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Contributeur : OpenEdition
Auteur : Martel, Philippe
Tipe : Article scientific / Data : 2004

Introduction de Philippe Martel

"La langue d’oc pour étendard : ce titre de la synthèse la plus récente sur l’histoire du Félibrige dit assez le rôle central tenu par la langue dans le discours de la « renaissance » d’oc au 19e siècle. Et de fait, le Félibrige des origines, en 1854, c’est d’abord un petit groupe de poètes de la région d’Avignon, unis par leur désir d’écrire en « provençal ». Et ce n’est qu’assez progressivement que ce petit groupe s’élargira au point d’essaimer dans la trentaine de départements de l’aire historique de la langue d’oc, tout en développant un discours revendicatif.

Mais que revendique-t-on ? Les félibres se donnent-ils pour seule tâche la défense de leur langue ? Ou bien passent-ils de la défense de la langue à celle du pays où elle se parle, et dès lors, cette démarche les amène-t-elle à remettre en cause l’appartenance de ce pays à l’État français ? Bref, passe-t-on, selon un schéma observable ailleurs, d’un mouvement purement culturel à un mouvement de plus en plus radical aboutissant à la naissance d’un authentique nationalisme ?"


Consulter l'édition électronique de l'article (sur le site Revues.org) : http://mots.revues.org/4273
Mise en ligne : 09/01/2015
Tipe : Tèxte electronic
Loi  du 11 janvier 1951  relative à l'enseignement des langues et dialectes locaux, dite loi Deixonne (du nom de son rapporteur Maurice Deixonne, représenté ici), c'est la première loi française autorisant l'enseignement des langues régionales de France.
Philippe Martel fait une étude de cette loi dans son ouvrage  L'école française et l'occitan ou Le sourd et le bègue publié aux Presses universitaires de la Méditerranée.

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Mise en ligne : 21/03/2019