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Type de Document : Brochure
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Auteur : Théâtre occitan
Contributeur : Espaci Occitan Italie
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Tipe : Brocadura / Data : s.d.
"Les Lois d'amour", pièce en 1 acte.

Marguerite Genes née à Marseille en 1868, arrive très jeune à Brive, berceau de sa famille maternelle. Elle ne quitte la Corrèze que le temps de ses études puis revient enseigner le français dans une institution privée. Reconnue localement pour ses qualités littéraires et sa connaissance de l'occitan, activement engagée dans le mouvement félibréen, elle est nommée "Mestresso en Gai-Sabé" (Maîtresse en Gai Savoir). Elle écrit de nombreux textes poétiques, pièces de théâtre, études littéraires et de folklore limousin. Son oeuvre est peu diffusée en dehors de sa région. Seules deux de ses pièces sont publiées en monographie, "Lou Francimans" et Leis d'Amor".

Mathylide Peyre est une pure corrézienne, née en 1886 à Orliac de Bar. Egalement engagée dans le mouvement félibréen, elle reçoit "l'Eglantine d'Or" pour sa "Légende limousine". Ses pièces, ses textes en prose ou en vers parlent des terres corréziennes essentiellement.

cote : Local Mag2 00X5 GEN (Médiathèque de Brive)
Mise en ligne : 12/11/2014
Tipe : Brocadura / Data : 1896
"la Marion de Prugne", suivi de Lou Perdigal de lo Suzeto (" le perdreau de Suzette") et "Lo Morquiso de Poumpodour"?
("la Marquise de Pompadour").

La Marion de Prugne (Emprugno, signifie très probablement "en Prugne", village de la commune d'Ussac)
Pendant la guerre, en novembre. Pays de Brive. Gel et neige. Marion attend désespérément des nouvelles de son Jeantou, parti il y a 3 ans dans l'armée de l'Empereur. Ce matin là elle a vu passer le Courrier de Beynat avec des drapeaux accrochés à sa voiture, mais elle n'a pas eu le temps de l'arrêter pour lui demander la raison de cette décoration. Intriguée, elle décide donc de se rendre à Brive. Elle prétexte qu'elle n'a plus de pain ni de farine et qu'avec ce méchant temps (neige et gel à pierre fendre) le meunier ne risque pas passer de sitôt... Elle se met en route, et emporte avec elle 2 poulets. Arrivée en ville, elle vend ses deux poulets, puis se rend sur la place pour écouter les nouvelles. Au balcon de la mairie, un homme annonce la victoire de Coulommiers (1870), l'évacuation d'Orléans et la fuite des Prussiens. (à ce moment du texte le Maire de Brive est nommé : "Bounal" -il s'agit de Gabriel Bonis-Bonal, qui n'a été maire qu'un mois, en novembre 1870).
La nuit tombe. Après avoir acheté son pain chez le pestourier (joli mot ancien pour désigner le boulanger, que tout le monde ou presque a depuis remplacé par boulèngier), elle se met en route pour rentrer chez elle. Près du cimetière, elle est apeurée par un eschonti (âme damnée dans la tradition limousine). Elle prend courage et se remet en route. Puis elle se sent suivie. Elle se retourne : un loup la suit ! Elle court, le loup la rattrape. Elle s'arrête, sort un grand couteau, non pour tuer le loup, mais pour lui couper un bout de sa tourte qu'elle lui fourre entre les babines. Tandis que le loup affamé mange le pain, elle repart en courant. Mais son bout de pain finit, il court à nouveau derrière elle. Elle lui recoupe et redonne un morceau de pain. etc. etc. jusqu'à ce que la tourte soit finie. Ne sachant plus que faire pour échapper au loup, Marion a tellement peur qu'elle attrape la "foire", la chiasse... Là, elle se dit "J'ai été propre toute ma vie, hors de question que je meurs sale". Elle retrousse sa robe et ses cotillons puis, cul face au loup, s'accroupit pour chier. Le loup, effrayé par cette image, se sauve à toute vitesse.
Une heure après, la Marion est rendue chez elle, à Prugne, sans sa tourte de pain mais heureuse d'être en vie. Heureusement personne ne la vit arriver.


Le perdreau de la Suzette
Fin du mois d'août. Canicule. Suzette veut se rendre à Brive. Elle part de Sirogno (Sirogne, commune d'Ussac) à 13h. Arrivant au pied de Locan (Lacan) en fasse de Migoulo (Migoule), elle trouve un perdreau étendu, les ailes ouvertes. Elle comprend rapidement qu'il est mort depuis longtemps, car il a les mouches au bec, le cul vert et une très mauvaise odeur. Mais Suzette le prend tout de même pour le vendre à Brive. Mais arrivée en ville, elle ne trouve pas d'acheteur, car tous le monde lui dit : "Il est pourri ton perdreau!". Elle prend honte et s'en va, cachant tout de même son perdreau son son jupon, se disant qu'elle trouvera bien un imbécile pour lui acheter. Comme elle ne doit repartir qu'à 18h avec une amie rencontrée là, et qu'il n'est que 16h, elle décide d'aller à l'église où il fait frais. Là, elle voit plein de jeunes filles et de femmes faisant la queue devant le confessionnal. Elle se dit que le curé doit être bien aimable pour que toute veuillent le voir. Curieuse, elle prend place dans la file. Quand son tour arrive, elle rentre dans le confessionnal, retrousse un peu ses jupes et s'assoit. Mais l'atroce odeur du perdreau pourri envahit le confessionnal. Le curé s'exclame : "C'est une infection !". Suzette répond : Monsieur le Curé, c'est mon perdreau qui sent comme ça !" (il y a bien un jeu de mot, car vérification faite le perdreau désigne effectivement, aussi, le sexe féminin). Ce à quoi le curé répond (en français dans le texte) : "Vieille salope ! Quand on a une infirmité pareille, on se lave avant de venir ici !". Il se lève et sort du confessionnal.
Suzette, honteuse, abandonne le perdreau sous un bénitier, rejoint son amie et s'en retourne à Sirogne. Et bien que très bavarde, elle ne dit pas un mot de cette histoire à personne !

Résumé, traduction et notes de Baptiste Chrétien.

cote : MAG.P LIM B1557 (Bfm Limoges)
Mise en ligne : 12/11/2014
Tipe : Brocadura / Data : 173.

Lo Bon soir des moundis es una mena d'inventari poetic borlesc d'insultas e vòts de malur en occitan, conegut per un sol exemplari, un fulhet estampat del mièg del sègle XVIII, conservat dins lo fons ancian de l'universitat de Tolosa (Bibliotèca universitària de l'Arsenal - SCD Toulouse-1 ; còta : Resp 35341-3/26).
Lo fulhet conten al verso un argumentari - benlèu ironic - de defensa de las femnas en francés, intitolat  Pour les femmes.

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Document numerizat consultable sus Tolosana, bibliothèque numérique patrimoniale des universités toulousaines

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Per ne saupre mai sus aquela òbra, consultar l'article dins l'Enciclopedia d'Occitanica : Le bon soir des moundis : une trace du divertissement populaire en occitan dans le Toulouse du XVIIIe siècle ?

Mise en ligne : 09/07/2014
Tipe : Brocadura / Data : 1889
Poème de Louis Bard, dédié à la reine de la court d'amour, publié à Montpellier en 1889
Mise en ligne : 07/02/2017
Tipe : Brocadura / Data : 1865
Appartient à l’ensemble documentaire : Aquit1
Mise en ligne : 12/04/2016
Tipe : Brocadura
Menu du banquet félibréen organisé par la maintenance du Velay dans la ville de Tence en Haute-Loire
Mise en ligne : 15/04/2016
Tipe : Brocadura / Data : 1980
Menu du banquet de la Sainte-Estelle tenu à Cannes le 26 mai 1980
Mise en ligne : 18/04/2016
Tipe : Brocadura
Menu du banquet de la Sainte-Estelle tenu à Perpignan en 1987. Contient les textes de La Coupo Santo, hymne du félibrige et Els segadors, hymne national catalan, avec mentions manuscrites et dédicaces des participants.
Mise en ligne : 20/04/2016
Tipe : Brocadura / Data : 1977
Menu du banquet de la cinquantième félibrée tenue à Rochechouard en Haute-Vienne le 3 juillet 1977. Exemplaire de René Jouveau.
Mise en ligne : 20/04/2016
Tipe : Brocadura / Data : 1976
Dîner des cigales d'or du 6 juin 1976. Menu imprimé avec bois gravé.
Mise en ligne : 20/04/2016
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