tillulès ;
Lou qui biéy coummença qu'éy chens brigue d'oumbratyé
E plé dé boute-clots a's déstorsé lous pès.
Aco ray, qu'èy béillèou més d'ardou qué dé force,
Pusqué'm soy apoutyat chéns cape ni bréspè ;
Més si dégué'ns lou biatyé é'm hasi quaouque éstorce,
Qué m'arrébirerèy, en chanca, sus u pè l
Qu'anérèy rétrouba mous frays d'Académie5 :
Labigne, Camélat, Rosapelly, Dulor,
Xabié dé Cardaillac, Du Pouey è coumpanie,
Encouère qué haram aou qui canté més hort.
Més tout n'éy pas aquiou, toutu coum la Cigale
Qué caléra tabé ha camina las dénts ;
Per case, quand on éy cayut à houns dé cale,
Tout lau mounde qué'p houéy : bésis, amies, parénts !
U barrot à la ma, sou cot ue bédace
Coum Homère, l'anticq, you qu'anérèy canta,
U bèrs énta bous aoûts qu'aoura toustém sa place
Déguéns lous.més réfris pér tant qui siéy énla !
Yan PALAY.
Bordeaux, 9 mai 1896.
1
(Hat) destin.
' La Société Aoadémique de Tarbes.
�— 174 —
LOUS LIBIS
PARPALHOUS
Y
FLOURINES
PER FlRMIN DAMBIELLE
Que bieni de prene u bagn de pouésie. — Aco n'arregole pas,
b'at sèy you! Mes que hè toutu gay e qu'arrefresquech drin,
sustout aquéste tour oun ne s'y enten brouni que trachamandis de
poulitique e d'eleccious.
Firmin Dambielle qu'ey aqueigt pouète biarnés de qui parlèm
l'aut an hens lous " Réclams ", et qui-s mouri tout youen, apuch
abé saludat d'il crid d'amou e de fé, la badude de l'Escole GastouFébus.
Moussu Garet — u bou biarnés qui n'espudech lous félibres —
qu'a heyt amassa en u béroy libérot la maye part de las obres de
Dambielle.
Que l'a batiat Parpalhous y flourines e ne s'y poudè pas mey pla
escade ta mentabe aquéres pouésies, doun la qui mercam assi
debaigt — e qui ne-s trobe pas hens lou libi de Moussu Garet —
pe dera la fresque sabou :
Poutous
I
Lous parpalhous que soun poutous
Que lou Cèu balhe a las fiouretes;
En l'ayre tremblans s'ous boutous,
Lous parpalhous que soun poutous !
E quoan a l'oumpre deus bruchous
Rebèn las fresques pastouretes,
Lous parpalhous que soun poutous
Que lou Cèu balhe a las fiouretes !
II
Lous poutous que soun parpalhous
Que l'Amou sus bouquetés pause,
Brious ou doulens, gaïmans ou hous,
Mes si l'aris se cambie en dous
Souben l'Amou que n'ey la cause,
Car lous poutous soun parpalhous
Que l'Amou sus bouquetés pause.... !
Ne-p desbroumbit pas que l'autou n'abè pas bint ans.
Firmin Dambielle n'a pas sulemen bayoulat las flous et lous
parpalhous ; que s'ey quauques cops esprabat a tuta la fanfare de
couyre, coum hens la soue ode a Bousquet :
Qu'es aquiu fier e dret, en nouste bile aymade,
Dap la Guerre a touns pes, la Glori d'or au frount ;
Que-t hen d'aquet metau qui lou mey t'agradabe,'
Lou metau deus canous au bram chourd y pregoun...;
�— 175 —
Mes que tourne biste a la soues amourines. Aco qu'ey lou sou
hat.
Si ma pensade ha petit bol
Y que ma boutz quauque drin chisile
You ne souy pas nad rossignol,
Ne souy hélas ! qu'u led chouriscle... ;
S'escribè a M. Garet en lou dedican la soue obre.
Se lou qui pintre la mounyetes l'abe dat bite, de segu Firmin
Dambielle qu'abere esclarit la soue lengue ; au loc d'escribe la de
Despourrins, qu'abere escribut la de Labaigt-Langlade e que sere
badut lou rouchignou qui encante las beres noeyts d'estiu.
Dictionnaire biographique des hommes du Midi
per M. de Beaurepaire-Froment
Lou oueytan n" du Dictionnaire biographique des hommes du
Midi, que-s da, enter autes, las biographies de FRAY SAVINIEN,
ihspectou de la escoles libres dou parsaa d'Avignou, qui lou
prumè amucha lou proubençau hens las escoles, au gran proufieyt
dous escouliès e de las dues îengues d'Oc e d'Oil ; d'ATcÉE DURIEUX,
lou balen félibre, aboucat a Paris qui, a settante ans escribou las
belhades de Leytouro, qui tira de Fescounut las obres de Pierre de
Garos e qui, proche dous oueytante, tribalhe adare en u Dicciounari de la lengue Gascoune.
Y. DOU B.
MESCLANHES
AMISTOUS DEBIS BIARNÉS DE MOUSSU L. BARTHOU
Lou 26 d'Abriu, Moussu Barthou s'ey rendut en Aramitz, lou
capdulh de la balée de Baretous.
A la fii de soun discours en francés, coum candidat à la députaciou, lou nouste ministre s'ey metut à dise aus électousBaretounés :
« — Escoutat, amies, n'habetz pas dilhèu jamey entenut nad'
« ministre parla Biarnés?..
« Edounc, d'are-en-là nou'n pouderatz pas dise autant. »
E labetz Moussu Barthou se boute à debisa en Biarnés, chenz se
brigue trebuca, e dab autant de briu e de sabrou coum si parlabe
francés, e per la fii que digou asso :
' « — Be bedetz que nou'm desbroumbi pas lou parla de case? 0
edounc qu'ey u hilh, e tà que sie, eth tabé, u bou Biarnés coum
jou, que l'ey heyt pourta coum mémbre de la soucietat Biarnese
e Basquete de Paris. E n'ha pas dengoere que dus ans ! Qu'ey dounc
de--segu, lou mémbre lou mey joen d'aquére assouciaciou. »
L'Escole Gastou-Febus qu'ey hère hurouse de poude mentabe
assi lou gracions debis déu Ministre Biarnés en pais de Baretous.
L'illustre mémbre de nouste Escole qu'ère acoumpanhat, aquet
die, per u aute hère amistous coumfray : Moussu Auguste Peyré,
d'Aulourou, lou gentilhet àutou de tant de sabrouses pouésies
Biarneses.
Lou FÉLIBRE DE BARETOUS.
�— 176 —
Sus la proupousiciou don nouste counfray Jules Lafore, lous
estudians de Y Institut National Agronomique, qu'an embiatutélégrame de simpatie aus éstudians de las escoles d'agriculture espagnoles, qui an respounut per aquestes paraules :
« Les étudiants, élèves des écoles d'agriculture d'Espagne,
« profondément touchés de la manifestation de sympathie de leurs
« frères français en ces moments difficiles, leur envoient un cordial
« salut en les assurant qu'ils trouveront toujours en eux des alliés
« sincères. »
Bibe l'Espanhe ! E Diu l'assisti, puch que las autes nacious de
sang- lati ne poden biene augan, a l'ayude de la loue nouble so.
CENTENARI DE YANSEMI. — Las hèstes dou centenari de Yansemi
que soun rembiades tau *7 d'Aoust. Las pèsses taus Yocs-Flouraus
d'Agen que pouyran esta mandades dinquo-u 31 de Mai : las de
lengue francése a Mous Lac de Bosredon, carrère Diderot; las de
lengue d'Oc a Mous de Dorde-Balharguet, carrère dous Martirs a
Agen. — Las bilhétes dou cami de hè a mieytad prêts, que deberan
esta demandades abans lou 30 de Yuin a Moussu Ch. Eatier,
présiden dou Coumitat.
YOCS FLOURAUS
DE
DÈTS—OUEYT CENTS NABANïE—OUEYT
VERS
l°Lous Caddetsdè Gascounhe, 60 vers p'ou mey.
2° Bira en lengue d'Oc lou Psaume de Babil
137. Super flumina.
v
SUDYEC LIBRE : 60 vers p'ou mey.
PROUSE
SUDYECS IMPAUSATS : 1° Uepaye del'Histoère dou noustepeïs, 80 lig"
2° Ruth au Cam de Booz, légende biblique,
80 lignes.
SUDYEC LIBRE : 80 lignes p'ou mey.
TIATRE
SUDYEC LIBRE : Pastourale, tragédie, mistèri, coumédie (etc.), dus
actes.
Taus maynadyes de las Escoles supérieures
PROUSE : U counde dous qui-s disen au biladye, à la belhade.
Taus de las Escoles primaris
PROUSE : Tradusi la fable : Lou Cad e Lou Loup.
Toutes las obres que deberan esta INÉDITES e embiades abans
lou purmè d'Aoust, à Moussu PLANTÉ, Présiden de l'Escole, à
Orthez (Basses-Pyrénées).
SDDYECS IMPAUSATS :
Lou gérant :
S.
DUFAU.
Pau, imprimerie Vignancour — Place du Palais.
�
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Title
A name given to the resource
Patrimoine écrit occitan:périodiques
Description
An account of the resource
Ce set contient les périodiques numérisés par le CIRDÒC issus des collections des partenaires d'Occitanica
Revista
Item type spécifique au CIRDÒC : à privilégier
Région Administrative
Aquitaine
Variante Idiomatique
Gascon
Aire Culturelle
Gascogne
Dublin Core
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Title
A name given to the resource
Reclams de Biarn e Gascounhe. - Anade 02, n°05 (May 1898)
Subject
The topic of the resource
Occitan (langue) -- Périodiques
Littérature occitane -- Périodiques
Gascon (dialecte) -- Périodiques
Littérature gasconne -- Périodiques
Description
An account of the resource
Reclams. - mai 1898 - N°5 (2ere Année)
Creator
An entity primarily responsible for making the resource
Lanusse, Maxime (1853-1930)
Salles, Isidore (1821-1900)
Planté, Adrien (1841-1912)
Palay, Simin (1874-1965)
X.
Dejeanne, D.
Brouste, Yan de la
Palay, Yan (1848-1902)
Bousquet, Yan dou
Lou Félibre de Baretous
Dufau, S
Source
A related resource from which the described resource is derived
<p>Bibliotèca de l'Escòla Gaston Febus</p>
<p><br /><a href="http://www.reclams.org/" target="_blank"><img style="height: 97px;" src="http://occitanica.eu/images/omeka/gaston_febus.jpg" alt="" height="97" /></a> </p>
Publisher
An entity responsible for making the resource available
Escole Gastou Febus (Pau)
Imprimerie de Vignancour (Pau)
Date
A point or period of time associated with an event in the lifecycle of the resource
1898
Relation
A related resource
<span>Vignette : </span><a href="http://www.occitanica.eu/omeka/files/original/e472a8c919c77eed6b76d1205b58246f.jpg">http://www.occitanica.eu/omeka/files/original/e472a8c919c77eed6b76d1205b58246f.jpg</a>
<a class="link_gen " href="http://www.sudoc.fr/039860345" target="_blank">http://www.sudoc.fr/039860345</a>
Is Part Of
A related resource in which the described resource is physically or logically included.
<span>Reclams de Biarn e Gascounhe </span><a href="http://www.occitanica.eu/omeka/items/show/2019">(Accès à l'ensemble des numéros de la revue)</a>
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1 vol. (16p.)
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Reclams. - Annada 02, n°05 (Mai 1898)
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