Etude de géographie humaine et d'ethnographie sur les habitants des plateaux du Somail et de l'Espinouse (Nord-Ouest du département de l'Hérault) à partir de "diverses notes" recueillies avers 1914. Les quatre communes concernées - La Salvetat-sur-Agout, Fraisse-sur-Agout, Cambon et Le Soulié - forment un groupe territorial "dont l'altitude, le sol, le climat, les productions, les moeurs, les traditions, les usages et les habitants appartiennent bien plus à l'Auvergne qu'au Bas-Languedoc". C'est le pays des "Gavachs".
Cette étude contient de nombreux éléments de lexique occitan collecté auprès des habitants ainsi que plusieurs chansons transcrites.
Cette étude de géographie humaine avait été publiée en deux livraisons dans le Bulletin de la Société languedocienne de géographie.
Cet article de Gustave Clément-Simon (1833-1937), extrait du Bulletin de la Société Scientifique, Historique et Archéologique de la Corrèze (Tome XV), est une description raisonnée de quelques manuscrits se rapportant au Limousin de par leur sujet ou l'origine de leurs auteurs. Il décrit tout particulièrement le manuscrit dit de Gallaup de Chasteuil (p.23 et suivantes), aussi appelé "Chansonnier de Béziers", conservé aujourd'hui à la médiathèque du CIRDÒC à Béziers (cote Ms 13).
Ce manuscrit occitan est une copie datant de la fin du XVIIe siècle - début XVIIIe siècle d'un chansonnier médiéval des troubadours, relié en parchemin aux armes de Gallaup de Chasteuil.
Pour en savoir plus sur le Chansonnier de Béziers :
Geneviève Brunel-Lobrichon, "Le chansonnier provençal conservé à Béziers", dans Actes du premier congrès international de l'Association internationale d'études occitanes / éd. par Peter T. Ricketts. - London : A.I.E.O, 1987, p. 139-147.
Cyril P. Hershon, "Le chansonnier de Béziers, édition semi-diplomatique" La France Latine, n.150, 2010, p.5-298 ; n.152, 2011, p.7-184.
Frédéric Durand fils publia en 1839 La Muse Clermontaise, un recueil de poésies consacré à sa ville natale de Clermont l'Hérault.
La même année fut créée une société regroupant les artisans passionnés de poésies : "les artisans du Grenier Poétique" de Clermont l'Hérault, dont le président J. Deidier écrivait en occitan. Ceux-ci envoyèrent quelques poésies au journal Le Courrier du Midi mais le rédacteur en chef refusa de les publier, qualifiant même leurs auteurs d'être trop téméraires.
En 1841, Frédéric Durand revint avec un nouveau recueil de poésies dans le but de "venger" ses confrères Clermontais. Ce document fut publié et remporta un vif succès critique.
La notorietat de Jean de Nostredame, magistrat a Ais de Provença e fraire de l’astrològ Nostradamus, es deguda a la dobla publicacion, en 1575, a Lion, en italian puèi en francès, dels Vite delli piu celebri et antichi primi poeti provenzali.
Aquel recuèlh es de fach un trabalh de genealogista complasent. L’autor falsifica las biografias dels trobadors per los faire Provençals. Cerca a onorar d’unas familhas provençalas e italianas en lor inventant d’illustracions literàrias.
Menciona coma sorsas principalas d’aquel obratge los escriches de monges provençals. Camille Chabaneau ensaja de los identificar dins Le Moine des Isles d'Or (« Lo Monge de las Illas d'Aur ») (Annales du Midi, 1907). Demest aquelas sorsas se trobarián lo Monge de Montaudon (1145?-122.), Uc de Sant Circ (12..-1253?) e un cèrt “Monge de las Illas d'Aur” qu’identifica coma essent Joan Nostredame o son amic Jules-Raymond de Soliers mòrt en 1594.
Es sus aquestas basas faussadas que se son montadas pendent mantuna decennia las tradicions istoriograficas provençalas, d’òc e francesa. Longtemps son obratge faguèt autoritat per l’estudi dels trobadors. En 1913, pasmens, las romanistas e medievalistas Camille Chabaneau e Joseph Anglade dreçan la lista de totas las falsificacions. D’autres cercaires an dempuèi contunhat de metre a jorn las invencions e messorgas de Nostredame.
Dans ce document, A. Castéran relate la vie de Marcellin Albert, poète ayant joué un rôle fondamental dans la révoltes des vignerons de 1907.
En effet, il mena campagne contre les vins non naturels qui inondaient le marché à l'époque.
En 1907, lorsque le cours du vin s'effondra, la crise pris une ampleur telle que 600 000 personnes manifestèrent à Montpellier le 9 juin 1907.