À la MJC de Rodez :
Lo famós Papet es Bernard Cauhapé, compagnon de route de l’Estivada depuis longtemps, touche-à-tout inventif et gouailleur, avec des approches de l’art faussement naïves. L’essence du jazz en quelque sorte, cette musique accessible et néanmoins exigeante, sautillante, populaire, travaillée jusque dans ses parts d’improvisation. Autant de choses que l’éternel Papetapprécie, d’autant plus s’il est entouré d’un trio jazz et jeune bien plus classique dans sa formation (guitares-contrebasse) que dans son approche d’un répertoire manouche où se côtoient les icônes, Django en tête. Le Trio Savignoni touche au manouche et lo Papet passe glissando du conte à Paolo, dont il a, il est vrai, certains atours, qui attendaient simplement d’être révélés. Ça croone crânement, ça groove grave, ça swingue suavement, ça pinga-panga du tango-tango sans en faire trop, alors que le Just a Gigolo livre son numéro sur des textes revisités par l’écrivain Robert Marti. La tonique de l’òc et celle du jazz de concert dans un concert complice et enthousiasmant !
Avec :
Bernard Cauhapé : Chant / Symon Savignoni : Guitare solo / Sam Guasch : Guitare rythmique / Jacques Bernard : Contrebasse
Scèna Balèti (Polifonia/Trad) :
Ceux-ci, ils cherchèrent et se cherchèrent, longtemps, finirent par se trouver et se retrouver autour d’un idéal commun un peu fou : parvenir à faire danser uniquement à la seule force de leur voix. Pas d’instruments de luthier, pas de percussions, pas de fioritures…et pas besoin ! La voix, seule, riche et nue, redevenue le plus précis des instruments, mélodique, harmonique, rythmique. Trois voix se complétant et s’entremêlant, portées par des arrangements novateurs, finement brodés sur le matériau traditionnel du Massif Central. Et un outil pour lier le tout : la langue. Les langues même, l’occitan, redoutable pour sa tonique dansante, et la bourrée, avec un vocabulaire propre, une syntaxe, une fonction sociale et une culture remises au goût du jour, partagées de bon cœur avec le public. Celui-là ne sera d’ailleurs pas le seul à s’animer : sur la scène le trio dansa al dintre, il lie les gestes à la parole, joue des cris, des silences et des rythmes. L’essence d’un groove, la création d’un jazz vocal… Quaus de Lanla occupe l’espace par le son et nous invite tous à le faire par le mouvement, la danse, nous insufflant la libre énergie de ceux qui, avec peu, donneront tout.
Avec :
Sébastien Guerrier : chant, pieds, beat box / Eric Desgrugilliers : chant, pieds / Didier Décombat : chant
Granda Scèna (Chaâbi / Chanson / Jazz / Trad) :
Le monde de Guillaume Lopez est imaginaire, sans frontière, entremêlé d’Espagne, de Catalogne, d’Occitanie, d’Andalousie, de Maghreb… Il y évolue entre musiques traditionnelles, musiques improvisées et chanson, trois genres dans lesquels il excelle et se plaît. D’un chemin jalonné de rencontres, il extrait aujourd’hui une nouvelle création, un autre voyage, initiatique, en terres méditerranéennes : « Medin’Aqui ». Chaque musicien de ce spectacle est un compositeur-interprète de haut vol, aussi funambule que Guillaume, ses flûtes et sa voix virevoltantes, et tous dialoguent dans leurs langages musicaux propres, leurs styles et leurs répertoires, navigant à vue entre le savant et le populaire, entre la fête et l’émotion, le chant et la musique, la danse et le groove. Les horizons d’habituels compagnons de route de Guillaume Lopez (Thierry Roques, Pascal Celma, Cyril Amourette, Simon Portefaix), rejoignent ceux de Sam Burguière, multi-instrumentiste des Ogres de Barback, et d’Amine Tilioua, spécialiste de la Sana’a, le violon arabo-andalou, pour une rencontre d’esthétismes et de cultures. Départ les ici, en route vers l’ailleurs, et de nombreuses haltes, guidées, au programme !
Avec :
Guillaume Lopez : chant, flûtes, sax, cornemuse / Amine Tilioua : chant, violon, oud / Sam Burguière : violon, trompette / Thierry Roques : accordéon / Pascal Celma : basse / Cyrille Amourette : guitares / Simon Portefaix : batterie, percussions
Granda Scèna (Chanson / Folk / Forró / Trad) :
Quelque part entre deux mondes, ou au bord de l’un d’eux, au bord du champ que l’on ne laboure pas et où s’entrecroisent les herbes nées folles et celles qui échappèrent à la culture, la voilà la « talvèra ». E es aquí que se tròba, coma cadun sap, la libertat. La liberté de faire, celle d’être aussi, sans contraintes et sans domination d’aucune sorte, en allant où l’on veut et avec qui on le souhaite. Une passerelle pour tous les possibles… La Talvera, le groupe, est un des plus prolifiques de la création d’expression occitane. Sans doute car il s’agit là de plus qu’un simple groupe de musique : né de la recherche ethnomusicologique dans les années 80, il a continué en parallèle à explorer un répertoire traditionnel de collectage et à créer une œuvre poétique dense et riche, ancrée dans le présent, tout en tissant méticuleusement des liens entre ces deux activités, ainsi qu’en y intégrant le fruit de ses échanges réguliers avec tous les pays du « Sud », ceux qui partagent avec l’Occitanie le « solelh solelhaire », cet astre qui réchauffe et nous fait fièrement lever les yeux (et les verres!) au ciel. La musique de la Talvera es coma aquò : chaleureuse, bigarrée, multicolore, à tel point qu’elle en est inclassable. Occitane, tout simplement ?
Avec :
Daniel Loddo : Chant, accordéon, cornemuses / Céline Ricard : Chant, fifre, flûtes / Fabrice Rougier : Clarinette, saxophone / Sergio Saraniche : Guitares, basse / Serge Cabau : Percussions / Aelis Loddo : Chant, violon / Tony Canton : Violon
Cabaret (Folk / Metal / Rock) :
Boisson Divine ne pouvait qu’être le fruit d’un pays de vigne et pourtant non : il est le fruit de plusieurs ! D’un coin de Gers entre Madiran, Côtes de Gascogne et, bien sûr, Armagnac. Ils en ont d’ailleurs conservé le côté « nhac » ! Baptiste et Adrien ont commencé à jouer ensemble à 14 ans, et ils ont à peine aujourd’hui dépassé la vingtaine. Ces deux cadets de Gascogne devaient l’être également au rugby, leur sport national à eux, qui leur conféra vigueur et force brute tout en leur apprenant dans le même temps l’humilité, l’esprit d’équipe, la camaraderie et la solidarité. Pour être si souvent tombés à terre ils ont fini par en savoir l’odeur et le goût, ils ont fini par écouter sa musique, qui devint leur musique, faisant d’eux des enradigats de cœur et d’esprit. Bercés de folk-metal européen (Finntroll, Eluveitie, Korpiklaani…) et secoués par le légendaire pyrénéen et la culture gasconne (Nadau, Los Pagalhós…), à moins que ce ne soit l’inverse, ils ont tout naturellement associé les deux. Ce jeune groupe qui, à seulement deux membres proposait déjà un son fort et ample s’agrandit pour la scène et un second album en préparation. Une relève qui s’assure et qui assure !
Avec :
Baptiste Labenne : Chant, guitare, basse, instruments traditionnels / Adrien Gilles : Chant, batterie
Village Occitan :
Jornalet convoque pour la première fois une « Assemblée de lecteurs ». Il s’agit d’une réunion ouverte, où le rédacteur en chef du journal en ligne expliquera son travail quotidien, le fonctionnement du média, et écoutera toutes les opinions des lecteurs qui participent. Le but est de mettre en commun des idées et de montrer la marche à suivre.
Nous sommes conscients que la tâche est grande et que les ressources sont minces, mais nous espérons rompre les clichés et les complexes grâce à l’aide de tous. Nous ne sommes pas parfaits et bien sûr nous faisons des erreurs. Alors aidez-nous à nous améliorer avec vos commentaires, vos critiques et suggestions. Faites vôtre le Jornalet, car le Jornalet est à tous.
L’assemblée aura deux occurrences. A Rodez ce sera le Vendredi 24 juillet à 10h, rendez-vous aux tables du Village Occitan, et à Villeneuve-sur-Lot (dans le cadre de l’Ecole Occitane d’Eté) le 20 août à 17h15.
Cap'Cinéma :
Février 2011, Roger Harvey, traducteur de l’œuvre de Joan Bodon en anglais, et Joan-Francés Mariot, poète occitan de La Sala, se trouvaient ensemble sur scène chez Papillion à Bigergues. C’est la naissance des Boudoumen et du spectacle « Redissonances » , lectures multilingues, parfois simultanées, en anglais, occitan et français, des poèmes et passages en prose de Joan Bodon, soutenues par les interprétations sonores de Papillion (force musicale de Novel Òptic), sur son instrument, « Lo Votz del Caos ». Les Boudoumen proposent une interprétation vivante de l’oeuvre de Jean Boudou, livrée avec passion, respect, audace et innovation dans les langues préférées de l’écrivain.