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"Faurillou"
texte en vers et occitan "Contre le grand magasin".

Faurillou, pseudonyme d'un rimeur limousin non identifié, défend dans ce long plaidoyer en vers rimés le petit commerce face aux grands magasins qui, à son époque (que l'on peut donc situer fin XIXème-début XXème), commencent à fleurir en Limousin.
Défense du petit commerce de proximité face à la grande distribution de camelote venue d'on ne sait où ? Dénonciation d'un parisianisme ridicule ? Louable intention, et belle intuition, pourrions-nous reconnaître à ce Faurillou, si son poème n'était teinté d'un vilain antisémitisme tout à fait dans l'air de ce temps-là, ce temps du félibre Charles Maurras et d'un certain régionalisme volontiers cocardier et xénophobe.

cote : MAG.P LIM F5588/75 (Bfm Limoges)
Eusèbe Bombal (1827-1915)
Pièce en deux actes et en occitan. L'action se passe en 1792 à Argentat dans le milieu des gabariers.
Farce autour des croyances populaires (la poule noire fait allusion au pacte avec le Diable).
Eusèbe Bombal, érudit originaire d'Argentat (Corrèze) était un esprit curieux aux talents multiples s'est essayé au contes, au théâtre, à l'histoire et l' archéologie. Sa pièce la plus célèbre est "Lou Drac".

cote : MAG.P LIM 41346 (Bfm Limoges)
Marcela Delpastre (1925-1998)
Née en 1925, dans un hameau limousin de quatre fermes à Germont, commune de Chambaret (Corrèze) , Marcelle Delpastre passe de l'école communale au collège de Brive. Après un bac philo-lettres, elle s'oriente vers les Arts décoratifs à Limoges, puis retourne définitivement à la terre dans la ferme familiale en 1945.

Dans les années 1970 Marcelle Delpastre fait deux rencontres importantes, celles de Michel Chadeuil et de Jan dau Melhau, deux jeunes auteurs en langue limousine. Elle participe régulièrement à leur revue Lo Leberaubre. Poète , conteuse, romancière et ethnologue, Marcelle Delpastre est aujourd'hui reconnue comme l'un des dix plus grands écrivains occitans du XXe siècle.

De la maison familiale de Germont, dans le Limousin, où elle vivait et travaillait la terre, Marcelle Delpastre a écrit des milliers de pages. Perçue comme une paysanne par le monde littéraire, et comme une étrange femme qui écrivait par les ruraux, Marcelle Delpastre est restée méconnue pour sa poésie. Son œuvre poétique est immense : ballades, psaumes, prose poétique, poèmes dramatiques... Elle écrit en occitan, la langue de sa mère, et en français, langue de son père.. Isolée par choix dans la ferme où elle trouvait le calme pour écrire, elle vécut seule avec ses parents, ne se mariant pas (quelques jours avant de mourir, elle disait encore : « Qu'est-ce qui devait compter ? Vivre ou écrire ? »).
Elle écrit l'arbre, la terre, le mystère de la création, l'amour, la déploration du monde, l'âme meurtrie, la solitude et la souffrance. Ses poèmes souvent tristes et durs célèbrent aussi la vie sensuelle et crue.

La Bibliothèque francophone multimedia de Limoges conserve l'ensemble de ses manuscrits publiés donnés par Jan dau Melhau, son ayant-droit.
Marcela Delpastre (1925-1998)
Lettre de voeux à Yves Rouquette, décédé ce 4 janvier 2015, ami de Marcelle Delpastre.
On y retrouve le franc-parler (ici le "franc-écrire") de Delpastre à la critique acerbe mais bienveillante. A la fin également quelques considérations tout à fait paysannes (manque de foin cet hiver là) qui ramènent à la "dualité singulière" de Delpastre intellectuelle et prolétaire (la seule de sa génération d'écrivains et poètes occitans à être restée toute sa vie à la terre).

Née en 1925, dans un hameau limousin de quatre fermes à Germont, commune de Chambaret (Corrèze) , Marcelle Delpastre passe de l'école communale au collège de Brive. Après un bac philo-lettres, elle s'oriente vers les Arts décoratifs à Limoges, puis retourne définitivement à la terre dans la ferme familiale en 1945.Elle participe régulièrement à leur revue Lo Leberaubre. Poète , conteuse, romancière et ethnologue, Marcelle Delpastre est aujourd'hui reconnue comme l'un des dix plus grands écrivains occitans du XXe siècle.
Lettre doublement d'actualité,puisque Rouquette est mort il y a quelques jours, et aussi parce-qu'il s'agit aussi d'une lettre de bon vœux.


La Bibliothèque francophone multimedia de Limoges conserve l'ensemble de ses manuscrits publiés donnés par Jan dau Melhau, son ayant-droit.
J.-B.-G. Massaloux de Savergnac
"François" . Court recueil de textes en occitan, que l'on nomme aussi des "gnorles" (des histoires drôles et souvent crues en vers ou en prose);

cote : MAG.P LIM 15965/e (Bfm Limoges)
Léon Branchet- traduction de Louis de Nussac
Léon Branchet est musicien traditionaliste briviste apprécié et reconnu. Il avait déjà retranscrit et publié des airs traditionnels, mis en musique les poèmes de plusieurs auteurs membres du Félibre. ces chansous galhardes sont de sa composition mais dans l'esprit des chants traditionnels en occitan.
Introduction riche de Louis de Nussac qui présente chacun des chants.

cote : 19 BRI X1 (Médiathèque de Brive)
Albéric Cahuet (1877-1942)
"Face à la centralisation et l'uniformisation culturelle qui étouffe le pays, ne craignons pas l'audace et la fougue des jeunes écrivains, qui assurent la force du felibrige". Voici en gros le propos d 'A. Cahuet. Il fait allusion également à Louis de Nussac, auteur du "Manuel du bon félibre", également consultable sur la Bibliothèque numérique du Limousin.
dédicace de l'auteur à Marguerite Genès, Reine du Félibrige.

cote : 00 X0 (Médiathèque de Brive)
Léonard Duclou (Limoges, 1703 ; Solignac, 1782)
Ce prospectus reprend en partie la préface qui précède le Dictionnaire de la langue Limousine de Dom Duclou.
Sur 4 pages, on lit un beau pladoyer pour l'occitan. il y est présenté l'histoire succinte de cette langue (depuis Babel), sa lente disparition (notamment à cause de l'Evangélisation en latin). Dom Duclou rappelle qu'il est naturel pour un limousin de moins connaître le français que sa langue maternelle. Il apprend celle-ci sans maître. Il n'en est pas de même du français ».

Il s'agit de la version manuscrite de celui paru dans le Calendrier ecclésiastique et civil du Limousin pour 1777 qui nous apprend qu'une souscription court du 11 juin 1776 au 1er mars 1777. Les souscripteurs, qui doivent s'adresser à l'abbé Vitrac, professeur au Collège, bénéficieront du tarif préférentiel de 5 livres pour un format prévu grand 8°, pour les autres, il reviendra à 7 livres 10 sols. Cette annonce, qui occupe 12 pages, donne en plus un avant goût de l'ouvrage en livrant quelques-uns des premiers articles du dictionnaire. Un extrait de ce prospectus est paru dans la Feuille hebdomadaire de la généralité de Limoges du 11 juin 1776 où il est indiqué que « on ne le livrera à l'impression que lorsqu'on aura un certain nombre de souscripteurs ». Sans doute n'ont-ils pas été assez nombreux car l'ouvrage n'a pas été imprimé.

Resté manuscrit, il a cependant été utilisé par Léon Dhéralde (1815-1891), auteur d'un autre Dictionnaire de la langue limousine publié seulement en 1968.

cote : Ms 136 (Bfm Limoges)
Pauli Charreiro
( "Fantaisie")
Petit recueil de chansons en occitan.

cote : MAG.P LIM B1257 (Bfm Limoges)
Léon Derhalde
3Un médecin très rusé".
Dans recueil factice de poésies en français et en occitan limousin
"Patoiserie" extraite de l'Almanach-annuaire Limousin 1882.

cote : MAG.P LIM B1257 (Bfm Limoges)
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