Recèrca

sus 5
Filtrar
Filtres actifs
Sujet : Histoires de vie
Portail : Mediatèca
fre (36)
oci (30)
Sons (50)
Tipe : Son documentari / Data : 1995

Entretien avec Marinette Pialet, née en 1927, autour de la vie rurale et des traditions d'autrefois à Malbosc. Le témoin aborde notamment les travaux des champs, le travail à la mine, la récolte des châtaignes et l'élevage des vers à soie. Figurent également dans cet entretien quelques interventions au sujet des chansons et formulettes que les grand-mères chantaient dans son enfance.

Mise en ligne : 03/07/2012
Tipe : Son documentari / Data : 1997
Convèrsa amb Livio Caurla, acordeonista d'origina italiana qu'as jogat al sen del grop folcloric Les Farandoleurs de Bessèges. Conta lo debanament de las fèstas dins la region, liura qualques informacions sul repèrtori tradicional e interpreta qualques aires a l'acordeon.
Mise en ligne : 03/07/2012
Tipe : Son documentari / Data : 1995

Entretien avec Marguerite et Paul Vidal, son époux, qui livrent chansons, berceuses et formulettes en occitan tirées des répertoires des générations familiales précédentes.

Mise en ligne : 05/07/2012
Tipe : Son documentari / Data : 1995

Entretien avec Marcelle Champetier, originaire de Saint-André-de-Cruzières, qui livre ici un extrait du répertoire de chansons  traditionnelles recueilli par l'association La Faraça à l'occasion de la production du cd « Vesprada al païs dels Vans » et du livre « En cò nòstre » sur le Pays des Vans en 1991. Elle interprète également « L'Estaca » écrite par le catalan Luis Llach en 1968 et devenue l'hymne de résistance au Franquisme ainsi que des chants d'auteurs [populaires] des années 1900. Les chants sont ponctués de quelques souvenirs de l'ancienne société rurale.

Mise en ligne : 06/07/2012
Tipe : Son documentari / Data : 1995

Entretien avec Agnès Ranc, née Fournier en 1922. Elle évoque ses souvenirs de Planchamp (commune de Pied-de-Borne) en Lozère où elle a passé son enfance.

Elle revient brièvement sur le déroulement des festivités à l'époque et sur quelques traditions et chants de sa jeunesse extraits. Elle aborde notamment le répertoire de chansons recueilli par l'association La Faraça à l'occasion de la production du CD « Vesprada al païs dels Vans » et du livre « En cò nòstre » sur le Pays des Vans en 1991.

Mise en ligne : 11/07/2012
Tipe : Son documentari / Data : 1997
Entretien avec Alfred Renard (dit Louche) sur la pratique chorégraphique hier et aujourd'hui dans la région, suivi d'un paysage sonore laissant entendre tous les bruits environnants : oiseuax, ruisseaux et troupeaux.
Mise en ligne : 08/08/2012
Tipe : Son documentari / Data : 1970

Entretien avec Marie Célerien, originaire du Tarn. Huit chansons ou refrains à danser sont enregistrés ainsi qu'un conte en occitan.

Quelques commentaires sur la chanson, le conte et la danse sont également présents.

Tipe : Son documentari / Data : 1970
Danse et vie d'autrefois à Fraisse-sur-Agout. Tentative d'enquête sur la musique et la danse. Mais les informateurs (une femme très âgée, son fils et un parent) étant peu loquaces, la discussion dérive sur l'agriculture et la vie autrefois en général.
Tipe : Son documentari / Data : 1986-07-12
Georges Gleyes, décédé le 23 juin 2020 à l’âge de 82 ans, était natif de Latronquière où il a vécu la majeure partie de sa vie.

Georges Gleyes était un passionné de musiques populaires. Il avait une conscience assez vive de la richesse et de l’intérêt de ces musiques dans son environnement proche. Nous l’avions rencontré en tant que collectionneur d’accordéons. Il était collectionneur en général puisqu’il avait développé une activité complémentaire de son métier d’entrepreneur du bâtiment, celle de brocanteur. Il avait créé une brocante avec sa compagne propriétaire du magasin universel à Latronquière.  Contrairement à beaucoup de ces homologues collectionneurs, qui valorisent des collections en nombre important d’instruments, Georges Gleyes préférait présenter aux passionnés une petite collection d’accordéons spécifiques par leur rareté ou leur histoire locale. Par exemple, il possédait, dans son arrière boutique, quelques accordéons de la marque Calmel (dont il n'existe que de rares exemplaires puisque ce fabriquant originaire de Betaille dans le Lot, avait construit de magnifiques accordéons sur une période courte, de 1932 à 1939).

Georges Gleyes aimait particulièrement les danses locales jouées à l’accordéon. Nous avions passé de beaux après-midi avec lui chez Gilbert Garrigoux. Il admirait particulièrement celui-ci dans le jeu des bourrées. En fin connaisseur, avec sa discrétion habituelle, il accompagnait Gilbert, tout en restant en retrait, afin de ne pas empiéter sur le jeu de son compagnon.

En plus de l’accordéon, comme beaucoup de musiciens de sa génération Georges Gleyes pratiquait l’harmonica (avec le jeu caractéristique du coup de langue qui produit un jeu d’accompagnement de basses superposé à la mélodie). L’harmonica fit partie des bagages de beaucoup d’appelés durant la guerre d’Algérie. En règle générale Georges Gleyes ne dénigrait pas les « petits » instruments. Nous avions collecté avec lui des instruments de fabrication éphémère comme le « rana », crécelle de la semaine sainte fabriquée par l’un de ses beaux-frères.

Georges Gleyes a été un véritable informateur pour nos enquêtes. Il nous avait présenté des personnes utiles pour la compréhension des traditions musicales du Ségala lotois, tels la famille Laborie (famille du violoneux Julien Laborie dit lo molinièr, né en 1912) ou la chanteuse Jeanne Tiersou (originaire de Gorses et épouse de musicien).
Mise en ligne : 08/05/2023
Appartient à :
Tipe : Son documentari / Data : 1986
Gilbert Garrigoux est né en 1926 à Saint Cirgues où il a toujours vécu. Il exerçait l’activité d’entrepreneur en travaux agricoles. Il était apprécié dans le travail de l’extraction du bois et particulièrement dans les travers difficilement accessibles du Ségala. Son courage au travail était remarquable.

Comme dans les périodes anciennes où l’animation de la danse se faisait au violon ou à la clarinette, les accordéonistes appartenaient souvent à des lignées de musiciens. C’est le cas de la famille Garrigoux : le père et l’oncle de Gilbert animaient les veillées du voisinage à l’accordéon diatonique. Gilbert débuta avec cet instrument, un accordéon de la marque Dedenis de Brive. Grâce aux conseils d’un camarade, il s’initiera par la suite, dans sa jeunesse, à l’accordéon chromatique. Pendant l’Occupation, Gilbert Garrigoux fut souvent demandé pour l’animation de bals clandestins. C’est lors de ces occasions qu’il affine son jeu et développe son répertoire.

Après une vie professionnelle très remplie, Gilbert Garrigoux reprendra la pratique de l’accordéon. Avec son complice Marcel Lavergne (accordéoniste de Sousceyrac né en 1911) il participe au groupe folklorique la Bourrée de Latronquière, dirigé par monsieur Lafarguette. Avec Marcel Lavergne, Gilbert Garrigoux poursuivit son activité de musicien de bal. Son groupe est spécialisé dans le répertoire traditionnel (bourrées, polkas, mazurkas, scottishs, valses) et le répertoire musette ou « typique » (tangos, chachas, rumbas, sambas, paso-doble). Le jeu de Gilbert Garrigoux était particulièrement adapté aux répertoires traditionnels des danses comme les bourrées, valses, scottiches ou mazurkas. Gilbert Garrigoux maîtrisait un style très vif, cadencé et très rythmique, conditionné par le doigté très ornementé et le mouvement approprié du soufflet. Il avait développé un jeu très riche de la mélodie à la main droite, laissant à son compagnon Marcel Lavergne le rôle d’accompagnement des basses et accords de la main gauche.

Georges Gleyes, décédé le 23 juin 2020 à l’âge de 82 ans, était natif de Latronquière où il a vécu la majeure partie de sa vie.

Georges Gleyes était un passionné de musiques populaires. Il avait une conscience assez vive de la richesse et de l’intérêt de ces musiques dans son environnement proche. Nous l’avions rencontré en tant que collectionneur d’accordéons. Il était collectionneur en général puisqu’il avait développé une activité complémentaire de son métier d’entrepreneur du bâtiment, celle de brocanteur. Il avait créé une brocante avec sa compagne propriétaire du magasin universel à Latronquière.  Contrairement à beaucoup de ces homologues collectionneurs, qui valorisent des collections en nombre important d’instruments, Georges Gleyes préférait présenter aux passionnés une petite collection d’accordéons spécifiques par leur rareté ou leur histoire locale. Par exemple, il possédait, dans son arrière boutique, quelques accordéons de la marque Calmel (dont il n'existe que de rares exemplaires puisque ce fabriquant originaire de Betaille dans le Lot, avait construit de magnifiques accordéons sur une période courte, de 1932 à 1939).

Georges Gleyes aimait particulièrement les danses locales jouées à l’accordéon. Nous avions passé de beaux après-midi avec lui chez Gilbert Garrigoux. Il admirait particulièrement celui-ci dans le jeu des bourrées. En fin connaisseur, avec sa discrétion habituelle, il accompagnait Gilbert, tout en restant en retrait, afin de ne pas empiéter sur le jeu de son compagnon.

En plus de l’accordéon, comme beaucoup de musiciens de sa génération Georges Gleyes pratiquait l’harmonica (avec le jeu caractéristique du coup de langue qui produit un jeu d’accompagnement de basses superposé à la mélodie). L’harmonica fit partie des bagages de beaucoup d’appelés durant la guerre d’Algérie. En règle générale Georges Gleyes ne dénigrait pas les « petits » instruments. Nous avions collecté avec lui des instruments de fabrication éphémère comme le « rana », crécelle de la semaine sainte fabriquée par l’un de ses beaux-frères.

Georges Gleyes a été un véritable informateur pour nos enquêtes. Il nous avait présenté des personnes utiles pour la compréhension des traditions musicales du Ségala lotois, tels la famille Laborie (famille du violoneux Julien Laborie dit lo molinièr, né en 1912) ou la chanteuse Jeanne Tiersou (originaire de Gorses et épouse de musicien).
Mise en ligne : 08/05/2023
Appartient à :
sus 5