Consulter le document sur Wikisource
Cet article, paru dans la Revue des Deux Mondes en 1859 constitue à la fois une étude critique et comparée des premières œuvres de la renaissance d'oc et un témoignage de leur réception critique à l'époque même de leur émergence.
Saint-René Taillandier, qui signa également la préface de Li Margarideto, y dresse un panorama des grandes œuvres fondatrices du mouvement en étudiant Li Margarideto et Li Prouvençalo de Joseph Roumanille, Li Novè de Théodore Aubanel et Mirèio de Frédéric Mistral, qui venait de paraître.
La quasi-absence de sources directes sur la dissidence dite cathare est certainement à l’origine d’une partie des élucubrations développées depuis le XIXe siècle.
En outre, les sources les plus nombreuses sont celles des adversaires : ce sont les documents de l’Inquisition (les dépositions enregistrées par les juges, dont quelques recueils entiers sont conservés, et les manuels de l’inquisiteur, comme celui, fameux, de Bernard Gui) et les traités antihérétiques, comme celui composé par Durand de Losque vers 1220.
On dispose néanmoins de deux “rituels” cathares, l’un en langue d’oc (rituel de Lyon) l’autre en latin (rituel de Florence), et de deux “traités” dualistes, dont le Livre des deux principes, écrit au XIIIe siècle.
Ce dernier est en fait un résumé d’un traité du Bergamasque, Jean de Lugio, où l’auteur expose la doctrine dualiste à l’usage des “ignorants”.
Enfin, les historiens utilisent désormais des sources de nature radicalement différente (lettres de prêts, actes de vente, documents communaux, etc.), ce qui a permis d’affiner la sociologie des hérétiques.
Seulement 5 manuscrits sont parvenus jusqu’à nous :
Trois en italien :
Deux d’origine languedocienne :
Ladrecht (en occitan, l’adrech est le versant nord d’une montagne) désigne un gisement de charbon au nord d’Alès, dont le principal puits s’appelait Destival. Au moment où cette vidéo est tournée, les charbonnages de France ont décidé la fin de l’exploitation du gisement auquel Destival permettait d’accéder, provoquant une lutte qui a un énorme impact régional. Le film montre ici une marche régionale organisée par la CGT à Alès. C’est l’un des épisodes de cette mobilisation qui sera documentée notamment grâce à l’ouvrage de Claude Mazauric et Jacques Dartigue, Ladrecht (Éditions sociales, 1982). Cet ouvrage revient sur l’histoire du bassin et des luttes ouvrières qui l’ont marqué jusqu’en 1981. Il rappelle en écho les luttes de Decazeville (décembre 1961- février 1962). Justement, l’un des animateurs de la grève de Decazeville, Francis Iffernet, est également engagé dans la lutte de Ladrecht.
Les occitanistes y prennent une part active, notamment lors de l’Université Occitane d’Été de 1980, qui comprend un déplacement à Ladrecht, ou par l’acte symbolique de Robert Lafont posant au fond de la mine le drapeau occitan à côté du drapeau français. La date d’écriture du livre de Mazauric et Dartigue ne leur permet pas de rendre compte de la fin malheureuse qui se produira fin 1984 : après le bassin minier de Decazeville, l’exploitation du charbon cessera en Cévennes comme ailleurs. Et les quelques tentatives de reconversion industrielle n’auront pas empêché le désastre économique et démographique qui a touché toute une région.
Revenons-en à la mobilisation autour de Ladrecht. Mazauric et Dartigue écrivent que, « treize mois durant [du 5 mai 1980 au 11 juin 1981], du fond du puits de Destival, à Alès, des mineurs soutenus par toute une région vont tenir tête à la direction alors giscardienne des Charbonnages de France et au gouvernement dont elle était l’exécutante, se battre pour obtenir la mise en exploitation du gisement de Ladrecht. » L’ouvrage donne également la chronologie des événements. En voici les grandes lignes :
1979
Décembre : création de Radio-Castagne par la CGT d’Alès
29 décembre– 2 janvier 1980 : première occupation du puits de Destival
30 décembre : refus des Charbonnages de France de la proposition CGT d’exploitation de Ladrecht
1980
janvier-mars : débats au Conseil Régional, vote d’un crédit de 11 millions de francs
21/02 : le Comité Régional du PCF décide un rassemblement de masse pour le 10 mai
10/05 : marche « Viure » sur Montpellier
19/07 : rassemblement sur le carreau de Destival à l’appel du PCF, participation des animateurs du manifeste Mon País escorjat, double baptême du mur de Ladrecht par un drapeau français et un drapeau occitan
24/10 : grève nationale dans les mines, marche sur Paris à l’appel de la CGT, marche sur la Préfecture de Nîmes
29/11 : marche régionale CGT sur Alès. C’est cette marche que montre la vidéo, avec un gros plan sur la banderole de tête « Vivre, travailler et décider au Pays », sur des visages d’élus, dont Émile Jourdan, maire communiste de Nîmes.
1981
13/03 : rassemblement CGT à Montpellier, grève générale
22/05 – 11/06 : une négociation CGT/charbonnages de France se conclut par un protocole d’accord qui marque la victoire
13/06 : immense fête à Ladrecht avec un spectacle pyrotechnique offert par la CGT devant la fresque réalisée par des artistes locaux affichant « Parlez de nous ».
1984 : fin de l’exploitation minière des Cévennes.
Cet Article issu du numéro de l'année 1913 de la revue La Terro d'Oc relate le déroulement de la Fête de l'Escolo Moundino qui célébrait à l'époque le 700ème anniversaire de la Bataille de Muret.
Consultez un autre article de la même revue portant sur la Bataille de Muret.
Cet article de R. Vigairal sur la Bataille de Muret fait partie de la revue La Terro d'Oc, Revisto Felibrenco e Federalisto, publiée par L'Escolo Moundino, N° de 1913.
Le numéro de l'année 1913 présente plusieurs articles traitant de la bataille de Muret dont on célébrait à l'époque le 700ème anniversaire.
Découvrez sur Occitanica un autre article de la revue sur le même sujet.