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Contributeur : OpenEdition
Catégorie : Ressources scientifiques
Sauf
Auteur : Martel, Philippe
Tipe : Article scientific / Data : 2013-12-10
Marti, Patric, Mans de Breish, d’autres encore : ceux qui dans l’immédiat après 68 modifient radicalement le paysage culturel d’oc et l’image de sa langue, en faisant de la chanson l’arme de diffusion massive du message révolutionnaire de l’occitanisme de ce temps. Car cette Nòva Cançon est en effet un des vecteurs qui permettent au mouvement de sortir du statut confidentiel qui était le sien jusque là pour toucher, pour la première fois depuis Mistral, un public très large, chez lui et ailleurs.

Nòva, nouvelle, cette chanson protestataire l’est par rapport à ce qu’était la chanson occitane d’avant, qu’il s’agisse du répertoire traditionnel traqué par les collecteurs dans les campagnes, ou de la chanson urbaine fin de siècle, félibréenne ou non. Elle est nouvelle aussi par son mode de diffusion (spectacles-débats, vente militante hors du circuit des « majors » du disque). Mais cette nouveauté n’empêche pas que l’on peut y retrouver, à côté de la rhétorique révolutionnaire du moment la trace de thématiques qui circulaient déjà dans l’occitanisme, voire le Félibrige, bien avant 68. C’est ainsi qu’à côté de la dimension proprement sociale — contre le sous-développement régional, pour la défense du « vivre et travailler au pays » — est présent un autre discours, où la référence à l’histoire propre du sud et à la valorisation de la langue introduit une dimension nationalitaire, parfois presque nationaliste. On essaiera de suivre cette chanson occitane dans son parcours, jusqu’à son essoufflement final dans la seconde partie des années 1970, quand elle est relayée par d’autres formes musicales d’expression de la revendication occitane.

Consulter l'édition électronique de l'article (sur le site Revues.org) : http://lengas.revues.org/303
Mise en ligne : 17/11/2015
Tipe : Article scientific / Data : 2005
Robert Lafont répond à l'article de Jean-Marie Guillon : De Maurin des Maures à Maffre-Baugé : le récit occitan de L'Humanité.

Robert Lafont énumère les différents évènements politico-économiques des années 1960 à 1980 sur le territoire occitan, de la grève de Decazeville en 1962-63 jusqu'à la manifestation du 10 mai 1980 à Montpellier.  Il explique la position du parti Communiste avant de conclure sur le thème de l'autogestion en rappelant que «
Le Larzac, c’est le point essentiel de notre siècle. »

Ce texte est la transcription, relue par Robert Lafont, de son intervention orale. Il est disponible sur le site OpenEdition Books

Mise en ligne : 15/02/2019