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Premier album de l'artiste aranaise Alidé Sans, entièrement écrit et composé par ses soins, l'abum Eth Paradís ei en tu nous embarque du Val d'Aran vers l'Occitanie en passant par la Catalogne, de la rumba à la soul en passant par le reggae, à la découverte des mondes intérieurs de la jeune chanteuse.
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AVEC SON 4e ALBUM «TANT QUE VIRA…», DU BARTAS FAIT TOURNER SA MUSIQUE AUTOUR D’UNE MEDITERRANEE INSOUMISE ET OUVERTE SUR LE MONDE.

Les 13 titres de « Tant que vira… » posent, en occitan, un regard affuté sur le monde. Percussions terriennes, chant collectif, cuatro et violon oriental brassent une culture languedocienne en perpétuelle évolution, où conscience politique, poésie et rythme ne font qu’un. Ses sources d’inspiration, le groupe les puise dans sa terre languedocienne, là où gisent tant d’histoires, collectives ou individuelles. Des tranches de vie tour à tour drôles et tragiques, racontées avec malice en occitan, mais aussi en arabe. Des histoires « d’ici » qui parlent du monde actuel : car Du Bartàs inscrit sa musique et ses textes dans une démarche de modernité, et non dans une identité cloitrée que dénonce avec acuité la chanson « Sèm totis bastards». Du Bartàs réinvente ainsi un son méditerranéen chaleureux et insoumis, où chacun peut trouver sa place pourvu qu’il veuille garder les yeux et les oreilles grandes ouvertes…. Portés par le chant énergique de cinq voix d’hommes, les 13 titres de cet album, invitent à retrouver le plaisir du chant partagé et de la fête... pour refaire le monde jusqu’au bout de la nuit.
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L'album est le résultat de rencontres entre les deux musiciens du groupe et d'artistes croisés sur la route qui ont influencé le travail du groupe. Toujours fidèle à la tradition du balèti occitan, l'album intègre les accents urbains du Rap ou du Postrock.
Les textes sont des compositions personnemmes ou des emprunts à des poètes anciens et actuels. Les influences variées, mènent du côté d'Italie, de Bretagne ou de Centeilles. Guitare, accordéon et flûte sont toujours au centre de la musique. Le mot "balèti" n'est pas usurpé car la majeure partie des morceaux de l'album sont destinés à faire bouger les danseurs de scottish, mazurka, bourrée ou encore polka.
Modernité, jeunesse et enracinement font que cet album peut se mettre entre toutes les oreilles.

Pour le commander : Accéder au Bon de Commande

Pour le télécharger : Itunes, Deezer
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Lo CIRDÒC en Estivada - Divendres 24 de julh de 2015
Jeanne-Marie Vazelle

Programme Estivada du CIRDÒC - vendredi 24 juillet -

 

Le CIRDÒC-Mediatèca Occitana est cette année encore partenaire du festival interrégional des cultures occitanes de Rodez. N'hésitez pas à venir nous rencontrer et échanger sur notre stand !

CAP-Cinéma

10:00 LOS BOUDOUMEN : Joan Bodon, actual e universal

Février 2011, Roger Harvey, traducteur de l’œuvre de Joan Bodon en anglais et Joan-Francés Mariot, poète occitan de La Sala, se trouvaient ensemble sur scène chez Papillion à Bigergues. C’est la naissance des Boudoumen et du spectacle « Redissonances », lectures multilingues, parfois simultanées, en anglais, occitan et français, des poèmes et passages en prose de Joan Bodon, soutenues par les interprétations sonores de Papillion (force musicale de Novel Òptic), sur son instrument, « Lo Votz del Caos ».

Les Boudoumen proposent une interprétation vivante de l’oeuvre de Jean Boudou, livrée avec passion, respect, audace et innovation dans les langues préférées de l’écrivain.

11:30 La Gacha a la cistèrna : Seguida poetica a tres voses e tres lengas (Robert Lafont)

La Gacha a la cisterna représente la somme et le sommet de l’œuvre poétique de Robert Lafont, « celle où convergent tous les fils de l'écheveau, où se trouvent conciliées toutes les postulations de l'auteur » (J.-C. Forêt). Initialement parue en 1998 en occitan avec traduction française de l’auteur (ed. Jorn), La Gacha a la cistèrna vient d’être traduite et publiée en version bilingue occitane-anglais par Marie-Christine Rixte (ed. Jorn et Pen Club de langue d’Oc) Lecture à trois voix et trois langues avec Jean-Claude Forêt et David Stanley. 

 

 

Espaci CIRDÒC

16:00 Istoriografias occitanas de uèi : Los trobadors, la Guèrra Granda, la Retirada, l’occitan a l’escòla

L’histoire revient en force dans l’écrit et la création occitans. Présentation d’ouvrages et débats avec Michel Lafon (Qui a volé mon patois ? l’épopée scolaire aveyronnaise d’une langue proscrite, ed. Presses universitaires de la Méditerranée), Joan Saubrement (D’una Guèrra, l’autra, memòris, IEO-edicions – IEO-Creo Provença), Jean-Baptiste Martin (Les poilus parlaient patois : un regard différent sur la guerre de 1914-1918, ed. EMCC), Miquèla Stenta et Miquèl Decor (La Controvèrisa de Puègnautièr, projècte centre d’escritura occitano-catalan-programa europèu e tranfrontalièr TERTROB), Guillaume Lopez (La retirada et l’exil), Fèliç Daval (Antonin Daval, lo paisanton d’a Badalhac, ed. Ostal del Libre), André Coste (Sous le soleil du midi, ed. La société des écrivains).

Retrouvez jour après jour la programmation proposée par le CIRDÒC durant l'Estivada

<< Dijòus 23 de julh
Dissabte 25 de julh >>

Pour découvrir le programme complet de l'Estivada : Ici.

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Lo CIRDÒC en Estivada - Dijòus 23 de julh de 2015
Jeanne-Marie Vazelle

Programme Estivada du CIRDÒC - jeudi 23 juillet -

Le CIRDÒC-Mediatèca Occitana est cette année encore partenaire du festival interrégional des cultures occitanes de Rodez. N'hésitez pas à venir nous rencontrer et échanger sur notre stand !

 

CAP-Cinéma

10:00 40 ans de borbolh creatiu : la cultura occitana en ebullicion (1975-2015) – Omenatge a Ives Roqueta / En partenariat avec l'INA

“Volèm l’occitan a la television !” À l’occasion des 40 ans de la création du CIDO par Yves Rouquette, retour en images et en « live » sur 4 décennies de création, de réflexion et de revendications qui ont transformé la création occitane. Du Larzac aux débuts du Magazine occitan, de la Nòva cançon à Massilia, de l’invalidation de la candidature de Robert Lafont à la présidence à la ratification de la Charte des langues minoritaires, l’INA vous livre pour ses 40 ans autant de trésors documentant la mémoire audiovisuelle occitane. 

11:30 Balhar la votz als imatges – Creacion, lenga e patrimòni : lo projècte Chronos (ASUELH/CIRDÒC)

Avec Chronos, entre improvisation, création musicale et ciné-concert, ASUELH puise dans la littérature d’oc pour redonner la voix aux images muettes des films de Michel Cans, témoignages des années 1950 sauvegardés par le CIRDÒC et plébiscités par le public. Revanche ou allégorie, comment des films muets deviennent-ils une matière première de choix pour la création occitane contemporaine ?  Quelle fascination exerce sur les artistes cette galerie de portraits animée, en noir et blanc, succession d’instantanés capturant sans paroles le quotidien de centaines d’anonymes ?

 

Espaci CIRDÒC

16:00 Occitània-Catalonha-Balearas : un espaci cultural de (tornar) bastir ?

Des auteurs, penseurs et créateurs des trois régions nous invitent à comprendre le paysage culturel de l'espace eurorégional dans ses spécificités locales et ses héritages partagés. Il sera notamment question de savoir comment les créations contemporaines mettent en scène ou interrogent les liens avec les territoires voisins. Dans le cadre du forum eurorégional Patrimoine et création

Retrouvez jour après jour la programmation proposée par le CIRDÒC durant l'Estivada

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Pour découvrir le programme complet de l'Estivada : Ici

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Un lieu mystérieux, noir et blanc, peuplé de malicieuses lucioles. Une bande de copains soudée comme les cinq doigts du pied y déboule. Ils sont de cet âge béni où l’on ne craint pas les différences. Leurs affinités se créent à partir du jeu, le jeu mène la danse, dans toutes les variations qui permettent de se découvrir. Dans un charivari tendre et innocent, on se cherche, on se trouve, on s’attrape, on s’épate, on se chamaille, on rigole… Mais à qui appartient l’ombre de cette main géante qui semble décider pour eux comme l’adulte décide pour l’enfant ? Un monstre méchant, un parent bienveillant, un copain farceur ? Trobades invite à la découverte d’un univers ludique et poétique, au confluent des identités culturelles et linguistiques. La diversité des 5 acteurs-danseurs-équilibristes les a amenés à trouver un thème fédérateur : la complicité, pour dépasser les problèmes de langue, ouvrir un espace culturel commun, jouer librement selon sa fantaisie propre et sa curiosité. La compagnie majorquine de danse contemporaine Mariantònia Oliver et la Rampe T.I.O (Théâtre Interrégional Occitan) offrent ici un drôle de spectacle pour le jeune public, mescla de formes, de couleurs et de langues, un voyage poétique à travers nos particularités.
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D’origine anglo-danoise et provençale, Liza baigne dès l’enfance dans une vida vidanta qui s’écrit à plusieurs langues.

Vidanta et trépidante aussi, autour des balètis animés par ses parents, des premiers accords de piano et d’un goût pour la musique tôt révélé. Son piano, il ne la quittera pas, jamais, même si Liza voyage beaucoup : l’Italie, l’Angleterre, le Maroc… avant de revenir dans sa Provence natale. Composant toujours, toujours chantant coma un aucèl de prima, elle en vient à remporter le Prix du Public à l’Eurovision des langues minoritaires en Suède (Liet Lavlut International), une distinction qui la fera reconnaître et lui permettra de présenter, amb son estrambòrd natural, une émission de télévision en provençal.

Légère, elle survole les pays et les langues, sautillant de l’une à l’autre comme d’autant de branches où se reposer.

À la manière d’une trobairitz d’ara, elle se plaît à chanter l’amour, qui, lui non plus, ne connaît pas de frontières, d’une voix chaude et envoûtante. Une ambiance jazzy, douce, chaleureuse et intimiste se construit autour de son Babel musical, provoquant l’agréable impression que Liza ne s’adresse qu’à soi, et à soi seulement, comme si elle nous chuchotait ses ballades ensoleillées au creux de l’oreille.

Ses albums : « Gripeton e Tartugueta / Gripetoun e Tartugueto » (2024), « Why not? » (2022), « Gripeton e lei colors / Gripetoun e li coulour » (2022) + livre, « Gripeton e lei sasons / Gripetoun e li sesoun » (2022), « Patonet » (2018), « L » (2013), « Duo Flamenco-Occitan » (2010), « Coma ma vida » (2005)

À retrouver en ligne sur son site : https://liza-music.com/bio/ 
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Le voyage de Piou-Piou est un CD-livre qui mène un jeune héros, sans peur et sans reproche comme il se doit, dans quelques coins des Pays d’Òc. Pourquoi un conte (ici une création de Bernard Cauhapé) pour un bal enfant ? Dans la culture occitane, comme dans de nombreuses cultures, la transmission orale est prédominante, et de même que le conte peut être initiatique, il peut structurer le temps et l’espace, ouvrir les oreilles et les esprits. De toutes ces qualités, il en faut aux danseuses et danseurs, petits ou grands, et si en plus comme ici on peut s’aider des chansons, les pieds n’ont plus qu’à commander… Les musiciennes et musiciens chanteront, joueront, et un guide au voyage aidera les enfants de 5 à 12 ans à danser. En plaça, lo bal va començar !
Animation proposée en partenariat avec le C.A.M.O.M, Comité Artistique Musical Occitanie Méditerrannée.
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Hop hop hop, les châtaignes, jetées à pleines mains dans la poêle, commencent à sautiller. En rythme d’ailleurs, écoutez donc : c’est une bourrée ! Rien que du très normal dans les Cévennes, où les deux s’entendent très bien, tout comme ces 4 instrumentistes à même de nous les apporter, pour y voir, y goûter et y danser. Mana Serrano et Basile Brémaud brassent à coup d’archets francs, Nicolas Roche dépique au banjo pendant que Clément Gauthier ravive le feu du souffle combiné de sa voix et de sa chabrette. Une musique qui castagne, una musica de castanha : un pelon qui pique, une peau rugueuse, un cœur chaud et sucré. Un petit goût de revenez-y, aussi…mais comment dit-on ? Òc, Tornamai, es aquò… Prêts pour le balèti qui débogue ?
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Doctors de Trobar ce sont 4 MC’s, Drac, Chab et Inti de Mauresca, ainsi que Yellow, un de leurs compagnons de route, mais une seule envie : faire du rap en occitan. Decomplexés de l’oc et du hip-hop, plus fous que doctes, ils remontent l’origine du verbe jusqu’au trobar, l’art des troubadours, consistant à trouver la rime juste, les mots qui frappent et claquent, tombant à point sur un riddim bâti comme un patchwork précis de pièces glanées au hasard de la vie et des envies. Traditionnel, le hip-hop ? Benlèu… Il ne s’apprend pas mais se vit, dans les rues et les périphéries du monde, au contact des autres citoyens de seconde zone, ceux qui sont laissés en dehors de la société, de ses codes et de sa culture. Le son traverse l’époque et il en est le fruit, le produit des années 90, du rap historique à la NTM, IAM, X-Men, mais aussi de l’école East Coast américaine (Notorious B.I.G, A Tribe Called Quest). C’est leur folklore, comme ils disent, celui d’un XXIème siècle réaliste, urbain, cynique, d’un quotidien vécu en franglais et aussi en « patois », un bagage comme un autre au milieu d’une culture populaire mondialisée et en mutation permanente. DTZ est l’évolution logique d’une génération embucada de breakbeat et d’occitan et l’invention tout aussi logique de la rencontre des deux et de l’identité de chacun : samples de grosses guitares rock ou sitar mélancolique, beats entraînants ou choeurs soul, textes tour à tour poétiques, drôles, contemplatifs, corrosifs ou engagés, le trobar des Doctors est clar, non pas clus ! Une Occitan Zulu Nation qui offre à tous une définition moderne de « larguesa » : un flow généreux, des lyrics accrocheurs, et en avant faya !
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