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Revue (25)
Tipe : Revista / Data : 1925-1927

Fernand Cros-Mayrevieille (1882-1939), petit-fils de Jean-Pierre Cros-Mayrevieille (1810-1876) considéré comme le « sauveteur de la Cité de Carcassonne », est à l'initiative, en 1925, d'une nouvelle association, « Le Groupe occitan », domicilée à Paris, qui se dote immédiatement d'une revue, Les Feuillets occitans, Languedoc, Roussillon, Pays d'Oc.

Le Groupe occitan, intégré à la Fédération Régionaliste Française, créée par Jean Charles-Brun (1870-1946), est un mouvement régionaliste qui ne s'inscrit pas dans des perspectives autonomistes, mais qui traduit une soif de reconnaissance de la part des provinces et une volonté d'affirmer leur identité et leur richesse.

La revue sera publiée, sans périodicité rigoureuse, de juillet 1925 à décembre 1927, soit 13 fascicules, toujours sous la direction de Fernand Cros-Mayrevieille

Contenu

Les productions intellectuelles et artistiques du Languedoc et du Roussillon sont mises en valeur avec les rubriques « Lettres françaises », « Lettres occitanes » et « Beaux-arts », mais la revue met aussi en évidence les richesses économiques méridionales dans une section « Mouvement économique occitan » tout en privilégiant une approche touristique. La revue déclare vouloir constituer un « inventaire des ressources intellectuelles et économiques » des pays d'Oc.

La question de la langue est au centre des préoccupations du mouvement. Le premier numéro, en 1925, s'ouvre sur un article intitulé Le problème occitan qui expose les raisons et les moyens d'agir en faveur de la restauration de la langue et de la littérature occitanes. Cet article est le point de départ d'une enquête,  les réponses aux trois questions posées seront publiées dans les numéros suivants. Parmi les nombreux auteurs occitans qui vont écrire dans la revue de 1925 à 1927 on peut noter Prosper Estieu, Paul Albarel, Joseph Salvat, Antonin Perbosc.

Les collaborateurs, réguliers ou occasionnels, de la revue sont en grande majorité des auteurs audois, on peut citer parmi les plus connus Paul Sentenac, qui signe la chronique artistique, Prosper Montagné, auteur d'un numéro spécial sur la gastronomie mériodionale, Joseph Delteil, Jean Lebrau , François-Paul Alibert et enfin les dissinateurs Achille et Auguste Rouquet, auteurs des gravures sur bois qui illustrent tous les numéros.

Revista del « Groupe Occitan », amassada d'escrivans e de militants regionalistas de las províncias meridionalas « Les Feuillets occitans » pareguèron en doas serias : de julh de 1925 a decembre de 1926 (8 fasciculs) puèi de març a decembre de 1927 (5 fasciculs).

Mise en ligne : 25/03/2016
Tipe : Revista / Data : 1903-1904 ; 1907-1914 ; 1920-1922 ; 1928-1942 ; 1947 ; 1960
L'histoire de l'Armanac niçart est assez chaotique et sa publication très irrégulière.

Il paraît pour la première fois en 1903 sous la direction de Jules Eynaudi (1871-1948) et Victor Rolland (1868-1943). L'éditorial du premier numéro indique que son but est de divertir les lecteurs et de fournir des renseignements utiles : données pratiques, calendrier, liste des fêtes mobiles et phénomènes astronomiques de l'année. En 1905 et 1906 l'Armanac de paraît pas.
Quand il reparaît en 1907 il affirme ses objectifs littéraires et linguistiques et fait référence au Félibrige, il exalte le patriotisme nissart et devient une imitation niçoise de l'Armana prouvençau.
Il cesse à nouveau de paraître de 1915 à 1919 du fait de la guerre, puis reprend jusqu'en 1922.

En 1928 il reparaît sous un titre légèrement modifié,  Armanac nissart, dirigé par Louis Cappatti (1886-1966) et Pierre Isnard (1881-1970). A partir de cette date la publication défend l'originalité et le particularisme du Comté de Nice, loin de l'esprit félibréen de Jules Eynaudi. Les nouveaux directeurs sont hostiles à la Provence et s'intéressent plutôt aux régions liguriennes. En 1932 la revue abandonne la graphie félibréenne au profit du système graphique dit "rationnel" (mi-étymologique, mi-ligurien) mis au point par Eugène Ghis et Pierre Isnard.
L'Armanac paraîtra de façon régulière jusqu'en 1942. Un numéro paraît en 1947 et un dernier en 1960 pour le centenaire du rattachement du Comté de Nice à la France.
Mise en ligne : 09/05/2016
Tipe : Revista / Data : 1876-1878
En 1876 l'Armagna cevenòu deven l'Armana de Lengadò.

Dempuèi 1875 lo Felibrige prenguèt de l'importància en Lengadòc. Lo 4 de novembre 1875 la Societat dels felibres de Lengadòc espelís, presidida pel felibre besierenc Gabriel Azaïs, Albert Arnavielle, redactor de l'Almanac, en es lo secretari-clavaire. Lo movement de respelida de la lenga d'oc s'acompanha de concors literaris, aquel de la Societat de las lengas romanicas a Montpelhièr e aquel de la Societat arqueologica de Besièrs. Los tèxtes presentats als concors van alimentar l'Armana de Lengadò.
Mise en ligne : 23/05/2016
Tipe : Revista / Data : 1874-1875
L'Armagna cevenòu pareis de 1874 a 1875 jos la direccion del felibre Albert Arnavielle (1844-1927).
En 1876 deven l'Armana de Lengadò en rason de l'importància que pren pauc a pauc lo Felibrige en Lengadòc.
Mise en ligne : 23/05/2016
Tipe : Revista / Data : 1898 ; 1900-1914
Armanac déu bou biarnés e déu franc gascou
Mise en ligne : 23/05/2016
Tipe : Revista / Data : 1904-1914
Almanac felibrenc publicat de 1904 a 1914 jos la direccion d'Andrieu del Sourelh (André Sourreil), president de l'escola felibrenca de Tolosa, l'Escolo moundino.
Mise en ligne : 24/05/2016
Tipe : Revista / Data : 1889-1905 ; 1910-1912 ; 1914
Lou Viro-Soulèu est le journal de la Société des félibres de Paris, il a été publié de 1889 à 1905 puis de 1910 à 1912 puis en avril 1914. Mensuel au début de sa parution, il devient irrégulier. La publication contient des textes littéraires, une chronique intitulée Viro-souleiado et les comptes-rendus des Jeux Floraux et des diverses fêtes félibréennes et cigalières. Le journal publie chaque année l'annuaire des membres du félibrige parisien.
Son contenu est bilingue avec une prédominance de l'occitan de 1889 à 1893 tant que Charles Maurras puis par Baptiste Bonnet en assurent la direction. Le français devient majoritaire à partir de 1894 dès que Louis Roux-Servine devient le rédacteur en chef.
Mise en ligne : 28/04/2016
Tipe : Revista / Data : 1931 ; 1944

En 1931 les revues félibréennes L'Alauza d'Auvernha et Lo Cobreto s'associent pour publier le premier Armanac d'Auvernha. Les textes publiés, en auvergnat ou en français, représentent la Haute et la Basse Auvergne et les deux graphies de la langue s'y cotoient.

La publication ne reparaîtra qu'en 1944 sous la direction de L'Alauza d'Auvernha uniquement.
Mise en ligne : 24/05/2016
Tipe : Revista / Data : 1913-1925
La Crounico de Sant-Maiòu es l'organ de l'Escolo Pèire Cardenau, escola felibrenca del Puèi de Velai, foguèt publicada sens interrupcion de 1913 a 1925 jos la direccion d'Albert Boudon-Lashermes (1882-1967) qu'en assegurava l'estampatge sus son estampariá personala.

La publicacion tira son nom de l'universitat de Sant-Maiòl que, a l'Edat Mejana, aculhissiá al Puèi Santa Maria (uèi Lo Puèi de Velai), d'estudiants venguts d'Occitània tota. La ciutat èra d'aquel temps una ciutat literària prestigiosa.
Mise en ligne : 02/11/2018
Tipe : Revista / Data : 1891-1915 ; 1922-1936
L’Almanac patoues de l’Ariejo paraît pour la première fois en 1891 à l’initiative de Léon Gadrat, imprimeur à Foix. La publication sera interrompue en 1915 à cause de la guerre et ne reprendra qu’en 1922, le dernier numéro connu est celui de 1936.
C’est un almanach populaire. Contrairement à de nombreux almanachs occitans, l’Almanac patoues n’est pas une publication militante, il n’est pas un organe du Félibrige et demeure indépendant de la hiérarchie félibréenne, même si le mouvement exerce une influence durable sur la rédaction : parmi les contributeurs, Arthur Cassou et Paul Dunac sont membres de l’Escolo de Mount-Segur et Clovis Roques sera majoral représentant de l’Escolo deras Pireneos.

Le contenu de la publication évolue en raison de sa propre histoire et des évènements qui l’affectent. Les trois premiers numéros contiennent essentiellement des textes issus de la tradition orale extraits du Bulletin de la société ariégeoise des sciences, lettres et arts : des contes populaires recueillis par l’abbé David Cau Durban, des collectages de chants traditionnels réalisé à Massat par un instituteur, M. Ruffié ainsi que des proverbes extraits de Proverbes patois de la vallée de Biros collectés par l’abbé Guillaume Castet. Par la suite l’almanach va exploiter une autre source, le recueil des Chants populaires du Languedoc publié par Louis Lambert et Achille Montel.
La publication de ce corpus traditionnel a fait de l’Almanac patoues de l’Ariejo le recueil le plus dense de littérature orale pyrénéenne et a joué un rôle majeur dans la revitalisation de la mémoire occitane.

Le décès de Léon Gadrat en 1906 représente une véritable rupture. A partir de 1907 le contexte éditorial évolue, les textes recueillis cèdent la place à des compositions de moins bonne qualité : contes souvent misogynes, facéties, textes grivois suspectés de médiocrité et autres récits comiques dégénérant parfois jusqu’au scatologique. L’almanach publie aussi des textes historiques et des textes inspirés par l’actualité ou la vie quotidienne dont ils sont le reflet. La grande majorité des auteus se cache derrière des pseudonymes dont certains n'ont jamais été identifiés.

La présentation matérielle de l’almanach est toujours la même tout au long de sa publication. Il contient peu de publicité, à partir de 1900 il est illustré de petites vignettes puis de dessins et de séries de dessins humoristiques à la façon de bandes dessinées. Il est diffusé à 4500 exemplaires. 

L’almanach est entièrement rédigé en langue occitane à l’exception du chapitre « Foires et marchés ». L’Ariège a la particularité d’être un département qui inclut deux aires dialectales bien différenciées : le languedocien et le gascon, l’almanach en est le reflet. Cependant une étude de la répartition par dialecte des textes publiés met en évidence la domination du languedocien, 80 % des textes sont écrits dans ce dialecte. Les contributions en gascon chutent à partir de 1908, date à laquelle Bernard Sarrieu lance l’Armanac dera Mountanho. La communauté linguistique gasconne des Pyrénées centrales, portée par le dynamisme du Félibrige, se structure autour le l’Escolo dera Pireneos.

Quant à la graphie, elle fluctue, mais L’Almanac patoues de l’Ariejo n’a jamais adopté la graphie félibréenne. Globalement la publication adopte la graphie mise au point par Louis Lafont de Sentenac dont les règles sont énoncées dans la préface du Recueil de noëls de l'Ariège en patois languedocien et gascon publié en 1887. Ces règles sont une adaptation de la graphie félibréenne, conçue au départ pour un dialecte provençal rhodanien, à la langue parlée en Ariège. L’almanach n’adoptera pas non plus la graphie classique, un seul texte est publié dans cette graphie en 1929, il est de Raymond Lizop : La Reina Floreta.
Mise en ligne : 02/04/2020
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