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Type de Document : Livre
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Auteur : Mistral, Frédéric (1830-1914)
Sauf
Auteur : Astros, Jean-Géraud d' (1594?-1648)
Langue : eng
Tipe : Libre / Data : 1867
Calendau est un grand poème épique en 12 chants où transparaissent des thèmes chers à Mistral : l'exaltation de la "Nation" et de la "race" provençales.
Calendau est également un poème didactique empli de symbolisme félibréen ayant pour but d'instruire le lecteur sur les mœurs, les métiers, et l'histoire de la Provence. Cette œuvre ne connaît pas à Paris le succès de Mirèio et vaut à Mistral des attaques contre ses idées "séparatistes".
Le Poème raconte l'histoire de Calendal, pêcheur d'anchois de Cassis, devant accomplir pour conquérir la jeune femme qu'il aime une série d'exploits.
Comme MireilleCalendal a fait l'objet d'une adaptation en opéra (1894) par Paul Ferrier pour le livret et Henri Maréchal pour la musique. 


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Mise en ligne : 17/03/2014
Tipe : Libre / Data : 1889
Publié en 1876, Lis isclo d'or fait partie des deux grands recueils de poésies lyriques de Mistral.
Il contient des pièces de circonstance, d'actualité, des poèmes de luttes, historiques, et des contes en vers.

>> Accéder au document sur le site de la Bibliothèque Numérique "Bodleian Libraries, University of Oxford" (temps de chargement long)
Mise en ligne : 18/03/2014
Tipe : Libre / Data : 1884
Troisième des grandes compositions poétiques de Frédéric Mistral, Nerto est un poème de 4000 vers octosyllabiques publié en 1884. Cette oeuvre raconte les aventures de Nerte, jeune fille vendue au diable par son père. L'action se déroule au Bas Moyen Âge évoquant Arles et Avignon au temps des papes.
En 1884, Nerto obtient le prix Vitet de l'Académie française. Et en 1924, le poème est adapté en opéra en quatre actes par Charles-Marie  Widor (pour la musique) et Maurice Lénat (pour le livret).

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Mise en ligne : 18/03/2014
Tipe : Libre / Data : 1912
Publié en 1912, deux ans avant sa mort, Lis óulivado est le dernier grand recueil de poèmes lyriques de Frédéric Mistral. Il rassemble des poèmes écrits jusqu'en 1907, majoritairement des chansons.

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Mise en ligne : 19/03/2014
Tipe : Libre / Data : 1859
Edition originale de Mirèio publiée en 1859.
Ce long poème en douze chants est dès l'origine édité avec une traduction littérale française, ce qui a certainement contribué à séduire le public parisien. C'est l'œuvre qui a rendu célèbre Frédéric Mistral, on dénombre une trentaine de traductions en langues étrangères. 
En 1861, Mireille vaut à Mistral le prix Monthyon décerné par l'Académie française. Lamartine le qualifie de "nouvel Homère". 
Mirèio relate la naissance d'un amour contrarié entre deux jeunes gens de condition différente : Mireille et Vincent. 

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Mise en ligne : 19/03/2014
Tipe : Libre / Data : 1890
L'héroïne de ce poème dramatique en cinq actes et en vers est la comtesse de Provence, Jeanne Ière de Naples (1326-1382). Mistral tente par son récit de réhabiliter ce personnage historique controversé en l'idéalisant. 
Cette tragédie repose sur le conflit amoureux entre Jeanne et son mari André de Hongrie. Au delà du conflit sentimental, le véritable drame du récit est politique. Il s'agit de savoir qui règnera sur la Provence : le personnage grossier septentrional ou la civilisation brillante du Midi représentée par la reine lettrée ; la force ou l'esprit.

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Mise en ligne : 19/03/2014
Tipe : Libre / Data : 1861
Mirèio a été publié à de nombreuses reprises à partir de 1860 par l'éditeur Charpentier, devenu Charpentier et Fasquelle. 
Cette édition de 1861 qui porte également la mention d'édition "Avignoun, enco de Roumaniho Libraire", est complétée par des notes à la fin de chaque chant. Dans les dernières pages on trouve également les partitions de Magali, mélodie provençale populaire transcrite par Fr. Seguin.

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Mise en ligne : 20/03/2014
Tipe : Libre / Data : 1897
Edition originale du Pouèmo dóu Rose (1897).
Il s'agit d'un long poème en douze chants, sans rimes ni assonances, en vers décasyllabiques. Mistral l'a écrit en hommage au Rhône et à la batellerie fluviale. Le véritable héros en est le fleuve.
Le thème principal de cette dernière grande épopée de Mistral est l'amour absolu, mais aussi le conflit entre l'homme et les forces de la nature.
Le poème du Rhône a reçu un prix décerné par l'Académie française en 1897.

Mise en ligne : 20/03/2014
Tipe : Libre / Data : 1906
Recueil de divers discours de Frédéric Mistral reflétant la pensée de l'auteur. Y sont rassemblés les discours annuels de la Sainte-Estelle et quelques articles de Mistral.

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Mise en ligne : 21/03/2014
Tipe : Libre / Data : 1889

Le poème la Coumtesso de Frédéric Mistral a été écrit à Maillane le 22 août 1866, il est adressé « au catalan don Victor Balaguer », alors exilé politique, réfugié en Provence. Le texte paraît dans l'Armana prouvençau en 1867 et sera publié la même année à Barcelone accompagné d'une version catalane par Victor Balaguer. En 1889 le même poème avec sa traduction française est publié dans Lis Isclo d’or.

Le refrain de la Coumtesso avec deux vers de Victor Balaguer sont inscrits sur la Coupo santo offerte par les poètes catalans aux félibres.

Morta diuhen qu’es,
Mes jo la crech viva.
V. Balaguer

Ah ! se me sabien entèndre !
Ah ! se me voulien segui !
F. Mistral

La Coumtesso est un poème politique et revendicatif dans lequel Mistral personnalise la Provence incarnée par la Coumtesso enfermée dans un couvent par sa sœur la France. Il s’y élève contre l'idéologie et la centralisation jacobine. Il y défend la revendication d’une culture opprimée.

Sabe, iéu, uno Coumtesso
Qu'es dóu sang emperiau :
En bèuta coume en autesso

Cren degun, ni liuen ni aut ;
E pamens uno tristesso
De sis iue nèblo l'uiau.

Lors de sa parution dans l’Armana prouvençau, le poème sera commenté par Emile Zola dans le Figaro du 3 février 1867 :

"Le poème en langue provençale dont je vais parler brièvement, n’est pas un fait isolé, l’œuvre d’un troubadour égaré en plein dix-neuvième siècle. Il se rattache à tout un ensemble littéraire, il est le produit direct d’un large mouvement qui porte, depuis une dizaine d’années, certains esprits généreux et poétiques du Midi à rêver d’une résurrection de la Provence, « de la belle comtesse », comme la nomment les initiés.

Il y a complot, je vous en préviens. Lisez dans l’Almanach provençal de 1867 une pièce de vers intitulée : la Coumtesso, Frédéric Mistral y appelle aux armes « tous ceux qui savent le comprendre et tous ceux qui veulent le suivre ». Ce sont là des songes pleins de générosité, dont je me garderai de discuter la poésie. A quoi bon étaler aux yeux de ces poètes, ivres de leurs clairs soleils, le spectacle des faits accomplis et des nécessités sociales. Eh ! Laissons-les chanter, laissons-les rêver. Ils adoucissent dans leurs chants l’agonie de cette langue provençale qui recule pas à pas devant la langue française…"

Si l’on peut voir une revendication nationaliste dans le poème la Coumtesso, il est intéressant de le rapprocher du discours prononcé par Mistral le 25 mai 1884, lors de la fête des félibres de Sceaux, à l’occasion de l’anniversaire de Florian et du 400ème anniversaire du rattachement de la Provence à la France.

La fête des félibres de Sceaux pour l’année 1892 aura pour président d’honneur Emile Zola.

Mise en ligne : 24/03/2014
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