-
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b421d1e0086ffcd2cd85a64281e069c3
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Text
El
num. s
O ptes
Le
30 cts
SETMAXARI DE EITERATURA
HEBDOMADAIRE
Organe dels
El
-
-
ARTS
-
CI EXCI AS
Catalonha amb Valencia &
VIe Année.
transpireneiic
PEL temps que els promotors de la
car
nova es
captenien de
cer-
les bases économiques de llur
cobejada i dificil unitat i Cavour publicava, després del volum del comte
Petitti, el seu « Etude des dhemins
de fer en Italie » (Revue nouvelle,
1846), esdevingué corrent entre els
grups Itàlics d'iniciatives reformadores
la dita Ja no hi ha Alps. Els nostres
eren constituides han créât un estât de
fe'. de relacions econòmico-ferroviàries dificil de vèneer.
Dificil però
impossible; és clar.
Perquè, ultra la voluntat decidida de
tiiomfar cal creure que, tal com al
mon no han perdurât ni les grans xarxes
de camins ni les ciutats antigues, vençudes que foren, les unes i les altres,
per l'adveniment
de noves realitats
no
DE toutes les parties de la
doctrine
mistralienne,
celle
l'actualité a mise en
lumière plus pleine,
nous
paraît
être le chapitre que nous en étudions
ici. Mistral panlatiniste, ou, comme
l'a écrit M. Gauzy (2), « Mistral,
que
mainteneur et bâtisseur de la lati¬
nité », a été l'un des artisans les plus
utiles de l'ordre nouveau que nous
Pireneus també conegueren en els segles més récents de la Història aquesta bravata entusiasta, reveladora d'una realitat més
profunda, (la realitat
lhure
arbitrament, almenys en una
d'aquelles grans contrades, d'una po¬
li! ica
modernissima, profundamènt
méridional, catalana, barcelonina, digna successora i superadora, en alçada
i en profunditat, de la que serviren a
l'Occident els Capet, els Austria, els
quan
Petitti, amb la perfoels Apenins, cerca-
Gènova la posta de
despassar amb el port
ligur el de Trieste, benamat de la
les Indies i de
Cort austriaca
(remarqueu com el
temps ha premiat l'esforç italià lliurant
al tricolor no un sinó tots dos
ports,
Gènova i Trieste, com si diguessim
Barcelona i Marsella sota un mateix
pavelló) ;
la idea italiana era al
punt més àlgid, les ferrovies, poc ha
inventades, no havien cobert a la peninsula cap més trajecte que els curquan
tissims de Milà
a
Monza i de
Nàpols
Castellamare. De llavors ençà, les
unitats que a l'adveniment del tren
ja
a
développée.
et
★
★ *
Idée latine »
latine ». La
n.atière à discussion
«
vaut
mieux que-
grande
uivoque.
Jean Finot a écrit un livre pou. établir
qu'elle n'était qu'un ( pr'ïugé ».
Mais, dans l'expression de
-e la¬
«
race
tine
le
»,
mot
de
est
v
et
a
.
race ne saurait
avoir
sens
restreint
et
Dans
un
particulier.
article de la Nouvelle Re¬
(4), L. Xavier de Ricard
peuples
a
par¬
apparaît-
nous
raison), à
ont
une action
quête romaine n'a
pas
double,
créé cette fra¬
ternité : elle l'a dégagée,
elle a réuni, ramassé une «
parlant, hom
molt de précis i d'im¬
minent d'un pla de ferrovies. I això
no
perquè el tren hagi perdut el seu
poder civihtzador, relligador i unanimitzador d'una unitat nacional, sinó
perquè ja no és temps d'aprofitar-se'n.
Qu'an Cavour escrivia el seu treball i
d'Orient;
précisée
si l'on préfère,,
esprit, l'idée la¬
celle de la parenté et celle de l'édu¬
cation, de la culture. Nous sommes
bien des peuples frères; mais la con¬
formulée;
race com¬
posite ».
« J'ai dit race
composite, poursuit
de Ricard, parce que nous n'avons
pas
esperar
ració dels Alps '
va de menar
per
tine s'est
(et ils
ço és, Versailles i l'Escorial,
els temps del nostre
purgatori.
Es évident que, l'època ha
passât
en la
.quai, nacionalment
escala llummosa del comerç
son
îî le même à tous ? Les uns croient
à une descendance directe; les autres
Borbó,
romana,
ou,
dans
titue entre nos
en
de la misèria dels menys cultes ;
qi-an preveia Tori ciutat internacional
plaça de canvi entre el nord i el sud
d'Europa, i Brindisi, termenal de la
via Appia a les postrimeries de
lèpoca
chaque étape,
comment,
faitement posé la question. Enten¬
dons-nous tous le mot a latin » de la
même manière? le rapport qu'il .cons¬
de Maragall i esperar que, efectivament, el Pireneu regni giàcies al
ció i
BRUX (1)
vue
guts
degrada-
X° 116
scientifique absolument strict,
cc qui ne veut
pas dire, au demeurant,
qu'il ne désigne pas une très profonde
réalité. Les adversaires du panlatinisme auraient
trop beau jeu à démontrer
qu'il n'y a pas de race latine, dans
1 acception la plus courante du mot.
E ì les théoriciens panlatinistes,
pré¬
voyant l'objection et en sachant la
force, n'ont donné au mot qu'un sens
ben diferent de l'altra resolutôria abolició alpina. Pei trobar-li un correlativ, apropriat o, més que un correlatiu
el senyal d'una aspiració correlativa,
caldria retreure els versos tant cone-
saludava la tracció a vapor com un
instrument de la Providència
pel quai
advindria nova riquesa al pobles més
civilitzats i l'alçament de la
-
un
geogràfico-econòmica i estratègica Espanya-França) ; però cal convenir que,
el Ja no hi ha Pireneus dit i
repetit
tantes de vegades just
després i pels
mateixos que els havien
inventât, sona
podia
-
par
CHARLES
CARBOXEEE
Jasep
Balears
Mistral et l'idée latine
nou
per
Itàlia
SI» OR TS
Toloxa, lo 15 d'Agost de 1929
jV° 116
O franc 50 et»
ESTORTS
SCIEXCES
ARTS
Auvernha, Gasconha, Lengadoc, Lemozin, Provensa &
paires d'Oc s
VT Annada.
LITTÉRATURE
DE
num. s
"a prétention ridicule d'autres
chez
justifiée
Bois gravé
L'Université
-
par
Portique du Jardin
materials i
espirituals, el més prudent
nombre de ferrovies pri¬
mitives no tjndran
pas una història diversa. Tal en aparèixer el seu
paralîel
menarà una vida lànguida i
protegida;
és
creure
que
tal altre morirà
en
el
la inanitat-
Peró,
més positiu que
els entusiastes de la cultura méridional
farien bé d'emetre en l'hora que una
nova ferrovia augmenta la
possibihtat
de relacions de les terres occitanes, és
la decisió de conèixer-se més intimaavui
per avui,
vot
bé, més profundamènt en
llur cultura autôctona, en llur trossejada unitat idiomàtica, en llur veriment, més
tat
historica.
creuen
en
Molts dels que no
l'existència d'uns Pireneus
espirituals, basteixen, tôt just traspassada la frontera oficial i amb llur
parlar exòtic, la véritable muralla de
Xina. Per què ? Per què aquest fonk nt inconscient de la mútua ignorància ? Mentre hem no aconsegueixi
(Seguina pagina 2).
Henri Martin.
voyons naître. Nous disons bien : l'un
des artisans, car, s'il a donné au rêve
latin une forme et un éclat incompara¬
bles, il serait profondément injuste
qu'il nous cachât d'autres théoriciens
plus obscurs qui, avant lui et à côté
de lui, ont 'ravaillé à la même œuvre.
Mes origines me font un devoir de si¬
gnaler le rôle, peut-être prépondérant,
joué dans le Félibrige, de ce point de
vue, par l'école de Montpellier. Je
crois bien que c'est
Alphonse RoqueFerrier qui, le premier, a employé les
mots d' « idée latine
(3), ». Auguste
Fourès, L. Xavier de Ricard, Char¬
les de Tourtoulon, Bringuier, F. Donnadieu, Berluc-Pérussis, le marquis
de Villeneuve, Paul Mariéton, l'ont
définie, défendue, répandue. Mais
c'est bien à Mistral que,
dans notre
Midi, elle doit son plein rayonnement.
En en précisant le sens, en en faisant
l'historique, nous allons vow comment
il l'a traduite, comment il en a suivi
lesquelles elle n'est
races
plus
chez nous, — d'être une
race pure, sans alliances, ni sans allia¬
ges d'autres races : nous disons seule¬
ment que les mêmes
migrations, les
mêmes mélanges et les mêmes luttes
de peuples nous ont tous formés, les
peuples de l'Occident méridional, des
mêmes éléments ethniques. Les mê¬
—-
que
mes races
rences
nous
pas
des diffé¬
locales qui
nous distin¬
sont en nous avec
de
combinaisons
différencient sans
guer; nous ne nous sentons pas
Rome souveraine
et
devant
créatrice dans la
position de métis devant une race su¬
périeure, dont le type a varié chez eux.
de siècle
en siècle. Nous sommes
bâ¬
tis des mêmes matériaux que les an¬
ciens Romains, — sauf les
éléments,
postérieurs à leur domination, que nous
avons absorbés en notre
constitution,
sans qu'elle en fût
profondément mo¬
difiée,
et
dont l'Italie, comme
nous, d'ailleurs, et plus que nous
peutêtre, a subi le mélange. Nous com—
(IJ Voir OC du
M avril.
(2, Le Feu, 15 juin 1917.
(3) De l'idée latine dans quelques poésies en
langue d'oc, en espagnol et en catalan, Paris Maisonneuve
1877, (extrait de la Reuue des langues
romanes).
(41 Le Pan-latinisme
�:oc
à un terain formé
parons notre race
de
DE
CIENCIAS,
ESPORTS,
couches géologiques, tra¬
plusieurs
vaillé des mêmes révolutions, recou¬
vert des mêmes alluvions; et nous
disons que la floraison romaine a été
faite de nos vertus, de notre humeur
et de notre sève : elle en fut faite et
en a été alimentée. C'est le génie de
famille
route une
—
historiques
e
dans
qui,
une
famille,
favorisent tel membre, mieux doué ou
mieux situé que les autres, avec une
prédilection marquée, que nous ne
toujours expliquer, parce
que trop de faits nous échappent, et
qu'il est sot d'attribuer à cette com¬
mode divinité qu'on met partout où
on voit un vide et qu'on nomme le ha¬
sard. Cette préférence n'a pas - fait
Rome
ville de refuge créée
d une cohue de peuples — d'un
autre
sang que nous, mais d'une
autre
fortune : elle n'a pas fait
pouvons pas
—
de Rome notre mère, mais notre ins¬
titutrice. La véritable mission de
Rome a été de nous enseigner à nous
en famile, de former en nous la
conscience de notre parenté et le sen¬
timent de notre destinée solidaire. Et
réunir
y a si fortement réussi que son
empire a eu beau s'effondrer maténehement, 1 image en est restée en
nous,
tantôt resplandissante, tantôt
plie
ses phases d éclipse cor¬
respondent exactement à nos moments
obscurcie, et
de décadence, comme ses retours de
clartés correspondent à nos époques
de renaissance. »
De même, Justo Sierra, l'un des
délégués du Mexique
congrès des
nations ibéro-américaines (Madrid,
novembre 1900), disait en
au
substance,'
au nom
de
tous ses
collègues d'outre¬
il n'existe pas de
latine. Le fait a été maintes fois
affirmé. Mais l'existence d'une fa¬
mile latine, composée de groupes de
laces diverses, n est pas, pour cela,
Sans doute,
«
mer :
race
abstrait. C'est une réalité
laquelle nous nous effor¬
çons tous de donner de la vie, qui
n est pas l'œuvre de la nature, mais
celle de 1 idée, aussi bien que de
concept
un
concrète à
l'histoire... »
On le voit
L. Xavier de Ri¬
ni
:
card, ni Justo Sierra n'auraient refusé
de souscrire à la distinction que ten¬
tait îécemment M. Hanotaux : « On
dit
races
répond
ne
c
les
«
culture
»
latines
pas tout
l'expression
à fait à la réalité :
»
:
latine, oui.» Ni à celle de
j.-H. Rosny aîne : « race psychique »
plutôt que « race physique ».. Le La¬
1 homo mediierraneus, suivant
est
tin
l'expression de Canudo, l'homme
classique « qui forme un règne dans le
genre
humain (I)
»,
l'homme qui
a
part au trésor intellectuel, moral et so
cial légué par Athènes et par Rome.
Mais Justo Sierra et de Ricard n'en
auraient été que plus forts pour répé¬
ter que
la
latine, ainsi entendue,
race
réalité concrète ».
Mistral n a pas de texte aussi pré¬
est une
cis, ni aussi exactement scientifique.
Et
cependant,
lo'h, il
a
saisi
nous le verrons
et rendu tous les
de cette culture
spécifique
: ur.e
plus
traits
mê¬
façon de concevoir certaines for¬
élevées de la civilisation, de la
morale et de l'intelligence, un idéal
de clarté, de mesure, d'ordre et de
discipline, le culte du droit, du droit
de 1 humanité « qui, traversé d'un
me
mes
(I) Ch. Maurras.
S
ARTS,
HEBDOMADAIRE
D'INFORMA-
FORUtATlONS
ET
DTN-
E.T SPORTS,
DE
DIRECTION: Place Wilson, 15, et Rue Victor-Hugo,
Toulouse (Haute-Garonne). - France
C. C. Postal 124.55
A BARCELONE
Radio
LITTÉRATURE,
DE
SCIENCES
ARTS,
^
CIONS E DE CRITJCA.
Espagne: 14
pesetas.
Le Numéro: France; 0 fr. 50.
—
Doetor
1.
bout à l'autre d'un souffle humain, est
devenu la sauvegarde des oppri¬
més
(2). »
joint la langue : on sait du reste
qu'il voyait dans la langue d'un
Il y
ce
peuple,
race
monument immense où une
a travaillé de
corps et
«
entière
d'âme pendant des centaines et des
milliers d'années,... révélation de la
vie vivante, manifestation de la pen¬
sée humaine, instrument trois fois saint
de la civilisation et testament parlant
des sociétés mortes ou vivantes. »
(« C'est la langue latine, disait de
même Justo Sierra, qui a donné la
forme à notre constitution mentale, et
l'a marquée d'un sceau ineffaçable. »)
Enfin, il semble que Mistral y ait
joint aussi une idée religieuse. Défait,
les peuples latins sont catholiques; et
le catholicisme n'apparaît pas comme
un élément négligeable de cette cul¬
ture latine dont nous nous réclamons.
Il faut bien l'accepter, du moins,
comme
traditionnel. Mais beaucoup
de panlatinistes méridionaux, Fourès,
de Ricard, Félix Gras, les albigéistes,
étaient anticatholiques. L.-L.
Vauthier (3), ancien représentant du
peuple pour le Cher à l'Assemblée
législative de 1849, admettait la va¬
leur de cet élément religieux : mais il
voulait voir deux courants distincts au
sein du catholicisme : « l'un qui éma¬
ne
de la cruelle âpreté hébraïque;
l'autre qui semble refléter la Ivivifiante clarté du génie hellénique...
C'est surtout par celui qui prend sa
source, presque
païenne,
dans le lu¬
passé de la Grèce que pres¬
que inconsciemment, en vertu de dis¬
positions mentales en apparence in¬
tuitives, les nations nourries par le
langage des traditions antiques sont
mineux
plus fidèles gardiennes de
véritable indépendance de l'esprit,
la justice égale pour tous, et du
restées les
la
de
droit humain universel.
De Ricard veut choisir dans la tra¬
dition, l'épurer, dégager «
dresse
nettement en
face de la
con¬
ception germanique Ì Rien ici qui
resemble à cette orgueilleuse théorie
do la « race pure », de l'entité ethni¬
les Allemands nomment Urvolk, qui n'admet ni croisement, ni
influence étrangère et tire tout de son
fonds, d'un fonds contemporain des
origines du monde. Rien non plus qui
tende à un impérialisme autocratique.
que que
De Ricard condamne
comme
«
une
utopie régressive qui a soulevé contre
elle" quelques bons esprits, parmi les
Latins même », toute conception « cé-
sarienne et
(2) Ce bel hommage es! de l'Allemand TeuFFF.l
(3) Vauthier était le bedu-trère d'Eugène Garqui
Mistral.
fut
un
des premiers
ultramontaine
».
«
La li¬
berté, seule, et l'égalité, dît-il, peu¬
vent refaire, solio'ement et utilement
pour tous les peuples, la fraternité la¬
tine.
—
tous
les
Nous
à
l'empire latin, mais à la confédéra¬
tion latine. » Et, ici,
je crois bien que
aspirons
non
pas
panlatinistes tombent d'ac¬
cord.
Venu, dans l'histoire des idées
po¬
litiques du dix-neuvième siècle, après
le pangermanisme et le panslavisme,
peut-être parce que ses racines plon¬
gent dans un plus ancien passé, le
panlatinisme a toujours revêtu la forme
d'un fédéralisme démocratique. Ses
plus illustres tenants en France autour
de Mistral étaient des fédéralistes
Lançais, c'est-à-dire qu'ils voulaient
une France fédérale, où
chaque pro¬
vince
ou
région, partie indissoluble
d'un tout, jouirait d'une large autono¬
mie.
Ils pensaient, avec Proudhon,
que « tout le mystère consiste à distri¬
buer la nation en provinces indépen¬
dantes, souveraines, ou qui, du moins,
s'administrant elles-mêmes, disposent
d'une force, d'une initiative et d'une
influence suffisantes, et à les faire
garantir les unes par les autres. »
Avec Proudhon toujours, ils espé¬
raient que ces nations, ainsi fortement
constituées, s'élèveraient, par une
progression naturelle, à un internatio¬
nalisme vraiment logique, où elfe ne
perdraient
plus que leurs com¬
perdraient dans cha¬
cune d'elles. Et, comme
étape inter¬
médiaire, ils proposaient (Proudhon a
vu, aussi, que l'Europe ne pourrait
être qu'une « confédération de confé¬
dérations ») l'établissement d'une fé¬
dération des nations latines, déjà unies
par la langue, la culture et le passé (1).
se
posantes ne
(l!
Je
«
non
se
pense
que,
même
pour
réalisation des futurs Etats-Unis
opportun
de fonder d'abord
Etats-Unis latins
et
L. Xavier
»
la possible
d'Europe, il
est
de stabiliser les
DE
RlCARD.
EL TRANSPIRENENC
(«8'Axl
ACílJAME i Ifliro
Aguade. Primer.
tôt autre per la
Liencia et l'ait medics en Catalonha.
Dambe una fc, un ardor e una vizion
plena de liucidesa de las realitats, damb un
cor que sab anar dinca al sacrifia complot,
Aguade, oeici dus o 1res ans que publica
aquelas MONOGRAFICS MedIQUES (I) que-s
trooan dins la bibliofeca de tôt bon metge
de Catalonha e que se diuren l ooar dins la
A.
Primera
Aqueste
aura
letra.
Jeit
mes que
biblioicca de lot bon metge
d'
u
Occita-
nia gran ».
monografies
MedIQUES
Publicacion
:
medica de primer escantilh collaboracion
de la primera flor de l'art medic cata¬
lan, lots hs majes noms de Catalonha : L.
Ceroera, Emili Mira, Pere, Domingo,
Ma¬
Corachan, Crislián Cortès, B. Danès,
Antoni Peyré, R. Carrasco, Formiguera,
E. Ribas i Ribas, Francesc Monlanyâ,
Ramon Turró (-j-), J. Serra i Hunier, J.
Lenlini i Diaz, August Pi i Sunyer, J.
Roig i Raventós, Ll. Siuńé i Medan, F.
d'A. Estapé, J. Cornudella i Capdeoila,
Salvador Goday, P. Hubiola, Marius Cortés, Lluis Guilera, Josep Tarruella, J.
Dexens i Font i M. S. Salarich, J. Freixas
i Freixas, F. Duran i Reynals...
Lo cap d'aquéla bela amasada: Aguade.
nuel
Primer.
LEANDRE CERVERA
Per ordre
alfabelic, la soa plasa es la
Mes coma se podere far qu'una
plasa entose, per el, clasificada.
Per nozautres, pels sos amies, Leandre
Cernera es, metem, « fora concors ».
Barran los oelhs, aimi, soen, me rcmemb ar un ibern de Toloza, — i a quatre o
cinq ans d'acô, — que condarà sempre
dins lo men spvenir. Era un temps ont l'amistal la mes linda jitaoa lo desbromb sus
los destorbs de la vita e lo fred que pelatìa
per las carreras de l'antica ciutal.
Aquela amislat avié dos noms: Ceroera,
tercera.
Rovira.
Ravira i
Toloza era
tori
Virgili, pel quai cada pas dins
mitjan de tornar a oiure l'hisoccitana, puni per punt, de l'espeta-
cloza
un
de Sant Sarnin
nau
Montgotlhard, ont
«
la Porta de
a
la petra
»
truquel ont
cale...
Ceroera. Lo temps
a pasat. Ceroera s'en
Barcelona, barra los oelhs al son
meslre lo grand fizioleg RamOn Turró e
perseguech lo son camin de deber, d'ome
torna
a
de ciencia
E
d'amie.
e
quiand m'en oau cap a Barce¬
lona,, Barcelona se fa mes proche de jo.
L'amislat la mes linda jita lo desbromb sus
los destorbs de la oita. Aquela amistat a
sempre dos noms: Rovira Ceroera, amie e
ara,
meslre.
Toloza
Ceroera,
e
son
rionas
pel
(Il
Corts
Barcelona, pels Oostres amies,
doas sors mes que mes pa-
cor...
Catalanes. 462.
compagnons
de
d'on els venia l'exemple de manta
reforma econòmica de sentit unifica-
{Suite)
dor, havia establert de
lilzacions futures
adeqiiades,
sembrar en una massa extensa de poble la consciència d'una unitat cultu-
les
ral, restarà adormida l'altra pruija de
rcahtzacions économiques î la més al-
morta o
d'una possible herència politica del
veli Occident. Totes aquestes coses
propugnaren
ta
s
aguanten
l'una
a
l'altre, però la ba¬
mes
haurien
a
unes
cara a
les
rea-
reformes duane
Itàlia
pel
refor¬
lletra
hi havia mit-
aquestes
restât
moment
quasi perquè no
jans modems de transport suficients. 1
el
programa
de les ferro-
vies nacionals Als catalans i als oc¬
citans d'avui, gelosos de l'herència
el fonament de totes elles és, que
ningu no ho dubti, aquesta consciència
cultural o, si us plau més, nacional,
occidental,
acabem de dir. Van bé ací, encara, els mots amb que Cavour cloia
espiritual Quan aquesta baurà esdevingut .patent als ulls del mon i
aquella « consciència de la dignitat
personal » sigui recobrada, llavors tota
se,
que
el
seu
treball
:
«
La vida de la
mas¬
deia
es mou en un cercle li¬
mitât d'idees. Però les idees més no¬
bles 1 elevades que la multjtud pot
sa
—
—
adquirir son, ultra la religiò, les de
pàtria i de nacionalitat. Sense elles la
consciència de la dignitat personal només pot existir en persones excepcioCom és el cas entre nosaltres.
Parem, doncs, les lendes a la ratlla
nals
cin,
30
p.
MEDICA
l'esprit in¬
digène de nos peuples », « la faculté,
qui n'est pas particulière à notre race,
mais qu'elle possède avec plus d'in¬
tensité que les autres, de se passionner
pour la justice et la réalisation du
droit dans l'ordre politique et social. »
Du moins, et quelles que puissent
être ces divergences, voiià des points
bien acquis; et, puisqu'on se définit
surtout en s'opposant, qui ne voit com¬
me une telle conception de la latinité
se
Espagne: 0
—
Barcelona
Ismnël GIRAKI)
Janine
Inierchange, 1, Rue Victor-Hugo; Toulouse
SERVICES COMMERCIAUX.
-
OCC1TANIA
pel
CRITIQUE.
Sc-cietad General de Libreria, Barbará, 16 et Librairie Bergé, Rambla de! Centro, 19.
ABONNEMENTS: Un an: France: 25 francs;
celui d'une
non
ville ou d'une trrba seule — qui s'est
si merveilleusement épanoui entre les
sept collines de la Ville Eternelle. Le
bonheur de Rome d'avoir été élue
comme le heu d'explosion d'une race
est 1 œvre des circonstances physiques
LITERATURA,
SETMANARI
».
d'aquesta fretura primordial immediata. Els italians del Risorgimento s'ador.aren
profitosament
que, si
Prússia,
llur hora
mament
pertoca d'entendre que
és aitra que la de l'aferi unificació de llur personalino
tat
altra realització esdevindrà
possible.
Benvingut el transpirenenc nou !
Benvingut abans que el d'ara el de
Canfranc, si per ell arriben, un dia o
allre, a les altes terres aragoneses i
navarreses
els aires de la ressurecció
les relacions
la coneixença profitós que en resulti de les Ter¬
res d'Oc per als catalans i de Catalur.ya per als Occitans !
occitana !
noves
Benvingudes
que promoguin
i
�meilleures
iret,
occitanes
rée des
GVYEXNE
grandissant, l'émotion croît à
chaque acte; elle est poignante au quatriè¬
me
et le dénouement est d'un pathétique
aigu. Et comme il est bien de chez nous,
ce
drame sans
phrases grandiloquentes,
sans
situations extravagantes !
Il est tout
intérieur, il se passe au fond des âmes de
ces rustiques, si riches ce sensibilité conte¬
nue, de générosité et d'héroïsme quotidien.
Et qu'on ne dise pas qu'ils sont idéalisés,
ces paysans, ces meuniers « d'un cop èro ».
Ils étaient vrais autrefois, et ils sont encore
vrais aujourd'hui. Dans les vieilles famil¬
DU
«
par
a
un
bié se
l'intérêt
»
splendide, la
applaudie de toute
temps
été très
la population ruÈhénoise. Les diverses céré¬
se
sont déroulées dans l'ordre ri¬
monies
tuel, et chacune d'elles a été un spectacle
original et marqué du sceau de la tradition
et
de la beauté.
Rien de vulgaire, rien de banal dans
ces
diverses manifestations régionalistes. Rodez
n était plus le Rodez ordinaire. Il avait
pris
une
allure imprévue, très méridionale et
très vieille
France, très distinguée et émi¬
nemment
artistique.
L'âme
rouergate,
1 âme des pays d'Oc, toujours vigoureuse
et saine et généreuse, se manifestait partout
dans nos rues pavoisées aux couleurs fran¬
çaises et langeudcciennes, dans nos vieux
murs si riches de passé, dans notre
splendide cathédrale offrant à nos hôtes émer¬
veillés les richesses artistiques et spirituel¬
les des époques révolues, dans les vieux
costumes
de
provinces si gracieusement
aimables félibnesses, dans les
nos
portés par nos
discours des chefs de la cité et ceux de nos
hôtes illustres, enfin dans les yeux des spec¬
tateurs charmés, exaltés, enthousiasmés.
Fêtes splendides, fêtes d'une haute tenue
morale et intellectuelle, organisée par une
élite, et auxquelles prenait part une élite.
Les personnalité^, les plus illustres du Félibrige nous ont fait l'honneur de venir à la
Santo-Estèlo de Rodez. Avec le Capoulier
Marius Jouveau, si sympathique, avec la
gracieuse Reine, Mme Fontan, nous avons
pu voir la grande poétesse Bigourdane,
la noble et fière Philadelphie de Gerde, les
deux grands poètes de l'Occitanie, Prosper
Estieu et Anionin Perbosc, les majoraux
Fontan, Loubet, Barthes, Salvat et vingt
autres et des critiques comme Gandilhon
Gens d'Armes et J.-P. Régis et des artis¬
tes, des musiciens, des peintres, des journa¬
listes de très grande valeur. Oui, une élite.
Et cette élite allait au peuple, elle lui of¬
frait des réjouissances saines de bon aloi
et de bon goût, et en même temps elle lui
révélait la beauté et la grandeur de sa
vienne
dire mainte¬
nant que des fêtes d'un haut caractère spi¬
rituel et artistique ne sont pas populaires !
Nous l'avons vu vibrer, :eb chanter, et rire
et pleurer, notre bon peuple de Rouergue,
nous l'avons vu ému, charmé,
conquis. Ah!
qu'on lui donne souvent des spectacles comme
ceux de ces journées félibréennes et vous
verrez si son goût ne s'affinera pas, si son
âme ne s'élèvera pas !
Oui, notre bonne population ruthénoise a
vibré; il faut dire aussi que les réjouissan¬
ces qu'on lui offrait ne pouvaient que lui
plaire. Chatoiement des châles et des ro¬
bes aux couleurs vives, frémissement des
coiffes de dentelle, scintillement des vieux
bijoux, déploiement harmonieux des cortè¬
ges, tout était digne d'admiration. Et qui
aurait -résisté à la gentillesse, à la bonne
grâce, à l'amabilité des tambourinaires pro¬
vençaux et des danseurs bigourdans? Infa¬
tigables et souriants, ils ont dansé, ils ont
jcué, ils se sont prodigués généreusement.
La messe félibréenne fut très belle, et
le sermon de M. l'abbé Salvat, majorai du
Félibrige, très remarqué, prouva d'une fa¬
çon magistrale que la langue d'Oc peut
atteindre les plus hauts sommets de la pen¬
sée -et du spiritualisme chrétien.
ne
pas
nous
La Cour d'amour fut tenue devant une
foule immense. Poèmes, chants, orchestres,
orphéons, danses, sont toute l'expression de
l'âme populaire. Pour les artistes et les
lettrés, c'est l'évocation
des assemblées
littéaires de l'époque des troubadours, de
ces cours d'amour que des savants poussié¬
reux
veulent présenter comme des mythes
et des inventions, mais que les poètes con¬
sidèrent comme de charmantes réalités.
Les
une
Moulins d'autrefois » de F. Fadéroule selon le rythme émouvant;
Estsiclis
Lauzeto » que dirige avec
maîtrise, M. Pierre Azéma, élu majorai au
de la
Consistoire
représentations théâtrales furent d'ex¬
cellente qualité et
remportèrent le plus
brillant succès. Ce fut d'abcrd, samedi soir
la Veillée rouergate. Notre grande Emma
Calvé avait eu la généreuse pensée d'of¬
frir à nos hôtes les Félibres le régal de sa
voix toujours jeune et de son incompara¬
ble talent. Et quelle plus belle incarnation
de notre Rouergue aurions-nous pu trouver?
Emma Calvé fut comme toujours admirable
et admirée. La Soulenco, avec Galy amu¬
sa
les spectateurs. NoPe comique est tou¬
jours plein de verve, et son jeu est savou¬
reux.
La troupe de la « Lauzeto » vint
nous donner la première de Moulins d'un
cop èro. Cette pièce rouergate de nos deux
félibres ruthénois Calelhou et Eugène Ségu-
«
tenu
à
Rodez dimanche dernier.
Chacun des acteurs mérite des compliments.
Nous souhaitons revoir cette vaillante troupe
su; la scène de notre théâtre. Acteurs et au¬
teurs ont eu le plus' brillant et le plus mé¬
rité des succès. Puissions-nous avoir sou¬
des
spectacles de cette qualité litté¬
et artistique.
Au banquet de la « Coupo Santo », ré¬
servé spécialement aux Félibres et à un'très
petit nombre d'invités, régna la plus fran¬
che cordialité. La « Coupo Santo » passa
des mains du Capouliier dans celles de la
Reine et des Félibres qui voulaient perler
des « brindes » à la langue d'Oc, au Midi,
au Félibrige, à Mistral. Des discours! cer¬
tes, ils sont bien trop nombreux à l'heure
actuelle, et même en langue d'Oc, et tout
aussi éloquents qu'ils
fussent, ils seraient
sans intérêt s'ils n'étaient que des Dhrases
vent
raire, morale
bien construites et bien cadencées. Mais si
les Félibres sont de beaux parleurs, nous
savons
parmi
que,
eux,
il
y a
des hemmes
d'action résolus à faire entrer le mistratisme
dans la voie des réalisations, et ceux-là ne
les moins sympathiques.
Le Félibrige a fait à Rodez son entrée
triomphale. Il s'est manifesté à nous sous
sa
forme poétique, chantante, dansante et
lyrique, sous sa forme aimable, gracieuse
et enjouée. Il a versé à flots sur notre ville
le « vin pur » de la poésie, il a créé de la
Sont pas
Mais il
a
fait mieux
encore.
Il
permis de prendre conscience de
nous-mêmes, il nous a montré ce que peut
et doit être une race dont l'âme toujours
vigoureuse a conservé sa noblesse et son
originale beauté. Les Félibres sont venus
nous
dire : Rouergats, vous êtes des fils
de l'Occitanie, nous sommes frères, nous
sommes les Français du Midi; des Gaulois
nous
Aubouro te, raço lalino,
Souto lo capo dou souleu!
Et
nous
compris
l'avons compris.
et
vibré. Rodez
a
Notre peuple a
fait aux Féli¬
fleuron.
LIMOUSINE? AUVERGNATE?
Pour les fêtes de l'Eglantine que vont
célébrer le 15 août les Limousins, la dé¬
licieuse chanson : Lo Cor de ma mia va
être entonnée comme chant national limou¬
sin, dont les six souplets connus auraient
été composés, paraît-il, par Simon Poylevé,
consul de Limoges en 1652 et recueillis
F. Laguény.
Ncs voisins nous permettront de leur four¬
une version un peu plus complète qui se
nir
Auvergne et que J. B. Bouillet
a ainsi pu insérer dans son Album Auver¬
gnat (Moulins, Desroziers, 1853) en dialec¬
te phonétique de Basse Auvergne :
chantait
en
de
ma
mia li
Quand io la vai vei
e,
jait tant de
la soulage
En aquests
breus apunts, ens pro¬
de determinar les normes que
h.an de presidir a la unificació i depuració de les parles del Migdia francès. Al nostre parer, aquella obra de
restauració, encara que s'inspiri de
l'exemple esplèndid dat per Catalunya
sota F impuis del savi En Pompeu Fa¬
bra, deu tenir en compte Testât actual
de la nostra llengua, aixi com les condicions socials i politiques que la doposent
A
minen.
falta
de
sotmetre's
a
aqueixes realitats, hom arriscaria de
fracassar completamentEn el primer entusiasme de la Renaixença, Mistral i alguns provençals
de fer de llur dialecte la
somniaren
llengua literària de' tôt el Migdia. No
tardaren molt per comprendre la vanitat d'una tal empresa, que ofenia sus-
ceptibilitats irréductibles. Més
Que io lei troubada embei d'autres
pru-
garçcuns
Didjia donc, ma mia, que jadjia vous li?
Fiala ma couligna, garda mes barbis.
Me
dit, Janella,
zon
Io lei s'en
que vous sé marida
Veire schi quera verla.
na
N'ai ben trouba trente que me z'oni aima
Mas las ai laissadas car me plajions pas.
N'y
au res pus mas una que me
Car zei la plus genta
mas sau
z'au tchar[ma
bien z ama.
Paubre, aquete annada, malhurous sei icu,
Maridou
Sche zaya una mia que
La coytaya (couvrirais)
lei
tant
Adeicha,
ma
Ieu m'en
vau
me
laissou ieu.
maire, vous me Verrez pus.
dimenche, tournarai dilus.
que
et que
qui 1 accompagne est
refrain limousin est ab-
air
e
sent.
Comme il doit y avoir le 11 août à Brassac-les-Mines
(Puy-de-Dôme) une grande
Féiibrée Auvergnate et que lo Cor de ma
mia est inscrit au programme par nos soins
donc à prendre nettement posi¬
revendiquer jusqu'à preuve con¬
traire) Lo Cor de ma mia comme appar¬
tenant autant à l'Auvergne qu'au Limou¬
sin, si ce n'est davantage.
nous
tion
tenons
et
à
E. RHODES.
CANTAL.
AURILLAC.
Manifesjation du 13
a l'ha¬
bitude de donner tous les ans, à l'occasion
du 14 juillet une manifestation occitane qui
fait partie du programme officiel de la vil¬
—
—
L'Escolo Oubernháfo
le d'Aurillac. Cette année elle eut lieu le
13 juillet au soir, au théâtre de la ville
dAurillac. Comme de coutume, ce fut Lo
cobretaire de service qui ouvrit la soirée par
des bourrées et un regret. M. T. Garnier dit
Los conselhs noviaus. La chorale de lécole
chanta Cab'eta é cabretaires de Pagès et
Debrons. Fernand
Prax
récita
ensuite
L'Auoernkat é lo Gascon et la vida cara,
que vous
pourrez
lire dans
un
recueil qui
bientôt paraître. Puis. M. Delrangles
chanta Bela mia é Taboca, de DurandPicarol. Par la suite, Mlle Viards chanta
A confesa. Après, M. Dommergues, le
va
auvergnat
un pau.
scène et chanta
bouissous
e
Schi zei maridada, sabe be que jarai
M'en irai a la guerra e li crebarai.
deux de
ses
le plus populaire récita
La Chorale revint en
Les Esclops et jcua la Bor-
contes.
flo'rida, Mon Anneta et l'Amor del
pour .terminer.
Quelles que soient les idées graphiques
de l'Escola Avvernhata, nous ne pouvons
que louer la beauté de ses réunions. Ce jour
là, la langue d'oïl ne fut représentée que
par deux pièces très belles d'ailleurs, de
reia
pais
m'amesse pas
de palha, la jaya
[brûla.
cherchada de
mia
ma
mau
Boueissa te, mountagne> leva le valoun
M'empacha de veire ma mia Janeloun.
Yo
per
ALIBEKT
lost, l'eg.egi En Pompeu Fabra. Desitgem que, aixi els
escriptors com els gramàlics nostres, no perdin mai de vista
la tasca preclara d'aquest gran català.
conteur
cour
per
[bouissous
unificaeiá
occitans
En claVar aqueixos apunls, ens plau d'homenaljar la colla
dels restauradors del català reviscolat i, sobrelol, llur capi-
Juillet.
AUVERGNE
i
dialectes
Llnis
Ajoutons
pitalité souriante :et généreuse, qualités émi¬
nemment) françaises
que nos hôtes savent
apprécier.
De ces mémorables journées, pendant les¬
quelles la langue d'Oc fut à l'honneur, et
qui virent l'exaltation de l'âme rouergate,
et de la patrie occitane, Rodez gardera un
impérissable souvenir. Rcdez, fier d'avoir
reçu dignement le Félibrige, ajoute à sa
couronne
glorieuse un nouveau et délicat
Lov
depuració
«tels
différent
bres un accueil enthousiaste. Son maire a
donné l'exemple de la courtoisie, de 1 hos¬
par
la
a
des Latins.
et
De
va
les de notre vieux terroir vivent encore et
feurissent les vertus qui font la grandeur
et la noblesse de notre race. La pièce, dif¬
ficile à jouer, a été fort bien rendue par la
troupe
I*MIologics
«
Beauté.
race.
Qu'on
comptera comme
productions du théâtre d'Oc. L'action, ti¬
LA SANTO ESTELLO
JOURNAL DE L'A VEYRON
Favorisée
Santo-Estèlo
.
des
Informations
Marcenac. Mas cé fa
tra
parladura.
ren
estimi mielh
nos¬
L. L.
dent, En Perbosc ha cregut resoldre
el problema de la unificació,
almenys
parcial, en adoptar la grafia restaurada i simphficada de
l'antiga llengu,a,
dels trobadors. Aquell
proceïment,
sense
supnmir les divergèneies dialectals, té
uniforme. Veurem
més
■
sota.
Iluny
amb algunes reserves, és el qu'e
als esperits aciensats.
que,
s
Favantatge d'amagar-les
vestit
un
■
imposa
^
Des dels
d Oc
milles
es
seus
origens, la llengua
despartida
mostra
■
fa¬
dialectals : antic provençal,
gascó i català. Més tard, la unitaf
relativa, sobretot en les dues primeres,
s esmicola en un
pois de dialectes i
sots-dialectes, l'embull i l'embolie
dels quais desafien tôt anàlisi.
en très
Per major dissort, l'edicte reial de
l'any 1539 suprimeix l'ús oficial de
la llengua d'Oc i,
ipso facto, la treu
^
de les escoles. Lliurada
no tarda
pròpies forces,
seva
grafia i a
Les
seves
a
les
seves
perdre la
emprar la del francès.
tradicions gramaticals s'oblia
teren, el seu vocabulari escrit és obli-.
dat i reemplaçat
per paraules gàlliEn 1 espai de rnenys de mig
segle, el decaïment és llastimós.
Un altre fet que ha molt influït so¬
bre el desenrotllament
lingiiistic dels
països d'Oc, és la manca de tôt centre
de població que
pugui imposar el seu
dialecte i fer el paper de capital.
Cap
provincia, tampoc, no gaudeix d'un
predomini literarj suficient sobre les
altres per assolir el mateix résultat. El
fracas de les pretensions
provençals
és prou démostratiu.
ques.
A més, és
l'absència de
capaç
ilïÛtiI
tota
de difondre
msistir
autoritat
una
doctrina lin-
giiistica unificada, que de
existeix només virtualment.
mistralenc, mal continuât,
encara
la
els
d'En
tots
tasca
sobre
politica
no
présent
L'esforç
ha dat
fruits, malgrat de
Forés, d'En Perbosc i
seus
d'alguns altres conreadors
de l'idioma
mairal. Encara freturem de diccionaris
i gramàtiques de la
llengua d'Oc re-
naixent.
Sobre
tots aquest punts,
Catalunya
ha conegut una situació més favorable.
El català, a despit de les seves diversitats
comarcals, té una unitat relativa
ben real ; no ha mai
oblidat la seva grafia nacional ; i el
eclipsi literari, fou indubtablemolt més curt. D'altra part, Barcelona ha fet el paper decisiu de cen¬
tre unificador, i la
Mancomunitat, pel
mitjà de l'Institut d'Estudis Catalans,
ha pogut promoure la restauració del
seu
ment
català modem.
La falta de tots aquests elements
d unitat en terra occitana no
permet
d emprendre el treball d'unificació i
de depuració en les mateixes condicions de succès que a Catalunya. Cal
tenir miraments amb les susceptibilitats
locals, les resistèneies de la ignorància i els mais costums, ja vells de
gairebé quatre segles. Això és talment
vertader que En Perbosc mateix, l'apòstol de la reforma, no creu que es
puguin abolir les diferèneies dialec¬
tals. En resum, per l'estona, la llen¬
gua d'Oc tindrà una grafia ùnica, però1
una
fonètica i
un
vocabulari variables.
(séguira).
'
�Textes
Anciens
que ung
Histoire
aperat l'abat de Carrera se
abe portât o feyt portai- deudit loc
de Carrera enfora, et de la. desme
audit loc de Clarac, laquai garbe lo¬
dit senhor de Coarrase toro et extrema audit abat, et aquera conberti
sons
a
per
V. Item, disen losditz procurayres
disen losditz procurayres
autre jorn. en lo susdit
temps, lodit senhor de Coarrase tremeto sercar a l.'hereter de
Peyroo,
peyrer deu loc d'Igon, loquoal ana a
iqv en lodit casteg de Coarrase: auquoal, inconthinent que lo by, lo
manda meter en los seps au miey
deu pati
deudit casteg, ont fase
grand fret, cum fossa en ybern ; et
l'endejorn, abantz et per de prunier
no lo
bolc relacxar. audit Peyrco
combenguo de se obligar vertz lodit
senhor de Coarrase de lo servir tôt
ung an complit en lo offici de pey¬
rer ; au mieyan de laquoal obliganoe
lo relacxa, so que no bolo far autre¬
que, per ung
lodit senhor de Coarrase lo meto aus
seps et aux grilhoos, et talement lo
turmenta, que benguo quasy a punt
de mort, et talement lo infesta que
audiit Peyroton conbenguo sercar
sondit bbestiar etj lo retornar audit
loc de Clarac.
XV.
Item, disen losditz procuray¬
lodit senhor de Coarrase, per
ung jorn, manda ad Arnaut de Luci, deudit loc de Clarac, que lo aportas ungs seps ; so que far no
pode
cum
fossa febros ; lodit senhor de
Coarrase lo meto aus seps et "aus
grilhoos, et talement lo tracta, que
quasy lo fe bénir a la mort et fe cri¬
dar plusors beguades : «
Biaffora, la
ment.
res
Item, disen losditz procuray¬
que, per ung autre jorn, Johan
VIL
de Casenabe. de Coarrase, abe pes-
bequart en lo Gabe; lodit
ne
fo advertit, lo
manda prener et capsionar, et, prees
et capsionat ,lo. fe menar a la gau
de son molii, et ana balhar l'aygue
ad aquet, et, de feit,
sino per la
que se anasse
meter
suus
res
bersation, la une aperade Anglina
de Armano, et l'autre Condoo
de
Binhau, deudit loc de Clarac ; et car
lasdiites filhes
passaben per lo casau
de Minungee, sciutat en lodiit loc de
lo arodet
Clarac,
en s'en anan au serclader,
lodit senhor de Coarrase las trameto mandar que vengossen parlar ab
luy
; qui aixi a ffen, et inconthinent
las manda meter aus seps, sentz ren.
der rasou cum ni per que.
audit molii : a cause de que, lo¬
dit molier tomba, a terre fentz l'ayeue et se pensa star romput en plu¬
XVII. Item, disen losditz procuray¬
que los manatz et habitantz deu¬
dit loc de Clarac, tant en comun
partzz de sa persona.
IX. Item, disen losditz procuray¬
res que, pot aber dus antz. o enbiron. lo medix senhor de Coarrase,
cessam cause
juste et rasunabbie,
concebo en hodi, rencor et maliboJence a ung aperat Menauton de Ferran, deu loc de Clarac, et delivera en
.son coradge de totalment lo destruger de cors et de bees ; et, per aque¬
ro far, per un
jorn,-en lo susdit temps,
tremeto XXV oXXX compsnhoos, los
sors
arnes et
et
abilhatz
armedures,
a
de
une
res
que
particular, despuxs cent antz en
sa, et plus, han estât en quieta et
paciffique pocession, sentz denguna
contradiction que james no-ls y es
stade feyta en degune maniéré, de
passai- et repassai- per lo casau ape¬
rat de Mingee ; loqueàu
camp, en
prejudici de la antique procession,
ha barrat en quoata partz, per ma¬
niéré que losditz de Clarac, qui aben
en
dibers
borda
usât et acostumat de anar a la
par lo dit casalar, no 'n han podut
haber
dengune servitut ni gausat
deudit Menauton de Ferran, qui es
scituade en lo loc et
terrador de
Boelhoo, en lo Reau; et car troban
las portes de ladiita borde
barrades,
rompon aqueres ab grans cabirons et
destraus, et intran fentz ladite bor¬
passar per aquet ; car
passar ni repassai- par
sus
amurtir, aixi ijue aben per mandaahent, a sa may bâton inhumanement ; et, no contentz dequero, a dus
baqueraas deudit Menauton. qui
eren
en
ladiita borda,
agrément et
■de multiplicatz pioxs- los piquan et
dampnadyan ; et aquero feit ,guasfan lasdites quoate
pipes de bii,
sentz nue a dengun no portan nrof-
fieyt. sino tant cum egs medixs s'en
hegon.
X. Item, disen losditz
procurayres
que, feit so dessus en ladite borda,
losditz laquays se transportai! au
loc de Clarac, enta l'ostau deudit Me¬
nauton. creden lo trobar part de
la,
et aqui rompon las porte' ab orans
cabiroos, et s'en intran fentz ladite
mayson ; et, aqui medixs que fon dedentz. deffonsan dues pipes de bii ab
treylz de balestre et poos de barra,
et aqui, dentz lodit hostau,
se alodvan et demoren, tant que lodit sen¬
hor de Coarrase fo
bengut et aribat
en
lodit loc. ont fen gran xera
aus
despentz deudit Menauton, qui no s'y
gausabe trobar per paor et doptanse
lo fessa amurtir, aixi
que abe deli-
verat.
XI.
Iteyi, disen losditz
incorrement
lodit casau,
et per Càs-
a cascun
begade qui fera lo contrari, sus
pena a cascun XII sos jaques a luy
medixs apliquedors ; et lodit barrament de camp et injunction de
penes
ha feyt affin de meter a ranson ausditz de Clarac, en for gran greuye
et opression.
cune
que no troban lodit Menauton per
lo
lodit senhor
de Coarrase ha feyt inhibition et deffesa que debgmi no fos sy ardit d*e
da ,ont deffonsan très o quoate
pi¬
pes de bii qui eren propis deudit Me¬
nauton ; et. no contentz dequero, per
so
Item, disen losditz procuray¬
que, en lodit loc de Clarac, abe
dues beres filhes et de honesta com-
gue
annatz
».
XVI.
debaig lodit molii. qui aixi a fe, cum
no s'en gausas star; et. aixi cum lo¬
dit molier fo sus ledit arodet, lodit
senhor de Coarrase ana balhar l'ay¬
totz
que
force
■ajuda qui Diu lo dona, fora neguat
en ladite gau : et asso es notori.
VIII. Item, disen losditz procuray¬
res que. per ung autre
jorn, lodit
senhor de Coarrase se transporta a
sondit molii de Coarrase, ont fe barrar l'avgue per pescar; et. après que
agîuo pescat, manda a son molier
|
XVIII. Item,
disen losditz procu¬
han
rayres que losditz de Clarac
usât et acostumat de
perchar
terres
a
la
perche de Saúd
;
lors
lodit
senhor de Coárrase ha controbat de
perchar lasdites terres deudit loc de
Clarac ab une perche que degun no
sap quenha ni quai es, fort petita,
et
los fe
contribuir lo fiu
a
ladite
petita perche.
XIX. Item, en hazen ladite perche,
ha ordenat
cent personadges que
ayen a seguir la corda, a despentz
dequet deuquoal lasdiites terres se
perchen.
XX. Item, ha feyt
pagar a ung
cascun, per lo celari deu cordedor i-t
notari, XII sos.
XXI. Item, estrema a ung rascun
las terres qui se troben ab ladite pe¬
tita pagera oltre los fias qui Lan
acostumat pagar, et los fe ^agar los
fius per très antz, et après los es¬
trema las terres et las baiha adautrés.
procurayres
SALA
Bernât deu Laut,
Clarac, que lo portasse
o tremetosse expressament ung
ins¬
trument qui era propii deudiit Ber¬
nât ; et quar aquero far no a bolo,
lo rneto aus grilhos fort estreti los
ditz, tant que la sanc sclatabe peus
somps dequetz ; et no content de¬
quero, inhumanement de sas propiis
nias lo hato, et talement que lo com¬
bengo cridar et plusors begades crida : Biaffora, la force ».
XIII. Item, disen losditz procuray¬
res que lodit senhor de
Coarrase, per
ung jorn, en lo medix temps, manda
a la goarde de
Chirac, aperat Bertran de Doat, que lo anas sercar ung
moton ; et car inconthinent no veńgo a son apetit, lo meto aus seps, ont
l'y tengo quasy tôt lo jorn.
XIIII. Item, disen losditz procuray¬
res que,
per so que Peyroton de Malartitz, deudit loc de Clarac, abe retreyt son bestial- en lo loc de Bolho,
Arnaut, au medixs Arnaut combengo
balhar fermauces de
pagar audit
senhor de Coarrase, et dentz lo. terriïi
qui lo fo perfigit, lasdites VIII tor¬
ches ; au mieyan de laquoal finance
senhor de Coarrase
a
deudit loc de
aibantiz
ung
per
Enric
Item, disen losditz procuray¬
que
lodit senhor de Coarrase,
ung jorn, en lo
susdit temjDS,
tremeto mandai-
que, tôt so dessus ieit et servat en la
iorme et maniéré susdite, lodit bayle
rer de nobet prenco et capsiona lodit
Arnaut et lo. mena audit casteg, ont
de nobet lodit senhor de Coarrase fe
finar audit Arnaut VIII torches de
cade sengles liures et mieya; et
et de. prunier no volo relacxar lodit
•cat
Reiiaixença irlandesa
XII.
res
res
La
usadyes et coinoditatz, lo tôt
contre la voluntat deudit abat.
(Bearnès del XVIe s )
lo relacxa.
VI- Item,
sertane quantitat de garbe
dequet,
Lo libeu feyt
contre Mossenyor
de doarrase
(Seguirà).
Durant els darrers
segles de domil'esperit îrlandès anava esmorteïnt-se,
la llengua desapareixia de les ciutats i del camp, esdenació britànica,
venia, per manca d'amor i de cura,
un dialecte cada dia més pobre, menys cultivât, apte, només, en els dar¬
ésser vehicle d'uns
temps, per a
rers
pescadors miseriosos de la costa oest
de la illa verda. Uns lustres més de
deoandiment i oblit i hauria desaparegut
del
tôt.
A darreries de la
passada cenluria,
canvi. Els ho¬
mes de lletres que
seguien les petjades dels més eminents escriptors
anglesos, s'adonaren que no era
aquell el cami que podia donar-los
glòria. Llavors cercaren en la tradicié
de llur folk-lore la inspiració de llurs
vingué sortosament
un
obres. Un darrera l'altre feien estada
rn les cabanes dels
pescadors. Yeats,
Synge i Lady Gregory
retornaven
amb obres
altres,
entre
d'una
imagi-
ració sorprenent:; la
lica era gloriosament
renaixença gaèîniciada.
Aquest fenomen era el fruit d'una
desillusió. Durant un segle els dipunacionalistes irlandesos havien
lluitat aferrissadament a Westminster
tats
per
llur
tal de conseguir la lhbertat de
pais. Fóra injust el dir que llur
havia estât estèril. Adès i
cbtenien concessions, la principal
tasca
ara
de
les quais fou la llei que permeté als
pagesos irlandesos de rescatar les ter¬
res que conreaven de llurs propietaris,
Lords anglesos en sa majoria. Arribà
un moment,
però que a Irlanda, els
esperits més intelligents comprengueren que l'acció parlamentaria a Lon¬
dres poca cosa més els podia donar.
Era dificilissim de
tèneies dels Lords,
vencer
les resis-
la majoria dels
quais estaven treballats pels ulster:ans intransigents. Per altra banda els
libérais britànics, semblava que no
volien
més
enllà
en
les
conces¬
La desillusió de les seleccions irlandeses feu que concentressin llurs
esforços, Irlanda endins ; cadascun
l'esfera de les seves
lava i convergia als
activitats
en
trebal-
els esforços del
vei; sense adonar-se'n ciearen el
Sl'NN FL1N.
A la tasca de fer renèixer llur pà-
tria, tots hi contribuiren ; fins els que
pretenien desentendre-se'n i es consagraven a altres
activitats apoliti¬
ques. Aquesta
ba estât la salyació
d'Irlanda.
Momentàniament
fallar una idea, una activitat
o una
política,
enda-
i la
però
la
resta seguia
pod'a
s'interrompia ; calgué de vegades estrènyer els rengles
per a cobrir les baixes, però la vida
marxa no
nacional no reculava, ni s'aturava.
Esmentavem adès l'anada dels ho¬
mes de lletres a la costa oest o a les
illes Aran, a estudiar i a recollir de
llavis dels vells pescadors, les cançons
dició
per
titut
per a
oïents.
seus
Les coopératives anar en
iorgint fins arribar al miler; s'aixamplaren, a la produccié i afegiren el
consum, després la venda;
a la rutalia llur influèneia fou totalitzadora.
Mentretant a l'Institut Plunkett, tècnics
eue
tôt el
la vida rural ir¬
especialitzats estudiaven
feia referèneia
landesa;
i
a
l'aplicacié pràctica del
sultat de llurs estudis
ré¬
i experiments
immediata.
era
Aquest ancià que avui tôt el poble
venera,
aconsegui amb els seus es¬
forços destruir l'individualisme negatiu dels irlandesos, aquell indivi¬
dualisme egoista i reclôs que era,
sens
dubte, la tara més greu de la
rassa gaèlica.
Les coopératives integraren les federacions i el Plunkett House esde-
vingué el nexe central d'aquella vasta
crganitzacié; des d'aquell edifici era
tota la vida rural irlandesa.
La vida misérable del camperol
dirigida
desaperegué, i com
deixava beneficis,
teques,
s'inicià
es crearen
sales d'esbarjo,
una
l'organitzacié
que
biblio-
dir,
propiament
etc., és a
Uvilitzacié
rural.
Quan s'escrigui la historia del pri¬
quart del segle corrent, es veurà
palesament que, si Irlanda pogué resistir els danys i els horrors durant la
révolta contra el domini britànic pri¬
mer,.!, després, encara, la guerra ci¬
vil entre republicans i partidaris de
l'Estat lliure, es deu a l'admirable organitzacié creada per Plunkett, la
quai refeia cada dia ço que l'odi dels
homes havia destruït. Quan els an¬
glesos en raid de càstig mataven un
pacifie camperol, se li empertaven el
bestiar i li incendiaven la granja, fumejants encara les restes, acudien els
veïns i entre tots ajudaven a la vidua
a reconstruir la seva
Uar. L'esperit
nou es feia sentir, els organismes actnaven i en poc temps la granja amb
mer
.
anar
sions.
vant
si mateixos. Fundà un Ins¬
impulsar l'educació dels
camperols servint-se del mutualisme i
de la cooperació. Personalment, i per
medi d'excellents coHaboradors, pro¬
pagé aquestes idees i amb tenacitat
sens
parié, les infiltra en l'anima dels
seguir
i les rondalles de la vella tra-
gaèlica; l'estada entre aquella
produia els efectes d'una véri¬
gent
table conversió.
Previament,
el bestiar «?ndia el mateix que
abans. Una vidua endolada i unes
tôt
mans
amigues
que
li ajudaven
a
fer
les feines més pesades, era tôt el re¬
cord que hi havia de la passada destruccié.
ultra
profits materials (perquè una obra
d'aquella naturalesa reahtzada en un
pais que vivia sota el domini d'un altre poble diferent, era impossible que
portés únicament vantatges materials)
dalers espirituals. La massa camperola cregué en la possjbilitat d'establir une civilitzacié perfecta i, naturalment, .Havia de sîmpatitzar i apoiar
aquells ideals que podien apropar-lo
L'obra de Plunkett aportava
els
l'obtencié dels seus preuats ensomnis. Altre de les vantatges que
a
Irlanda l'obra de Plunkett,
poder formar un nucli d ho¬
mes excepcionalment dotats per a totes les activitats rurals d'Irlanda, dels
quais, temps a venir podien obtenir-se
rendiments insospitats.
aportà
a
fou la de
un
home eminent s'ha-
via acostat als pagesos i els havia dit
i fet comprendre, no el que podien i
devien esperar de l'Estat, ans el que
ells, donant-se les
mans,
podien
acon-
{Seguira).
�JLi tt er« tura
cional
i
:
ajut
a
un
Confereiisa cionada ai ostal riiz
atench, naturala
per Mnh-Aittoiii
MEILLET
«Bel Inslilul. e
gig'oCcsor aí eulèjie «Se Fransa
Mciuitre
Dònas, Mosenhs,
Quand Mosenh Estelrich es venvos
parlar un mo¬
lefigas que totara
se
congrelhan en Europa, n'ai ajut,
de prim, un viu plazer. Sabèm
totes,
nos-aus, filològues e escribans, quaîa
g'.l me demandar de
ment de las novèlas
cbra fa aisi Mnh. Estelrich
sada me serià pas jamai
e
la pen-
venguda de
virar
camin
la covida d'un sabenl
a
bèlament prezam Í aclivitat.
doas iengas ont lo? problè¬
mes se
pauzen del même biais e las
coneisensas
qu'ai poscut arremozar
sus
sò que se pasa, mai
que mai
dins l'Europa Aurientala, n'an res, a
mon idèia,
que vos pòsque agradar.
dont tant
I
a
pas
Enregui aquiial
anonsi sul
vos
rai
sera
vos
ne
de cap
que
d'atrai
trachar)
—
Los
lenguistes
de viure
sò
—
-que vos
(e
coma
un
anatz
:
di¬
lèu
tôt compte
mas,
fach, acò serà per ieu
rejovenir un bosin.
tuma
de galitràs
un pauc
còp
biais de
ieu
an
la
me
cos¬
al espart e
venià pas pels timps a degun de lor
demandar de parlar al grand public.
Mas del temps de la guèrra se
pauzèron subran, de
problèmes totes novèls
e
lo monde se trachèron que los
lenguistes sabian bravas cauzas que
gaire ben degun non sabià.
Se trachèron qu'èri en Fransa un
dels òmes (e plan pauces èran) que
un
pauc
—
sècle XVIIIe que se veirià de lengas
coma lo Finnés e l'Estoman, coma lo
Lituanian e lo Letton, coma lo quite
c<
èra la
Pensatz
guistes se
vèla,
una
uflats de lor valor novalor que brica non s'espeson
raban.
donc !
Al sècle XVIII1',
la lenga qu'escribian e lo païs
vivian, i abià pas de ligam necesari : escribian la lenga que trobaban
lo plus escovenenta, la pius requista,
la plus aizida, sans se demandar s'èra
entre
ont
—
(e
tant-lèu vohà far de vèrses
pas tôt l'Auvèrnhe !) los
fazià en fransés. Era pas mens
pa¬
triote per acò : mas al sècle XVIIe,
la lenga que s'escribià n'èra pas cla-
lenga nacionala; la ques¬
se
pauzaba pas a perpaus de la lenga.
La cauza n'es que, d'aquel temps,
l'istruccion n'abià gaire d'espandirament una
de
tion
nacion
ment.
Lo monde istruits èran
•ropa,
un pauc a
en
bèl abau d'illetrats dins los
païzes los mai cultivais de l'Europa
d aîara, —: dins planes airals, la bêla
tôt
un
part;
— e per aber una cultura
calià èstre del plan pichon
escabòt de las clasas privilegiadas.
Aqueles òmes èran, de segur, de lor
païs e eles aimaban î'Estat dont èran
[.•s ciutadans; mas la matèria de civihzacioń fazià pas corps amb aqueles
païzzes : lo monde s'i servisian de la
lenga que, a lor biais, èra la mai
requista e la mai asiuta.
E sans estar gaire, vezèm las cauzas
cambiar, mai lo sècle XVIIL tira sus
la fin. A-n aquel moment, la lenga
nacionala. Es
laba dins tala o tala provensa.
Tôt solament, Fransés Ier, al sècle
pohticas. Enfin, los lenguistes venguèron, d'un biais, los arbitres réglant
las frontièras sus la carta d'Europa.
Crezèts-me : n'abiam jamai pensât que
XVIe, abià réglât
quensa.
Acò
's, uèi, oblidat e los lenguis¬
tes, naturalament, totara, tòrnan prene
lor plasa a lor canton, — amai acò
lor dòl pas trop. — Mas quand m'an
demandât de
vos
mensonar
un
bosin
aquela question de las lengas e de ne
parlar dabans un aplec de monde qu'a
pas fach cas del maltemps, per venir
escotar lo mai fastigos dels « Umanistes » que s'apèla un « Lenguiste »,
dibi vos gramerciar coralament per
aber poscut, amb un temps irèje coma
aisesle, vos arremozar un public tant
requist e tant nombros.
Lo problème que voldnai vos men¬
sonar un moment es lo
d'aquelas len¬
gas tant multiplas dont pauc de mon¬
de,
coma
parlar
vèni d'òc dire, abian auz't
de lengas oficialas, de lengas de gobèrnament, de
lengas d'universitat. I a aquital cauza
e que, ara, son
bêla e novèla tôt
Acò 's, segur,
previst
e
a
masa.
quicòm de plan ems'abian dich a un òme del
ven
cauza
que
dres serian escriches
en
en
cian. Al comensament del sècle XIXe
la lenga ven un utis nacional, la traduccion d'una tultura nacionala; mas
Eu-
la gazaiha; i abià
Nos demandèron de donar d'entresinnes, de far de memòris sus las zònas
conse-
espelis I'idèia d'una nacion poloneza
dont la lenga poloneza es l'esturment.
Festejabem, aisestes jorns, a Paris,
l'aiiniversari d'un grand poèta polonés, Mickiewicz. Aquel a escnch en
eslrange sas plus bêlas òbras e las a
escrichas en polonés, per sò qu'el èra
un bèl
patriote plan mai qu'un escriban e que la patria tenià la
primièra
part dins sa pensada.
A plec, atal, las cauzas se tremu-
val i an
qu'acò s'es vist lo plus clarament.
Dusca a la Revolucicn, jamai non
s'èran demandais quaîa lenga se par-
de monde d'una tala
Polonha abià avalit politicament de la carta
d'Europa e al mo¬
ment ont i abià plus de Polonha
politica, ont i abià plus brica un reialme
de Polonha, a-n aquel moment, la Po¬
lonha vei totes sos grands escribans ;
la litteratura poloneza comensa quand
—
mena; mas
Fransa
totes los or¬
fransés. Ala¬
i
Í
al encòp, se fa un bèl
cambiament dins la situacion politica.
Sò que me figura e me marca tôt lo
biais del espandiment politic, acò 's
que mèrma, de nonent, l'accion de
l'aristocracia, entre que creison, de
nonent, ara l'element borgés, e pèis
l'element populari e païzan.
Entre que s'abelis atal l'accion dels
elements popularis e païzans, lo bezon
de congrelhar una cultura dins la lenga
qu'es la del pòple e dels païzans,
aquel bezon creis, de nonent e cal
en.lrement e
forsadament, per melhor dire,
pichon aplec nacional, la lenga
d'aquel pépie, d'aqueles païzans.
Un jorn, un dels primiers ornes
d'estat del centre de l'Europa, Mnh.
Benès, me diguèt : « La lenga del
avenir n'es pas la lenga de las vilas :
aco 's la lenga del
campèstre. »
donar,
a cada
Siaguèri
acò
a
un
bosin estaziat
fransés
un
plan novèl
e
era
i
—
e
dire
dire quicòm
de plan fach
per
de
i destin-
los notaris de tota la Fransa, los
emplegats diuguèron escriure lors ac¬
te? en fransés e acò fazià
que dins
cada provensa, qualques ornes èran
dolar
totas
coma
sabètz,- es la lenga dirai pas de
mas de la societat pariziana;
forsats de saber escriure en fransés.
Tornats a lor ostal, eles parlaban a
lor fernna, a lors dròlles, a totes los
de l'ostalada, la lenga qu'aisestes par¬
laban de contun. Lo fransés n'èra a
fons la lenga de servici que dins la
contrada pariziana e dins lo monde de
lo fransés s'es congrelhat e lo fransés
diub als salons, diub als descambis
socials entre gens de clasa supenora
vets,
cultura.
Aisi la Revolucion
(totes los
ornes
Paris,
e
los ciutadans,
vènon ciutadans),
cadun saber emplegar la
nacionala. Lo Fransés es vengut
eensats
son
lenga
lenga
sas
idèias
car
lo fransés,
acò 's dins la societat pariziana que
los reports que fan sa portadura
tant-ben tota la malaizensa qu'i a
totes
e
per se
n'
servir.
Acòs èra ben plan
fransés e saquelà,
aquelas paraulas
d un orne que bèlament coneis l'Eu¬
ropa Centrala e l'Europa Aurientala,
vèzi de quai biais Mnh. Benès abià
razon. El dizià sò que s'èra fach en
per
surprene
quand
nauta
me
un
sosqui
nacionala.
son
/kcò 's estât, lenguisticament, una
revolucion, qu'a pas menât plan de
compendi mas qu'a ajut de consequen-
Lo que serià anat en Bohèma entre
1830 e 1840 aurià auzit dins las grandas vilas son que l'alemand. Se podià creire, alavets, qu'en Bohèma, lo
decizivas.
Dusca aîara, planes fazian pas cas
de saber coma cal legir e escriure lo
fransés : d'a-n aquel moment, acò 's
sas
vengut per un fransés, un dezondre de
saber pas legir e escriure la lenga
litteraria.
I
a
pas
païs.
Tchèque èra una lenga mòrta, se l'abian pas auzit parlar al campèstre.
Mas lo Tchèque demòra la lenga de
totes
ne
los païzans et
finir,
temps,
ajut solament
un
fransés adi-
païzana. Crezi q/i,'acò 's
coma acò 's vertat
per Paris. Coma i a pas de vilatons
que
non
venguen de raisa païzana, la lenga
del campèstre finis
per s'abrondar de
ma, en mai sus la
lenga de las vilas e
es atal, de
merces la continuala ven-.
guda del monde del campèstre, ven¬
guda qu en creisent de volum merma-
plan
son
son
pauces
las vilas, per
pas popladas, a dich de
que de païzans, i abià
vilatons que non siaguècoma
rasa
vertat per
ba de
Praga
mai en mai
1
accion
de las aris-
tocracias, es atal
a de
lengas
qu'aisestas pasèron
estrangèras, entre que lo
Tchèque, mòrt aprèp 1830 o 1840,
èra, en 1880 e 1890, una
lenga comuna
Praga.
a
Es atal que dabans la
quita descazonsa de 1 anciana
Austria, las mèreas
de las carrièras i èran
escriches en
espelis.
rusis
de
sen
La
e plan lo nos mostrèt;
Degun non pòd denegar a Frédéric
sas'qualitals de Prusian : e ben, n'a
pas jamaj escrich en Alemand son que
d'ordres militaris e papiers d'aquela
sian;
Quand volguèron marcar las frontièras dels païzes novèls, demandèron
aïs lenguistes qualas èran las lengas
que
se
parlaban dins cada ranvèrs.
seriam
bans
nacionala.
Vos fizats ben que lo grand Frédé¬
ric èra un rèi de Prusa bravament Pru-
maja
tnan après, an aparescut coma autant
de curozetats qu'abian. per mòitas,
lor bosin de valor. Alavets, los len¬
lenga corenta per un sabent.
Vezèm,. a partir del fin-ment del sè¬
cle XVIIIe, la lenga litteraria rusa se
conprelhar e un aplec de bèls escri¬
mpres.
superiora,
sabian qu'acò dels Slaves
del mèjorn, lo Croate e lo Sèrbi,
acr
's un pauc pariu. I abià gaire
de monde que sajèsen acò e, naturalament, degun n'abià plan tengut a
l'aprene e los que, per encontre, l'a-
ve¬
situacion tota no¬
una
Albanés, venir de lengas oficialas,
aquel orne dei sècle XVIIL aurià pas
scibian destrafilhar lo Letton I_ituaque
espandir
del
vèla.
A la cort de Rusia, lo fransés èra
la lenga de la granda Catarina e los
sabents rusis parlaban arnbe mai d'atrar I'alemand que lo rusi ; l'alemand
nian
e
los autres
ioies
ment
païzes e dempèis lo comensament
sècle XIX', tôt cambia de facia;
zèm
Barcelona, lo 1er de Mai 1929.
fransés qu'èra un
pariu campaïs, acò
nacional. Lo jorn que
biament arriba dins un
ut;s
tchèque
e non pas en alemand. Atal
revolucion s'èra facha : la
lénga
deJ campèstre venià la de las
vilas
dins l'Europa Centrala e totara la
lenga dels païzans s'ausaba en conseuna
quensa.
Atal vezèm que lo jorn ont d'evéunies-donèron à l'Europa una
situacion novèla ,lo
jorn ont un poderos sopac tremudèt las condicions
niments
politicas de l'Europa, nasquèt un èise
ler.guistic novèl: calguèl donar a,ca¬
dun dels aplecs espelisents una
lenga
cficiala que s'endevenguès ambe la
lenga comuna que se parlaba dins lo
pais.
Calguèt aparelhar per. cadun
d aqueles aplecs una
lenga litteraria
e
acò 's estât
cauza
tota
novèla
tota
e
emprevista.
Traversatz l'Est de l'Europa; tra-
versatz-lo del Nòrd dusca a Trièsta
e
veireiz que l'èise lenguistic i es
causa bèlament curoza.
Tôt al Nòrd, agachatz la Finlanda;
En Finlanda, al comensament del sè¬
cle XIX' i abià doas
lengas : la lenga
que parlaban totas las gens del cam¬
pèstre — èra lo Finnés;
pèis, la
lenga que parlaban totas las gens de
la vila, la lenga dels mercadiers, la
del monde istruits, — èra io Suedés,
En Finlanda, i abià doas
lengas :
los sabents parlaban lo Suedés
e la
lenga del campèstre,. la dels obriers,
èra lo Finnés.
Sabètz qu'entre lo Suedés e lo Fin-
vengut
—
—
nés i
las
a
de report. Sabètz
pas cap
lengas de l'Europa, gaire-ben
de la mèma tancada
tas son
e
an
que
to¬
mè-
Quand agachahtz d'ale¬
vos es avist qu'aqui doas lengas despariunas e, d'un
biais, acò 's vertat; lo fransés e l'aie?
mand an pas même retiple : mas totas
sentena.
ma
mand.
e
de fransés,
doas vènon d'una sola
acò
nos
mena
un
Lo Finnés, el,
lenga-maire e
lènc en rèire.
un quicòm al
pauc
es
Lo Suedés revèrta mai las
lengas germanicas; mas lo Finnés es
espart.
d'una tôt'
E
ara,
de nonent,
mermat
e
autra
familha.
agachatz-ne l'espandimenl
los elements suedezes
los
elements
lo Fmnés
finnezes
:
an
an
de
plan la
lenga la mai emplegada en Finlanda.
An donat al Suedés un prefach que
de mai en mai ven un prefach segondari. Dins las Universitats, uèi
encara, ensenhan en Finnés e en Sue¬
dés, mas mai que plus en Finnés.
Davalatz sul rnéjorn; darcatz lo
crescut e ara,
es
Golfe de Finlanda : trobaretz l'Estonia. Es probable que n'abètz sus
l'Estonia e la lenga Estoniana que de
coneisensas un pauc somas : ne sèm
talament lènc e dabans la guèrra,
c£ezi que s'abian demandai a la maja
oart dels fransezes ont se ten 1 Etonia
quala lenga pòdon i parlar lo monde
d'aquel païs, los aurian belèu « estóe
nats ».
Venguèt
nian
e
nos
a
Paris
diguèt
un
Ministre Esto-
que
dins 1 Univer-
�Dorpat s'ensenha eneara u.i
bosin en alemar.d per sò que èra rnalaizit de trobar un profesor que pos-
sitat de
quès
i
a
L'AI
Cari
aie
novel-la
en
s'i dona
Inent
Estonian.
en
tervingut
Baixà l'escala amb lentitud corn si
fos la primera vegada que posava els
tant-ben plan valents, plan volontozes.
Del quite temps que fazian partida
dels RuSÎs, èran arribats a èstre una
de las contradas ont, en Rusia, i abià
lo mens d'illetrats. Acò 's de païzans
de borna grana. Ara, a Riga, i a una
Universitat (ont ai parlât, non pas en
lètte pracò) ont s'ensenha en Letton.
Tirèm encara maï sul mèjorn. Tiobarem la Lituania. N'abèm auzit totes
aquells graons que tan sovint
pujat a la claror Iletosa de la
rnatinada, que havia baixat content
de fugir del tedi familiar. Aquell dia
però, sentia que les cames li tremolaven lleugerament i dues o très vegades cercà d'esma l'auxili dei passamà de la barana. No hi pedia fei
més : en pensar que al cap d'un ins¬
sò que se bolèga
la gent, a respirar ratmosfera de so!
i de pois d'aquell migdia xafagòs bar-
parlar, d'aquela,
Europa
pron, en
dins los jor¬
e que
las questions liïuaa Kowno (Kaunas
lituanian). A Kaunas, i a una Uni¬
nais,
se mensonan
nianas
en
versitat
es
contèsta
ont
Pèis,
nés
s'ensenha
en
Lituanian.
ven la Polonha ont lo Polonaturalament la lenga oficiala
n'a 'n briu,
len,
e
per
granda littera-
una
tura.
Davalatz encara e trobaretz la
Tcheco-Slovaquia que n'a pas pron,
ela, amb una lenga : i n' cal doas.
D'un ranvèrs i parlan lo Tchèque del
autre, lo Slovaque : e d'aqui es vengut
lo nom de Tcheco-Slovaquia.
mèjorn, trobatz lo piebon
Magyars dont la lenga a
qualques reports ambe lo Finnés e,
enfin, la Yougò-Slavia, amb una
lenga que es una solament dins l'esMai al
pais dels
d'aquel pais,
parlan lo Slovaque qu'a un bosin titre
oficial ; del autre, lo Sèrbi e, enfin, lo
Croate. Pèis, s'est congrelnada l'Aibania dont la lenga oficiala, l'Albanés, fa camin al espart e n'a de re¬
critura
d'un
:
ranvèrs
ambe
cap
d'autra.
Aqui sò
que
n'es
ports
acò 's
:
un pauc
mescladis. S'anatz de Paris dusca a
la Finlanda, vos tracharetz que dins
la carta cambia
de lenga un pauc sobent, sò que n'es
pas trop aizit pel viajor.
wagon-restaurant,
un
Coneisi
lo
bosin lo Lituanian;
un
primier còp
que
vejèri
Lituanian dabans ieu,
so
qu'anabi manjar
mis
una carta en
demandèri
me
de
: sans cap
co-
sabiai pas trop
la carta e sò qu'abiai
neisensa de cozina,
qu'i abià sus
jols èls me dizià
sò
pas
grand'
cauza.
la situacion. E aquela situacion a de consequensas politicas
dont belèu comprenèm pas toi l'alarTala
es
peus en
havia
séria al
tants
celoni,
carrer
i tornaria
a
veure
s'emocionava. Respirava amb la vehemèneia dei nedador que després d'un enrampament perillós, finalment torna a treure el cap
a ia
superficie; però simultàniament
amb aquesta joia fisica que s'imposava als seus pulmons, sentia una depressió nerviosa que el feia vacillar a
pesar seu. L'alegria
animal de la
sentia que
sang que
li bombollejava
a
les
venes
h sortia als ulls i als ilavis amb u i
ròssec subtil d'amargor; aquell des¬
el trasbalsava, era el cod'una davallada mansament vergonyosa,
el principi d'una
farsa trista, grotesca, que podria saturar d'un baf pestilent de covardies
itota la seva vida. I per primera ve¬
gada, que ell se 'n recordés, senti
ganes de plorar i de riure alhora. Es
trobà ridicol, desvalgut, lamentable
i s imagina corn un infant que desp-.és
d'una rebequeria absurda, la mainadera se Fendu a passeig, i tôt baixant
l'escala prova de distreure '1 contanlli un programa de petites aventures
que li fan enriolar els ulls entre les
liàgrimes.
cens
que
mençament
Era l'cfrena dominical
a
la goluderia
petits. Els dos homes s'aturaren a la porta. El vei pujà a la 11 n da i s'acomidda amb parsirnònia dei
seu
acompanyant. Ram.on que ocupava el
mig del portai, es tira cap a un
costat i tôt mirant de cua d'ull, so'tjà
e! moment opportú d'esgrimir la seva
hipocresia. Quan el vei es girà per
dels
seus
decididament a l'escala, Ramon es tomba amb soíiícita discreció
i li servi una cerimoniosa reverèneia
condimentada amb una rialleta ober-
però fada
i presumptuosa com una
camélia.
El vei restà
ui
instant sorprès
d'a¬
quelia actitud que semblava que volgués dir : « Si, senyor; soc jo; jo que
el saludo; soc jo que m'humiho, perquè trobo un plaer que només jo pu:
comprendre, a humiliar-me, perquè és
el paper que era pertoca i estic dis¬
posât a sostenir-lo sempre... )) El vei,
ser.se
entendre res d'aquelia rialleta
ni d'aquelia reverèneia excessiva, correspongué amb una salutació ambi.gua 1 emprengué l'escala.
En la desdenyosa correspondència
d'aquel pàre de familia, li sembla desccbrir-hi una fiîia lluissor de desdeny,
potser de fàstig que l'acabà de cen¬
trer. Era la segona vegada en poca
estona que ténia ocasió de provar el
nou
règim social que s'havia imposât
estava
i
meravellat del
ressort
que
aquestes petites humiliacions deliberades li proporcionaven. D'aquestes
baixeses minúscules, però, plenes de
pus com un granet maligne, que el tonificaven, deduia el plaer, la satisfac-
ció que
hauria d'obtenir aixi
que
el
seva
desconeguda
anima,
en
Se comptam
aduèi
un
Estât Yougô-
per
reglar
que
Sèrbis
e
Croates
se ser-
lenga litteraria unica.
S'aqueles escribans e de grammarians
abian pas, n'a 80 ans, réglât acò, se
pòd plan dire qu'aduèi i aurià pas
una
Yougò-Slavia, ni, tant-pauc,
qualquas dificultats politicas que ne
son
vengudas.
Veni de vos debolzar una longa
tièra de noms que vos dibon aber un
bosin emblauzits. Tôt' aquelas lenvirian
d'una
gas, èra pas lo tôt de las congrelhar,
de lor donar vida : dire qu'i aurà de
lengas, acò s plan quicòm; más far
qu'aquelas lengas responden a plec al
bezon dels pòples, acò 's quicòm mai,
tantben.
(Seguira).
En arribar al portai
rebre amb efusió. El
el sol el sorti
resplendia, els platans projectaven grans rodones d'ombra blavissa ribetejada
espurnejaven. Amunt i avall del car¬
les vies transversals les bocines
dels automòbils perforaven el rumar
que anava ajocant-se en la quietud
refiada dels dies de festa. Aquell pri¬
rer, en
contacte
mer
ment
ment
gués passât algun amies per dedicar-li
la salutació més falsa del seu reperto-
£NVOYC2
«
o
vos
MAROC,
a
LETTRES st COUS
ALGÉRIE,
A
DAKAR
AMÉRIQUE
DU SUD PU AVION
GÉNÉRALE AÉROPOSTALE
COIFICME
quadro, amb la presència de leb figu¬
importants, prendria l'interès i
1 amplitud que imaginava. I segur
d'ell mateix, eixi al carrer seguit d'un
nu vol de fum de tabac que flotà un
(moment i aixi que trobà un raig de
sol, s'hi enfilà lleuger fins a perdre's
res
en
la
resplendor de l'atmosfera.
•*
* *
Amb tôt i que el seu sinistre propòsit de la nit abans havia estât absolutamen sincer, no gosava adjudicar-se
e>
titol sensacional de ressucitat. En
parable, sense la revelació que amb
justicia podia qualificar d'extraordinària, s'hauria acomplert totalment;
d'això, evidentment, no en podia dubtar, perô malgrat de reconèixer la veracitat del seu irnpuls, li semblava
abusiu d'especular mentalment amb la
idea d'una ressurrecció. En canvi
s'alribuia amb visible coqueteria el
volgué posar-lo a prova :
d'un amie li présenta un
quai havia deixat de sa-
comptes
vei amb el
ludar-se a
causa
d'un incident însi-
gnificant E! vei venia parlant amb
un
altre home de la
tava
un
paquet
seva
edat i por-
de paslisseria
a
la mà.
quai
havia tingut
no
Morir ?,
obtenir
contacte.
és ? I
en
es
un
dissirn per resposta,
ni un instant
de
què
parèntesi dilatarecordava que,
preguntava,
d'adolescent, havia tingut una rara
propensió a la idea del suicidi. El
de morir li havia servit de
les tempestats de i'orgull
infantil. El consol, perô, que li pervenia d'aquell pensament, era, només,
e) goig de la venjença; el seu egoisme
feroç d'adolescent, h feia desitjar la
mort solament per venjar-se de la suposada tirania dels pares. Sabia que
pensament
refugi
la
en
havia de devastar la
mort
seva
tran-
quilitat d'aquelia casa; que la seva
desaparició irréparable arruinaria les
nits xopes de llàgrimes de la seva
tmare i s'alçaria com un espectre en
taciturnitat
I
insubornable
del
seu
aquestes
en
les nits de febre
la
a
va¬
de l'adolescència, amb l'alegre
del que torna a indrets obli-
del Carme
carrer
on
havia
petit amb els seus pares.
Aquell recambró înfreqiientat era el
recés predilecte de les seves penes,
dels seus soliloquis cruels, venjatius.
Quan amb el cor babejant d'ira, les
llàgrimes h començaven de saltar dels
ulls, s'esmunyia arrambat per les pa¬
lets com una sargantana furiosa i per
seva
consciència
no
hi havia
la porta sempre
en
ma.
L'atzar
fora de les
ment,
viscut de
la
en
produia rndependentpersones, amb el
•fenomen que es
antiga del
Amb aquesta esperança resta dret
al sol, al peu del portai, el temps
d'encendre un cigarret amb tota cal¬
ri.
repetim deliberadament, amb
insistèneia, una paraula que acabem
per buidar-ne el sentit després de suc¬
cessives deformacions, per ell també
la idea de la mort acabà per presentarsc-li com una noció abstracta, com un
quan
cambró obscur d'un pis ait de sostre,
rialler i tenebrós alhora, d'una casa
amb la vida i el rr.ovi-
del carrer l'entonà; inflà suauel pit i hauria volgut que ha-
l'agitació del carrer
li reapareixia la idea de la mort a la
quai mai no havia concedit ni dos minuts de reflexió. Perô igual que ens
dats on ha passât moments de la seva
existèneia infantil. Es veia en un re-
carrer
d'un morat fonedis; les arestes dels
balcons i dels retols de les botigues
lleuger es senla passa en
més insistenment
rr.és
com
més assegurava
curiositat
lava malaltissa.
a
Perô també
ita, com
nyans
gui.
Slavi, acò 's per sò que de filològues,
d'escribans, s'endevenguèron en 1850,
l'acotava.
truós que
Ara, caminant sota la bonior del
sol, penetrava en-aqueils estadis llu-
el llom i mio-
enarcava
camina d'esma, perô que interiores sent alleugent d'un pes mons-
cillant.
vaiitat
una
ensenyar ex-
dents aspres, seques,
resplendor exigua d'un llumet
primer pis, es ténia per l'ho¬
me més digne de llàstima de! mon.
Aquesta conclusió li amoixà els nirv.s i senti que en recò més obac
i
de la
li fa
que
unes
ment
del front
ésser al
trist
un
en-
fantasies maligne;
l'atemperaven com els draps molls que
tantes vegades s'havia sentit damunt
.d'aquells panoramas
confosos, d'aquelles escenes
innocents amb peixos de colors que es mouen sota d'una aigua
.ifdiferent, d'aquelles oques blanques,
presumides, d aquells arbres mater¬
que
que
la
i
nais, el sensibilitzà taln.ent,
rialleta.imbècil
cessivament
pare.
L'evocació
tranquils
diverses
a
tranyes que li produien persistents i
vius dolors reflexes, torna a la normalitat físiològica, depauperat, amb una
entrar
ta,
després d'extirpar-li
que
amb diverticuls
tumor
Davalém encara mai sul mèjorn.
Trobam la Lettonia. Los Lettons son
en
(l)
Capdewàla
►s
taula d'operacions. L'agilitat una mi¬
ca balba amb què es reincorporava a
la vida, h produia la sensació de l'in-
Estonian; me s ara,
qualquas annadas que l'ensenhaensenbar
de convalescent llicenciat de la
paper
res,
certament, que es redrecès contra la
veritat d'aquell propôsit; la cosa irré¬
ajustada, s'instaliava
saturat de tuf de
aquell refugi,
roba vella. S'asseia damunt un bagul
recobert d'una pell aspra com la pell
de boc, col-locat damunt de dos suports
de fusta que l'alçaven mig pam de
cames penjant i l'esla paret començava la lletad'improperis i mormolava amb una
i amb les
terra,
puena a
■nia
veueta
mes :
a
colèrica, opaca per les llàgri¬
Tant de bô em moris. Em ma-
taré. Us
sabia
juro
com,
que em
ni mai arribà
»
No
perfilar
cap
mataré.
a
d'aquells projectes amb prou exactitud per ésser recordats : eren, només,
Fexpressió d'un simple anhel de venjança fill d'una susceptibilitat infantil
monstruosa.
(seguira)
�REVUE
RE
MESPLÉ
Article P.
PRESSE
EA
Article A.
(suite)
PRAVIEL
(suite)
ELGINISME EXPERIMENTAL
rougir le propriétaire,
La
cléjense des hésors raciques,
de batailler, comporte
Sur ce terrain, nous avons,
à plusieurs reprises, p is parti. Nous tappellerons à nos lecteurs nos appels anciens au
sujet du Château de Vizille e, du Parlement de Navarre, tous les deux sauvés aujour¬
la défense des monuments de chez
pour
nous
laquelle OC
cesse
ne
à caractère artistique.
souhaitant
des
même.
qu'écrivait dans notre grand
confrère L'EXPRESS DU MIDI, de
Toulouse, le 6 février 1927, notre ami et
collaborateur M. Paul Mesplé, critique
d'art de ce quotidien;
vient d'éciire dans notre
confrère touristique pyrénées-littoral d:
ce
Nous
bien
hebdoma daire
caractère
Auriol,
quelle
faire
dépulé de la Haute-Garonne,
la
angoissant
à
et
que
la¬
pris
a
Quelle
est
de loi arrive
tout
et
des antiquités
extension considérable favorisé dans
par la dépréciation du change. Après
une
notre
pays
d'-.-iir
acheté
le
commerce
des tableaux,
bles, les
amateurs ont
numents
et
des statues, .des
acheté des
meu¬
de
morceaux
mo¬
des monuments entiers qui sont démolis
peu
;
Saint-Guilhem-du-Ùésert, cloître de Bonncfont,
cloître de Saint-Michcl-de-Cuxa, etc...
Il
aurait des volumes à écrire
y
Nous
lamentables.
tenu
lecteurs
nos
pensions
pas
que
en
plusieurs fois
avons
avec
exodeo
sur ces
mélancolie,
car
entre¬
ne
nous
le remède fut si proche
et si
le
ainsi
le
comme
monument
entraînait
charge importante,
les
chapelles, des cloîtres, des châteaux ont fran¬
chi l'Atlantique. II y a notamment à New-York
un
cloître fait de sept édifices français, où l'en
retrouve de magnifiques monuments, gloire éva¬
un
six
millions
dits
sont
été
ont
d'ailleurs
tout
l'entretien
à
de
à l'Etat. Ces cré¬
à fait insuffisants. On
pas
conditions, ta répugnance de
procéder à de nouveaux clas¬
ces
l'administration
à
bilité
elle devait participer
consacrés
n'appartenant
comprend, dans
c'est-à-dire à augmenter
sements,
une
les).
admettant,
en
outre,
les
que
(I) Jusqu'à
n'eussent
pas
besoin d'un entretien immédiat,
propriétaire -uquel ce classement était imposé
et que l'on obligeait ainsi à renoncer aux béné¬
fices d'une spéculation très rémunératrice se trou¬
vait en droit de réclamer des dommages intérêts.
Pour
peu
l'immeuble fut important,
que
on
voit
cela pouvait aller
chercher. Non, décidément, sur ce terrain, no¬
de suite les
tout
sommes
malheureux pays
tre
avec
dernières années dans la Hautechange. Et en ces temps
n'a jamais trop de lucidité pour
ces
Mais
d'Elginisme,
n'était
la question
Marty,
on
doit
ceux
nos
amis que
du Syndicat
de
et
savoir
où
trouve
se
Ce
de force à lutter
les détenteurs du dollar.
cependant l'opinion publique s'émou¬
vait. L'initiative privée, la presse, des Sociétés
comme
la « Sauvegarde de l'A rt Français » pré¬
cisément créée pour tâcher de sauver notre pa¬
trimoine ti l'encan parvenaient à force d'insis¬
tance, soit à obtenir un classement, soit à faire
Parfois
Revue
«les
Il s'est
N. D. L. R.
moi, à
peu
déjà indiqué comment on pouvait
l'Elgi.iisme qui tend à vider peu à
régions de leurs véritables richesses.
Lorsqu'un édifice est menacé, l'Administration
des Beaux-Arts n'a qu'une ressource : te classe¬
ment
historique. Mais ce clas¬
elle une charge importante,
monument
comme
entraîne pour
sement
elle doit alors participer
car
d'entretien.
Or,
nous
de moitié aux frais
l'avons aussi fait remar¬
les crédits sont insuffisants et l'on conçoit
de l'Administration à opérer de
répugnance
classements.
nouveaux
A
de
côté
cette
gêne officielle,
il
es:
vrai,
à
force d'insistance, soit à obtenir
à
soit
un
classement,
faire reculer l'antiquaire-démolisseur. Mais
là
des
procédures d'exception, et il est
vraiment difficile de sonner le tocsin chaque fois
qu'un peu de notre France prend le train ou le
paquebot pour ne plus revenir.
sont
ce
fallait donc chercher des
Il
des
moyens
de
Les
ractère
(27 juillet) El Caslig del des'.i,
p.
Pruden-
di Bertrana.
Vida
L'Humoi Ferreter. —
(19 juillet) La Religio i l'Estat, p. Nicolau
d'Olwer.
Féminisme, p. J. M. de SaLa Publicitat (17 juillet).
risla i la mort, p. Joan Puig
—
—
garr-a.
(15 juillet). Els Estats Units
d'Europa, p. A. Rovira i Virgili. — (18
La
Nau
juillet) Guerra
a
/' intermediari !
p.
Dome-
(24 juillet). El canl del cisJoan Sa es.
nec
Guanse.
ne,
p.
lesa.
—
juillet). Els origens de la festa de Sant Anaslasi, p. Sal¬
vador Roca i Lletjos.
Lleidatana (15
Coq Catalan i20 juillet). Mère Da¬
vid, p. Lionnel.
e
La TerRO d'Oc (janvier-mars) célèbre
le centenaire de Jean Castela (1828-1907)
qui publia Mous Farinais neuf ans avant
l'apparition de « Mireille ». Jean Castela,
p. F. Rigal. — Per Castela, p. B. Sarrieu
A Jan Castela, p. F. Cayrou. — Al féli-
trop
On
rare.
de
Commission des Boaux-
la
au
la
besogne. Il
lq lecture
le
nouveaux
nouveau.
cas
d'un
entrevu la
a
so¬
de
Victor
avec cette
lucidité
passage
des poètes, les lignes suivan¬
propre
monuments
artistique
Les
ne
deux choses dans un édifice : son
beauté. Son usage appartient à son
propriétaire ; sa beauté à tout le monde, à vous,
'
à
caractère
numents
«
classés
un ca¬
».
que
Le
fait
»
2" Tous
;
ceux
qu'un
des
caractère
diés hors de
Mais
qui
sera
mo¬
pouillé
Tous les monuments
Tous
classés
Ceux qui
en
en
seront
leur cadre
en
per¬
belles
les
tous
expé¬
»
Ministère des Beaux-
«
de
ou
caractère
parties de monuments
artistique
»
et
dans
restitués
sera
leur cadre
frappé,
en
Nous
cence
bre
un
peu
bien draconienne cette façon de les
faiblesse. Et cepen¬
les ruines s'acoumulent.
Elles viennent s'ajouter, à celles du vandalisme,
et les dépassent,
car elles sont à la fois sour¬
noises, intéressées et, méthodiques. Si l'on n'y
prend garde, nos provinces illustrées de si grands
souvenirs, tendront A ^devenir des coques vides,
qui n'attireront plus les touristes un peu curieux
et avides de hautes jouissances. Il est temps d'y
dant!
lesquelles
Le temps
passe,
songer.
jours.
Ahmand
l'Elgésisme littéraire.
que
notre ami
Paul Mesplé
majorai Castela, p Ernest Pefourque.
(15 juillet). Musique, chan¬
et bourrées d'Auvergne, p. L. De-
Lo COBRETO
brons.
Les
(juin-juillet). Couzan, p.
La Librairie Pailloi, p.
René Martineau.
Le Mystère de Saint
François Régis, p. Louis Pize.
Amitiés
Guy Chastel.
—
—
d'Avignon et de Proven¬
(13 juillet). Les Fêtes Rhodaniennes à
Tablettes
ce
Genève.
et
La Vie Limousine
les Sénéchaux, p.
(25 juin). Uzerche
L. de Nussac. —
Propos allophasiques, p. J. B. Joffre. —
Il faudrait signaler tout particulièrement cet¬
te étude sur la langue limousine et sa pro¬
nonciation. Nous y
L'Auvergnat de
frais du
de peines
principes ont soulevé une vive efferves
parmi les propriétaires qui, évidemment,
PRAVIEL.
reviendrons.
—
La grande
l Elgé,
en¬
des mouslicaïres, p. Raymond CorLa peau du lièvre, p. L. Lafage.
BreitZ Atao (21 juillet). Le grand pro¬
jet de M. B iand et la Bretagne.
Mercure de France (15 juillet). Essais
en vers et en prose de Rouget de Lisle, p.. ..
L. Thuasne.
Le Renouveau de la charF
son
de Roland, p. Fagus. — Alfred d<&j~Mussel fonctionnaire, p. Martial de PradeE;
de Lamase.
Le Mythe de la danseusti:obscène, p. P-. L. Couchoud.
ETL'Animateur des Temps Nouveaux (I.9.'-.
•juillet): Conseils à un jeune médecin^ qui
Veuf s'établir, p. le docteur André
I hi-.
guerre
tat.
—
..
—»
—
bault.
(juillet). L'âme
G. J. Ravasini.
L'Aube
p.
Paris (70 juillet). C.
a repris sa bril¬
Gandilhon Gens d'Armes
lante chronique des livres.
à con,
apprécier à sa Valeur,
choisi comme cobaye.
aura su
combat thérapeutique, l'honneur d'avoir été
ce
seront
protéger contre leur propre
d'une façon à don¬
certains
sommes
de
qui
aux
outre,
M. Armand Praviel doit être partisan de l'homéopathie. Il n a pas hésité
battre l'Elgésisme par /'Elgésisme. Il n'a pas hésité à créer, pour combatt e
cours
sec¬
ne
Paul MESPLE.
artistique,
une
historiques
expédiés hors de France seront saisis à la fron¬
Ces
frais du délin¬
pour
par
déterminées.
outre de peines bierr
choses
au
Enfin, les monuments
déclarés
délinquant qui
juristes les plus pointilleux
aux
tels
« de
donne droit à aucune in¬
demnité à son propriétaire. Si celui-ci juge celte
notification abusive, elle devra être confirmée
par décret rendu cri Conseil d'Etat.
saisis à la frontière
aux
reconnus
permanence
caractère artistique
tière
qui seront
sup-
Le fait qu'un monument est ainsi déclaré
se¬
de la commis¬
parties de monuments
ou
frappé
quelques
sisme
;
»
l'inventaire
;
Ceux qui seront
jugent
tremblons
«
qui figurent sur
ceux
de la Commission des monuments
siégeant
qui a incité M. Henri Auriol à déposer son
projet de loi. Ainsi que nous l'avons déjà dit,
il arrive singulièrement à propos et il n'y a plus
qu'à souhaiter que le Parlement l'accepte et or¬
donne de l'appliquer dans le plus bref délai
tant qu'il
reste encore dans notre pays si dé¬
nous
ar¬
Arts.
Voilà, brièvement résumé l'exposé des motifs
satisfaction
être
pourront
?
1°
tion
déterminées.
ner
particuliers pré¬
ne
quels sont les monuments à caractère
2°
3"
mo-
soit déclaré de ca¬
donner droit à aucune
artistique
France,
dans
restitués
artistique
».
tistique
Conseil d'Etat.
en
déclarés de
:
historiques
caractère
un
son
rendu
principe
monuments
dépecés
Beaux-Arts.
peut
ne
Enfin les monuments
0/
le
voici
sentant
propriétaire. Si celui-ci juge cette
notification abusive, elle devra être confirmée par
quant
qu'a essayé de réaliser la loi de 1927,
ce
Les
«
monument
artistique
décret
des sanctions.
il reste à les codifier.
posés,
principes
C'est
qui figurent
historiques siégeant
ministère
indemnité à
délit qui appelle
un
Ces
llémentaire
indiquent quels sont les
artistique : 1" Tous les
des monuments
ractère
».
le détruire, c'est dépasser son droit ;
c'est le dépo ser d'une façon plus odieuse
le détruire, le dépecer par esprit de lucre.
C'est
élo¬
son
pourront être dépecés
l'inventaire supplémentaire ; 3
reconnus tels
par une section
au
a
sa
moi, à tous
mais
mais il fallait le trouver.
r.hments
sur
y
et
Donc,
en
particuliers présentant
articles
autres
II
:
C'est simple,
légaux. M. le sénateur Chasienet et
quelques-uns de ses collègues ont déposé, le 13
janvier 1926, une proposition de loi ayant pour
catala¬
Remar¬
quable article de Léandre Cervera : Per a
perllonga la jovenlut i endolcir la la vel-
dans
usage
droit: mais
plus odieuse
le premier dans
voici
quente concision
moyens
clèncla (avril) Intéressante revue
ne de sciences et de
technologie.
était
pas.
son
qu'a fait M. Henri Auriol
ce
dix articles dont
pratiques,
I®érli>€lî€îiies
dépeçage, il n'en fut
Alors le fait
applicabli-s
dont
solidement étayés et exposés
l'opinion publique s'est émue. L'initiative pri¬
vée, la presse régionaliste, des sociétés comme
la « Sauvegarde de l'Art Français » précisément
créée par le duc de T révise, pour tâcher de
sauver
notre patrimoine à
l'encan, parviennent,
édi¬
:
a
de le détruire
codifier. C'est
avons
nos
songea
tes
».
c'est le dépasser d'une façon encore
sons
Catalunya (17 juillet). Eh
jueus i la cullura catalane médiéval, p. J.
Millas i Vallicrosa. — (24 juillet) L'Atlantida de Plaio, p. Alfons Maseras. —
La Veu
tous
nous
manence
contre
n'y
qui est
la
à
mis
Donc, le détruire, c'est dépasser
sion
Nous
intérêt public. De
un
question.
Hugo, qui, dès 1825, écrivait
des Beaux-
Hugo qui, dès 1825, écrivait, avec cette lucidité
qui est le propre des poètes, les lignes suivantes:
«
Il y a deux choses dans un édifice, son usa¬
ge et sa beauté. Son usage appartient à son pro¬
priétaire, su beauté à tout le monde, à vous, à
ront
lutter
historiques
point de vue de l'histoire de
au
Il s'est mis à
besogne et il a entrevu la
solution dans la lecture d'un passuge de Vicier
dernier
Bonnefont.
art
pas
lution
veau.
d'Initiative de
Haute-Garonne.
la
résultat.
ce
monuments
été créée pour assuret la conservation des
textes
M. Henri Auriol fort préoccupé de cet
état de choses, a logiquement conclu qu'il fallait
forger de nouveaux textes applicables au cas nou¬
«
de
les
sur
giquement conclu qu'il fallait forger de
songea pas.
Commission
1913
bonne raison qu'elle
de
Vue
Arts,
intéresse de s'adresser à M. Claude
Président
Toulouse
que
pas
On n'y
rare.
la
tout
connaître. Nous conseillons
la
le
la bonne
par esprit de lucre. C'est un
appelle des sanctions rigoureuses.
Ces principes posés, il n'y avait plus qu'à les
Garonne.
qu'on lui demandait, qu'on la suppliait de clas¬
ser,
de
pour
en
Vice-Président
vue
fait était trop
été faite
pas
Arts, M. Henri Auriol. député de la Haute-Ga¬
ronne, fort préoccupé de cet état de choses a lo¬
de l'histoire et de l'art, un
public. De dépeçage, il n'en fut pas ques¬
Ce
la
I
pas
point de
historiques privés,
fices présentant
délit qui
quer,
monuments
su;
révèle im¬
monuments
a
grosse
sub¬
partie.
se
La loi de
dépeçage
pour
laisserait
en
grosse
dépeçage des
n a
été faite pour cela. La loi
les monuments historiques a été créée
la conservation des édifices présen¬
assurer
au
que
responsa¬
^qu'elle était déjà incapable d'assumer.
En
Sud-Ouest, cloîtres de Sa 'nl-Gui-
(Hérault), de Bonnefont (Gers)
(1), de Sainl-Mi(hcl-de-Cuxa (Pyrénées-Orienta¬
l'administration
pour
car
frais
aux
Sur
monuments
été construites, et sont
l'étranger. Ainsi de vieil¬
historique. Mais
d'entretien de l'immeuble.
budget de 9 millions, en 1926, près de
moitié
pays
ont
effet, l'administration des Beauxprès désarmée. Lorsqu'un édifice
menacé, elle n'avait qu'une ressource,
classement
de
elles quittent les
peu
classement
une
d'un
en
Arts était à
était
peu,
reconstituées ensuite à
facile.
Jusqu'ici,
à
lesquels elles
pour
Ihcm-du-Déscrt
de
pour
privés
artistiques
qu'elle q'a
1913
empêcher le
mais
une
En réalité, la législation actuelle
moyen
une
Beaux-Arts,
quand même
puissante à empêcher le
la législation actuelle
que
impuissante à
monuments
tion.
dépècement méthodique des ri¬
dans le
consiste
l'étranger. Ainsi en a usé lord Elgin
avec les sculptures du
Parthénon qu'il fit trans¬
porter à Londres, d'où l'on a créé le mot expiessif d'elginisme. De oieilles chapelles, des
cloîtres, des châteaux ont jranchi l'Atlantique et
il y a notamment à New-York un cloître fait de
sept édijices français (et quels édifices) : Cloître
ailleurs,
à
souvent
des
intérêt
Anglais, lord
Elgin, qui acheta et fit transporter à Londres le;
sculptures du Parthénon. D'où l'Elginisme, qui
nouie de notre
transportés
et
La vérité c'est
révèle
tant
?
celui
de
tient
nom
sister
au
Vice-Président
le plu;
méthodiquement
maladie
cette
chesses d'art
guerre,
j'ai prononcé ici-
l'Elginisme.
de
nom
cherché le
avait vainement
on
laissait subsister quand même
en
raison
PRAVIEL
article,
dernier
non
le
Son
insoluble.
Depuis la
mais
train de
en
qu'elle résoud un problème
jusqu'ici on avait considéré comm:
heure
son
est
plus flatteurs.
proposition
cette
que
à fait à
française.
presse
accueil des
un
C'est
Dans
même
tration des
profit du propriétaire qui subit un
classment d'office. Cela réduisait sensiblement
les charges de l'administration des Beaux-Arts,
de
déjà annoncé la proposition de loi
dépeçage des monuments ayant un
artistique déposée par noire ami Henri
sont là des pro¬
ce
déposé le 13 janvier dernier une propo¬
ayant pour but de supprimer toute
indemnité
part.
:
Par Armand
le
toute
des
QU'EST-CE QUE L'ELGINISME?
l'ElgINISME
Mais
de loi
sition
se
avons
interdisant
jél.breJeux Flo¬
Praviel, critique d'art de
Armand
raux,
1929. le
ïAcadémie
de
mainteueur
Le projet de loi de M. Henri Auriol
contre
que.
Toulouse, du 20 juillet
cet
POUR SAUVER
RICHESSES
D'ART
NOS
Voici
de supprimer toute indemnité au profit du
propriétaire qui subit un classement d'office. Cela
réduirait sensiblement les charges de l'adminis¬
plus revenir.
ont
ce
but
à Alan devant les
pratique et légal d'empêcher cela. M. le séna¬
teur Chastenct et quelques-uns de ses collègues
deux articles de
Voici
l'an¬
à faire reculer
soit
comme
paysans.
Jusqu'ici,
leur inteivcr.lion coii efficace, nous nous faisons un devoir de reproduire
p esse qui situent exactement la question, et la siiucnt par leur exemple
rue
fourches
ne
soient rendues. En
en
démolisseur,
cédures d'exception et il était vraiment difficile
de sonner le tocsin chaque fois qu'un peu de no¬
tre France prenait le train ou le paquebot pour
d'hui.
Nos législateurs s'intéressent enfin à tout cela. Grâces leur
tiquaire
(juille). Premier nu¬
des jeunes, rédigée par
La Table Ronde
méro de cette revue
eux-mêmes.
de la 'niaHere,
�oc
d'OC
Librairie
{Editions
d'Art
SLitorairie occitane
-
et
Victor-Hugo
Rue
15,
Place
d'Oc, dirigée
par
l'Editorial Occitan. Elle est créée dans le but,
Le livre cliex soi
-
directeur
(Haute-Garonne)
Wilson TOULOUSE
M. Henri Martin est une création de
premièrement, de mettre à
la disposition de ses clients un service de librairie générale, susceptible
de journir toutes les publications anciennes et modernes en Vente sur le marché
du livre; deuxièmement, au point de vue régionalis/e et spécialement au point
de vue régionalisie occitan, de centraliser toutes les publications périodiqv.s
ou non périodiques des pays d oc ou se rapportant aux questions occitanes;
troisièmement, de donner l'essorl à la maison d'édition jondée sous les audpices d'Oc qu'elle administre et dont elle développe le programme.
La librairie
Librairie Générale
]HARTlIlf|
Henri
i,
-
C.'| C. Postal 124.55
—
du Livre, contenant la liste des ouvrages récemment parus. Le Service du
Bulletin du Livre sera assuré à tous les clients du Livre chez soi. Mais,
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un supplément de 20 francs, le Livre chez soi fera le service d'Oc, hebdo¬
madaire d'information et de critique, contenant une bibliographie générale,
régulièrement tenue à jour.
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Bulletin de
Comment
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servir
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divisé
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Talon
et*
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assurer
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:
1° SERVICE DE VENTE
tions
DIRECTE, dans
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générales de la librairie.
CORRESPONDANCE, sur facture,
France, dans les Colonies et Pays de Pro¬
étrangers, le port est calculé suivant les tarifs postaux
2°-SERVICE DE VENTE PAR
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partir de 24 francs,
tectorat.
Pour les pays
en
vigueur.
en
VENTE PAR CHEQUE-LIBRAIRIE. La Librai¬
mode de vente spécial. Sous le titre Le Livre chez soi,
dont voici le fonctionnement.
3° SERVICE DE
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et
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utiliser les
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et, tous les huit jours, son Bulletin
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faisant ouvrir, sans jrais, un compte-librairie
à l'ouverture.. Le Livre chez soi vous enverra
correspondant
H|
Reçu
Chèque proprement dit
tâche, la librairie d'Oc a créé trois modes de vente
Office de placement, afin de répondre aux divers desiderata de l'ache¬
Pour
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de
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fait procéder à l'ouverture du compte, votre carnet en main,
un livre? Vous détachez ensemble les parties 2 et 3
du chèque, vous les remplissez suivant la formule indiquée et vous l'envoyez
à la Direction de la Librairie d'Oc, Service du Livre chez soi, 1, rue VictorHugo, Toulouse (Haute-Garonne), France, sous enveloppe ouverte timbrée à
0 fr. 15. Vous recevrez dans les délais postaux le ou les volumes commandés
et il vous sera retourné en même temps la partie n° 3 de votre chèque portant
Après
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avoir
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montant
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votre
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sont recommandés à tous les intellectuels,
prêtres, instituteurs, notaires, avocats, ingénieurs, médecins, etc., etc... Ils
s'adressent également à tous les lettrés des colonies et de l'étranger qui dési¬
Les Services du Livre chez soi
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tenir
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ou courant
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tent de tenir une comptabilité exacte de tous les
que
4°
l'on achète, dans le
cours
d'économie, car ils permet¬
livres et revues ou journaux
d'une année.
OFFICE CENTRAL DE BIBLIOGRAPHIE GENERALE ET
DE BIBLIOGRAPHIE OCCI l'ANE,
«pii
se
tient à la disposition des
clients.
uj|||||||||||||||||||ll||!lil||||||||||!lllllll||||li!lllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllll!;hlllllllililiiillinnilllllllillllinillllllllllllllllllllllllllllllllllll!llllillIllllllllllllll!lll!llllllllllIllllllllli!llllllllllllll!lllllllllllllir'l!llll||||!ll|||||||||||!!IMIIIII|||E
de
bibliographique
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A tôt vemt.
(C.), Per l'amor ni claus ni reixes. 100. Bca. Damisella.
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EIMERIC
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MILLAS RAURELL, Entre els Isars i
A
tôt
la Boira.
243,
3Ptes
4
3
4
2
2
3
1
I
1
1
50
50
50
50
........
meva
jugida dois ploms,
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PLA
3
2
5
4 50
especial
3
5 50
6
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Historiés),
2
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4 50
4 50
6
4
5
5
3
1 50
1
3
Viaige, 89
2 50
5
2
3 50
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GASSOL
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VINYAS (R.), Qui no és amb mi, 114
pagines 311
a irossos. Col. L'Estel, pag.
BLASI I RABASSA (R.), Poèmes del camp. Vol. I
103
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LOPEZ-PICO (J.-M.), Carnet de Ruta, 119
MARAGALL (J.), Poésies, vol. I (Obres complétés), 267
MATHEU (F.). Versos de Vell 136
PERERNAU (S.), La rel, 90
SAGARRA
(J.-M.), El comte Aman (Poema)
(C.), Vermeil en lô major, 80
..../
SALVADOR
2
1 50
2 50
2
1 50
2
2
3
3
5
6
3
3
6
3
3
2
/ftfresses
nos
50
50
a
commandes
la
Li&r mirie
«f 9 O C
(1861-1900), Epistolai Llorente,
15
50
50
(A seguir.)
2
1
UTERATURA GENERAL
LLEVANTINS
POESIA
ALMELA I VIVES (F.), L'Espill
SITJA (F.), Poemes diVersos
VERNET (M.-T.), Poemes, 62
TEATRE
vol. I,
10
(J.-J.), La
2 25
7
4
3
1
3 50
pag.
3
Montserrat,. 279
Buscant una anima, 262
OLLER (N.), La Bogeria (Obres complétés de N. Oller)
PIN 1 SOLER (J.), Niobe, 312
ROIG I RAVENTOS, Sang nua
STEVENSON ROBERT (L.), La illa del trésor, 160....THIESS, Dona Raptada, 259. Bta. A toi vent
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TOLSTOÏ Ll, La Ncvel-la d'un cavall, 55
VERNET (M.-T.), Eulalia, 276. Btca. A lot vent
DE
280 i 407
CÀSANOVAS
Univers
MESTRES (A.), Histôria Viscuda, 281
MONTOLIU (M. de), Breviari Critic, vol. II)
MUNTANER (R.), La Barcelona Vuilcentista (Reculls
124
:
OLLER (N.), De lots colors. Obres complétés, 354
Btca.
Vent
MONSERDtA DE MACIA (D.),
MONSERDA DE MACIA (D.),
CARIES
datalonia S* A.
CERTAMEN LITERARI DE TORTOSA, vol. 1, 2 vol.,
NOVEL-LES
MASFERRER I CANTO
la Ubrairie
1, Rue Victor -Hugo
-
TOULOUSE
=
�oc
ÌiÂUtt URÁTIOI
DU
TRAWIPYREMÉËM
Toulouse-Barcelone
par
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-
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C2e
Partie, voir
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Toulouse
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Barcelone
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106
Ax-les=Tlieruies
-
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Ripol
du 1er Août 1929)
»touuâuse
Thermes
125 kilomètres
Thermes
s-
•:
Toulouse
-
316
-
-
^barcelone
kilométrés
de la route nationale. L'ancien était bâti à 100 mètres plus haut II fut
brûlé, le 20 octobre 1814, par les Miquelets du général Villamil. On
Puymaurens
voit encore les ruines
de deux absidioles et
remarquables de l'ancienne église
belle tour en pierre.
romane
flanquée
^
^Ë
=
une
Merens ! l'Hospitalet ! Porté!
Porta ! La Tour de C'arol ! Puigcerda !
Mais voici la chose la
plus
eu-
rieuse. Passé Mérens, le Trans-
m
pyrénéen s'engage dans le tunnel
^Ë
Autant de nouvelles gares qui
retentissent du bruit des rapides.
La nouvelle ligne franchit le
de Saillens. Ce tunnel qui mesure
1.750 mètres de longueur est
Ë|i
=§
viaduc de la Lauze, construit en
courbe de 200 mètres de rayon,
d'une longueur totale de 129 ra 40
et de 0,033 de rampe; le viaduc
de Saint-Udaut, de 67 mètres de
forme d'une spire montante dans
le rocher, en foime de colimaçon.
Il élève la voie de près de 100
mètres. Exactement l'entrée est à
1.267 mètres d'altitude et la sortie à 1.355 mètres. La rampe est
de 0,0360. Il s'ouvre à 18 kilomètres d'Ax-les-Thermes.
A la sortie du tunnel de Sail-
hélicoïdal; il
de 0,06 de rampe; le via¬
l'Oriège, de 66 60 de
longueur, même rampe que le
précédent, enfin le viaduc de
Rial, long de 102 mètres 41,
avec una rampe de 0,04.
long
et
duc de
d'altitude, à 8 kilomètres d'Axtit
est un
pe¬
possédant
village pittoresque
trois sources sulfureuses radio-actives et une usine électrique. Au
confluent de deux vallées : la
vallée du Mourgailhou, à droite,
découvrant
le pic de
Castille
solée.
Le
Bois gravé par
MEUBLES
est
situé
D'ART
sur
-
Mce
Ax-Ies=TfBeiP5nraes.
—
L'ÉfaS»li$seiiraero& «lu Teic
les deux rives de l'Ariège,
MODERNES
-
aux
abords
ORIGINAUX
ALET
Rue
|||
IEÊ
ëë
|||
ëë
Barthe-Espessa. Celui-ci' mesure
1-224 m. de long, avec 0,0376
1=
de rampe.
Ensuite la ligne débouche sur
la gare de l'Hospitalet.
ËpE
très haute
Saíïit-Aiitoíiie-alu-T,
26
—
TOULOUSE
et
point de départ des excursions dans les vallées d'Andorre. On
la belle Cascade du Sisca.
Et nous voici en quittant
que nous
l'Hospitalet,
laissons au-dessus de
HOTEL
-
-
Aux
pieds <1 il Château
-
=
ËË
y
admire
=
^
=
ëë
|||
|=
|=|
le col de Puymorens que
engouffrer dans le tunnel
ËË
SPÉCIALITÉ DE PÂTÉS
M
BARBACAXE
|
vers
nous pour nous
RESTAURANT
=
petite localité
d'excursion en
montagne. C'est le
che, de chasse
Hostellerie de la
décorateur
26,
ëë
|||
de 125 habitants, à 1436 mètres
d'altitude. C'est un centre de pê-
Henri Mar'An.
et
village actuel
Ë=
=
lens, la ligne se perd dans un
souterrain, le tunnel de
L'Hospitalet !
le pic de Vaillette d'Esteil, le pic de Rulle (2.788 mètres), etc., et possédant une sé¬
rie de lacs admirables, à gauche, la vallée du Nabré, rocailleuse et dé¬
(2.403 mètres)
ëë
=
nouveau
Et voici Mérens, à 1.055 m 55
les-Thermes. Mérens
dans la
est conçu
FOIX
-
Aux pieds du
Château
^
�oc
pareille ligne
de même nom. Le tunenl de Puymorens atteint 5 km. 400. A l'entrée
altitude mesure 1.444 mètres, à la sortie, 1-562 mètres. C'est dans
le tunnel même, à 1.460 mètres d'altitude que se trouve la limite des dé¬
partements
de l'Ariège
et
qui ne cesse
de poursuivre
Ver»
l'autre
notre route.
Il
nous
Ripoll. Descendons
norama
la rivière du Carol. C'est de
Porté que l'on peut partir pour
faire l'ascension du Carlitte.
mer
sur
Après Porté. Porta, à 1.510
à
vons
bitants,
d'altitude, entouré de bel¬
prairies, au débouché du val
Campcardos. En aval de Porta,
Carol, de 14 mètres de hauteur.
Un peu plus loin, passé le pont
de Carol, une nouvelle chute,
mais de 18 mètres celle-ci.
Puigmal
est
le « Centre ExcurCatalunya »•
Quelques kilomètres plus loin
loin, on aperçoit la plaine de
Cerdagne et les murailles de
Puigcerda.
La ligne franchit le viaduc de
Porta, long de 108 mètres, à 0
arches.
C'est ensuite le viaduc de Ca¬
bitants,
Transpyrénéen
de La Tour-de-Carol, la
internationale- La gare de
eaux
et au centre
industriel de Camp-
devanol.
Nous entrons dans Ripoll.
C'est une ville de 4.900 ha¬
sur
le Ter. L'histoire de
Ripoll
est intimement liée à
l'histoire de la Catalogne. C'est
ar¬
en
aux Bains de Ribas
bicarbonatées sodiques
arrivons
nous
aux
le
de sports d'hiver,
sionista de
rol, datant du XIIIe siècle. Au
et
Ribas
de Carença.
et
centre
un
entretenu par
Sur un rocher granitique, se
dressent les vieilles tours de Ca¬
ches
prend
le départ pour les excursions dans
les monts de Nuria, le massif de
la chute de la rivière de
rol, de 178 mètres à douze
Ribas, ville de 2.200 ha¬
au confluent de trois ri¬
vières formant le Freser.
C'est de Ribas que l'on
les
trouve
faut arriver à Barcelone. En marche
vers le Segre. Voici Escadars et son beau pa¬
la Cerdagne et la Sierra del Cadi, Alps, La Molina et le
col de Tosas à 1800 mètres d'altitude, entre la Sierra del Cadi et le
massif de Puigmal.
Traversons Tosas (à 1465 m.),
Planolas (à 1165 m.). Nous arri¬
avons cessé de monter. Nous voici vers Porté. C'est à Porté
le torrent du Lanoux, grossi du Fontvive, reçoit comme affluent, sur
rive droite, les ruisseaux de Courtal-Rosso et de la Vignole pour for¬
Nous
vers
que
on
RipoKl
versant
Continuons
mètres
via¬
en
des Pyrénées-Orientales.
Smp
la
chemin de tunnels
son
ducs et de viaducs en tunnels, quasi exclusivementCes choses-là ne se décrivent pas. On les contemple et on en jouit.
son
entre
Bois gravé par
gare
à Ripoll que se trouve le Mo¬
nastère des Bénédictins de Santa-
Henri Martin.
Maria, fondé au XIe siècle par
Chapelle Romane de San Joan
Wilfrid le Velu. Il renferme les
La-Tour-de-Carol est située à
tombeaux
des
Comtes
de
Barcelone
et
de
Besalu.
1.231 mètres d'altitude. Elle est distante de la frontière de 1 km. 600.
Le cloître de Ripoll est une des merveilles de l'architecture romane
C'est à La Tour-de-Carol qu'aboutit la voie ferrée venant de Perpignan,
gare
Vallée d'Andorre.
—
Catalogne. Il
siècles).
en
Espagne, sur la terre
En
La
ligne transpyrénéenne
se
catalane
dirige, la frontière franchie,
sur
Vers
Puigcer¬
da, voisine de 3 kilomètres. On découvre le massif du Puigmal et les
contreforts de la Sierra de Cadi. La vallée s'élargit en éventail.
Bourg-Madame es': tout près, centre de communication entre les Cer-
Quirce de Besola, Torello, Manlleu, cette der¬
ville, centre industriel des plus importants, grâce à ses filatures.
Vich, ville riche, siège d'un évêché, nous accueille. La cathédrale
le cloître doivent retenir notre attention. Les nervures des fenêtres du
cloître sont très remarquables- C'est dans ce cloître que se trouve le mo¬
et
butte dominant la Cerdagne. C'est
nument
possède également un
archéologique et artisti¬
que du plus haut intérêt. Il est dû
à l'initiative de l'évêque Morgadès. Une vingtaine de salles ren¬
rétable doré du XV° siècle, la
Notre-Dame-des-
ferment des séries très riches de
Douleurs, la place de l'Hôtel de
Ville et sa terrasse qui embrasse
les plaines
philosophe
Vich
Musée
y a beaucoup
voir, entre autres
l'Eglise Sancta-Maria, avec son
les montagnes et
danes.
funéraire du
Balmès.
Ier, roi d'Aragon. Il
de
Barcelone
Filons. Voici Sant
de choses à y
chapelle
deux étages de galeries (XIP-XV*
nière
dagnes française et espagnole.
Une allée de peupliers et de saules, longue de 800 mètres, unit BourgMadame et Puigcerda, bâtie sur une
une ville historique,
fondée en
1177 sur le Cerdà par Alphonse
est constitué par
peintures sur bois, les panneaux
du grand rétable de Clarisses par
Luis Borrassá (1415), des IXe,
Xe, XIe, XIIe et XIIIe siè¬
cles, des broderies, de l'orfè¬
vrerie religieuse, etc., etc...
cer-
Inaasguration
«le la ligne
A 11 kilomètres de Vich
C'est le 21
juillet dernier que
successivement, à midi (La Tourde-Carol) et à 15 heures (Puig¬
cerda), les ministres des Travaux
Publics espagnol et français ont
inauguré la nouvelle ligne trans¬
pyrénéenne, dont le fonctionneest désormais régulier.
Nous venons de la parcourir, si
l'on peut dire, à grandes emjam-
pénètre alors dans
et traverse
des curiosités naturelles (grottes
et cascades de Sant Miguel del
Fay).
Puis voici
Bois gravé par Henri Martin.
Puigcerda,
que
ILa
pas
plus
terrains
à
que sur
Tobsf
de
le travail
bâtir, admirablement
:
petite station
Carol
Quelques kilomètres
Vallès, où
Granollers, capitale du
la ligne de Cerbère à Port-Bou.
situés
Enveigt
en
—
bordure de la gare
nous croisons
et
c'est
de
pays
La Société Méridionale Foncière
internationale,
industriels
S'adresser
une
thermale, La Garriga.
représente la construction d'une
La Tour de Carol
offre des
cu¬
possédant les ruines
d'un château du XVIIIe siècle et
admirable,
l'effort incroyable
ensuite Centellas,
rieux endroit
bées. Il était inutile de nous
étendre sur les magnificences
des Pyrénées d'Ax-les-Thermes à
sur
nous
Balenyà. La ligne
un étroit défilé
rencontrons
convenant notamment à
des
usages commerciaux ou
(Magasins, Entrepôts, voies particulières. Bureaux)
SOCIÉTÉ MÉRIDIONALE FONCIÈRE
Siège Social : 5, rue du Sénéchal - TOULOUSE
5, rue Saint-Jean à PERPIGNAN ; Direction Régional e : et sur place à M. J. PASCAL
-
�oc
Barcelone
IE
de champagne,
coupes
au
Casino d'Ax, Delcassé
avait
fait prévaloir
sur
tous les
projets [transpyrénéens], celui d'Ax.
Delcassé avait ent evu, il y a trente ans, que son transpyrénéen était la Voie la
plus directe de Paris et de Londres Vers Barcelone. Il voulut cette réalisation opiniâ¬
trement
comme tout ce que voulait cet Ariégeois têtu et il a réussi. C'est
un fait...
mais nul n'en a rien dit.
autres
Nous
arrivés au but de notre voyage, au cœur de la grande
métropole de la Péninsule, la cité de tous les progrès, aux grands souve¬
nirs et aux grands espoirs.
Nous ne nous essayerons pas à le décrire. Nous
essayerons surtout de
vivre sa vie afin que ce qui est attachant en elle nous
pénètre, fasse
de
sommes
nous
des fils de
..
Si
pas le transpy énéen d'Ax comme on étouffe celui de Canfranc, si
met à l'écartement européen sa voie de Puigcerda à Barcelone, ce
qui évitera tout transbordement, un éno.me trafic doit passer par la Tour-de-Carol...
Je le sais, des influences diverses et occultes vont jouer pour empêcher celte
ligne de donner son plein rendement. Des ville côticres tremblent pour le transit qui
cœur.
Rappelons cependant les grandes lignes de son histoireBarcelone fut fondée par les Phocéens et son importance
n'étouffe
l'Espagne
en
surtout
...
ne cessa
s'accroître sous la domination ro¬
maine. Capitale de la monarchie
des Goths au VB siècle, elle fut
de
passe par
elles.
Quelle
monde
sera
ce
peut-être
consortium
nécesité. Mais dans
va naî¬
certainement
sera
entente éco¬
entre les poys
une
très
grande, plus
On
verra
une
alliance économi¬
dont les pivots seront l'Allemagne
et la France avec, d'un côté, les
grands
et jeunes peuples de l'Europe Cen¬
trale, de l'autre, l'Espagne et nos pos¬
sessions du Nord-Africain.
Allemagne
que
(Baléares, S'ardaigne, Sicile,
Naples).
et
France verront s'établir sur leur ter¬
deux grandes voies de transit.
ritoire
Elles
la Ca¬
mes
talogne furent annexées par le fait
d'un mariage princier, à la Cas-
disputeront les clients, extrê¬
se
de
celte
alliance.
Dans
cette
c'est à celui qui sera le plus
expédilif, à celui qui transportera et
fournira au meilleur prix qu'appartien¬
course,
tille.
dra le marché.
Py¬
do¬
Nous
Bois gravé par
devenue
le
pôle d'attraction de toute la péninsule ibérique et l'une des
méditerranéennes les plus passagères.
Cette année, grâce à Y Exposition Internationale (voir OC <lu 7
vivons
pas
seulement
au
E£mp©p«Ià 99
plicité des
nouveaux
rouages
français, les deux
transpyrénéens sont des élé¬
ments essentiels. Leurs voies sont sor¬
des tunnels et des souterrains, elles franchissent les monts et les
gaves sur des
ouvrages ha dis, mais le plus difficile n'est pas encore fait. Il faut que les nouvelles
ties
portes
;ranchissent les couloirs sombres, sinueux, incertains de la paperasserie, des
et des intérêts particuliers. »
Souhaitons-le aussi, mais soyons persuadés d'une chcse, c'est que si nous augmen¬
tons les motifs de rapprochement entre les deux versants
pyrénéens, le fonctionnement
régulier des nouvelles lignes deviendra une nécessité qui triomphera de tous les obs¬
Voies
du
23 avril 1929), elle voit venir à elle les foules du monde entier, rendant
hommage à son activité et à sa puissance.
Barcelone est l'une des villes les plus « modernes » de l'Europe- Et
aussi, pour nous, Occitans, l'une de celles qui sont chargées de plus de
souvenirs historiques, l'une de celles qui nous tiennent le
plus au cœur.
-
ne
siècle des douanes, mais aussi au siè¬
cle des grands transits. Dans la multi¬
Henri Martin.
Aspecte «Se Sa IPoSalaeió VuSpeBBa
L'importance de la ville n'a
Touiorase
une
grande même qu'actuellement...
mer.
est
à
d'Européens qui
qui sera surtout
nomique, l'émulation
Au XIVe et au XVe siècles,
unie au royaume d'Aragon, Bar¬
celone étendit son influence sur
Elle
une
tre et
...
cessé de croître.
transforme
...
1162.
En 1659, par le traité des
rénées, le pays rentra sous la
mination de l'Espagne.
se
vertigineuse, et, dans cette
transformation, il y a place pour tous...
On parle beaucoup d'Etats-Unis
d'Europe. En face du protectionnisme
et de l'accapa ement américain, ce
siècle suivant par les
Maures, ensuite par les Francs.
En 780, Charlemagne constitua
le pays en Marche. Bientôt cédée
à Wilfred par Charles-le-Chauve, Barcelone et la Marche cata¬
lane, furent dans un état d'indé¬
pendance complet, de 801 à
et
elles commettent. Le
allure
conquise au
En 1474, Barcelone
erreur
moderne
et
administrations
tacles.
Les .motifs du rapprochement, nous les connaissons ici. Ils dépassent les froids cal¬
culs économiques, mieux ils les renforcent, et aussi déplorons-nous, avec notre dis¬
tingué confrère LA VEU DE CATALUNYA, que tout n'ait pas été fait, à pro¬
de l'Exposition de Barcelone, pour utiliser cette occasion unique en vue d'ac¬
Rapceloifte
pos
croître l'intensité des relations transpyrénéennes.
Aussi
applaudissons-nous à l'ouverture de la nouvelle ligne transpyré¬
néenne qui nous fait plus proche
cette capitale latine.
Dans le passé, Barcelone en¬
tretint des rapports étroits avec
Toulouse. Faisons qu'il en soit
de même dans le présent.
Sous le titre clair Toulouse et
"MONOGRAPHIES
MEUIQUES "
jiiahlh'alioBi
uiéd icalc
mensuelle
» I K I-: C T EUR
:
Docteur
AGITABE-MIRO
Cor «s
Catalanes.
469
BARCELONE
OC
sera
largement récompensé
s'il peut contribuer à réduire en¬
core la distance entre Barcelone
et
Bois gravé
ES
riu
ter
Toulouse.
A
propos, ne nous
une
Henri Martin.
«Se ToreBBó
jtrop
éminentes
des
et
Midi...
personnalités de Toulouse
principales populations du
»
Les
illusionnons pas. La tâche sera dure. Car il ne suffit pas
sons des fanfares et dans l'enthousiasme des discours
officiels. 11 faut encore: 1° que cette 'igne fonctionne régulièrement. 2° que le cou¬
rant des voyageurs soit entraîné par des
moyens efficaces.
Notre excellent confrère de la PETITE GIRONDE, de Bordeaux, M. Pierre
Dumas, vient de laisser entendre un son de cloche pessimiste à ce sujet. Sous les ti¬
tres évocateurs Les Bâtons dans les Roues et A a Siècle des Douanes, il dit {Petite
Gironde des 6 et 7 juillet), combien laisse à désirer le fonctionnement du Transpyré¬
néen de Canfranc et souhaite que celui d'Ax bénéficie d'une plus exacte notion des
réalités de la part des intéressés.
« Le père de
ce transpyrénéen, dit-il, Delcassé, dont aucun journal n'a parlé à
Voccasion de l'inauguration et à qui on a rendu un hommage étouffé, entre deux
ce
d'inaugurer
par
Barcelone, Ll. D. écrivait naguère (Veu de Calalunya du 17-7-29):
« On aurait pu faire
beaucoup plus
que l'on n'a fait [pour favoriser 1 intercommunication], parce qu'une pro¬
pagande bien dirigée, bien organisée
aurait porté à visiter l'Exposition de
Montjiuch, tout le Midi de la France.
Aux 8 ou 10 millions de Français de
ces régions, il n'y a pas à expliquer
ce qu'est Barcelone.
Chacun là-bas
en a une idée.
Il fallait simplement
faire une propagande vivante, attirer
l'attention, intéresser, convier. Nous
craignons que tout cela, si ce n'a pas
été complètement négligé, ait été fait
d'une manière bien imparfaite.
Il faut penser un peu à la psycho¬
logie des autres. Au Parisien, pour
des raisons diverses, le laissent froid
toutes les propagandes de grandes ci¬
tés et d'expositions. Il sait trop de
quoi il s'agit. Aussi, une grosse pro¬
pagande, concentrée à Paris, donne
peu.
En échange, on peut comparer
l'efficacité, dans le domaine de la
propagande, de la visite à Barcelone
d'une demi-douzaine de ministres de
la République, avec celle qu'au ail
eu
l'organisation des visites des plus
ligne
aux
dirigeants de la propagande de
l'Exposition de Barcelone ont été obnubilés par le centralisme parisien, tout comme
le dernier des Tartempion de Pamparigouste. Ils ont concentré quasi exclusivement
leur publicité entre les mains d'organismes industriels parisiens qui ont trouvé là le
moyen de servir d'abord leur propres intérêts. Et l'on a vu, et l'on voit de ^grands
organes méridionaux, de grands quotidiens même, privés de toute publicité de 1 Expo¬
sition de Barcelone, suivant les lubies de tel ou tel gros manitou parisien. C est dé¬
sastreux.
est encore temps, continue La Veu. Et l'ouverture du nouveau chemin de fer,
facilités plus grandes dans les communications entre Toulouse et Barcelone,
grâce au raccourci d'une centaine de kilomètres, offre une occasion favorable. Mais
il faudrait organiser cela méthodiquement et faire œuvre de propagande bien étu¬
Il
les
«
et
diée.
»
�PEDRO
DOMECQ & C
Maison fondée
en
0A
1730
^Jftne Tijtalvasia
VIIV s
JEREZ de la Frontera
faits dont s'honore la maison
Deux
«
Pe-
(Espagne)
XEREÇ SEC
:
Ardila; Vino
para en-
fermos.
d'C Domecq & Cia ».
Le 10 mai 1904, S.
PALO CORTADO : Un cortado; Lebiero; Dos cortados; Gran vino para enfer¬
M. le roi Al¬
tìisite les maga¬
sins de la Maison « Pedro Domecq & Cia »
el en lui présentant le premier cognac dis¬
tillé par M. Pierre Domecq i Loustau, pre¬
mier cognac distillé en Espagne, M. Mar¬
qués, de la Maison Domecq, demanda à
Sa Majesté irn témoignage en mémoire de
son père, dont le
travail intelligent avait
porté de France en Espagne le monopole de
l'industrie du cognac. Sa Majesté le Roi
C.
Ina.
AMONTILLADO : Molano; Machar¬
nudo; Pasado; Flor de Macharnudo; Do¬
mecq; Botainax.
MOSCATEL : Vifía vieja; León XIII.
PEDRO XIMENEZ: Vifia 25; Vene-
accéda aimablement à cette demande et ap¬
rable.
phonse XIII honora de
posa son
sa
auguste signature au
comme
pour
fond du ton¬
royal et
preuve d'hommage
consécration d'une œuvre
neau, comme
si
utile
tie
PAJARETE: Romano; Pio IX.
TINTILLA
rable.
maison
riorité de
«
ses
Vins; de cette ancienneté et
de cette supériorité la preuve patente en
la vente de 300 litres de son vin « Na¬
est
poléon
»
au
de
se
Exportation
Fils de B. Carbonell i Baille, S. en C.
SITGË8 (Barcelone)
MACHARNUDO ANEJO. — NAPO¬
LEON.
PAJ ARETE EXTRA. —
—
PEDRO XIMENEZ.
prix de 1.000 livres sterling,
prix que jamais aucun
Jerez n'a
pu
atteindre.
trouve à la maison
«
—
MOSCATEL.
JEREZ-QUINA
Aiguardents de vi
Pedro
Domecq & Cia » depuis sa fondation
en 1730, et c'est en l'an 1811 qu'il fut bap¬
tisé de ce nom pale maréchal Soult.
Ce Vin
La Salud; Solera incompa¬
DRY t900- EXTRA DRY -RÉSERVE t900
EXTRA DOUX - RÉSERVE t880
AMONTILLADO
IMPERIAL.
—
AMONTILLADO 51, 2a. — AMON¬
TILLADO 51, la. — SIBARITA. —
soit 53.000 pesetes,
autre vin
:
,
SPÉCIALITÉS
Pedro Domecq & Cia » est
de Jerez et possède les deux
s de Macharnudo,
le coin le mzilleur
la région de Jerez, raison de la supé¬
La
tiaes.
(s pain)
El Majuelo; Très corbados; Machar¬
nudo alto.
OLOROSO : Ambrosia; J. C. W.
F1NO : Lamcro; Fino jerezano; La
la nation.
la plus antique
de
mes;
pur,
estil
conyac
fine
xampany.
MONOPOLIO.
—
UNA CEPA.
—
DOS CEPAS. — TRES CEPAS.
EXTRA.
FUNDADOR.
—
—
a n
■
Soler i Torra G.
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BARCELOM
-----
A
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Barri
catalan,
carde¬
ra
dels marchands, de¬
mandais
Xocolat
a
la
peira
FOIX
Imp.
Languedocienne. Le Gérant
:
GJRARD
�
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oci
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19..
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CIRDOC_A1-1929-116
Subject
The topic of the resource
Périodiques occitans
Littérature occitane -- 20e siècle
Occitan (langue) -- Etude et enseignement
Contributor
An entity responsible for making contributions to the resource
Carbonell, Josep
Charles-Brun, Jean (1870-1946)
Alibert, Louis (1884-1959)
Sala, Enric
Praviel, Armand (1875-1944)
Description
An account of the resource
<div style="text-align: justify;"><em>Oc</em> contient des inédits de poésie et de prose, tous les dialectes de l'occitan sont représentés sans distinction de graphie. Chaque numéro comprend aussi une chronique des lettres occitanes et des lettres françaises.</div>
<div style="text-align: justify;"><em>Oc</em> conten d’inedits de poesia e de pròsa, totes los dialèctes son representats sens distincion de grafia. Cada numèro compren tanben una cronica de las letras occitanas e de las letras francesas.</div>
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