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Photographe du paysage autant que portraitiste hors pair, Didier Leclerc manie la lumière et les ombres pour nous parler des hommes, des bêtes, des lieux.

Passeur d’héritages culturels, il transmet par ses images celle d’un monde qui rayonne. Celui de la Camargue, avec notamment ses expositions et publications sur les Soleilleuses de Camargue (éd. Sansouire, 2011) ou sur le delta du Rhône (Quand vient la mer, même éditeur, 2014). Celui, aussi, des Alpes de Haute Provence (La Bête du Couar / La Bèstia dau Coàr, éd. MARPOC, 2018). Celui, enfin, d'un monde occitan créateur, avec ses travaux autour des Portraits d'écrivains ou de la scène théâtrale gardoise et provençale.

Formé à l'École Image Ouverte, il fonde dans les année 1980 l'Atelier N89 à Vauvert, au sein duquel il officie toujours. Il collabore avec de nombreux poètes, essayistes, mais aussi des compagnies théâtrales et diverses revues. L'évolution des environnements naturels et les thématiques ethno-sociologiques deviennent, au fil des années, des axes pregnants de son travail.


En 2019, Didier Leclerc a déposé au CIRDOC-Institut occitan de cultura les tirages papier et les archives d'un grand nombre de ses expositions passées. L'ensemble du fonds est désormais disponible à la consultation auprès de la Mediatèca.

Plus d'informations sur l'artiste : leclerc-didier.over-blog.com
Mise en ligne : 03/06/2020
Après avoir suivi des cours aux Arts-Déco de Nice afin de s’initier à la bande dessinée et à l’illustration, Maurice Maubert passe une année à Paris en 1980 où il rencontre diverses personnalités du métier tout en continuant à pratiquer le dessin. De retour à Nice il produit des illustrations pour divers livres, magazines et fanzines régionaux, notamment La Ratapinhata de Jànluc Sauvaigo. Il réalise aussi quelques dessins publicitaires.

Entre 1987 et 1997, il voyage en Chine, au Tibet, Népal, Inde, Grèce, Turquie, Espagne, Tchécoslovaquie avant d’investir le Hangar Saint Roch à Nice,avec Louis Pastorelli et Jean-Luc Migliore. De ce lieu de création alternatif niçois des années 1990 a naissent notamment le groupe Nux Vomica, auquel il participe activement dès sa fondation, ou encore le Carnaval Indépendant de Nice.

De 2000 à 2002, il occupe un atelier à La Brèche / Les Diables Bleus (autre lieu alternatif) dans les anciennes casernes Saint-Jean-D’Angély à Nice, où il organise deux expositions importantes réunissant plus de cent artistes : Can & poarc 1 et 2.

Une série d’expositions personnelles va ensuite le faire connaître du milieu artistique, tant et si bien que le Musée d’Art Moderne et d’Art Contemporain de Nice acquiert quelques-unes de ses œuvres pour le fond des artistes contemporains locaux.


Si son premier travail sur l’Asie, dans les années 1990, racontait une histoire pour laquelle la figuration était nécessaire, l’investissement au sein des activités du Hangar Saint-Roch l’en éloigne. Dans cet immense espace se révèle une liberté de peindre en grand format sur les murs ainsi que sur différents supports de récupération. Dans son travail apparaissent alors des formes abstraites et colorées, nées de pigments, de terres, d’acrylique. Il expérimente diverses techniques et expressions : peintures, collages, drippings, sculptures, installations, et réalise des tableaux qui font irruption dans le réel, créant un espace symbolique et imaginaire. La figuration revient par moments, ainsi que le besoin de modeler et de toucher la matière. Il réalise ainsi des sculptures en terres de petits et moyens formats ainsi que de plus importantes à base de grillage, de plâtre et ciment. Celles-ci lui permettent de mettre en scène de grandes installations ou il retrouve la spontanéité et la poésie de l’enfance.

L'oeuvre de Maurice Maubert est ainsi profondément niçoise, nissarde, ouverte sur le monde. Elle constitue un espace symbolique où la langue occitane, jamais lointaine, dialogue en filigrane avec un univers foisonnant qui nous parle de Méditerranée, de voyage, d’imaginaire.


Quelques expositions passées :
- Santa Manza (Galerie de la Marine, Nice, 2009)
- Lo Passagin Enigmatico (Galerie de la Marine, Nice, 2009)
- Can & Poarc 1 et 2 (exposition collective avec, notamment, Ernest Pignon Ernest. Casernes La Brèche / Les Diables Bleus, 2001)
- La vie est un film (exposition collective organisée par Ben, Espace le 109, Nice, 2020)
- et de nombreux autres projets à Nice, Hong-Kong, Rome, Sarajevo, Toulouse, Paris...



Site de l'artiste : maurice-maubert.com/
Mise en ligne : 03/06/2020

Contenu bientôt disponible

Mise en ligne : 21/03/2019
Née en Provence, Magali Bizot-Dargent a toujours baigné dans le milieu littéraire. Institutrice de profession, elle a grandi entourée des livres de la bibliothèque de son père et se plaisait à lire tout ce qui lui passait par la main.
Élevée de l'autre côté du rideau de fer, elle éprouve à son retour au pays le besoin de retrouver ses racines. Elle s'oriente alors vers la langue de ses ancêtres et se met à publier des nouvelles, articles, poésies et chroniques dans divers journaux et revues.
En 2011, son recueil de nouvelles Cronicas Pacolinas remporte la première édition du Prix littérature jeunesse occitan, ce dernier relatant avec philosophie, humour et curiosité une tranche de vie qui parle aux petits comme aux plus grands. Forte de ce succès, Magali Bizot-Dargent a depuis publié d'autres oeuvres : Esquissas per un retrach de l'ombra, un recueil de nouvelles biographiques, ainsi qu'un autre recueil de poèmes et le tome 2 des Questions essencialas.
Férue d'arts, Magali chante aussi dans le groupe polyphonique Misé Babilha. Et quand elle ne chante pas, comme elle le dit si bien, elle peint – son oeuvre Frema Curda ayant été exposées à Aubagne en 2017 lors de l'exposition « Questions de femmes ».

Bibliographie :

- Questions essencialas e autreis escrichs minusculs (éditions IEO, 2010)
- Cronicas Pacolinas (éditions IEO, 2011)
- Esquissas per un retrach de l'ombra (éditions IEO, 2014)
- Minusculitats e autreis essencialitats (éditions IEO, 2015)
Mise en ligne : 21/03/2019