La Société Archéologique de Béziers est fondée en 1834 par l’avocat Jacques Azaïs (1805-1888) et le bibliothécaire André Boudard pour poursuivre les objectifs de l‘ancienne Académie de Béziers abolie avec la Révolution française. Elle prendra en 1859 son nom définitif de Société archéologique, scientifique et littéraire de Béziers. Dès son origine, elle organise plusieurs concours littéraires et historiques, et édite un bulletin annuel.
En 1838, la Société Archéologique de Béziers rend hommage à Pierre-Paul Riquet, créateur du Canal du Midi et personnage tutélaire de la Cité par l’érection, au centre de la ville, d’une statue dont la réalisation est confiée au sculpteur David d’Angers. À cette occasion la Société lance son premier concours de poésie qui attire un grand nombre de participants. Les premiers textes reçus sont écrits en langue d’oc - l’un écrit par Jean-Antoine Peyrottes (1813-1858) poète-potier de Clermont-l’Hérault, l’autre par un certain Villar, sous-lieutenant au 58e régiment d’infanterie de ligne - ce qui détermina le jury à ouvrir un concours spécial consacré à la langue d’oc. Ce concours prendra successivement le nom de concours de « poésie patoise », puis concours de « poésie néo-romane » en 1860 et de « poésie en langue occitane » à partir de 1925. En 1966, il se divisera en deux sections, l’une consacrée à la « Poésie occitane (Section III) » et l’autre aux « Contes, nouvelles, pièces de théâtre en un acte en langue d’oc (Section V) ». Le concours durera jusqu’en 1984.
Pour y participer, il fallait composer un poème en occitan, avec un glossaire ou une traduction. Le poème devait rester anonyme et comporter une devise permettant d’identifier son auteur. Le règlement du concours imposait de suivre le modèle de « l’orthographe des troubadours du XIIe siècle » suivant les recommandations de Gabriel Azaïs, romaniste et éditeur du Breviari d’Amor de Matfre Ermengaud.
Créé 16 ans avant la fondation du Félibrige par Frédéric Mistral, le concours obtient rapidement une grande réputation. Ce qui fera dire à son fondateur Azaïs qu’il « a réveillé les muses méridionales et entassé dans nos archives de petits chefs-d’œuvre…». Il attirera des candidats originaires de toutes les régions occitanophones. Certains d’entre-eux se feront connaître par la suite par leurs écrits en occitan comme : Marius Girard, Albert Arnavielle, Léon de Berluc-Pérussis, Louis Astruc, Elzéar Jouveau, Michel Camelat...
Dépôt de la Société archéologique, scientifique et littéraire de Béziers, 2011
Fonds ouvert
Cet ensemble regroupe les pièces reçues par la Société archéologique dans le cadre du concours de « poésie en langue occitane » ; principalement des poèmes, mais aussi théâtre, chansons, contes et nouvelles. Les textes, généralement accompagnés d'un glossaire ou d'une traduction en français, sont parfois complétés par des correspondances. La plupart des pièces conservées sont celles qui n’ont pas été primées par le jury et qui sont inédites.
1838-1984
Occitan (languedocien)
Occitan (gascon)
Occitan (provençal)
Occitan (auvergnat)
Catalan
Français
2,40 mètres linéaires
Manuscrits/Tapuscrits
SAB
Inventaire disponible en ligne
Pièces disponible sur Occitanica (mise en ligne en cours)
Consultation sur place, en salle de recherche
Toute reproduction en vue d'une édition ou production audiovisuelle de la documentation contemporaine soumise au droit d'auteur ne peut se faire sans l'accord des ayants droits. La reproduction de documents à des fins de recherche, sans publication des documents, est acceptée sous réserve des impératifs de conservation des documents.
Robert Lafont est né à Nîmes en 1923 et publie ses premiers poèmes en 1943. Il participe à la libération de Nîmes et se voit proposer un poste à la préfecture du Gard à la fin de la Seconde Guerre mondiale. Cependant, il tourne rapidement le dos à cette carrière administrative pour se consacrer à l'enseignement.
Agrégé de littérature, il enseigne au lycée, puis à l'Université des Lettres de Montpellier, future Université Paul-Valéry Montpellier, à partir de 1969. Il y développe, à la suite de Charles Camproux, l’enseignement de l'occitan tout comme de nombreux travaux de sociolinguistique. Tout au long de sa carrière, il ne cesse de s'impliquer à la fois dans la pédagogie, la recherche et l'action militante.
En 1945, Robert Lafont participe à la fondation de l'Institut d'Études Occitanes (IEO), dont il sera président de 1959 à 1962. Il en demeure membre actif jusqu'en 1980, militant pour l'enseignement et la reconnaissance de la langue et de la culture occitanes.
Son travail universitaire et ses actions militantes sont complétés par une production littéraire très importante. Une grande partie de ses milliers d’articles et publications demeurent toujours des références en la matière à ce jour.
En décembre 2011, Robert Lafont cède la propriété de son fonds au CIRDÒC par legs testamentaire.
legs testamentaire de Robert Lafont
fonds clos
Le fonds Robert Lafont est composé de 15 sous-fonds :
- La cote LAF.A « Oeuvre Littéraire » comprend des notes de travail, originaux ou copies de manuscrits et tapuscrits des ouvrages de Robert Lafont.
- La cote LAF.B « Politique Linguistique » comprend des notes, de la documentation, et des rapports autour des publications, communications, manifestations et associations auxquelles à participé Robert Lafont dans le domaine de la défense et de la diffusion de la langue occitane.
- La cote LAF.C « Dossiers de travail » comprend les dossiers de travail des archives de Robert Lafont : notes et articles rassemblés dans le cadre de la préparation de publications, de cours ou de conférences. Ces documents sont organisés en cinq séries thématiques : Langue et linguistique, Littérature, Moyen-âge, XVIe/XVIIIe siècles et Europe et Régions.
- La cote LAF.D « IEO » regroupe les documents collectés par Robert Lafont au sujet de l'IEO, principalement durant la dernière décennie de son activité au sein de l'Institut.
- La cote LAF.E « Publications » comprend de la documentation sur la publication des oeuvres de Robert Lafont : courriers reçus, revues de presse, tournées littéraires, relations avec les éditeurs.
- La cote LAF.F « Tirés à part » comprend des tirés à part d’articles de Robert Lafont ou envoyés à Robert Lafont.
- La cote LAF.G « Activités et documentation dans le domaine politique et occitaniste » comprend les archives de Robert Lafont sur le domaine politique et occitaniste depuis 1962 et le mouvement Lutte Occitane jusqu’à la création en 2003 du mouvement Gardarem la tèrra.
- La cote LAF.H « Textes envoyés à Robert Lafont » comprend les textes littéraires ou scientifiques envoyés à Robert Lafont et issus de sa correspondance.
- La cote LAF.I « Papiers personnels et professionnels » rassemble les documents officiels sur la généalogie et la biographie de Robert Lafont.
- Les cotes LAF.J, LAF.K, LAF.L, LAF.M, LAF.N « supports divers » regroupent les archives produites ou reçues par Robert Lafont sur différents supports : affiches, cassettes audio et vidéo, disquettes, aquarelles et objets et médailles.
- La cote LAF.O « correspondance » rassemble la correspondance passive de Robert Lafont classée par ordre alphabétique du nom de correspondant.
1937-2005
Occitan (tous dialecte)
Français
Espagnol
Anglais
Breton
Italien
Allemand
Catalan
Arabe
Sanskrit
Chinois
Vietnamien
Louvite
Hittite
Hongrois
Swahili
Turc
22 mètres linéaires
Manuscrits/Tapuscrits
Monographies imprimées
Périodiques (presse et revues)
Enregistrements sonores
Documents audiovisuels
Documents iconographiques
Ressources électroniques
Objets
LAF
Inventaire du fonds sur Calames : http://www.calames.abes.fr/Pub/ms/FileId-1376
Inventaire du fonds sur Pleade : http://pleade.locirdoc.fr:8081/ead.html?id=FR-340329801-00001
Consultable au CIRDÒC, en salle de recherche.
Toute reproduction en vue d'une édition ou production audiovisuelle de la documentation contemporaine soumise au droit d'auteur ne peut se faire sans l'accord des ayants-droit. La reproduction de documents à des fins de recherche, sans publication des documents, est acceptée sous réserve des impératifs de conservation des documents.
Géraud Jouve (1901-1991) est un journaliste, résistant, député socialiste du Cantal à la Libération (1946-1951) puis diplomate. Ses archives ont été confiées aux Archives nationales par son fils Pierre Jouve en 1992. Parmi le dossier de « papiers personnels », on trouve une série de documents témoignant de l'intérêt de Géraud Jouve pour l'Auvergne et sa langue, en particulier la région de Trizac (Cantal) dont il était originaire.
Modalités d’entrée :don de monsieur Pierre Jouve, 1992
Accroissement :
Le dossier 549AP/1 contient : L'enfant du siècle, souvenirs de Trizac (Cantal) notes manuscrites, fragments de mémoires. Notes sur l'histoire d'Auvergne et le patois de Trizac. poèmes en patois auvergnat. Discours de distribution des prix du collège de Mauriac (1949).
Fonds complet :
549AP/1 à 549AP/17 Géraud Jouve.
549AP/1 Papiers personnels. 1917-1981
549AP/2 Correspondant de l’Agence Havas en Europe centrale. 1929-1950
549AP/3 à 549AP/5 La France libre. 1941-1944 549AP/6 Après la Libération. 1944-1946
549AP/7 Membre de l’Agence Havas puis de l’AFP. 1947-1955
549AP/8 à 549AP/12 Député du Cantal. 1946-1951 549AP/13 Carrière diplomatique. 1945-1960 549AP/14 Géraud Jouve et l’arme nucléaire. 1945-1951
549AP/15 Biographe du général de Gaulle. 549AP/16 Journaliste et cinéaste. 1945-1976 549AP/17 Articles en projet.
549AP/18 Vidéocassettes d’interviews réalisés par Pierre-André Jouve, fils de Géraud Jouve, pour la revue Esprit .
1917-1981
Langues représentées dans le fonds :Occitan
Français
Importance matérielle :18 cartons, 2,1 mètres linéaires
Supports représentés :Manuscrits (pour 549AP/1)
549 AP
(549AP/1 à 549AP/18)
répertoire numérique dactylographié, par M. Guillot et A. Callu, 1992-1996, 12 pages
Fiche de fonds de la Base d’Orientation et de Recherche dans les Archives.
La consultation de ces documents est soumise à l'autorisation de l'ayant-droit. Cette autorisation est à demander aux Archives nationales.
Conditions de reproduction :La consultation de ces documents est soumise à l'autorisation de l'ayant-droit. Cette autorisation est à demander aux Archives nationales.
Agence des Musiques des Territoires d'Auvergne (AMTA)
1 route d’Ennezat - BP 169 F- 63204 RIOM cedex
Tél : 04 73 64 60 00 | Fax : 04 73 64 60 09
contact@amta.fr
http://lafeuilleamta.fr
Créé en 1985, l’Agence des Musiques des Territoires d’Auvergne a constitué une équipe de collecteurs qui se sont rendus sur les territoires d’Auvergne pour enregistrer récits, connaissances, savoir-faire et récits de vie amenant à la constitution d’un fonds documentaire centré sur le patrimoine oral régional.
L’AMTA assure également la diffusion et valorisation de ce patrimoine par la mise en place d’actions culturelles sur le territoire, la sensibilisation et la formation des acteurs du milieu musical, professionnels de la culture, de l’éducation et du tourisme.
L’AMTA conserve aujourd’hui des enregistrements sonores, vidéos, des photographies et partitions issues d’enquêtes, pour la plupart ethnomusicologiques, réalisées de 1950 à aujourd’hui, dont un grand nombre en langue occitane. Ces documents issus de collectes abordent pour la plupart les sujets du chant, de la musique et de la danse de tradition orale ainsi que témoignages autour des savoir-faire traditionnels et récits de vie sur le territoire auvergnat.
Ces enquêtes ont été réalisées sur le terrain par des structures et associations concernées par le Patrimoine Culturel Immatériel ainsi que par des particuliers, collecteurs passionnés.
Depuis 2010, l’AMTA mène une campagne de numérisation et de mise en ligne de ses fonds, aujourd’hui constitués de plus de 1000 heures de son, 800 heures de vidéo et 10 000 photographies.
Les enregistrements sonores numérisés sont consultables depuis la Base Interrégionale Patrimoine Oral.
Le fonds photographique est, lui consultable via la photothèque des archives départementales du Puy-de-Dôme.
- Dates extrêmes:
1911-1933
- Importance matérielle :
3 ml
- Supports représentés :
monographies imprimées, périodiques, manuscrits, documents iconographiques
- Accroissement :
Fonds clos
Fonds issu d’une campagne d’enregistrement de textes en langue occitane réalisée par Frédéric Bianchi dans le cadre des activités de l’association « Centre Joseph Canteloube » domiciliée aux Archives départementales du Cantal, à Aurillac.
En 2004 le service des Archives départementales du Cantal a repris le fonds et les missions du Centre Joseph Canteloube. Suite à cette reprise Frédéric Bianchi a intégré le service des Archives départementales du Cantal et a poursuivi ce travail d’enregistrement de textes en langue occitane.
Dépôt
Fonds clos
Le fonds est composé de plusieurs séries d'enregistrements effectuées ou recueillis par le Centre Joseph Canteloube entre 1999 et 2005. On y retrouve les ensembles suivants :
Écriture et Lecture par Jean Vezole
« Contes mai qu’a meitat vertadiers »
« Contes pas tròp mossorguiers »
Articles publiés dans la revue « La cabreta »
Lecture par Jean Vezole
« Lo Glebo mairalo » de Fernand Prax, lecture Jean Vezole
« historios de toutos menos » de Fernand Prax, lecture Jean Vezole
« Jos la clujada » d’Arsène Vermenouze, lecture Jean Vezole
« Flor de Brossa » d’Arsène Vermenouze, lecture Jean Vezole
« Vers patois par un berger de la commune de Boisset » de Jean-Baptiste Brayat, lecture Jean Vezole
« Beluguetas (Bluettes) » de Louis Delhostal, lecture Jean Vezole
« Las Piadios » de Louis Delhostal, lecture Jean Vezole
« Auvergne scènes et protraits du vieil Aurillac » de Mgr Pierre Géraud et du Major Louis Géraud, lecture Jean Vezole
« Couontes e Porpondejados » d’Henri Dommergues, lecture Jean Vezole
« Lo pousco d’or » de Francis Courchinoux, lecture Jean Vezole
Écriture et lecture Etienne Coudert
Lecture des « Cronicas de Varena » parues dans la revue : Parlem
Écriture et lecture Georges-Maurice Maury
« Rabusadas del Suc de la Gana » (Extraits)
« Ròsas de rabusadas » (Extraits)
« La reiç de reviure » (Extraits)
« Flors d’albespinas (o d’espinetas) » (Extraits)
Félix Daval
« Les fraisses éran tombats » écriture et lecture (Extraits)
« Les chants d’Auvergne » de Joseph Canteloube, paroles lues par Félix Daval
Fonds d’Archives sonores non consultables sur le site internet des Archives départementales du Cantal
« Manca mas d’o dire » émissions de radio en Occitan diffusées sur « Radio Local Thiers »
« Occcitania » émissions de radio en Occitan diffusées sur Jordanne FM (en cours de numérisation)
Juillet 1997 – Mai 2012
Occitan
Français
Documents sonores
3 AV178 - 4 AV494
Inventaire sur le site des archives départementales du Cantal
Sur place ou en ligne
Pas d’autorisation de reproduction