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Type de Document : Article
Sauf
Auteur : Moutier, Louis (1831-1903)
Auteur : Fortier
Langue : fre
Sujet : Jasmin, Jacques (1798-1864)
Tipe : Article

Votre question :

Je cherche une vieille chanson en occitan mettant en scène trois fileuses, que le prince vient chercher à la fin du chant.

Notre réponse :

Il existe bien dans le répertoire traditionnel occitan une chanson faisant référence à trois fileuses et qui semble correspondre à ce que vous recherchez. Vous la trouverez dans de nombreux recueils de chants sous le titre Las tres filairas ou Las Filairas en dialecte languedocien (graphie classique) mais aussi sous le nom Lei Fielairas ou encore Las Fialairas, Las Hialairas selon les dialectes et graphies des auteurs.

En voici les paroles telles qu’elles ont été recueillies par Emmanuel Soleville dans son ouvrage Chants Populaires du Bas-Quercy, publié en 1889 :

 

Graphie de l'auteur Graphie classique
Abal, à la ribièro Aval, a la ribièra
I a ‘no ritcho maisoun I a una richa maison
Dedins soun tres filairos Dedins son tres filairas 
Que filoun tout lou joun Que filan tot lo jorn 
   
L’uno s’apèlo Jano, L'una s'apèla Joana, 
E l’autro Marioun ;  E l'autra Marion ; 
L’autro s’apèlo Clèro  L'autra s'apèla Clara 
Esclairo netz e joun  Esclaira nuèch e jorn 
   
Sa maire la penjeno Sa maire la penchena 
D’un penje d’argentoun, D’un penche d’argenton, 
E soun paire la cofo E son paire la còfa 
D’uno auno de galoun D'una auna de galon 
   
Lou fil del rei passabo ; Lo filh del rei passava ; 
La troubado à la fount L'a trobada a la font 
-Digas bèlo filairo - Digas bèla filaira 
Aco’s bous Janetoun ?  Aquò es vos Joaneton ? 
-Nani ma sur ainado s’apèlo d’aquel noun -Nani ma sòrre ainada s'apèla d’aquel nom 
Se cercas uno amigo Se cercas una amiga 
Dintras dins la maisoun  Dintras dins la maison 


Reproduction numérique d'une épreuve photographique de Félix Arnaudin. Photographie gélatino-bromure d'Argent.  Fileuses à Maroutine (33), ca. 1870 - Coll. Musée d'Aquitaine

 
Cette chanson, recueillie par Emmanuel Solleville dans son ouvrage, est considérée comme un chant de travail. L’auteur nous explique qu’il était entonné par les fileurs et fileuses lors des veillées, des groupes de chanteurs se répondant en chantant un couplet chacun leur tour. Emmanuel Solleville considère que ce chant est de modalité grégorienne, datant a minima du XVIe siècle.

En ce qui concerne la portée symbolique de ce chant, Gérard Teulière a fourni en 1990 dans son article Lei Fielairas : de la chanson au mythe (DANS Tenso : Bulletin of the societe Guilhem IX, Volume 5, Spring 1990, Number 2, p119-132.) une analyse complète de ce chant qui intègre de nombreux symboles et références mythologiques : l’eau rattachée à la féminité, l’archétype de la maison qui renvoie à la production de matières premières mais incarne aussi un endroit magique. La figure de la fileuse détient également une forte charge symbolique, pouvant ici s’apparenter aux Trois Parques, figures de la mythologie romaine qui tissent, déroulent et tranchent le fil de la vie des hommes.

Enfin, vous pouvez retrouver de nombreuses interprétations de cette chanson sur quelques disques dont voici la liste.

Mise en ligne : 22/09/2016
Tipe : Article / Data : 1902
J. Leite de Vasconcelos, filològ portugués, publica pel primièr còp en 1902 dins la revista Romania lo tèxte complèt de la Cançon de Santa Fe.

Legir l’article (en francés) en linha sus Persée.
Mise en ligne : 12/04/2018
Tipe : Article
En 1974, avec son compagnon Michel Berthoumieux, la chanteuse ariégeoise Rosina de Pèira monte un label afin d'éditer des artistes du renouveau musical populaire et traditionnel occitan. Ce sera Revolum, pour « Renouveau ». Depuis Toulouse, la maison de disque éditera alors
Mise en ligne : 27/05/2019
Tipe : Article / Data : 1999
Publicada dins lo n° 35 de la revista pedagogica Lenga e país d'òc per Patrick Couffin, aquesta traduccion en occitan lengadocian de la Declaracion universala dels dreches de l'òme es estada realizada per la classa de 4a bilingüa del collègi Joan-Jaurès de Sant-Africa (Avairon) dins lo quadre d'un trabalh d'educacion civica.
Mise en ligne : 13/12/2018
Tipe : Article / Data : 2018-12-18
Une chronique mensuelle pour (re)découvrir la création occitane sous toutes ses formes. Portraits d'artistes, de penseurs ou d'artisans, annonce d'une actualité, présentation d'un courant, d'une pratique ou d'une tendance, le CIRDÒC vous présente sa chronique pour faire rayonner, aujourd'hui et demain, la culture en occitan. 

Lire la chronique sur le site de Olé Mag : ici !

Mans de Breish, en occitan, ce sont les « mains de sorcière ». Mais c’est aussi le nom d’un chanteur carcassonnais de cette génération qui, guitare en main, porte ardemment la langue occitane sur toutes les luttes dès la fin des années 60. Du Larzac aux révoltes viticoles, de Marti à Patric, cette nouvelle chanson occitane sonne comme une reconquête : celle d’une culture, celle d’un pays. Dans cette voie, Gérard Pourhomme (de son vrai nom), s’y fraye une place à part, en faisant se croiser poésie et humour, révolte et sagesse dans le même geste. Et quel geste ! 
Depuis un retour sur disque en 2000 après vingt ans de silence, Mans continue de chercher l’universel derrière sa force tranquille. En atteste son dernier disque, Ont s’En Va, en forme de double hommage. Le premier est adressé « aux millions d’Africains déportés en esclavage pour bâtir l’Amérique Blanche et enrichir les ports européens de l’Atlantique ». Le second aux « Louisianais dont la langue française fut aussi méprisée et combattue que l’occitan chez nous ». 
Une formation de jazz New Orleans, donc, à l’accent languedocien. Il faut dire que les cuivres et la musique de rue collent à la peau de notre homme, des débuts de la fanfare carcassonnaise La Bobotte jusqu’à Tonton à Faim… Dans Ont Se’n Va, l’anglais et le français s’y font occitan sans trahir la philosophie des titres originels, joliment réinterprétés, permettant à la voix ronde du chanteur de naviguer loin de toute frontière esthétique. Une fantaisie ? Non, une générosité naturelle, et un plaisir du jeu. De quoi toucher du doigt un caractère commun à de nombreux artistes affiliés au domaine occitan... 
Il en va ainsi, les pratiques culturelles traversent les femmes et les hommes sans titre de propriété, du Languedoc à la Louisiane. Elles sont en mouvement, elles sont le mouvement, et sont ici entre de bonnes mains... 
mansdebreish@orange.fr 
La còla del CIRDÒC
Mise en ligne : 14/12/2018
Tipe : Article / Data : 1957
Co-signé par Bernard Manciet et Félix Castan en 1956 et diffusé à Montauban en 1957 à l'occasion de la première Biennale de poésie occitane, ce manifeste définit les bases de l'approche culturelle de l'occitanisme, qui sera celle de Félix Castan tout au long de sa vie. Il y affirme la nécessité de travailler au développement d'une littérature occitane, d'une poésie occitane voire d'un art occitan en général, au lieu de rester concentré sur la préservation de la langue d’oc comme fin en soi. Castan rejette en outre les revendications politiques et économiques de l'occitanisme de son temps, lui opposant une création culturelle occitane active, actrice de la pluralité culturelle de la nation française, faisant ressortir la primauté d'une Occitanie culture sur une Occitanie entité.

Le texte de ce manifeste à été publié dans  OC, n° 204, (avril-mai-juin 1957) sous le titre « Manifèst neraqués-montalbanés ». Félix Castan le republie en 1984 dans son Manifeste multi-culturel et anti-régionaliste sous le titre « Déclaration de Nérac ». Il a été imprimé une nouvelle fois sous le titre « Manifèst de Nerac » dans la revue OC du 20 juillet 1991,  pp. 15-17 .
Mise en ligne : 03/05/2019
Tipe : Article / Data : 1972
Article publié dans le  n° 6 (1972) des Annales de l'Institut d'études occitanes, numéro thématique intitulé  « Orientation  d'une recherche occitaniste ». Ce texte définit les fondements scientifiques d’une anthropologie occitane et dresse un inventaire des tâches à réaliser.
Mise en ligne : 06/05/2019
Tipe : Article / Data : 2015

« Pro d’estar mespresats ! » est le slogan d’une campagne lancée autour de la grève de la faim de David Grosclaude, alors conseiller régional d’Aquitaine, entre le 27 mai et le 4 juin 2015, dans le hall de l’hôtel de région de Bordeaux.
Le journaliste, fondateur du journal La Setmana et du groupe de presse Vistedit, entend protester contre le refus par l’État d’entériner le vote des conseils régionaux d’Aquitaine et de Midi-Pyrénées (à l’époque) de la création de l’OPLO, Office Public de la Langue Occitane, sous la forme d’un GIP (Groupement d’Intérêt Public), organisme qui, selon lui, permettrait un meilleur développement de la langue occitane grâce à des financements publics. Le gouvernement de Manuel Valls n’a qu’à publier au Journal Officiel un décret de constitution du GIP, entérinant les décisions des deux assemblées territoriales, ce qu’il se refuse pour lors à faire, un an après le vote.
Le mercredi 27 mai 2015 en début d’après-midi, accompagné de trois témoins, David Grosclaude pénètre dans l’hôtel de région et s’installe dans le salon d’accueil, dans le hall du bâtiment. Il déclare entamer une grève de la faim jusqu’à la publication effective du décret au Journal Officiel.
Dans le même temps, une campagne de communication à grande échelle est organisée sur les réseaux sociaux, autour du #mespresats qui remporte un succès non négligeable. Plusieurs élus et personnalités, comme José Bové, Jean Lassalle ou l’eurodéputé corse François Alfonsi - qui fait le déplacement à Bordeaux - apportent leur soutien au conseiller régional. Le monde occitaniste se mobilise également, et un grand nombre de militants se rend dans la capitale aquitaine. L’événement est médiatisé, avec des communiqués quotidiens de David Grosclaude, abondamment relayés par les réseaux sociaux.
Au terme de six jours de grève, le 3 juin au soir, parvient au conseiller régional la lettre confirmant la signature du décret par le gouvernement, et sa publication au Journal Officiel. David Grosclaude cesse immédiatement sa grève de la faim, et annonce une victoire du mouvement occitaniste sur le mépris de l’État.

Mise en ligne : 06/05/2019
Tipe : Article
À l'occasion de la disparition de Marcelle Delpastre en février 1998, le Centre Régional des Musiques Traditionnelles en Limousin a demandé à Jan dau Melhau, son ami, son éditeur, musicien, chanteur et ayant-droit de son œuvre un article sur le rapport de Marcelle Delpastre à la musique.

Jan dau Melhau, « Marcelle Delpastre et la musique », dans : Nouvelles Musicales en Limousin, n° 54, mai-juin 1998. Consulter l'article sur le site du CRMTL


Mise en ligne : 12/10/2019
Tipe : Article

Contenu bientôt disponible

Mise en ligne : 20/03/2019
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