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Type de Document : Livre
Portail : Mediatèca
Sujet : Chansons occitanes
Sauf
Contributeur : SICD Toulouse
Auteur : Raynouard, François-Just-Marie (1761-1836)
Mise en ligne : 09/04/2014
Tipe : Libre / Data : 1901
Caouqui cansoun est une chanson en langue occitane
Mise en ligne : 11/03/2014
Tipe : Libre / Data : 1835

Consulter le document sur Gallica : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k62119167

Coumbettos dit Couquel était en 1835 un ouvrier ébéniste de Castelnaudary, sans instruction, mais doué d’une remarquable facilité pour composer et improviser de petites pièces patoises qu’il chantait lui-même et qui eurent bientôt une vogue extraordinaire.
La plupart de ses pièces, nous dit Louis de Santi, « ont été composées au cabaret à l’occasion de menus incidents dont les héros étaient ordinairement des ouvriers du faubourg qu’il habitait ou des camarades ». Santi précise à son sujet : « Beau garçon, âgé de 30 ou 35 ans, doué d’une superbe voix de baryton,  il était la coqueluche des ouvriers de cette petite ville. Malheureusement il buvait beaucoup et il a laissé la réputation aussi bien d’un incorrigible ivrogne que d’un joyeux compagnon ».

La plus célèbre de ces pièces, consacrée à Castelnaudary, a été la Coumplainto dél Capou dé la gato. La gato était une vieille femme très avare qui possédait un vieux coq qui disparut un beau soir de son poulailler. Elle accusa quelques jeunes gens, dont Couquel faisait partie, de l’avoir volé et de s’en être régalé - c’était le pendant du chat de la mère Michel - Couquel ne manqua pas l’occasion d’en faire une chanson qui fut le Capou de la gato, que tout le monde chanta bientôt à Castelnaudary. Le traiteur Lamocho dont il est question dans cette pièce tenait un cabaret sur le port fréquenté ordinairement par Coumbettos. Tous les personnages nommés dans la pièce Las mouninos étaient les amis de cabaret de Couquel ; ils ne sont, comme c’était alors l’habitude, désignés le plus souvent que par leurs surnoms et mentionnés dans les poèmes que sous leurs initiales. Ainsi én Corno (én C) était un plâtrier appelé Embrit, Ruqua (R) un jardinier, Cabos un forgeron, Gomart ou Gomard un ancien soldat ivrogne fieffé, Baptiste Dutar (D) un marchand de Castelnaudary. (Informations relevées par une note manuscrite dans l'exemplaire du CIRDOC).
Mise en ligne : 01/12/2016
Tipe : Libre / Data : 1848

Joseph Désanat naît à Tarascon le 2 novembre 1796 et meurt dans cette même ville le 23 décembre 1873. Il est l'auteur d'un grand nombre de brochures poétiques qui se distinguent par leur caractère politique comme il l'indique au titre de son premier recueil publié à Marseille en 1831 : Lou troubadour natiounaou vo lou chantré tarascounen : recueil dé pouésiou poulitiquou, bachiquou, pastouralou, etc., en vers prouvençaou.


Désanat exerce successivement les métiers de taillandier, forgeron, courtier en blé avant de s'installer à Marseille dans les années 1837 où il devient courtier, puis charcutier à partir de la Noël 1841. C'est dans l'année 1841 (29 janvier) qu'il lance le journal lou Bouil-abaïsso, hebdomadaire publié régulièrement jusqu'en juillet 1842 (n.77). Une seconde série paraîtra de 1844 à mars 1846. Aux dires de Désanat, le journal connaîtra 220 abonnés et sera tiré à 500 exemplaires.


Par son journal Désanat devient un éveilleur de la conscience occitane en réunissant autour de cette publication à la fois érudits, notables provinciaux et poètes ouvriers comme Jasmin, Daveau, Pélabon, Peyrottes, Arnaud, Chabert, Vire. Ceux-ci lui adressent régulièrement leurs poèmes qu'il nomme «  peis » pour les publier dans son journal, son « oulo » dira-t-il.


En 1848 (22 février), la IIe République, présidée par Louis-Napoléon Bonaparte, succède à la monarchie bourgeoise de Louis-Philippe. Elle instaure le suffrage universel et prend des mesures sociales demandées par la classe ouvrière. La démocratisation sociale se traduit par des scènes de fraternisation de la bourgeoisie avec le monde ouvrier contre la monarchie. La République proclame le droit au travail. La fraternité s’ajoute à la liberté et à l’égalité dans la devise de la République.


C'est dans ce contexte qu’apparaissent les œuvres des premiers poètes ouvriers (Victor Gélu, Charles Poncy, Jean Reboul, Louis Vestrepain...) qui s'attachent à décrire le monde du travail et à afficher les revendications sociales. Parmi-eux, Désanat publie en 1848 Leis républicaino prouvençalo : chansons nouvelles de circonstance en vers provençaux.

Lou vote universel. Air de Benini dans le Bouffe :
           Veici l'èro démocratiquo

Su nosti scèno politiquo,

Restaren pus espetatour,

Arro sian toutis électour

De parias nia pu ges en Franço

L'houro de nosto délivranço

A demouli la rouiouta,

           Toutis an lou dret de vouta.
(Désanat, 1848, p. 6)

Signature de Joseph Désanat

Pour saluer la jeune République, Désanat annonce un grand « projet d’écriture républicaine » en indiquant au dos de son ouvrage qu'il fera paraître « le 15 de chaque mois une livraison en brochure » qui « contiendra constamment de Chansons nouvelles inédites toutes palpitantes d'actualité républicaine ».



Mise en ligne : 09/02/2017
Tipe : Libre / Data : 1903
Recueil de poésies et chansons occitanes des abbés Sarran et Tallez ainsi que des chanoines Laclavère et Cézérac, félibres exerçant à l'époque dans le Gers.
Mise en ligne : 07/08/2013