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Catégorie : Artistes et créations
Le nom d’Ebri Knight vient d’un jeu de mot, presque un malentendu, sur l’anglais « Every Night »…prononcé à la catalane ! Le hasard n’en est plus un lorsque l’on voit émerger the knight, lo chivalièr, plan èbri, ce qui, en occitan comme en catalan veut dire la même chose et suggère un séjour appuyé dans une taverne… Difficile de mieux résumer qu’avec ce nom imagé le groupe, abreuvé des musiques traditionnelles de son coin de Catalogne, le Maresme, sis entre mer et montagne, entre la sèlvanaturelle et celle, industrielle, de la grande Barcelone. Ainsi, partagés entre futur et passé, entre mémoire et projet, les punks naissants d’Ebri Knight se sont rapidement tournés vers ceux qui, déjà, réussissaient cette alliance, du folk et du rock, du trad et du punk, leur fournissant une bonne part de leur culture musicale : Dropkick Murphys, Flogging Molly, les mythiques Pogues bien sûr, desquels ils ont tiré une manière de jouer rapide et enlevée ainsi qu’une grande force populaire. Folk, donc, et dans tous les sens du terme, Ebri Knight reprend les codes de la protest song américaine, ne cachant pas son admiration pour Pete Seeger et sa génération, écrivant et composant en catalan des chansons de luttes, anciennes ou actuelles, de fête ou d’amour. Leur dernier album, Foc !, tout juste sorti, continue sur cette lancée, se dédiant tout entier à la Catalogne combattante des luttes populaires, et aux héros de 1936, les sages et les rebelles. Ebri Knight part à l’assaut de Rodez per una nit de foc !
Mise en ligne : 16/07/2015
Projecte Mut ont en réalité beaucoup de choses à dire ! Leur petit coin de Méditerranée, leur île à eux, Eivissa comme ils la nomment, fut longtemps une laissée pour compte… Comment, vous ne connaissez pas Eivissa ? Et pourtant si : de ce côté-là des Pyrénées, on l’appelle…Ibiza ! La plus grande des îles Pityuses, elles-mêmes part de l’archipel des Baléares, entièrement de langue catalane ! Autrefois isolée, refuge de pêcheurs et de paysans, Eivissa a subi un essor explosif en quelques années, devenant le repère des promoteurs et des résidents secondaires, ce paradis artificiel d’une nuit tout aussi artificielle que l’on connaît… C’est cela que chantent David Serra et Joan Barbé, cantautors de longue date et fondateurs d’un Projecte pas si Mut : la prospection pétrolifère, la conservation de la faune et de la flore maritime, le monde de la nuit, mais aussi l’amour, la culture populaire, avec une touche festive et une d’humour, sur leurs textes propres ou ceux des poètes de toute la Catalogne. Représentants actuels d’une culture insulaire de langue catalane, ouverte sur le monde, les deux rockers méditerranéens incorporent à leur folk aux accents pop des mélodies et des instruments traditionnels pitiüssos, une musique qui leur vaut le rôle d’ambassadeurs culturels de leur terre dans le reste de la Catalogne, en Europe, jusqu’aux Etats-Unis…et à l’Estivada !
Mise en ligne : 16/07/2015
Tipe : Espectacle viu / Data : 1986
CHANT POLYPHONIQUE..... Direction Michel Bianco

Ancrage, curiosité, technique affûtée, fantaisie... donnent au Corou de Berra une liberté artistique unique. Le répertoire du Corou de Berra est en constante évolution. Il va du chant traditionnel des Alpes du Sud dans sa plus pure expression jusqu'aux créations contemporaines les plus inattendues. Musique jamais figée, interprétée avec toute la vivacité requise, par des chanteurs en pleine possession de leur culture et de leur art. Mixte, trans-générationnel, poly-musical, le Corou de Berra rassemble des musiciens porteurs d'une richesse musicale complémentaire. Un puzzle artistique qui fonctionne a merveille.

Historique

Le Corou de Berra naît en 1986. La direction artistique et musicale est assurée par Michel Bianco. Au début, c'est un grand choeur populaire mixte d'une vingtaine de personnes revisitant les chants traditionnels des Alpes du sud. Beaucoup de convivialité, de spontanéité. Au fil du temps, le Corou mute, pour devenir un quartet. Un ensemble musicalement exigeant, au service d'une démarche artistique très pointue. Il crée un courant musical spécifique qui influence des dizaines d'autres groupes ou formations, dans tout le grand sud. Fidèle à sa démarche artistique d'ouverture tout azimut, le Corou surgit toujours ou on ne l'attend pas : musique du film Dogora (Patrice Leconte, Etienne Perruchon), avec un symphonique et un grand choeur, premiers pas polyvocalité / percussions avec l'extraordinaire batteur jazz André Ceccarelli ou le percussionniste Carlo Rizzo, avec le guitariste rock Sebastien Chouard, avec le compositeur "déjanté" Gilberto Richiero, avec Francis Cabrel, Jan Maria Testa, Michel Montanaro, Michael Lonsdale.... Depuis 1986, le Corou de Berra ouvre des voix.
Mise en ligne : 04/01/2017
Tipe : Espectacle viu / Data : 2015

PRÉSENTATION

Des ateliers pédagogiques pour accompagner l’évolution de nos modes de vie
Pour mieux appréhender les enjeux majeurs auxquels font face nos sociétés, l’expérimentation est primordiale et nous la mettons en œuvre par différents outils pédagogiques et ludiques.
Les ressources fossiles nous ont offert une énergie quasi illimitée qui nous a affranchis des contraintes temporelles. La raréfaction de ces ressources nous force aujourd’hui à repenser notre rapport à ces deux notions : l’énergie et le temps. Nous concevons des ateliers pour vivre des expériences formatrices, pour expérimenter à travers le jeu, pour faire avancer nos réflexions et initier des actions individuelles et collectives. Que ce soit par le jeu, l’immersion, le questionnement, la discussion, nous pouvons aborder à travers ces 2 thématiques clés tout un panel de sujets liés à nos modes de vie en général : habitat, mobilité, alimentation, production et consommation d’énergie, éducation, accès à l’information, etc. 
De la mobilité solaire pour aller à votre rencontre
En cohérence avec les sujets que nous traitons, nous nous déplaçons avec un tandem solaire qui roule à énergie positive, produisant plus d’énergie qu’il n’en consomme. Pour susciter des rencontres, vecteurs de motivation et de mise en mouvement, pour questionner et faire évoluer notre rapport à la mobilité, pour créer ensemble le monde de demain. 
Du temps à offrir !
Quelle est l’influence de notre rapport au temps sur nos choix quotidiens ? En avons-nous toujours le contrôle ? Comment le vivons-nous ?
Nous voyons là une notion clé dans l’évolution actuelle de nos modes de vie. Nous partageons nos interrogations et nos expérimentations avec vous.

ÉQUIPE  

Marion Bourgeois 
Robin Serre-Ardill

FICHE TECHNIQUE 

Le projet s'adapte et évolue en fonction du projet et du site d'accueil. Contacter l'association pour davantage de détails. 

CONTACT DIFFUSION

Site internet de l'association et du projet : https://www.ateliersdelenergieetdutemps.fr/
Mise en ligne : 01/06/2020
Photographe du paysage autant que portraitiste hors pair, Didier Leclerc manie la lumière et les ombres pour nous parler des hommes, des bêtes, des lieux.

Passeur d’héritages culturels, il transmet par ses images celle d’un monde qui rayonne. Celui de la Camargue, avec notamment ses expositions et publications sur les Soleilleuses de Camargue (éd. Sansouire, 2011) ou sur le delta du Rhône (Quand vient la mer, même éditeur, 2014). Celui, aussi, des Alpes de Haute Provence (La Bête du Couar / La Bèstia dau Coàr, éd. MARPOC, 2018). Celui, enfin, d'un monde occitan créateur, avec ses travaux autour des Portraits d'écrivains ou de la scène théâtrale gardoise et provençale.

Formé à l'École Image Ouverte, il fonde dans les année 1980 l'Atelier N89 à Vauvert, au sein duquel il officie toujours. Il collabore avec de nombreux poètes, essayistes, mais aussi des compagnies théâtrales et diverses revues. L'évolution des environnements naturels et les thématiques ethno-sociologiques deviennent, au fil des années, des axes pregnants de son travail.


En 2019, Didier Leclerc a déposé au CIRDOC-Institut occitan de cultura les tirages papier et les archives d'un grand nombre de ses expositions passées. L'ensemble du fonds est désormais disponible à la consultation auprès de la Mediatèca.

Plus d'informations sur l'artiste : leclerc-didier.over-blog.com
Mise en ligne : 03/06/2020
Après avoir suivi des cours aux Arts-Déco de Nice afin de s’initier à la bande dessinée et à l’illustration, Maurice Maubert passe une année à Paris en 1980 où il rencontre diverses personnalités du métier tout en continuant à pratiquer le dessin. De retour à Nice il produit des illustrations pour divers livres, magazines et fanzines régionaux, notamment La Ratapinhata de Jànluc Sauvaigo. Il réalise aussi quelques dessins publicitaires.

Entre 1987 et 1997, il voyage en Chine, au Tibet, Népal, Inde, Grèce, Turquie, Espagne, Tchécoslovaquie avant d’investir le Hangar Saint Roch à Nice,avec Louis Pastorelli et Jean-Luc Migliore. De ce lieu de création alternatif niçois des années 1990 a naissent notamment le groupe Nux Vomica, auquel il participe activement dès sa fondation, ou encore le Carnaval Indépendant de Nice.

De 2000 à 2002, il occupe un atelier à La Brèche / Les Diables Bleus (autre lieu alternatif) dans les anciennes casernes Saint-Jean-D’Angély à Nice, où il organise deux expositions importantes réunissant plus de cent artistes : Can & poarc 1 et 2.

Une série d’expositions personnelles va ensuite le faire connaître du milieu artistique, tant et si bien que le Musée d’Art Moderne et d’Art Contemporain de Nice acquiert quelques-unes de ses œuvres pour le fond des artistes contemporains locaux.


Si son premier travail sur l’Asie, dans les années 1990, racontait une histoire pour laquelle la figuration était nécessaire, l’investissement au sein des activités du Hangar Saint-Roch l’en éloigne. Dans cet immense espace se révèle une liberté de peindre en grand format sur les murs ainsi que sur différents supports de récupération. Dans son travail apparaissent alors des formes abstraites et colorées, nées de pigments, de terres, d’acrylique. Il expérimente diverses techniques et expressions : peintures, collages, drippings, sculptures, installations, et réalise des tableaux qui font irruption dans le réel, créant un espace symbolique et imaginaire. La figuration revient par moments, ainsi que le besoin de modeler et de toucher la matière. Il réalise ainsi des sculptures en terres de petits et moyens formats ainsi que de plus importantes à base de grillage, de plâtre et ciment. Celles-ci lui permettent de mettre en scène de grandes installations ou il retrouve la spontanéité et la poésie de l’enfance.

L'oeuvre de Maurice Maubert est ainsi profondément niçoise, nissarde, ouverte sur le monde. Elle constitue un espace symbolique où la langue occitane, jamais lointaine, dialogue en filigrane avec un univers foisonnant qui nous parle de Méditerranée, de voyage, d’imaginaire.


Quelques expositions passées :
- Santa Manza (Galerie de la Marine, Nice, 2009)
- Lo Passagin Enigmatico (Galerie de la Marine, Nice, 2009)
- Can & Poarc 1 et 2 (exposition collective avec, notamment, Ernest Pignon Ernest. Casernes La Brèche / Les Diables Bleus, 2001)
- La vie est un film (exposition collective organisée par Ben, Espace le 109, Nice, 2020)
- et de nombreux autres projets à Nice, Hong-Kong, Rome, Sarajevo, Toulouse, Paris...



Site de l'artiste : maurice-maubert.com/
Mise en ligne : 03/06/2020
Tipe : Espectacle viu / Data : 2019
Elargissant son projet Sourdure à l'aventure collective, Ernest Bergez donne naissance à Sourdurent : une hybridation audacieuse d'un folklore occitan ancestral et d'expérimentations musicales modernes. Thèmes et chants s'enroulet dans des engrenages rythmiques complexes et s'enchaînent dasn un élan continu.... Ce peut être un bal, un concert ou une cérémonie spontanée.
Mise en ligne : 08/06/2020
Tipe : Espectacle viu / Data : 2019
Concert d'objets, musique électronique, rituels païens, danse pop, au confluant des esthétiques traditionnelles rurales et urbaines post-industrielles, Butor Stellaris explore le légendaire animal. L'univers des chanson raconte les paysages et les langages camarguais, cévenols, lozériens, maritimes, d'aujourd'hui et d'hier...
Mise en ligne : 08/06/2020
Tipe : Espectacle viu / Data : 2020

PRÉSENTATION

DDI / Don Don Infernau / est un projet de recherche musicale mené par l’artiste pluri-disciplinaire rodín, autour de la mise
en musique de différents textes de Louis Bellaud de la Bellaudière, poète provençal du 16ème siècle.
La pièce principale de cette création musicale en cours est le poème « le don don infernal, les misères et calamités d’une prison ».

Prenant pour base musicale différents sons de l’univers carcéral actuel, chocs métalliques, sirènes, sonneries, en écho au fameux « don don », rodín tente une approche résolument urbaine et contemporaine de ce texte, le confrontant à des éléments issus du trap, de la drill ou d’autres formes de hip hop actuel.

CONTACT DIFFUSION

Compagnie Neblum art : https://neblum.art/
Mise en ligne : 25/06/2020
Appartient à :
Compagnie Neblum
Tipe : Espectacle viu / Data : 2004

PRÉSENTATION

Une pièce de théâtre inspirée de faits réels, du vécu de soldats provençaux, de l’appel à la mémoire populaire et d’écrits de grands écrivains français du XIXème et du début du XXème siècles.

Pourquoi le soldat O est-il mort ?
Pas au bout des fusils de l’ennemi comme il est naturel selon les lois de la guerre. Mais tombé sous les balles de ses frères d'armes. Pas par le hasard tragique d'une erreur de tir comme il en existe naturellement dans toute guerre qui fait de son mieux et n'y parvient pas toujours. Mais dans le calme terrible et ordonnancé d'un peloton d'exécution.
 
A qui le soldat O doit-il de n'avoir pas eu le temps de montrer le courage et la loyauté qu'il s'était promis face à l'ennemi ? A Montesquieu ? Michelet ? Victor Hugo ? Balzac ? Taine ou Daudet... ? Pas encore à Céline ou Alexis Carrel. L'ombre de nos grands écrivains n'a-t-elle pas scellé par avance le sort du soldat O ? L’immense poids de leur renommée n’a-t-il pas eu sa part de responsabilité dans son destin tragique?
 
Sur un fond de légèreté va-t-en-guerre entretenue par une Madelon exaltant le courage des "piou-piou de Provence", le Soldat O écrit entre deux obus. Il parle du trou creusé et recreusé dans la boue pour s'enterrer, des godasses qu'il a empruntées à celui qui n'en avait plus besoin - « il a fallu chercher pour enlever la deuxième à l'autre pied, un peu plus loin » - du dernier colis, du papier à lettres qui ne supporte pas la pluie d'ici.
 
La Madelon, omniprésente, le remet debout par la magie de son exhortation aux charmes débordants. Pendant que le soldat O raconte, des images défilent derrière lui. Celles d'une caméra qui fait ses premiers pas dans la vérité de la guerre. L'image bascule. L'opérateur n'a peut-être pas vu venir l’obus qui… On appelle le soldat O. Pour la relève ou pour monter à l'attaque? Il reviendra dans son nid de poule, blessé au pied.
 
Le Soldat O sera donc fusillé.
 
Alors le soldat O se souvient. Il se souvient, puisque cela a été écrit, qu'il ne peut être qu'un lâche parce qu’il est du Midi. Il va alors se prêter, dans un procès tragi-comique, au jeu de l'ethnotype méridional auquel il était condamné par avance, un procès conduit par les plus emblématiques de nos grands écrivains, philosophes, historiens qui, à travers leurs écrits sur le Sud, sont étonnants de mépris, d'ironie voire d’hostilité. Un procès qui suscite des rires parfois grinçants et ébranle les gloires les plus immortelles.

ÉQUIPE ARTISTIQUE 

Texte et mise en scène : André Neyton
Avec : Alain Aparis, Blanche Bataille, Xavier Laurent, et Jacques Maury
Musiques : Miquèu Montanaro
Scénographie : Suzanne Laugier
Création éclairages : Michel Neyton
Création costumes : Isabelle Denis
Création vidéo : Claude Ciccolella, P'Silo
Banque d'images : ECPAD
Conception graphique de l'affiche : Agence Beau Monde

FICHE TECHNIQUE

Dimensions plateau :
Ouverture : 9.40m (idéal), 6.40m (minimum)
Profondeur : 8.00m (idéal), 6.50m (minimum)
Hauteur: 4.00m, 3.50m (minimum)
Rideau de fond et pendrions noirs

Le matériel lumière, de sonorisation et de projection est amené par la compagnie.

L'alimentation électrique minimum 220/380V 30A/phases devra se trouver à un maximum de 30m du milieu du fond de scène (sous forme de prise P17 32A tri ou P17 63A tri ou encore sur bornier  tri).

Personnels demandés :
Montage : 2 personnes pendant 2 services si salle non équipée
Démontage : 2 personnes pendant 2 heures
Dans la mesure du possible le 1er service de montage la veille de la représentation

Équipe de la compagnie :
4 comédiens, 1 metteur en scène, 1 régisseur-directeur technique, 1 technicien plateau

CONTACT 

CENTRE DRAMATIQUE OCCITAN
BP 713, 83052 Toulon cedex 
Tél : 04.94.36.19.16
Mise en ligne : 20/08/2020
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