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— 145 —
LÀ RÉUNION D'OLORON-S^MARIE
UEscole (iastou-Fébiis sera bien reçue à Oloron : cela ne
peut surprendre personne ; la Ville de Navarrot, d'Antonin
Montant, d'Auguste Peyré, d'Emile Casamayor, est par
excellence, la ville de l'hospitalité béarnaise, aimable, cordiale et spirituelle.
Elle a donné de fort nombreux adhérents à notre œuvre,
dès le jour où nous fîmes notre premier appel aux fidèles
de la petite patrie.
Elle veut, cette année, affirmer sa foi félibréenne en
mettant tout son cœur à nous recevoir.
Selon notre habitude, nous y avons été, il y a quelques
semaines, pour arrêter d'avance les grandes lignes du programme de la fête du 28 août.
Nous comptons à Oloron de nombreux amis personnels;
ils nous ont fait un accueil qui, sans nous surprendre, nous
a profondément touchés. Merci à eux !
Voici donc le programme général de la félibrée :
On arrive facilement à Oloron : vu l'importance du
concours de nos Jeux floraux de 1905, les membres dti
bureau sont priés d'être, dès le Dimanche 27, à Oloron.
Ainsi qu'ils le verront, par l'extrait de l'horaire du chemin
de fer du Midi, ils pourront y arriver dans l'après-midi du 27,
à 1 heure ô'i- ; à 5 heures 20 ; à 7 heures 40.
Le Bureau se réunira à l'hôtel Moura et verra, en comité,
le travail des commissions du jury, arrêtera la liste définitive des lauréats, nommera les rapporteurs qui auront ainsi
la soirée pour mettre sur pied leurs rapports.
Le soir à 9 heures, dans la salle de spectacle de l'hôtel
Moura, les artistes de l'Escole Gastou Febus, joueront, en
pur dialecte béarnais, Charpie, le joyeux vaudeville Salisien;
Ion Franchiman, vaudeville, et Mescli, drame de notre ami
Simin Palay, Mèste en gai] sabé.
Les entr'actes seront remplis par les chants, les récits,
monologues divers, avec le concours des chanteurs Salisiens
et des Sociétés musicales Oloronaises.
Le programme de cette soirée, unique dans les fastes litté-
�raires du Béarn et de la Gascogne, sera donné dans tous ses
détails, dans le courant du mois d'août, par la presse Oloronaise, qui veut bien, dans un sentiment de confraternité
aimable, nous prêter le plus gracieux concours.
Et nous ne parlons pas de salves, de fusées, d'illuminations par lesquelles Oloron tient à souligner la présence de
l'Escole Gastou Febus dans ses murs.
Le lundi 28 août, la municipalité, précédée de l'harmonie
municipale, se rendra à la gare pour recevoir officiellement
les Félibres : de là, on se rendra en corps sur la place Gambetta où se tiendra la séance générale — en cas de pluie
dans le carré de la Halle.
Le Maire souhaitera la bienvenue à ses confrères les Félibres du Sud-Ouest : le Président lui répondra ; après quoi,
les rapporteurs proclameront les lauréats de chaque section
du concours, les principaux lauréats seront invités à lire
leurs œuvres et nous pouvons d'ores et déjà annoncer au
nombreux et élégant public qui se pressera sous les belles
frondaisons de la place Gambetta, autour du buste de
Navarrot, que de gracieuses surprises lui sont réservées.
La séance commencera à 9 h. 1/2 très précises.
Al heure, banquet félibréen dans la belle salle de spectacle
de l'hôtel Moura ; au dessert, après les toasts d'usage, la
parole sera donnée à nos confrères qui se seront fait inscrire
d'avance au Secrétariat général.
Cette intéressante partie de la fête terminée, on ira admirer les curiosités de la vieille cité, si riche en souvenirs
historiques et en merveilles archéologiques.
Le Président de l'Escole arrivera le jeudi 24 août, et descendra à l'hôtel Moura, où sera installé le Secrétariat général.
C'est là que toutes les communications devront lui être
adressées à partir du 23 août.
Dès leur arrivée, les Félibres se présenteront au Secrétariat
général pour faire viser leurs bons de chemin de fer, formalité absolument nécessaire pour qu'ils puissent bénéficier de
la gratuité du retour.
On n'oubliera pas qu'il n'est pas nécessaire de faire partie
de l'Escole pour être admis au banquet : il suffit d'avoir la
foi félibréenne et d'accepter notre programme.
�Les Dames sont également admises a nos nanqi
présence y apportera un charme inappréciable.
Nous le répétons : ceux qui voudront prendre la parole
au banquet se feront inscrire d'avance et pourront traiter
tout sujet en prose et en vers, à la seule condition de ne
faire ni politique ni religion.
Enfin, ainsi que nous le rappelons chaque année, l'Escole
ne fait pas d'invitation pour le banquet : comme dans tous
les banquets félibréens chacun paie son écot, cinq francs,
grâce auxquels, le Yatel Oloronais, Moura, nous donnera
un menu dont nos estomacs, disons mieux, dont nos cœurs
reconnaissants garderont le meilleur souvenir.
Notre confrère, M. Xavier Casamayor-Dufaur, l<r adjoint
au maire, veut bien se charger de centraliser pour la région
d'Oloron, les adhésions au banquet et d'en recevoir la cotisation.
Les Félibres sont assurés de trouver facilement des logements à Oloron. Nous avons vu les principaux hôtels de la
Ville ; nous en donnons le nom et les prix ci-dessous.
Les membres de l'Escole Gastou-Febus sont très nombreux
à Oloron et dans les environs. Nous ne saurions trop les
engager à se rendre en masse à cette fête, qui marquera
parmi les belles journées de notre association félibréenne
qui en compte déjà tant !
, Vive Oloron ! Febus Aban !
ADRIEN PLANTÉ,
Félibrc majorai,
Président de l'Escole Gastou-Febus.
V. li. — Nous sommes heureux de faire connaître à nos confrères
de l'Escole, appartenant au Clergé, que sur la demande que nous
lui avons adressée en leur nom, M. le Vicaire-Capitulaire a bien
voulu nous faire connaître que les prohibitions des statuts diocésains ne sont pas applicables au banquet de corps de notre
association félibréenne.
Hôtels à OIoron-Sainlc-MaiMC.
Chamb-e
Hôtel MOURA (ancien Condesse).
Hôtel LOUSTALOT
Hôtel GERVA1S
2 fr.
2 fr.
2 fr.
Déjeuner
50
2 fr. 50
2 fr.
ì fr.
Din^r
a fr.
a fr.
â fr.
�— 148 —
EXTRAIT DE L'HORAIRE DU CHEMIN DE FER DU MIDI
Départ de Pau sur 01oron-Ste-Marie, matin...
Arrivée à Oloron
*
Départ de Puyoo, matin
Arrivée à Pau
6 h. 50
8 h. 06
4 h. 14
6 h. 19
Les Félibres venant des Landes et de la partie Ouest du département des Basses-Pyrénées, s'ils ne veulent pas passer deux nuits
à Oloron et s'ils tiennent à assister à toute la Éélibrée du 28,
doivent prendre les trains ci-dessus.
Les Félibres qui viennent des Hautes-Pyrénées et de la partie
Est du département des Basses-Pyrénées, s'ils veulent assister à
toute la iélibrée du 28 août et ne passer qu'une nuit à Oloron,
doivent prendre les trains suivants :
Arrivée à Pau {direction de Toulouse et Tarbes), matin.
Départ de Pau
Arrivée à Oloron
Horaire
5 li. 42
(i h. 50
8 h. 06
général
DE PAl" A OLORON
mutin
Pau....
Oloron.
6 h. 50
8I1.O6
matin
9 h. 05
10 b. 13
soir
12 b. 55
1 h. 54
soir
soir
3 h, 55
5 h. 20
6 h. 25
7 h. 40
D'OLORON A PAU
Oloron.
Pau....
matin
matin
6 h. 50
8 h. 07
10 h. 32
11 h. 43
soin
2 h. 07
3 h. 10
soir
4 h. 18
5 h. 15
soir"
6 h. 20
7 h. 39
AVIS AUX COMMISSIONS
des Règles orthographiques et du Dictionnaire
Les membres de ces deux Commissions sont priés de
vouloir bien se rendre à la réunion qui aura lieu à Oloron,
le Dimanche 27 août, à 4 heures de l'après-midi.
On y discutera et arrêtera les règles orthographiques à
adopter.
Les Reclams ont déjà fait connaître que des hommes de
bonne volonté ont entrepris les dictionnaires du Gers et des
�— 149 —
Landes. La Commission n'a pas à intervenir en ce qui concerne ces travaux ; mais comme les dictionnaires des Hautes
et des Basses-Pyrénées restent à faire, il paraît utile de se
concerter à cet égard, pour arrêter une méthode de travail
et s'entendre sur les principes qui doivent présider à la
composition de ces deux ouvrages.
L. LACAZE,
Président de la Commission.
NABÈTHS COUNFRAYS
MM. le Dr Calot, à Beck sur-Mer (Pas-de-Calais).
Lacave-Laplagne (Joseph), conseiller général, maire à Moutesquiou (Gers).
Shérer (Guillaume), publiciste, 41, rue du Mont-Cenis, Paris.
Peyruseigt (J.-Bte), entrepreneur, â Salies-de-Béarn.
LOUS D'AUTES COPS
ENE JINKOA ! MARGUÉYTE,
APÈRE !
En se tuman aus arrebots,
Lou bros debare de la serre
Y l'arrode, à l'espesse herre,
Pinnéte de calhaus à clots.
La Basquéte, à tout pip, pap, péle,
La Blangue s'eslurre de pou...
Fines baques ! Mes parelli sòu
A toutes hè descouse téle !
.
La hemne, en deban u gran tros,
Gamine y hè sa debisère ;
L'homi cride, segut sou bros :
« Bè, Basque ! bè — Marguéyte, apère ! »
— « Basque, say !... Digues dounc, Joannès,
Lou nouste aynat, bam, quin l'abises?
Qu'ha dèts ans, que n'ha hèyt de grises,
Mes au réyén qu'éy déus prumès.
S'hauré trop lou diable à la bote?...
Nou ? Quoan ha lou bente garnit,
Abans de s'en ana tau nid
Tout sé que hè sa prièrote !... »
�— « Ene Jinkoa ! qu'ey balén
Lou maynat ! y s'ha drin préchère,
Qu'éu haram cure!... Dibiben!...
Bè, Blangue, bè!... Marguéyte, apère!...
« Blangue, say !... L'homi qu'has résou !.
Més lou caddèt ? Que grimaceye !
De l'escole n'a pas embeye,
Y sus oueyt ans b'éy la sesou !
Et n'ha pòu de trucs ni de soupe ;
Soupe, à très més qu'auré boulut ;
De tout téms esbérit, goulut,
Quoan de cops.m'ha gnacat la poupe !...
— « Ene Jinkoa ! boune dén
Enloc nou passéra misère !
Qu'éu haram soublat!... Dibiben !
A tu, Basque !... Marguéyte, apère ! »
Say, Basque, say!... So qui-m prut mey,
Joannès. qu'ey la nouste niaynade :
De bèt téms. n'ey pas maridadô,
Y dilheu nou-n sera jamey !
Be-m harè dòu ! Qu'ey premunéte,
Per chéis ans que m'ayte de pla
Qu'ha toustém l'escoube à la ma.
Y puch... trobe s'ey berouyete?.. »
— « Ene Jinkoa ! Quauque bén
Pourtéra marit ! Diu pot hère !
Que la caseram;... Dibiben/
A tu, Blangue!... Marguéyte, apère! »
« Say, Blangue, say!... Que lou boun Diu
T'escoute, Joannès ! La familhe
Da tribalh ! més lous hilhs, la hilhe,
Nou péséran, s'ès toustém biu.
Coum disèm, Witi-qu'haura lou maye,
Lou péis prénéra lou caddèt
Y Vharétè de Bernadèt
Miéra la hilhe en maridatye ! »
— « Ene Jinkoa ! Si m'enten
Atau Diu la se dara bère !
Marguéte, at crédes ?... Dibiben !...
Entertan. tiram la galère!
Antonin
MONTAIT.
�LA PECHOUNE
iMarie DARAGNÈS, béude de Yan PerchicDt, badJd3 à Bidache lou 14 messidor, an 7)
L'estranyè, de loégn biencut, âperat enta Bidache per la béutat
dous noustes tues, dous noustes boscs, de las noustes arribères,
arroun ù passèy enta las roèynes, pouetisades per las gaymanteries
de Corisande é d'Henricou, ne s'én tourne yaméy chéns demanda :
« S'auréts gnaute nautat peraquéste parsâ ? »
0 bé de segu, que i'abém la nautat, la yénse de Gascougne, la
méy biélhe de France. Qu'abém la Pechoune. qui a hèyt cént chèys
ans lou cinq de Garbe darrè. Cént chèys ans, arré méy qu'aquero !
Anidade a la sigounte requèste de la maysou Marianéte, desempuch
méy d'û sègle qu'abesie, debalh lous trabatèths, l'auringléte cantadoure ou que hè a las coumays dab lou passerou cridássè.
Ne l'abi pas biste desempuch très ans, é, diquero, dab mièye
doutzéne de coumpagnès que m'én héy la camade.
Que-m arcoélhou dab aquére gaymanterie simple é amistouse
qui l'a hèyte poupulari a trénte lègues dous entours.
Mièy ayacade sus ù Ihèyt oun tout blanquéye, apelhade d'ûe
blouse Manque coum la lole dou liri, couhade a l'antic d û mouciioèr nègre, qu'ey beroy aquiu la mayrane dou téms passât !
N'a, pas hère cambiat desempuch Faute cop. L'aurélhe toutû que
s'ey atlaquide é, chèys més a, nou pot méy ha cames. Més l'oélh
qu'ey escarrabelhat, la bouque arridénte, la léncou chéns trabes,
l'esperit esberit é puntagut.
Nou-m dèche pas lou téms de la ha serbitur : « Qu'èts aquiu,
Moussu ? B'a hère nou p'èy pas bis ! E quin ba la Madame ? E
FHenricou ey hardit ? »
E arroun qfie debise, que batale, chéns yaméy pèrde lou hiu é
lous soubenis de la yoenésse qu'aletéyen sus la soue bouque : qu'en
souy esmiragglat !
— Quin adye abéts Pechoune ?
— Que souy sous sèt ans !
— Bère pèrque, hèy, qu'ey lou moumén d'ana enta l'escole !
— 0 plâ, se-m boulets amucha de camina ! Més dou b-a ba
nou-n èy rèyte.
— Labéts doun, que bibéts coum bère réntière.
�— Quio, gouyat, coum ûe héte ta recébe lous préséns é quoand
nou m'én balhen, que m'én passi.
— E b broumbats dou téms oun èrets gouyatote?
— N'èy qu'a barra lous oélhs, qué-m bèy pè descausse, capbath,
lascarrères; ou, dab las camerados, ha cabiroles é arricouquéts
sou debantau berdurénc dou castèth de Gramoun. Més las camerades, oun soun, oun soun !
— E soun ères qui p'abën subernoumat la Pechoune?
— Aquero qu'ey tout ùe bistori. L'endedie de la mie badude, ûe
besie, coum se hè enter mounde plà aducats, que bienou béde la
may é a you tabé, bahide quio. Més n'èri pas mayequelou dit pos.
Hòu, gouyate, se dits la besie, quin se pot qu'ûe hémne grane
coum tu qu'ayi hèyt ùe maynade autan petite ? Né semble ù péchot
don Lihoury !
— La Pechoune, é brouni coum û reboum la mie sô, ayacade au
medich lhèyt, au ras de you. Àtau Pechoune qu'estouy bateyade,
Pechoune que souy demourade.
— Qu'abéts abut lou téms de crèche desempuch. N'èts pas
estade soubén malaude ?
— So qui èy croumpat de pountingues n'a pas dat mau de bénte
aus pouticayres. Toutù n'èri pasdehèt ahurbide au purmè souc de
la bite. A l'adye dous très chèys que m'èri amistousade dou mèy
praube Yan, dab lou boun Diu sie ! Més lous biélh's que s'y hican
trabes, pramou qué-m maucutaben d'esta palmouniste ! Ha, ha ha
ha!!!...
— A quin adye p'èts maridade ?
— Oh ! n'ère pas delà yé. Aténdéts. Que debi abé binte-nau ans.
Qu'ère capbath 1828, lou més de las Flous, é ta b dise plâ bertat,
lou doutzau die dou més.
— Abéts abut hère de familhe ?
— Qu'én èy abut sèt é qu'én èy hèyt dus én ù eop.»Oh ! n'éy pas
beroye coumedie d'abé dus mieyous. Qu'ère, én pallant per respèt,
la sesou de tua lou porcs; lou matî qu'abi hournat é tout lou die .
mique-maque. A la noèythéns you mediche qu'aluqui lou TOUNDRÉÎ
que-in yasi au lhèyt, dou coustat de la galère. E arroun, ah ! yè,
yè, yè, yèy ! Jésus, moun Diu, Sente boune Bièrye Marie !
— Bam , arrepuyats lou briu de la bite, quin abéts biscuit
desempuch lou 5 de yulhét 1799 ?
— De mesture, poutadye, moulue é péchote, drin de car lou
�— lo3 —
tìiménye, dab bèth bourrât de bì é û toupî de daube las hèstes en
nau. Tribalha, trima, pena, suda, ha lou debén tausûsétaus auts,
an a tau bosc, houdya, sarcla, héya, amassa hoélhes ta hourna,
soégna lou Van dab lou canalhè. Aquiu, Moussu, qu'abéts lou
secrét d'ana subèr cént ans. Adare coum ûe amigue de las obres
hèytes que bibi de réntes. B. en espian la Martille, la soue hilhote
biélhe de 73 ans é lou sou hilhot Yan-Batiste, 70 ans : Rentière,
mercés ad aquéths praubots, qui s'at tirerén de la bouque énta
m'én balha ! Badoun n'ous èy pas bissiats : béyats, la Martille ne
s'abè pas minyat ù oéu sancé quòu dise d'espousa.
— Abéts quauque soubiéne dous ans batalhedôus?
— Oh ! l'Emperur ! Que l'abèn hèyt ùe canle, més n'éy pas prou
beroye ta la canta per deban bous. E lous Anglés ! Qu'én y abè,
qu'én y abè per assiu de qué arrésta Bidouse é Lihoury. Que beni
esquilhots é péchotes alabéts.
Brabe mounde qu'èren, que-m
pagaben dab pecétes de 50 sos é dab escuts de chèys liures, més
qué calé pèrde cinq sos a cade escut.
— E-m pouderéts dise ûe cante d'ariban ?
— Diu mercés, quio ! E d'ùe bouts qui nou trémble yuste brigue :
Mariez-rnoi, ma mère,
Il en est temps....
m
Cessez, cessez, ma fille,
Ce discours-là.
Si vous ne changez pas de raison,
Votre père qui est prompt,
:
Vous châtiera.
Cessez, cessez, ma fille.
Ce discours-là.
Pou de la fatiga, que remudi lous pès coum qui bo parti.
— Hèp, hèp, sé-m cride, é aquéste, én Gascou :
La pamparruque,
Lou pay que-m truque...
— En sabéts nad dous qui p an debanteyats au parsàde Bidache,
qui ayi biscut autan coum bous.
— Lous de oèylante, n'y soun pas riales, quauques-ûs qu'y ban
a nabante, coum la
NÎXOTE
nou
HAU,
à Game, qui régue nabante-
cinq ans ! Més céntenaris, nou s'én y bét pas trétze a la doutzéne.
— fc] toutù gnaute fumèle que s'én porte sus bous la poume.
�— 154 —
—
—
—
—
A Bidache ?
A Bidache medich !
Aquére qu'ey de las de guilleri.
Escoutats, au doubleban !
Tirât dous libis de la parropi de Bidache. Enterremén de 1703.
« Dominique de Larrieu dite Lestihourque, ayant vécu chrétiennement
« durant sa vie et dans son bon sens, mémoire et entendement, jusqu'à ce
« jourd'huy qu'elle est décédée de vieillesse, dans son lit. âgée de CENT
« VINGT-TROIS ANS a ete enterrée au cimetière du pr' lieu le dix-neuvième
« d'octobre 1703 par moi. »
Sinnats : 1° « FORGUES, 2° A. GHALOSSE, p're. »
— Qu'auri doun encoère dèts-é-sèt ans a bibe ? Enténs-tu, hòu,
Martille ? Que t'at die a de bounes, s'én arribi aquiu, que-m tourni
cerca û gnaute Yan. Tu qué m mieras pou bras é bous, Moussu,
que-m herats presén de la couroune.
Sus aquére badinerie que-m aplegui ta case, esmabut de tant de
clareyante luts en aquéth crusòu d'û sègle, qui s'éy deya perdut
déns l'arré dou desbroum,
Qué plégui lou tès dou cap é respéttuouseméns que-m descoèyfi
deban tuf nautat de Bidache, arré-gran-may gascoune, may dous
sèt, qui de praubè lous as néurits é sou séndè dou debé lous as tan
beroy aducats. .De segu, lou Diu dou Cèu, én te crian Pechoune,
que t'abè hèyte d'ùe méstiou qui n'éy pas acoustumade. Més so
qui t'a balut de gradilha tan légremén l'escale dou céntenat, de
decha acera hore, hore, per darrè tu, la bourre de rèys, de
noubles, de richars, de bagans, dous aysits de la bite, que soun
las coustumes tribalhédoures, simples é baléntes dous papous
gascous a lasquoaus ès toustém estade fidèute. Per aquiu que s
balhes bèth etsémple é yenérouse mustre. Sèg toustém, a plaserines la toue bie, é balhe défaut à la Lestihourque, de fayssou qu'a
123 ans é pousquis encoère canta, coum l'auserét dous countes :
Puu, chiu chiu,
Petit Pechou,
Qu'ey encoère biu !
(17
Juillet
1905).
J.-V.
LALANNE.
�- 155 —
LOUS DE OÈY LOU DIE
L'ESTIU
Au Miquèu de Camelat.
L'estiu, que souy counten de bibe,
' E, dab lou sou, lou men co se n arrit, *
Lou cèu qu'é cla, la calou bibe,
E, s'ou broustet, l'auzet cante esberit.
Lou blat qu'a lou cabelh que gragne ;
Lou chermen qué s'estire e que muche arrazim ;
Lou hen dalhat flayreye à la campagne,
E lou milhoc negrous que sensene (1) pr'ou cim.
La balente arroumigue ent'ou nit arrousègue
Tros de mousques e de barb.ots
La moure que pen au cap de la sègue,
E Sen Joan lie tira leytoun dous esquilhots.
Lou pin, sacnat à la came, que ploure
Ente balha pan e richè.
La clouque cride aus piocs d'abisa-s de la toure ;
Lou hourouhou cante au cluchè.
La ma que-s care, e que s'eslounque
Coum un cagnot estant de calou,
E tan per tan qu'arrounque :
Que dèche enta l'ibern de layra la doulou.
E, tout hissan d'arrays, s'ou cap lou sou que bare,
E la bite bourech à las begnes dous cams,
A l'oumpre de la neyt dab arrous que debare,
E lou chermen arput s'estire de dus pams.
Lou 5 de Julh 1905.
C. DAUGÉ.
MISÈRO E CARITAT
Que bouho fin lou ben de bizo,
Ben austa fret qu'un nas de can ;
De sous poutets digun n'a bizo,
Entau cournè las gens s'en ban.
De l'encrumat la nèu debaro
Douçomen en birouleja
E de pertout besen adaro
La Terro-May à blanqueja
(1) Sensena, fleurir (se dit des céréales).
�— 156 —
Lous auzelots sanse mesture
Canton pas mè bèros cansous ;
Engûurgourits per la ireduro
S'en ban au ras de las maysous.
Que soun aqui deuan la porto
Lous bourdilès benguts dou cèu.
Encoubits per la sezoun morto
Qu'ey pouyren bien decha lou liéu !
« Escoutats-doun, brabo juenesso,
Cos ayniadous de la Beutat,
Nous auls ({ne soun dens la tristesso
D'aue lou gauè trop curât.
Balhats nous un pauc de milhado.
Grous de blat e bruzoun de pan
E per la bito counserbado,
Bostos amous que canteran.
Quan las sègos sion lloucados
E lous ayres ensourelhats,
Que serquerats labels, maynados,
Béroyos flous dens lous tallials.
Nous auts, countens dens lou buelhalge
Haran lou noste : riu, chiu, chiu !
Lous galans diran pou besialge :
« Que soun beroys lous bos, moun Diu ! »
En d'escouta tant de misèro,
Biste la porto s'alandèc.
A pugnats dab no crièro
Uo maneto qu'ous pensée.
Maneto roso tant poulido
D'andyoulet de la Caritat,
Be seras- tu la benasido
Dous auzèts per toun amistat.
Hilhos de la terro niayrano,
Beroyos llous dou cèu gascoun,
Per tout aco ma joué qu'ey grano
Coumo la ma dens soun pregoun.
Gran mèrees, Beutats aymadousos,
Païs e Gascous qu'ats aymat,
Moun co bous dits : siots hurousos !
Qu'at ats, ma fouè, bien merilal
Armand LAMOTHE.
cultivateur (Gers).
�— 157 —
GURMEYADE
Que léyém liens lou « Franc-Parler » d'Orthez , oun l'amie
Perbosc a heyt lou rendut de la « Rébiste Salière » :
« ... [J moussu de Paris — si-p plats ! — escribassè de las mayes
gazétes, que puya sus las taules dou tiatre ta ségouti lou batalh de
l'esquire félibrénque.
« Enluminad de gay arris, e dab u brassât de flous ta la daune,
que desgurmera aqueste bus :
« Mesdames et Messieurs,
« Chers et gais confrères,
« En offrant avec mes remerciements ces quelques fleurs à votre charmante
camarade, je crois être l'interprète de tous ceux qui sont venus ici ce soir,
pour goûter vos talents artistiques.
s Permettez donc à un étranger, auquel vous avez fait un grand honneur
en le conviant de s'asseoir sur les bancs de l'Ecole Gaston Phébus, de vous
remercier sincèrement pour l'excellente soirée que vous venez de nous faire
passer.
« Quand je rendrai compte de cette réunion au Comité Parisien de Décentralisation, je suis sur que mes amis se réjouiront en apprenant que dans ce
Salies, universellement renommé par ses eaux, on cultive — et avec quel
succès! — la langue Béarnaise qui possède déjà tant de chefs-d'œuvre.dans
ses annales littéraires. Permettez-moi donc d'associer les félibres Parisiens
à mes hommages.
« Que cette gerbe soit le symbole de notre confraternité ! De même qu'une
main artistique a su unir et grouper des fleurs variées pour faire ce joli
bouquet, de même, sous l'impulsion des félibres, la littérature de nos chères
Petites Patries s'harmonise pour former un- ensemble d'esthétique, dans
lequel chacun de nous trouve sa place marquée.
« Puissent les félibres Salisiens devenir des fleurs de plus en plus remarquables dans cet immense bouquet félibréen. Tel est, nies chers camarades,
mon vœux le plus sincère ! »
Lou moussu de Paris qu'abè, quauques dies prumè, demandât
en u dous noustes amies qui h'ey pas l'Albert Despaux, so qu'èreu
" l'Escale Gastou-Febus " e lou " Gurmeth Félibrénc Saliè ".
Apuch l'abé, hens " l'Echo de Salies ", heyt counéche " l'Escole
Gastou-Fébus ", aqueth amie qui n'ey pas l'Albert, pucli que sinne
Lou Gran naz ", qu'où disou :
« .... Qu'est-ce que " le Gurmeth Félibrénc Saliè " ?
« C'est l'ensemble des membres de " l'Escole Gastou-Fébus " habitant Salies ou qui en sont originaires. Leur but est de conserver
�— 158 -
au cœur des jeunes générations salisiennes, l'amour de la Ville
natale, et surtout l'amour de la langue paternelle avec ses pittoresques expressions et son parler franc et sonore, qui traduit si
bien son caractère enjoué, frondeur, et aussi légèrement... salé !
« Pour ce faire, la quarantaine de membres qui y fraternisent,
se réunissent souvent chez un des leurs, et, entre quelques lampées
de crû salisien qui sent le terroir et sait si bien éveiller la gaîté,
ils se distraient avec les chants typiques de leur chansonnier
Al-Cariero, avec les contes grivois de leur secrétaire Perbos, avec
les réparties pétillantes de sel et d'esprit de leur " daune " Lisabeth de Luc...
« ... Mais, comme la cigale, perchée au sommet du plus grand
peuplier, chante pour égayer les moissonneurs du vallon, de même
le " Gurmeth Saliè '' par ses chants et sa gaîté, veut égayer tous,
ses amis les travailleurs. C'est pourquoi il a secoué hier la poussière de l'hilarant " Charpie " ; c'est pourquoi il veut nous dérider
aujourd'hui avec la " Rébiste Salière " ; c'est pourquoi il ira demain
à Oloron, faire retentir les échos de Ste-Croix et de Ste-Marîe, de
l'explosion de sa jeunesse et de sa gaîté.
<( Je t'y donne rendez-vous, et foi de Gurmérayre, quoique né
dans un pays lointain qui nous est cher, je veux que tu demandes
le lendemain, à prendre rang dans notre phalange béarnaise et
félibréenne, qui comptera ainsi un gai compagnon de plus. »
Sinnat : " Lou GRAX NAZ ", félibre ».
Biban ! be débise plà quoand s'y bique, aqueth amie qui n'ey
pas l'Albert de Despaux. Tartéletes que m'a hèytminya !
E lou moussu de Paris qu'où respoun de tire hens la médiche
gazéte :
« Il ne me reste à ajouter à cette missive que quelques mots de
remerciements à l'adresse de mon cher camarade et futur confrère
" Lou Gran naz ". Futur confrère! oui, car après une invitation
aussi aimable et pour une œuvre aussi utile, je ne peux qu'accepter
de grand cœur l'offre qui m'est faite si cordialement. Je serai fier
de m'asseoir sur les bancs de l'Ecole, — et ferai tout mon possible
pour me montrer digne de mon entourage.
« A dimanche donc, mes chers félibres. Vous ne portez pas des
cheveux mérovingiens ; vous ne mesurez pas vos talents à la longueur d'une crinière crasseuse. Vos mains gonflées par le manie-
�— 159 —
ment de l'outil, sont celles de vrais travailleurs. La muse vous
sourit pendant votre labeur et la lyre est à votre chevet. Educateurs de la foule, je vous salue respectueusement.... »
Sinnat : " UN NÉO-FÉLIBRE.-"
E qu'ey atau qui bedum, dimenye, lou " moussu de Paris "
puya sus las taules dou tiatre dap u floc ta la Lisabeth de Luc (la
Yanote de Charpie) ; e qu'ey pramou de tout aquéro qui bouléri béde
touts lous de l'Escole Gastou-Febus d'u medich parsà, arroumeras
en u gurmeth doun lou " Gurmeth Saliè " amuche la payère.
Que seré de gran proufieyt ta l'Escole e ta l'ôbre félibrénque.
YAN DOU BOUSQUET.
LÉ
RÉBISTE
SALÎIÈRE
(MUCHADE A LÉ YEN LOU 9 DÉ YULIIÉT 1905)
Déla-hié, k'anèy abéoura-m ou hounilh Saliè. Diou biban, lé
brabe yèn qui-é cou « dé Barate éntio Marrou » ! E ounèste ! Lhèou
ung chiq poupe cuyoun? Mé pr-aqués tèms dé calou qui-é-'n lé
béyré maou-coupe ? Pa, pér ma fé, you, — né lou Nostradamus,
d'Orthez ! Taous coum lous Saliès de boune souque, ké's crèy
touquads dou médich maou : n'éscoupéchem pa, né l'Ung né l'août,
sus léchuquéte! E nous atis n'am pa lé déséneuse dé lé " saouce "!
Mé n'é pa, pérçisemén, ta parla-b' dé lé nouste ganurre assécrade qui-èy salad lé plume én l'éncrië, mé ta débisa dus moûts
sus lé rebiste énlhébade é youguade p'ous coumhrays dou
« gurmeth Saliè ». Cad'Ung ké tourne coum pod lous émbits quiabou l'ounou dé réçébe ! E you, ké pagui açi, lou grad qui-é-m'
balhan, én palaoures.
« Gnaoula, mé pas gnaqua », çé dits l'anounsse. Né sèy pa sé
lous layrads an troubad, ous dou « gurmèth », lés déns trop agudes,
é s'aboun nad ésquis à lé chamarre ; mé ço qué sèy, dé ségu, k'é,
qué lous gnaouléts plan hissans an hèyt founde d'arride lou
praoube mounde. Crédét que lou « gurmèth » n'a pas quilhad u'
rebiste parière à-d'équéts tribalhs, pr'escadènsse chèts cap né
coude e sarssids dé péguésses éspérréquades. Tout ké s'y sèg pér
payère. Dous témplouns ous coucagns apélhade de naou, couan
dé bèts franchimaus é s'én harén péta ta poudé hiqua outan
d'ésprit trufandè én lés lous yènsses coumédies !
�— 160 —
Malaye qué né l'ayin pa tirade én bènde, pramoun né m' carqui
pa de ménta tout ço qué s'y béyt dé counsséquèn déspuch « lé
praoube mude, toustèm tounude » enqui à lé cante dous « brabes
oubfès » chèns désroumba « habole » é « lous piquetalos ». Aquéts
aqui, coum lou diatcbe an broy broussid ! Doumatye qué lou
Lacoarret né sii pa biénud éscouta-ous !
Qué disé-b' de touts lous qui-é s'amuchan s'ou tiatre ? Qué s'én
tiran dé man dé mèste ? Bat crédét coum s'at bédèt ? Lou Van dou
Bousquét, qui-ère pér cantè dé'you, ké-m' boulé ha coumprénp
qué « Lou poun dé Loumé » abè « drin éslouchad » ; lou poun, ét
médich, ké-m' hasou l'éspliq — lé rébiste acabade — qué lou
« souflur » é l'abè éntérboulhad ; mé s'ugn-aout b at rebalè. né
crédit p'arré d'équo : k'éstou hèyt ésprès; — lou poun dé Loumé,
uHg chiq éscarniaou t'ou Salèys, ké boulou trufandéya tabéy lous
dé lé méysoun coumune qui-é né l'afïèyten pa coum ç'-ou débré,
é qui é né l'arrecourren pa lés hénèrcles. Sé hasou sémblans dé
décha-s' éscapa lé mémori, — éntér nous; n'anit pa 'scusa-m' s'at
dig — k'éstou ta mucha qué sé l'ère éscourrude pér lés halholes.
T'acaba, mélhe éntér lous bouns, b'é-m' caou mérqua p ou cap
dé daban lou Despaux qui éstou
ço qu é téndèn: lou perssoùnatye qui-é boou pari. Pér lé " Yanote " n'é pa dé parla n : -Migs,
k é chèts parioun ! B é saben; lous qui-é l'abisen, qué lou qui-é
l'éntenou tan sulemén ung coi>, k'én goéyte, à tout yamé, bèt gay
én lés ourélhes é lou cap !
Il dé Yulhét 1903.
L'ARTÈ DOU POURTAOU.
ŷ
^
l^XJC^t^
Quelques documents sur le poète ûioronais Destraûe
M. l'abbé J. B. Laborde a fait heureusement revivre dans ce
Recueil (') le « poète Béarnais oublié », François Destrade, né à
Oloron en 1820.
En classant quelques notes, je trouve les documents suivants
sur le passage de Destrade à Bayonne et à Orthez. Ils viendront
compléter la notice de notre confrère et l'heure semble propice
(1) Année 1904, numéros d'Avril, Mai et Août.
�— 161 —
pour leur publication, à la veille de la réunion de YEscole dans la
ville natale du poète.
Le Papillon de nuit a été déjà donné par M. l'abbé Laborde. Le
voici à nouveau,avec une orthographe différente et probablement
plus exacte.
I
Destrade à Bayonne
Le samedi 8 janvier, Destrade s'est fait entendre au Théâtre
Impromptu.
AOUS BAYOUNÉS
Oh ! Bayouno, merci ! toustem qu'eros noumado
La ma y dous mey grans cos que nouste Franco aymado
Eslhebo sus soun se, qu'em bienes apptaoudi,
Jou, bardo chens renoum... encoere u cop, merci.
Per tu que saberëy prene là gran troumpetto
Quitta, per u moumen, lous bousquets, lur oumpretto,
Per canta touns maynats qu'aurey lous mey bets bers.
Qu'es fiero de touns hilhs ! eths de tu que. soun fiers !
Malhur a l'estranjè doun la ma chic seguro
Touquesso au nout sacrât qui liguo ta centuro
Coum lous flots esmalits qui trucon touns rouchès,
Que sauren touts mouri per défende lur brès.
Lhebo pla haut toun cap !... per etlis independento,
Narguo deus potentats la ma toute-puissento,
Orguillious ! à touns pés, que dében s'inclina.
Lou soou, taous englouti, qué-s sauré hailhassa.
Jou tabe, toun hilhoou, sesit d'u sent deliro
Au miey deous batailhous que touqueri ma lyro
En cantan lurs bets heyts qu'aneri rescauha
Lou sang de touns bielhous, qui nou's pouyre glaça.
A noueyt que-m arcouelhet, oubrè chens renoumado,
Coum bous auts, Bearnes, qu'eb debi remercia
Y despuch ma serado
Si senti nad chagri qu'ey deb debe quitta !
« Un barde, un trouvère, émule des Jasmin, des Despourrins,
des Navarrot, s'est fait entendre samedi dernier sur notre théâtre,
et l'on regrette qu'il n'ait pu donner une seconde lecture de ses
charmantes poésies devant un public plus nombreux
« Tels sont les adieux laissés, en partant de Bayonne, par M.
Destrade. Nous ne pouvons être juge bien éclairé sur le mérite de
cette poésie, mais nous en saisissons assez cependant les exprès-
�sions sentimentales, les pensées nobles et élevées, les images
variées et gracieuses, pour être convaincus que M. Destrade est
digne de figurer dans la pléiade brillante des plus éloquents interprètes de ces riches idiomes, dont la seule euphonie est toute
musicale et toute poétique. »
(Courrier de Bayonne 13 janvier 1853.)
II
'
Destrade à Orthez
M. Destrade, poète béarnais, s'est fait entendre au Collège de
Moncade et dans une des salles de la Mairie, devant un public
d'élite. C'est un talent gracieux et facile, qui connaît toutes les
ressources de la langue mélodieuse de Despourrins.
Voici quelques-uns de ses vers :
Parpailloulet, à ma lampetto,
Si't bies fretta,
Qu'eth créméra lhèou toun alletto
Tan bérôuyino, tan blanquetto,
Qu'et pot tua.
Sa clartat qu'ey troumpouso
Qu'at bas trouba
Houey, houey, qué bets plaà qu'et amuso,
Mecbido't doun, éro qué rusb
Per t'attira.
Que liés pitiat, béroy boulatgé,
Qu'et bouy saouba ;
Lècho l'esclat, houey lou miratgé,
Qu'ey trouberas double abantatgé
Chens ré risqua.
Puis, prenant le ton majestueux et sublime, il s'écrie dans cet
autre morceau :
Las mountagnes à pic qué disen ta grandou,
Coum la bito toutu qués puyen dab sudou ;
Aquets rocs aoutan bielhs coum la terro quis porto,
Pénuts sus nouste cap, chens arré qui ous supporto,
Couaou séré doun l'oubrè quious anésso estaca.
L'architecto prou grand quious liesse susllèba?
Qué soun pourtant aquiou pénuts per lur racino,
Deous espia, quan en bach, qué sentim la langumo.
Y lous cassous nancts qui pousson u abet ras
Qu'eus disen « Qu'abet poou, nous auts noun pas. »
(Poemi de Diou.)
�Nous voudrions multiplier les citations et répéter ici les éloges
qui ont accompagné son passage à Lourdes et à Agen comme à
Orthez. Puisse-t il trouver dans les autres villes .où il porte ses
pas, les mêmes vœux et les mêmes encouragements !
[Mercure d'Orthez 18 août 1853.)
III
Le poète béarnais,- Destrade, se propose de donner dimanche
3 septembre, une séance littéraire, dans la salle de la Mairie.
Voici ce que nous lisons dans un des journaux d'Agen :
« 11 est, nous écrit on, de ces hommes qui restent incompris et
que le malheur poùrsdit; tel est le poète béarnais ; il ne m'appar
tient pas de juger ses œuvres, mais voici l'impression que Destrade m'a faite.
« On va d'abord l'entendre avec cette indifférence que l'on porte
à la médiocrité, mais bientôt on l'écoute avec plaisir, puis on lui
accorde du talent, enfin on le trouve sublime.
« Que de richesse d'expressions dans son poème sur Dieu ; il y
a quelque chose de touchant dans les sentiments religieux de cet
enfant des montagnes; sa pensée s'élève, grandit comme tout ce
qui l'entoure.
« Le Gave, dans sa course furieuse; les torrents, les précipices,
les cascades, le silence des forêts, ces immenses rochers couverts
de glaces éternelles lui révèlent assez la présence et la grandeur
de Dieu.
« Il y a de la grâce et de la dignité dans sa diction; son imagination est vive, ardente, la liberté est sou élément, il y a dans
son caractère une certaine dignité qu'il conserve même dans le
malheur. »
Nous lisons encore dans l'Etudiant, journal de Toulouse, les
quelques lignes qui suivent :
« M. Destrade a été chez M. Jasmin pour lui proposer une joute
littéraire. Comme les chantres de l'antiquité, il a porté un défi à
l'illustre poète, nous ne savons pour quel motif un refus a accueilli
la demande du barde inconnu. L'académicien n'a pas daigné,
peut-être, relever le gant qui lui était jeté par une main encore
obscure ; il a eu tort, car il devrait savoir que si Ronsard, le poète
a eu des couronnes d'or, Malfilâtre et Gilbert, ces immortels
génies, ont eu pour récompense le chevet d'un hôpital... et cependant leurs noms, auréoles brillantes, vivent dans l'immortalité.
« A bientôt Destrade. »
C. BELOT.
(Mercure d'Orthez 2 septembre 1854.)
Louis
BATCAVE.
�— 164
LA GLOIRE DE MISTRAL
L'obtention du Prix Nobel a valu à Mistral des milliers d'articles de revues. Nous croyons devoir accorder une mention spéciale à l'étude publiée dans la Grande Revue, de Janvier, par
Emile Ripert, élève à l'Ecole Normale supérieure. M. Ripertest
l'auteur de Chemin Blanc, recueil de poésies que nous avons
signalé ici même où son « Mistralisme » était déjà prouvé par des
pièces d'un très bon poète. Dans l'article de la Grande Revue-, il
analyse l'œuve de Mistral selon la contexture de la forme et la
compare avec les œuvres d'Homère, de Virgile et de Lamartine. 11
en résulte que tout en ayant avec ces auteurs certains points de
ressemblance, notamment avec Virgile, Mistral a créé un genre
qui lui est absolument personnel.
Voici la conclusion de cette remarquable biographie :
« La langue nous sauva Mistral. Ecrivant en français, en Provence,, à cette époque, il n'eût point échappé au rayonnement
lamartinien. Dès lors nous savons quel sort l'attendait : il eût
sans doute prdduit de copieuses « Méditations », de touchantes
« Harmonies », de somptueuses « Odes » ; il eût employé un langage noble, un peu abstrait, un peu guindé, un peu incolore; c'eût
été peut-être un Reboul, peut être un Adolphe Dumas, un Autran
au mieux; cela dès lors l'eût mené à l'Académie Française, et,
pour être « immortel », il eût perdu l'immortalité. Car le génie ne
peut rien, s'il est trahi par son instrument.
« Mais, écrivant dans une langue neuve, qui pourtant avait toute
la beauté des vieilles coutumes, et poétique, parce qu'elle venait
du fond des temps, il fit une œuvre toute neuve, toute lumineuse,
et qui, même traduite en français, conserve un éclat qu'elle n'aurait pas eu, si, du premier coup, elle avait été écrite en fiançais.
« Ainsi la poésie de Mistral est née tout entière de la Terre.
« Elle s'est développée comme un bel arbre », dirait Maurice
Barrés. Il eut peu de lectures. C'est là la plus ordinaire formation
des grands génies. Ils se développent en profondeur plus qu'en
largeur. Ils lisent passionnément deux ou trois livres, aiment
de toutes leurs foi-ces deux ou trois hommes et chantent euxmêmes. H ne faut pas plus d'un souffle pour faire trembler une
âme. Si, seuls, les poètes antiques surent profondément émouvoir
�— 163 —
cette âme juvénile, c'est qu'à travers leurs vers elle entrevoyait,
comme à travers les peupliers des bords du Rhône ou les cyprès
de la Crau. les horizons amis et le mas paternel. Si les hexamètres
d'Homère et de Virgile tintèrent en son cœur, ce fut à l'unisson
des sonnailles, le soir, le long des routes. De celles-ci ils étaient
pour lui l'unique et naturel accompagnement.
« Quelle leçon pour nos esprits qu'écrase la vaine érudition des
livres, pour nous dans les yeux de qui un beau paysage évoque tel
tableau signé de telle signature et tel incident de la vie, une scène
de théâtre, un chapitre de roman. Puisque nous avons beaucoup
trop lu, qui du moins nous plongera au fleuve merveilleux d'un
oubli nécessaire ? Mistral n'en eut pas besoin. Son âme de grand
Paysan devant l'éternelle jeunesse de la Terre, il n'en fallut pas
plus pour qu'un immortel poème naquit.
« Nous, pourtant, d'avoir évoqué un instant la figure de Père de
Maillane, nous sortons meilleurs et plus apaisés. Plus loin que nos
discordes, nos haines puériles, nos mesquines ambitions, il est la
paix, la grandeur et la sérénité. Sa sagesse antique s'illumine de
je ne sais quelle auréole biblique. Un jour, quand on saura que
loin des Assemblées, des Académies, des salons parisiens, des
cénacles littéraires, il y eut un homme qui vécut dans un village
de Provence et fut un des plus grands hommes de son siècle, ce
sera un étonnement. Ce sera aussi bien une grande vénération et
je serais surpris en un monde meilleur si, dans cent ans, de tous
côtés, par les chemins de Provence, des pèlerinages ne s'avançaient pas vers le village de Frédéric Mistral. »
(Extrait de la Revue de Provence, n° 79 de juillet 1905).
NOUBÈLES
A lève déns I'ACTION RÉGIOXALISTE : " Le Moyen de réussir " de
Ernest Bouhaye; é " L'Université et le Régionalisme " de Charles
Bellet.
La Schola Cantorum, qui, on le sait, inscrit à son programme
non seulement l'étude du chant religieux et de ses origines, mais
aussi la chanson populaire, comme bases fondamentales de son
éducation esthétique, vient de prendre l'initiative de réunir ces
deux générateurs de l'Art musical en une sorte de congrès du
�— 166 —
« chant populaire », divisé en deux sections, religieuse et profane;
ce congrès aura lieu à Montpellier en novembre 1905.
M. Charles Bordes, fondateur de la Schàla Cantorum, chargéd
la propagande de l'œuvre et à qui revient l'initiative de ce congrès, vient de solliciter de Monseigneur de Cabrières, évèque de
Montpellier, le patronage de la section religieuse du congrès, et
c'est au grand maître du Folklorisme méridional, à Frédéric
Mistral, que nous avons demandé la présidence de la section
profane. Ainsi cette manifestation aura à sa tête deux parrains
illustres, l'un dans l'éloquence sacrée, l'autre dans la poésie et le
Folklore méridional.
But du congrès : 1° Créer à la Sclwla Cantorum un répertoire
aussi complet que possible de chansons populaires de langues d'oc
et d'oïl. 2° Ces chansons seraient publiées au fur et à mesure de
leur réception sous forme de fiches immatriculées en deux séries
(par genre et par provinces), a lin d'arriver de la sorte aux versions
les plus authentiques.
Moyen d'action. La Scliola, pensant que le congrès est le moyen
le plus favorable pour grouper les esprits s'intéressant au chant
populaire, a institué ce premier congrès pour le Midi, se réservant, une autre année, de poursuivre les mêmes recherches dans
les pays de langue d'oïl si riches-aussi en chants traditionnels.
Pour atteindre ce résultat, force nous est de solliciter la collaboration' de ceux qui voudront bien s'inscrire comme correspondants et nous aider dans nos recherches en nous transmettant tous
les chants populaires qu'ils pourraient recueillir ou faire recueillir
dans leur région.
On voudra bien nous envoyer, en même temps que la musique,
non seulement tous les couplets, mais même les variantes, s'il y
en a. Le congrès devant rester avant tout musical, nous ne nous
occuperons pas de la question purement linguistique ni de l'orthographe des divers dialectes d'oc.
On voudra bien envoyer les chansons recueillies à M. René
DE CASTÉRA, délégué régional, au Château d'Agoumé, par Méés
(Landes).
Il sera très utile d'indiquer exactement le lieu de provenance de
chaque chanson, le nom de celui qui l'a exécutée et de celui qui
l'a transcrite. On est prié de n'envoyer que des chants d'un caractère vraiment ancien, le congrès se réservant le droit de faire
un choix et d'éliminer, après étude, ce qui ne présenterait pas un
caractère vraiment artistique.
Ce que nous disons des chansons s'appliquera naturellement
aux chants d'église : cantiques ou noëls, séquences ou tropes.
�LOU CARTABÈU DE SANTO ESTELLO
S'empremis pèr aro e vai parèisse lèu Lou Cartabèu ,çte Santo
Ëstello adouba e publica pè lou Burèu dóu Counsistòri ielibren. Fai
seguido i Cartabèu N° 1 (1876) e N° 2 (1877-1882) e porto lou N° 3.
Caup lou nouvèl Estatut dóu Felibrige amé souu Préambule e lou
Reglamen interiour, un coumentàri, li ate e decisioun counsi.stourialo. li comte financié, la normo di Majourau, di Soci et di
Mèstre en Gai Sabé, uno crounico tenènt touto meno d'entre-signe
sus tout ço que s es passa despièi la publicacioun dóu darrié Cartabèu, lou raconte detaia di dos darriéri fèsto de Santo Estello,
emé la Cansoun dou Cinquantenàri e li dous darrié discours dou
Capoulié, forço doucumen, un Nouvel-un detaia, la normo dis Uni
versita de Franço e di pays estràni mounte s'estùdio la lengo
nostro, d'entre-signe sus li Revisto e journau felibren, un Mortuorum, etc, etc.
Lou près dou Cartabèu es fissa pèr aqueste fascicle à "> P l'eisemplàri. (A la dichodou nouvèl Estatut, es manda à gratis en tôuti li
Majourau em'i group afiha au Felibrige.) Lou tirage estènt proun
restren. engajan vivamen li Felibre que voudrïen se proucufa
aqueste Cartabèu de s'adreissa sènso tardiero au Raile dou Counsistòri, 2 Plaço di Capouchin à Vieno-sus Rose, la capitalo de
nóste Rèi Rousoun.
BURÈU DOU COUNSISTÒRI.
LIBIS ÂNOUNCiATS
D'aquéste hute n'abém pas nat libi à esperuca mes croumpats-pe
per dus sos de paciénse, las mesades de l'an qui-s tournéye sus la
soue meytat qué-s prouméten la badénce d'ùe doudséne d'in-8° é
d'in-16°, en blousse parladure de case.
E doungues,-Messins, hèts aurélhes. Lous cantayres qu'an l'aygue
au hoéc, lou llièute qu'ey lhebat, é la harie pausade qu'ey à la mèyt.
Quoan cauhen lou hour lou pânou poudera èste qu'escadut. Bam,
amie Baudorre despuch quoan se débes lou tou aplec de pouesies ?
E tu, Lacaze qui trames sou telè las pèsses qui auran per entitulat : lou Biladye, despache-t, anéin ! Mous de Lacoarret, quoan ey
�— 1G8 —
qui audiram la seguide dou PèisBerd? Per lou Simin Palay, bets
(lies a hòu qui esperam lous tous pouèmis !
Tè, que m'anabi ha desbroumbadou. E de l'abat Daugè que m'en
diséts ? Bère pigue que m'a coundal qu'aquéste ibèr l'òmi que s'ey
ahounsat dinque au cot dens la grammatique. De la grammatique
dou parla d'Ayre, dues partides sus 1res qué-n soun emprimades.
Mes aquet dialche d'emprimadou qu'ey ù lampoeynè qui lampoeynéye trop au grat dou nouste amie é au nouste.
Libis Ileeebuts
■
Per un riban, coumedie en léngue d'Oc per Andriu del Sourrelh,
cabiscòu de l'Escole Moundine. Prêts : Bint sos. Dens lous burèus
de la Terro d'Oc, Toulouse.
Notice du Nébouzan per Jean Bourdette, 1 b. in 8°. Prêts 5 liures.
La Noblesse des sept Vallées du Labeda, — I. Les Vicomtes du
Labeda. Prêts ì liures. — II. Les Seigneurs d'Ourout. Prêts 3 liures. — III. Les Seigneurs de Mont blanc en Barège. Prêts quoarante
sos. — IV. Les Seigneurs du Doumec et abbaye Laye d'Arras. Prêts
3 liures. — V. Les Seigneurs d'Arcizas. Prêts 3 liures. — VI. Les
Seigneurs d'Arzaas. Prêts cinquoante sos. —VIL Les Seigneurs de
Saint Pastous. Prêts 3 liures.— VIII. Les Seigneurs de Bieusac.
Prêts 3 liures. — IX. Les Seigneurs de Couhite. Prêts cinquoante
sos. Aquéts libes de Y. Bourdéte qué-s bénen enso de Privât, emprimayre editou, Toulouse, é en Aryelès, enso de Faure, liberay
M. DE C.
Lou Yérant : H. MAURIN.
PATI.
EMPRIMERIE VIGNANCOUR — PLACE DOU PALAYS.
�
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Title
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Patrimoine écrit occitan:périodiques
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Ce set contient les périodiques numérisés par le CIRDÒC issus des collections des partenaires d'Occitanica
Revista
Item type spécifique au CIRDÒC : à privilégier
Région Administrative
Aquitaine
Variante Idiomatique
Gascon
Aire Culturelle
Gascogne
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Title
A name given to the resource
Reclams de Biarn e Gascougne. - Anade 09, n°08 (Aous 1905)
Subject
The topic of the resource
Occitan (langue) -- Périodiques
Littérature occitane -- Périodiques
Gascon (dialecte) -- Périodiques
Littérature gasconne -- Périodiques
Description
An account of the resource
Reclams. - août 1905 - N°8 (9e Année)
Creator
An entity primarily responsible for making the resource
Planté, Adrien (1841-1912)
Lacaze, L.
Montaut, Antonin
Lalanne, Jean-Victor (1849-1924)
Daugé, Césaire
Lamortre, Armand
Bousquet, Yan dou
L'arté dou pourtaou
Belot, C.
Batcave, Louis (1863-1923)
Buréu dou counsidtori
Maurin, H.
Source
A related resource from which the described resource is derived
<p>Bibliotèca de l'Escòla Gaston Febus</p>
<p><br /><a href="http://www.reclams.org/" target="_blank"><img style="height: 97px;" src="http://occitanica.eu/images/omeka/gaston_febus.jpg" alt="" height="97" /></a> </p>
Publisher
An entity responsible for making the resource available
Escole Gastou Febus (Pau)
Imprimerie de Vignancour (Pau)
Date
A point or period of time associated with an event in the lifecycle of the resource
1905
Relation
A related resource
Vignette : <a href="http://www.occitanica.eu/omeka/files/original/e472a8c919c77eed6b76d1205b58246f.jpg">http://www.occitanica.eu/omeka/files/original/e472a8c919c77eed6b76d1205b58246f.jpg</a>
<a class="link_gen " href="http://www.sudoc.fr/039860345" target="_blank">http://www.sudoc.fr/039860345</a>
Is Part Of
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Reclams de Biarn e Gascounhe <a href="http://www.occitanica.eu/omeka/items/show/2019">(Accès à l'ensemble des numéros de la revue)</a>
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1 vol. (24 p.)
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fre
oci
Type
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Text
publication en série imprimée
Identifier
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INOC_Y2_4_1905_08
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Domaine public/Domeni public
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19..
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Reclams. - Annada 09, n°08 (Aost 1905)
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