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Text
— 177 —
NABEIGTS COUNFRAYS
MM. Alcée Durrieux, avocat à Paris.
d'Arnaudat (Henri), à Orthez.
Dr Pédebidou, député des Hautes-Pyrénées, à Paris.
R. Bonhomme, à Galopian, par Aiguillon (Lot et-Garonne).
LES DACQUOISES
— SUITE ET FIN —
Je vous ai parlé jusqu'ici de servantes aux poses bibliques et de
grisettes aux talons frétillants; vous le comprenez sans peine, j'ai
gardé pour la bonne bouche les femmes du monde.
Un jour, un de mes cousins de Chalosse tombe du train chez
moi à l'improviste. — ;< Eh! que viens-tu faire, lui dis-je, tout de
noir vêtu, comme un uotaire, un soir de contrat ! — Mon ami, tu as
presque deviné. Je viens assister comme témoin au mariage de la
plus jolie fille des Landes. «Mesdames, c'est entendu, n'est-ce pas,
la mariée était de Dax.
Je voudrais rendre en une phrase, la distinction de ces mondaines. Quand les bourgeoises de Dax trouvent au fond d'une corbeille de mariage une couronne héraldique, elles la portent avec
tant de noblesse innée et de grâce souveraine, qu'avec plus d'orthographe et autant de beauté que Madame Sans-Gêne, elle peuvent,
après la maréchale Lefebvre, répéter : « C'est nous qui sommes les
princesses ! » Voulex-vous qu'avec une indiscreciongrande, comme
disent nos voisins et nos amis les Espagnols, nous pénétrions,
grâce à la baguette retrouvée du Diable Boiteux, dans la chambre
d'une jeune fille dacquoise? Faisons donc ensemble, — oh de jour !
— un voyage autour de cette chambre à coucher.
Au chevet de ce lit tout blanc de fiancée, est adossée à la muraille, sous un vert dôme de laurier bénit, la statuette de la Vierg'e
Marie. Et c'est notre Vierge de Gascogne, celle qui porte l'écharpe
bleue sur la robe blanche, celle qu'avant le miracle de Lourdes,
le beau Phébus invoquait déjà, quitte à inscrire sur les écussons
de ses châteaux : « J'ai belle dame », quand il criait dans le fracas
des batailles : « Noire-Dame ! Bigorre ! ».
L'image pieuse, la jeune fille l'invoque le matin et le soir. Mais,
qu'est-ce qui brille, accroché à la tapisserie des murs, pour le plaisir
�— 178 —
de ses yeux dans la j oui-née? Des souvenirs de cotillon, sans doute?
Erreur, ce sont de recuerdos de corrida. Les vastes abanicos, rapportés un soir de grande semaine de Saint-Sébastien, se déploient
largement et déroulent leurs scènes de courses sur leur fond jaune
et orangé.
Dans les cadres des glaces, sont glissés des trophées de pholographies. Et ce ne sont pas les fracs moirés des cousins danseurs
de l'hiver. L'Elu seul s'est casé dans une petite place. Ne vous
étonnez pas : les beaux seigneurs qui se carrent dans ces cadres
dorés sont des toreros d'au-delà des Monts.
A tout senor tout honor : En tête de ce paseo figure le grand
Rafaël Guerrita; renfrogné, il semble pleurer les cheveux qui, un
à un, désertent sa coleta. Au dessous, les deux frères Siamois du
toreo andalou, Reverte et Algabeno : Reverte, ce jeune qui ne
relève plus d'aucune école et qui se complaît à faire agenouiller
son taureau expirant sous l'éventail de la belle dame, penchée, le
regalo dans l'autre main, contre la corde de la barrera ; Algabeno,
cet élève préféré du Kalife de Cordoue, qui aime, à l'exemple de
son maître, à caresser le muffle du bicho et à lui parler à l'oreille,
s'en amusant comme un petit chat ferait d'une monstrueuse souris,
avant de lui porter la foudroyante estocade aux doigts mouillés.
C'est, enfin, pêle-mêle, la théorie des célébrités d'hier et d'aujourd'hui : le toujours beau et le toujours grand don Luis Mazzantini;
Bombita, l'aimé des belles Madrilènes, Minuto, que son courage
finit par grandir ; enfin Robert, qui, le premier en France, affirma :
« Et moi aussi je serai matador l » et son sobresaliente aragonais
Ramon Laborda, El Chato, gentlemen et artiste comme Mazzantini.
Voilà la chambre de notre jeune fille : La Vierge et les toreros.
Maià, n'est-ce-pas là l'Espagnole? Non, c'estmieux qu'elle encore,
c'est la Dacquoise !
Au sortir de cette chambre fleurant la jeunesse, je veux vous
demander de faire, par le souvenir, un pèlerinage dans un salon
que la mort, hélas, est venu fermer. Montons ensemble dans ce
vieux logis, qui bordait une rue étroite de l'ancien Dax. Une
grande salle, après le palier du premier étage, nous laisse voir,
dans sa demi-obscurité de chapelle, de vénérables portraits de
famille appendus au mur. A la place d'honneur, exposée comme
une image sainte à la vénération des visiteurs, est une page
blanche, noircie à peine de deux ou trois lignes et signée : Henry.
C'est l'autographe du Roi cher, de ce dernier Bourbon qui vécut
saintement comme son pieux ancêtre Louis, celui qui perdit la vie
et son trône, mais qui ne sut pas agir à son heure, comme l'an-
�— 179 —
cêtre diable à quatre, comme lou nouste Enric, celui qui avec
l'aide de ses Gascons sut conquérir un Royaume.
Dans le salon éclairé, se tenait dans son fauteuil Mme de L.
Devant ce portrait d'aïeule sorti vivant d'une toile de Largillière,
on se disait que la beauté n'a pas d'âge, et l'on se penchait, comme
aux siècles d'avant, sur cette main tendue pour la baiser. Avec
cette grande morte, ne sont pas morts sa beauté et son cœur; l'une
fleurit et l'autre bat dans les générations que la bonne Dacquoise
laissa après elle.
Je disais que les femmes de Dax sont mieux encore que les
femmes d'Espagne. Vous les verrez tout à l'heure aux arènes, et,
au hasard de la lorgnette, vous pourrez constater que la corbeille
fleurie de leurs loges est plus riante que toute une cour de grandesses castillanes.
Un dimanche des Rameaux, j'ai suivi et remonté, de bout à fond,
cette artère du Tout-Madrid, la calle de Alcala. La chaussée était
sillonnée par des carrosses tout échevelés de palmes ; les chevaux
andalous étaient, eux aussi, floquès aux oreilles de touffes de pal miers. Sur les larges trottoirs, les senoras se suivaient en rangs
serrés, le teint mat, l'œil brillant, le visage ovale, la taille lourde.
De toutes ces mondaines, étrangères l'une à l'autre, on eut dit des
cousines, des sœurs, tant elles se ressemblaient. Leur figure était
frappée au coin du même type de famille. Les Espagnoles sont
belles d'une uniforme beauté. Et ce que je viens de dire d'elles, je
pourrais l'appliquer à leurs sosies, les Arlésiennes, qui, elles
encore, se ressemblent si étonnamment. Les Dacquoises, je le répète, sont jolies ; dans leurs cheveux si ondoyants, dans leurs
bouches si fraîches, dans leur teint si rosé, dans leurs traits si
délicats, on retrouve, mêlées, la gracilité des Landes, la noblesse
basquaise, la fleur du sang béarnais, fécond levain, pétri avec la
chair de femmes qui diffèrent en charmes et qui ne se ressemblent
pas.
***
La coiffure nationale des Espagnoles était autrefois la mantille.
Hélas ! la mantille n'est inaintennnt de mode, là-bas, que les soirs
de Semaine Sainte et que les jours de courses de Taureaux. La
coiffure populaire de la Gascogne et de Dax était le mouchoir clair
roulé autour du chignon. Sur la tête, les cheveux nus et plaqués
arrondissaient l'ovale du visage. Le mouchoir, comme la mantille,
�— 180 —
s'est envolé par dessus les ailes des moulins, et, nouveau Don
Quichotte, je pointe ma lance pour les en décrocher.
Sur leurs cheveux qu'elles ©ut laissé repousser, les vieilles landaises ne veulent plus de capule. Le coquet mouchoir gascon,
mieux porté ici cependant que partout ailleurs, cède lui aussi devant
l'invasion des chapeaux de camelote achetés pour vingt-neuf sous
dans les grands bazars. Ces mouchoirs professionnels, qui s'accrochent de force sur la tête de nos bonnes, se dressent grotesques au
sommet des crânes, débordés par des nuages de cheveux que les
peignes font gonfler en auréole autour du front et tomber, lâches,
sur la nuque.
Eh bien, en terminant, je forme le vœu que les filles du peuple
de Dax donnent l'exemple à leurs sœurs de Gascogne, et que,
brûlant les horreurs qu'elles adorent aujourd'hui, elles reviennent
au.mduchoir d'hier, noué au chignon derrière la tête, contre les
cheveux massés : ainsi un pied arrondi termine le galbe pur d'une
coupe.
Cette coiffure de jadis, si méprisée maintenant, pourquoi, Mesdames, ne contribueriez-vous pas, par votre exemple, à la remettre
en honneur, au-dessous de vous ?
Faites-donc un essai, et, comme les Espagnoles reprennent la
mantille, coiffez-vous à la dacquoise, les jours de Courses de Taureaux. Est-ce que vos maris et vos frères ont honte de porter,
l'hiver, même à la ville, notre béret gascon?
Je voudrais, Mesdames, que cette après-midi, avant de partir
pour les Arènes, quelques-unes d'entrc-vous fouillassent dans le
bon coin de l'armoire familiale où elles gardent, comme des reliques,, les vieilles dentelles léguées par les grand'mamans. Sur vos
cheveux massés et tordus derrière la tête,- pourquoi ne rouleriezvous pas, autour du chignon, une écharpe noire ou blanche en
point de Valenciennes ou de Chantilly ? Piquée au sommet, une
épingle d'or sertie de rubis ou d'améthyste : ce serait là une charmante coiffure, et ce serait la revanche et le renouveau du mouchoir gascon.
Si, à quatre heures, lorsque vos voitures vous conduiront à la
Plaza de Toros, l'une seule d'entre vous était coiffée comme en
mouchoir avec un chiffon précieux de dentelle, plus fier que le
prince romain de jadis, je me dirais que mes « Propos Gascons »
de ce matin n'ont pas perdu leur journée.
Xavier
Dax, le 28 Août 1899.
DE CARDAILLAC.
�— 181 —
BITE DOUS PASTOUS
MÉDAILLE DE VERMEIL
Au concours de prose : Sujet imposé.
I.
—'
En partin
—
Lous adichatz
(claa e hort). — Tan e tan, tan, taralan, tan!
(Crus e back) — Pim, pam, poum, potopoum, poum !
ESQUIRES E ESQUIROUS (mesclagnes de sous). — Tïrelan, tirelan, tan,
tan, tim, toum, tirelin, tirelin, tirelirelirelin tin tin !
L'AULHÈ Aii DABAN. — Prutchè ! Saî ! Saî ! Praubines ! Pique-la !
EN SIULAN. — Fit! fit! fit! fit! flflflfiflflu !
EN APÉRAN.— Tè Pharou tè ! Tè, tè, tè, tè ! — Soumise a darrè !
E passes ! Biban, heu !
Lou BIELHOT DARRÈ. — Haut, diables haut ! Haut doun! Hep,/—ch !
Oh ! lou lè bestia ! Prut — ch — ch — ch ! !
MAYNATZ E HEMNES. — Anem, anem ! Haut doun, anem ! Ho hoti ! —
Hèy payri, hèy ! Las crabes tè, tau casau de Badie !
Lou PASTOU. — Praubes carrougnes ! Soumise, tè ! Passe dera ! Piquela , pique-lès! — Hèp ! ! Tè, ici! (En siulan) Fieu-tt ! —
Prutchè! Saï ! Saï !
EN PASSAN. — Hoii adichat! Sietz plaa, eh!
DEUS CAMS ENLA. — 0 ho ! Siès hardit, bè-n adid ! Qu'escriberas hou !
0 ho! — Prutchè! Fsstt !
LAS MÉTALES
Lous
TRUCS
Atau hèn lous pastous d'Aussau quoand partechen l'abor enta
las bères praderies deus gentius castèytz deu Medoc e deu Bourdalés ou taus bruchoas deus terrés de la Chalosse e deus garimbès'
de l'Armagnac.
~ L'asoulet, cargat deu paquet de las pelhes de l'aulhè e de tout
louressagou1 deuscubetz,delassanchesedeuspegaas, quocamine
au daban, cap lhebat, hardit e counten, coum s'y anabe enta ue
gran heste. De quoand en quoand que brouste sous plèchs deas
camiis las sègues penendes ou que s'abachè enta descabelha quausques cardous.aus panât.
Lou'caa Labrii qu'eu hame aus garrous, qu'eu gnaque la coude
ou qu'eu saute seu mus; que ba'e que bien, de daban enta darrè
2
3
e de darrè enta daban, en arg-niulan de gay.^/Qu'at gnarg-ue
1 Ressagou ou arressagou : Ramassis. Quin arressagou, dit-on, de
certaines personnes; que-s'arramasse dab Serrot e Guilhot,
2
Argniula ou armiula : Aboyer; se dit des petits aboiements entrecoupés, indiquant la joie, le plaisir ou la douleur.
3 Gnargua : Narguer, faire des niches.
�— 182 —
tout e que saute coum u hou : ta-d'etch qu'ey die de plasé ! Que
ba biaja loenh : qu'at couuech ou que-s soubié !
Lou gran Pharou que seguech lou troupètch tout cap bach e
coum alebat de doulou : que ploure sas mountagnes.
L'aulhè endimenjat que marche dret e fier au daban de las
aulhes; qu'ha la camise blangue boutoade dinquou mendou dab
boutous naus de hiu de lii, las penderilhes de la cinde arrouge
darrè-ù poutchet esquèr, lou bètch saliè' tout pingourlat de betes
arrouges, blues, berdes e jaunes darrè-ù poutchet dret, lasauforges
nabes fii blangues sus l'espalle elou bastou bourrugat e brullat de
fresc a la maa drete.... Prutchè! Saï! Saï! Praubines !"Que hè
boune care e qu'arrit; que batale hère hort, mes n'ha pas toutu
tout gay au coo : cheis mes, qu'ey drin boung, e Diu sab quin
sera l'iber !
L'u que pense a la frise5 qui jè ser engoère eù jurabe de l'ayma
toustemps, en lou se penen au cotch; — l'aude que ba poutiqueja
ballèu sou eami-nau per bèytz dies, en l'arrecoumandan sustout
de nou pensa qu'ad etch tout soul, la soo praube beroje hemnete,
— nobis3 de quinze dies a pênes (hou ditz tout ço qui pense, ni ço
qui mes lou clabe lou coo !); — hères que dèchen a case u ahoalh
de maynatz, petitz e grans, dab lous bielhs, aflaquitz e malandrous; que hèn amasse, en batchilhan, u gnac de camii dab toute
la catabe4 qui-eùs bou ana segui hore bilage u bèt tros loenh ; —
mantus tabee que soun bielhotz, harditz toutu, mes crouchitz de
doulous, cargatz de malurs, alebatz de pênes : qu-en ban, qu'at
eau, dab mes.de coo que de gay, peu darrè cop dilhèu.... Prutchè !
Saï ! Saï ! Praubines !
Las praubines que segueohen, drin amourres en partin, mes
enhouliades per la herrulhe e lous critz, ta lèu abiades.
Que soun apelhades tabee e arrengades coum lou mounde a las :
proucessious de las hestes en nau : lou marron en teste, dab lou
gran truc; las gences deu troupètch au coustat ou en seguin, dab
las métales ; au darrè toute la mesclagne bestiasse de las bielhes
' Saliè pingourlat : Sachet carré à sel, blanc, mais recouvert de fils
entrelacés de diverses couleurs, formant figure ou dessin au miiieu
(en Ossau).
!
Frise : Maîtresse. En Ossau, l'amie simplement, recherchée, désirée, le mot étant pris dans un sens honnête.
3
Nobis de : En Ossau, les mariages se font souvent en octobre, après
les foires de Béost et de Laruns ; les bergers partent tôt après.
4
La catabe : La marmaille. Quine catabe ! ! — Désigne aussi parfois
une longue charrette étroite.
�— 183 —
bèstes e de las joenes anesquetes dab truquetz, esquires e esquirous de tout esoantilh1.
Quine batsarre ! Quin bourbari ! Escoutatz-las drin :
Bè ! bè ! bè ! bè ! bè — è — è ! bè — è — è !
Pim, pam, poum, potopoum, poum! Tan, taratan, tan !
E, ta feni, au darrè de to,ut, l'ahoalh de case, — lou canalhè, la
calitre, taus bielhs, — que truque a gran cot de barrot lou praube
bestia endarrerit, espederat ou anang, en cridan:
Haut, anem, baut l Prut — ch — ch — ch !
Quine biahore ! Quin plasé d'at bede e d'at audi !
Atau qu-en ban sou cami-nau, tout blanc de proubet, quauquc
cop cinq ou cheis aulhès en courdiole5, dinquo l'Ayguelade de
Bielle. Aquiu que-s pausen drin, que hèn ue pregarie a la Bierge
Marie de la Capère3, que. tiren la herrulhe au bestia, qui pèch au
Saliga, que hèn lous darrès adichatz au seguissi e que gahen cadu
sa bie, lous us per Loubie e Sébignac, lous audes per Arudy e
Buzy
II. — En tournan — Sus la mountagne
Coum soun partitz que tournaran parié au printemps, catsus
Abriu ou Máy, arcoelhutz de loenh e herrulhatz de Loubie de
Batch ou de Castètch enla.
Quins tartalhs 5 d'arride pegau e pe-n embien lous brabes
aulhès e las holles aulhères en se tournan arrè-bede ! Ah I lous
bous abras, las gouludes estretes e lous bèytz poutous beroy
crouchitz !
Las aulhes que bèlen de countentè : l'aujou tan enlourende de
las flourines de la mountagne, aprigade d'u capètch blanc de neu
rede e cindade d'u pelhot berdouliu e parpalhat, que las arregole
de gay. Lou gran Pharou qu'armiule d'amistad en coudéjan de
plasé e l'asoulet tout irag'at de fierrè que brame d'amou, dab sa
grane boutz tremoulante, embriagade de joye.
Quin bounur a case ! E quin ey boune e fresque la permerc
calhade, lende-die, e sucren lou serigot6, hourrupat a tarrissotz
1
Escantilh : Espèce. Ah! què-sde quetch escantilh? (fìace). On dit
aussi la naque, en parlant des personnes.
2 En courdiole : A la fde.
3
Capère : La chapelle de l'Aygualade de Bielle est bâtie sur le bord
de la route à environ 1 kil. de Bielle, sur un terrain vague communal.
1 Louvie-Juzon, Sëvignac, Arudy et Buzy : Villages du canton
d'Arudy, — ainsi que Castet, siège de l'ancienne vicomte d'Ossau.
5
Tartalhs d'arride pegau : Eclats de rire fou. On dit aussi claquères, pour des éclats plus bruyants.
6
Serigot : Petit lait, obtenu dans la fabrication du fromage. Leytou,
Ace et chénigou, petits laits moins complets, obtenus après l'extraction
du greulh.
�— 184 —
ou a plées sanches ! E quines piytz d'estambèle1 douce e de grulh
sabrous lou dimenje en seguin !
***
Mes, ta lèu arribatz, lous brabes aulherous, — atrebitz a tout,
dab u beroy èr de gaymandè, — que partechen tau soum de las
mountagnes, catsus, catsus, tout près deu ceu debatch lou beroy
eèu tout blu, au rniey de las pênes cuertesepeyrudes, deus garrocs
ealhabutz e pregounds, peus lacarrès lissentz e murtiès, liens lous
broustès oumbrius e lous brouchiguès g'erbutz,- plees de tarribles
herums, ou cabbayt deus grans boscs escuragnous e redoulius.
Que biben aquiu, drin en baganautz, cinq ou cbeis mes, en
courren d'u parât ta l'aude, de sode en sode, a fine mesure qué
las gerbes e soun pescheudes; mes que bacben de claa en claa ta
bié bede lou coumbat de case : lous jouens ta bié bayla cabbayt
de las bestes ou de las carroussères s, lous bielbs ta bié dise dus
patèrs, à misse, entau bestia, lous gourmans menicipaus ta bié
discuti lous grans ahas coumunaus de sodés de mountagnes ou de
bacades e lous audes ta bié pegueja.drin, e toutz tas biene cerca
la bioque de la quinzenade.
Cougatz dab lou sou e lhebatz tabee que hèn tout die lou médich
tribalh e toustem la mediche bite ;
Auta-lèu sus-pèe que mulhen las aulhes, que hèn lou roumage,
— aquetch bou roumage bielh qui n'ha pas enloc lou soo parié, —
que minjen drin de calhade e que beben u paa de coupetz de serigot ou de chenigou, qui-eus serbech de permé repèch; cadu au
tour que hèn ta très ou coate au cop u bètch caudè de broje dure
e que la minjen toutz amasse dab lous grans culhés de huste, ta
coumença trempade de chue de lard, enta feni desmesclade dab
lèyt ou dab poutage claa; enta mascadnre, dab ue mique 3 ou sus
u tros de paa de roumen e milhoc, quauque cop de blat, — nègre
coum l'essoueje, - qu'han soubenugnacot de lardcoeytal'aygue
ou a l'aujou deu hoec tiengut dab ue brouquete ou dab la punde
deu coutetch.
Quoand l'arrous ey secat que dan la bie au bestia de cap ta las
quintes* e qu-eu seguechen en siulan bètch èrdoulen de branlou
agrejan ou en candan quausques candes nabères francimandes,
1
Estambèle : Caillé fait avec du lait cuit, appelée Castambèle dans
la vallée de Baretous.
2
Carroussères : Danses, rondeaux en Ossau. sur la graine de lin,
appelée Carros.
3
Mique : Miche de maïs et froment, mets très commun en Ossau.
' Quintes : Sommets des montagnes.
�— 185 —
biengudes de l'arribère, lous joens en fuman coum lous bagamouns de las biles.
Soubentotes que-s couguen beute a terre sou capuchou e qu-en
hèn u hourrupot en s'arrajan la rée, quoand soun arrégoulatz de
ha causses bourrugades, esclops e hoursères 1 dab bitz-tortes
enta las amigues ou taus maynadous.
Quoand han debergut la broje e lou leytou que brespejen dab ue
sebe, salade ou dab ue poume tirades de la potche deu gilet.
A fine-mesure qui lou sou s'estuje a l'eseounetère de las pênes
besies que s'arrepleguen lous troupèytz hore deus oumbrius en
dus siuletz chisclantz e que s'arrecatten apielotz las aulhes entaus
courraus, abantz qui lou seré n'haje pas mulhat las maies gerbes
entequibes 2.
Que moulhen engoère e que soupen coum han dinnat dab u
caudè de broje ey lèyt, en se coundan quausques historiés de sourcieries, deu bielh tems, de jocs de horse e d'amourines, e en arriden hère, enta mielhe deberze.
Lou scr biengut qu'aluguen de grans hoecs ent'aspauri lous
ous ahamiatz e lous loups aganitz e dessoulutz.
Aclepatz per doutzenes hens petitz cabanotz, bachs e estretz
coum courtetes de bestia meyre 3, croubitz dab granes pèyres de
loze, qui lèchen passa lou ben e las redous, dab la plouge la
noeyt, e lous arrays bourientz deu sou lou die, aulhès e aulhères
que droumin amasse, tout apelhatz, débat las mediches capes enta
aprigues, coum grans amies de case, sou medich palhat hèyt de
broustes sègues de pii ou d'abet, dab pèytz d'aulhes ou de crabes
per dessus... Ah! las bounes pégnicades e las bères claquères a
poses !.. Quines espussades, praubetz !....
*
*- *
Aquére bite bagamounde e layrouse deus brabes pastous qu'ey
simple e grane, heyte de patience, de boentat, de turmentz, de
besoungns e de pribacious, d'amistad estrete e d'amou pregoun.
Benedite deu ceu que hè lous homis hortz, bous e haunestes, serbiciaus e plees de coo, si-ny ha, cournaDiu platz ! e, mes qu'enloc,
las hemnes balentes e amistouses !
J. EYT.
(Parlaa d'Aussau.)
1 Hoursères : Fileuses. — Gausses bourrugades : Chausses avec
des points ronds comme ornements, très portées en Ossau par hommes
et femmes.
i
Entequibes : Qui entequen (oulhes entecades). Qui entachent d'un
mal redoutable.
' Bestia meyre : Petites loges pour petit bétail, de peu d'importance.
�— 186 —
HENS LA PAMPA ro
Lou soubeni quey ue malaudie
Qui hè lou coo mey triste que la noeyt ;
Hé negreya la bèFe lutz deu die
E tout endret qu'eu hé pareixe boeyt.
Alexis
PEYRET.
Praube maynat de la mountahe
E lou dimenche sus l'herbete
Pergut en aqueste déser
Quoand la lue, sus la campanhe,
Quoand pouderey tourna dansa
Luseix la noeyt deu soum de l'èr,
Au coo la tristesse que'm ganhe :
Qui's lèche bet drin caressa
Au sou deu briulou, la couquete?
E laus soubenis deu bilatye
Que'm bienen troubla la rasou ;
Aquère maynadete bère
Qu'aymey de tendre e pur amou
Au houns de la Pampa saubatye
Ditz me, cassou de la marlère.
Pareix deu me pay la maysou
Qu'y bau courre... N'ey qu'u miratye.
Ta pensa lous maths a you
E's bien à toun pé séde encoere 1
E quauque cop, (Ah! dolou grane!)
Mes tout aco n'ey que houlie !
Qu'audix en l'èr darrè lou broc,
En lou déser que-m eau esta.
Dab quauque bère gouyatete
De Nay brouni la gran campane,
Jamey hens ma bère patrie
Mès lou douché n'ey pas en loc !
Nou pouderey dilhèu canta
Qu'ey la boutz deu bent sus la plane !
De sous grans boscs la pouésie !
Oun etz pradères tant aymades,
Hilhs hurous d'aquères ribères
Plèes de flous coum u casau ?
Boscs oun ban courre las maynades,
De Pau, de Nay e d'Aulourou,
Quoand la noeyt cad sus las praderes
Goustallatz berdz, Gabe de Pau
Si pregat, pregat drin per you
Dab tas ribères encantades ?
Maynat pergut n'aquestes terres
Hount deu chourrot oun m'en anabi
Ah ! moun bet peys, Biarn aymat,
Soul lou matii ta souneya,
Dab quin plasè you qu'escoutabi
Quoand te bedera toun maynat !
.T.
MTLOU.
Tas ayguetes chouchourreya
Hens lou gran clot oun me banhabi !
Quoand tournerey bede en la touye
Las flouretes s'esparpalha
Toutes emperlades de plouye
E l'auzet qui's ba miralha
Au tarras d'aygue de la gouye ?
(1) Lou nouste gran amie Alexis Peyret que s'ha embiat de Buenos-Ayres
aquère beroye pouésie d'u hilhdou Biarn : gnaute biarnès A.BroudeuT, qu'ha
heyt ue beroye musique e, per aquiu loenh, l'obre dous noustes rays que's
cante à la soucietat Philantropique du Bio-de-la-Plata. e au benefici de
l'Espitau Francès. Bravo counfrays e amies !
�— 187 —
EN QUITAN-SE
A ue aulhère.
Puchque-s eau sépara tourne-m et mié bastou
Que soune et Angélus, ère estéle s'alume
E decap ats Bergouns et sourelh é ra brume
Que-s disen à ra biste en s'embian u poutou.
Brume é sourelh pet cèu, courne aulhère é pastou
Qu'han houleyat delhèu drin mes que de coustume
E, marian-se d'amou, lauyès coume ra plume
En u die courroun touts ets pics det cantou.
Are et sou que s'en ba, deban ère sué bère.
Mes. au mens it que-s hèn ue carésse darrère ;
Mistoye, garde doun quin hèn en se quitan.
E tu que-m bos lécha sénse balha-m'en nade?
Anem, sounque u poutet, u ! Be sabes maynade
Qu'et ben qui t'a toucade é s'en carréye autan ?
Yan DE LABEDA.
(Bigorre.)
LOUS DÉ BOULIN
A Moussu lou général baroun DURRIUS
e l'Abesque coumbertit
A Isidore Salles.
Belhèu qu'ém trouberats hère prétentiùs
De boulé, coum bous, Moussu Salles,
Escribe bers; car, cap de biùs,
S'ets bous au soum, tout aù soum de l'escale
Dou nouste Parnasse gascoun,
You n'en ey pas pouyat encouère un esparroun.
Enta p'embia pourtan, dus escriuts poétiques
D'un bielh curé dé Sén-Sébé ;
Counserbats per you coum reliques,
Qué désiréré dé sabé
Sé pouyri, chens rabot né limes,
En canta, coum et, ma cansoun,
Arrouméga dus ou très rimes
Qui n'aboussin pas bilén soun.
Aco, per bous séré facile,
Mes you né souy pas tan habile ;
Qu'an d'û rime cerqui la so,
Toutes hén à l'estuye-so.
�— 188 —
Nouste bielh curé s'apérèbe
Moussu du Saùt e nat ta plan ne s'enténèbe
A ha lou prône ou prêcha un sermoun
En gascoun.
Lou permé desquets dus escriùs
Es un crit de récounechence
Aù général baroun Durriùs
Qu'habé prés en mán la défense
Dous praùbes paysans dé Boulin
E qu'ous tira d'un gran chagrin.
Mens ancienne qu'é l'aùte épitre,
A Sa Grandou, Mounseignur Epiben
Qui, crosse en man, sou cap la mître,
Boulèbe toustem coum lou ben.
En la leye, dus bielhs canounyes
L'un pétit, gras, l'aùt magre, gran,
(Qué p'at disi chens nat mensounye)
Qu'es déchidan.
E lou gras, à mine esberide,
Qu'é s'en pensa créba d'arride.
Més enta'p parla dap franquise,
Qu-em permeterats d'ets é-dise,
Meste, coum souy estât hurous
D'ép rébède aù castet dé Prous
E d'ép rapéla certén biatye
Qué hésouy, qu'an eri maynatye
En esta boste coumpagnoun
Desempuch Bourdeù yenqu'aù Moun.
Bous, labets, qu'érets jornaliste
E, mey tart, qu'ets estât Préfet !
A l'arrebès, per un sort triste,
You, sé souy estât souparfet,
Dou Nort aù Miyour en bet courre
E birouleyan coum la gourre,
Ana mey haùt n'ey pas poudut ;
En crida zut à la Marianne
Qué m'entournay de cap Mourlanne
E...... jornaliste souy badut.
Ataù, sus nouste boule rounde,
Aù temps passât, coum aù présen,
An marchât las couentes dou mounde :
Sé l'un mounte, l'aùt qué descén.
Mes coum bous, Meste, aù houns de l'ame
D'esta gascoun, qu-em hey aùnou
E que goueyti un co de flame
Ent'au bet pays de l'Adou.
�— 189 —
Kjjjj !... Kjjj.... —
—
.. Qu'enteni ? — Lou Parnasse
E dounc eu reboulucioun ?
Voilà qu-em cride û bielhe agasse
Qué n'ey pas rime né résoun.
D'ana mey en aban n'em senti pas la force
E qué m'arresti net
Dé crénte qué d'un saùt ou d'un arréguisnet
Pég'ase n-em hessi cat-torse
E qué n-em coupi lou chioulet.
UN BIELH GASCOUN DÉ CHALOSSE.
La Faculté de Médecine et de Pharmacie de Bordeaux a tenu sa
séance solennelle de rentrée le samedi 4 novembre. Son doyen,
M. de Nabias, a prononcé un éloquent discours dans lequel, après
un délicat hommage à chacun des morts de l'année, il a distribué
des éloges à ceux de ses collaborateurs et de ses élèves qui ont été
l'objet de distinctions honorifiques et se sont signalés par leurs
travaux et leurs talents.
Comme toujours, la parole de l'éminent doyen a été couverte
d'applaudissements. L'Escole Cfastou Fébus ne saurait se désintéresser d'une pareille solennité. M. de Nabias est notre confrère à
l'Escole : il en suit avec le plus vif intérêt les incessants progrès :
il nous fait l'honneur d'être un des plus assidus de nos réunions
annuelles; il nous soutient de ses précieuses sympathies: c'est
donc da:is un double sentiment d'affectueuse reconnaissance et de
très cordiale confraternité que nous sommes heureux de nous
associer au grand succès qu'il a remporté le 4 novembre dernier.
Nos lecteurs nous remercieront de mettre sous leurs yeux la
superbe péroraison de son beau discours, et de loin, mais du fond
du cœur, ils joindront, nous en sommes sûrs, leurs applaudissements aux nôtres :
« MESSIEURS LES ÉTUDIANTS,
« Les anciens tressaient aux médecins des couronnes d'or et leurs
oracles étaient recueillis dans les temples. Au risque de toucher à vos
plus chères illusions, je dois vous mettre en garde contre le changement des temps. A notre époque, bien que la mission du médecin soit
toujours aussi haute, on ne tresse plus de couronnes ; nos oracles ne
sont plus sacrés ; le progrès a chassé les dernières croyances. Vous
serez contestés et la Société, à laquelle vous consacrerez tout ce que
�— 190 —
vous .avez d'intelligence et de forces, non seulement ne vous rendra
pas toujours ce que vous ferez pour elle, mais elle ne vous saura
parfois aucun gré de votre dévouement, s'acharnant même après votre
nom pour le ternir par un soupçon de lucre ou d'ambition.
« D'écueils, de difficultés sans nombre la route est parsemée. Mais
qu'importe ? Si vous voulez être grands, ayez pour vous-mêmes la
noblesse de votre vocation. Marchez droit'devant vous, avec la sérénité
d'âme que donne une conscience tranquille, dans la possession du
contentement intérieur, à l'abri des convoitises et sans souci de vaine
gloire.
« Marchez dans la paix des laboratoires, à la recherche des vérités
nouvelles.
« Marohez au chevet des malades, à l'application des vérités utiles.
« Marohez dans la claire vision de la douleur humaine, vers cet idéal
sublime qu'aucune science ne nous permet d'atteindre au même degré;
celui de faire le bien, de souffrir pour le faire et parfois d'en mourir ! »
L'homme qui parle ainsi est non seulement un grand savant, un
bien éloquent orateur, c'est encore et surtout un grand, un noble
cœur.
A. P.
Hens lou numéro de yenè que publicaran, la listre dous escouliès de Gastoun Fébus, u conde landès de Sylvin Lacoste; u
ouradyé en a mountagno de J. Espagnolle, e troupe de causes
intressantes taus noustes counfrays.
L'ARMANAC
L'Armanac dou Bon Biarnes e dou Franc Gascou, ta Panade de
graci dèts-e-nau-cens, adoubât per la ma d'aymadous de la Terre
mayrane, que sort de pareche.
P'ou trésau cop, que bien truca au nouste pourtou.
P'ou trésau cop, qu'hèy lou gay de p'ou présenta.
Très an ha, que s'ey hèyt beth sarrot d'amies, capbath las arribères dous gabes.
Doudze mile Armanacs, a d'aqueste hore, que courren las noustes
campagnes.
Mes, — qu'at demandi a touts lous biarnes e gascous de boune
tilhe, — ey prou, doudze miles ? You que crèy toustems que cent
miles ne sere pas trop.
�Tabèy, amies, que-p bieni prega encoère, de p'y ha, tau ha couneche e tau ha ayma. Troubat beneudous de l'Armanac en cade
biladye, e. bous, ne-p desbroumbit pas que dap ue pèsse de cinquoante sos qu'en pouderat habé settante, e dap cinq liures, cent
cinquoante. N'ey pas la carèsti !
Coum sabet, l'Armanac que débise
Lou dous parla qui M ploura
L'amne attendride,
se dits lou nouste gran papoun bissiat, Isidore Salles.
E quoand bellèu déra l'hore de mièye noeyt de cap d'an, au cort
de touts lous larès biarnés e gascous, q-ue pouderan ourbi lou
liberot d'u so, e arcoelhe 1900 dap lou beroy ,paraulis d'u gnaut
dous noustes aymats, Moussu Labaig-Langlade :
Mièye noeyt deya qu'ha trucat !
Hore qui bien da la yuntade
De dus ans Vu per Vaut gahat.
Hore ta nous auts destacade
D'u rumèw de VMernitat,
Salut ! salut, nabére anade !
L'ARMANAC DEU BOU BIARNES E DEU FRANC GASCOU
ta l'Anade de graci Detz-e-nau cens
Adoubât per la ma d'Aymadous de la Terre Mayrane
L'Anade 1900.
— Lou Dimenye. — Calendriè.
1900
J. LABAIG-LANFLADE.
Le Maysoun blanque
ISIDORE SALLES.
Indic deus Tribalhs deu Casau..
La Sent Pourquii dou Diable...
ADRIEN PLANTÉ.
Beroy dèbis dou yénéral Camou
HENRI PELLISSON.
X...
Tirât d'ue Ode birade de Job....
HATOULET.
Grilhous e Cigalhes
Anem au Poble
LOU FÉLIBRK DE BARÉTOUS.
Lou temps d'acera hore
En Yustici de patz
J.
MlQUEU
DE CAMÉLAT.
LABAIG-LANGLADE.
LOUIS BATCAVE.
�— 192
Lou Nouste Henric....
Histouères de Oarnabal
Lou Martinet de la Tour Mounte-Auzet.
Francimans e Biaruès
U tour de Mouliè
Lou nouste parla
Hères e Marcats.
PRÊTS :
U SO cad'u.
E.
VlGNANCOUR.
JEHAN DE MONTGAORÎN
YAN DE RÉBENACQ.
X... ^
SlMIN PALAY.
Y. D.
— PER LA POSTE :
B
DUS SOS.
Qu'en dan 1 per 6 ; 15 per 12 ; 10 per 50 ; 150 per 100.
Lou port que-s pague en mèy.
Escribe à M. LESCHER-MOUTOUÉ, emprimadou, 11, carrère
de la Préfecture, à Pau.
Lou yèmnt : H. MAURIN.
PAU, IMPRIMERIE VI&NANCOUR — PLACE DU PALAIS.
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Title
A name given to the resource
Patrimoine écrit occitan:périodiques
Description
An account of the resource
Ce set contient les périodiques numérisés par le CIRDÒC issus des collections des partenaires d'Occitanica
Revista
Item type spécifique au CIRDÒC : à privilégier
Région Administrative
Aquitaine
Variante Idiomatique
Gascon
Aire Culturelle
Gascogne
Type de périodique
Revistas d'estudis localas = Revues d’études locales
Dublin Core
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Title
A name given to the resource
Reclams de Biarn e Gascougne. - Anade 03, n°12 (Decémbre 1899)
Subject
The topic of the resource
Félibrige
Gascon (dialecte) -- Périodiques
Littérature gasconne -- Périodiques
Histoire locale -- Gascogne (France)
Description
An account of the resource
Reclams. - decembre 1899 - N°12 (3ème Année)
Creator
An entity primarily responsible for making the resource
Escòla Gaston Fèbus
Source
A related resource from which the described resource is derived
<p>Bibliotèca de l'Escòla Gaston Febus</p>
<p><br /><a href="http://www.reclams.org/" target="_blank"><img style="height: 97px;" src="http://occitanica.eu/images/omeka/gaston_febus.jpg" alt="" height="97" /></a> </p>
Publisher
An entity responsible for making the resource available
Escole Gastou Febus (Pau)
Imprimerie de Vignancour (Pau)
Date
A point or period of time associated with an event in the lifecycle of the resource
1899-12
Relation
A related resource
Vignette : <a href="http://www.occitanica.eu/omeka/files/original/e472a8c919c77eed6b76d1205b58246f.jpg">http://www.occitanica.eu/omeka/files/original/e472a8c919c77eed6b76d1205b58246f.jpg</a>
<a class="link_gen " href="http://www.sudoc.fr/039860345" target="_blank">http://www.sudoc.fr/039860345</a>
Is Part Of
A related resource in which the described resource is physically or logically included.
Reclams de Biarn e Gascounhe <a href="http://www.occitanica.eu/omeka/items/show/2019">(Accès à l'ensemble des numéros de la revue)</a>
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1 vol. (16 p.)
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fre
oci
Type
The nature or genre of the resource
Text
publication en série imprimée
Identifier
An unambiguous reference to the resource within a given context
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INOC_Y2_1_1899_12
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Temporal Coverage
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18..
Date Modified
Date on which the resource was changed.
2016-06-22
Contributor
An entity responsible for making contributions to the resource
Cardaillac, Xavier de
Milou, J.
Labeda, Yan de
Un bielh gascoun dé chalosse
Planté, Adrien (1841-1912)
Maurin, H.
Alternative Title
An alternative name for the resource. The distinction between titles and alternative titles is application-specific.
Reclams. - Annada 03, n°12 (Deceme 1899)
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