Jusèp Sandaran Bacaria (1875-1942) est un auteur originaire de Canejan, village du Val d'Aran (Espagne) près de la frontière Franco-Espagnole.
Il écrit principalement dans un dialecte gascon aranais se rapprochant de celui des villages frontaliers de la Haute-Garonne, mais aussi en catalan.
Vers 1906, il commence une production linguistique en défense de sa langue natale aranaise. On trouve dans ses archives personnelles la Grammaire aranaise et des fiches lexicales de Jusèp Condò Sambeat, qui ont servi à la rédaction d'El parlar de la Vall d'Aran de Joan Coromines, ouvrage de référence sur l'occitan du Val d'Aran. A cela s'ajoutent des fiches lexicales inédites produites très certainement par Jusèp Sandaran Bacaria lui-même.
L'auteur aranais a vécu une partie de sa vie à Barcelone où il prononce, le 23 octobre 1913, un discours intitulé « La Val d'Aran i els Catalans ».
Témoin d'une culture qu'il souhaite faire connaître, il recense les coutumes aranaises dans un recueil également présent dans ses archives.
Poète, il présente ses textes à divers concours des jeux floraux et les publie dans diverses revues occitanes comme Era Bouts dera Mountanho. En 1912, il finalise un manuscrit mêlant des poèmes en catalan et en aranais dédiés à sa femme, Felipa Sambeat Romeva.
Il meurt à Barcelone en 1942.
En 2005, ses archives ont fait l'objet d'un dépôt aux Archives Générales du Val d'Aran et sont également maintenant consultables en partie dans Occitanica.
Dépôt
Fonds clos
Fiche de fonds du Répertoire du patrimoine culturel occitan des archives de Jusèp Sandaran Bacaria conservées aux Archives Générales du Val d'Aran
Intervention d'Aitor Carrera Baiget : Un apòrt important ara coneishença dialectologica der aranés e deth gascon pirenenc orientau : es documents de Jusèp Sandaran, Dans "L'Occitanie invitée de l'Euregio. Liège 1981 - Aix-la-Chapelle 2008 : Bilan et perspectives : Actes du Neuvième Congrès International de l'AIEO, Aix-la-Chapelle, 24-31 août 2008 / éd. par Angelica Rieger ; avec la collab. de Domergue Sumien", éditions Shaker (Aachen), 2011
Le fonds Jusèp Sandaran Bacaria est composé de poésies. Celles-ci sont consultables en lignes sur Occitanica :
- Poesies de Joseph Sandarán Bacaria á sa esposa Felipa Sambeat Romeva. 1èr maig 1912. Barcelona
- Poesia aranesa : Idili / Jusèp Sandaran Bacaria [Texte dactylographié]
- Idili / Jusèp Sandaran Bacaria [Texte manuscrit]
- Era mía pastura / Jusèp Sandaran Bacaria [texte manuscrit]
- Era mía pastura, version avec corrections / Jusèp Sandaran Bacaria [texte manuscrit daté]
- Et Noste Pastú / Jusèp Sandaran Bacaria [texte manuscrit]
- Et nòste pastou / Jusèp Sandaran Bacaria [texte manuscrit]
- Et Noste Pastú, version annotée avec corrections / Jusèp Sandaran Bacaria [texte manuscrit]
1866 - 1930
Occitan (gascon)
Catalan
Manuscrits/Tapuscrits
AGA
L'inventaire du fonds Jusèp Sandaran Bacaria aux Archives Générales du Val d'Aran est consultable en suivant ce lien
Documents numérisés sur Occitanica : voir partie Description du fonds
Jules Seuzaret (1874-1956) est un félibre ardéchois, né à Juvinas le 18 juillet 1874. À partir des années 1930, il occupe un poste de fonctionnaire des Eaux et Forêts à Constantine (Algérie).
Attaché à l’étude de sa région et à sa langue (occitan, parler du Vivarais), il consacre une partie de sa vie à la rédaction d’un Dictionnaire patois-français du Vivarais qui sera achevé en 1950. L’ouvrage en trois volumes comprenant plus de 2000 pages dactylographiées est resté inédit.
Cet ouvrage s'intéresse à l’étude linguistique de l’occitan dans ses parlers du Vivarais et recense plus de 30 000 termes et locutions. Les définitions sont données en français et complétées par de nombreux comparatifs, synonymes ou antonymes qui en précisent le sens. Elles contiennent également de nombreux dictons et proverbes, couplets de chanson populaire ou citation d’auteur occitan sur le modèle du Tresor dóu Felibrige de Frédéric Mistral.
Ce chantier mettra Jules Seuzaret en rapport avec de nombreux autres félibres et érudits avec qui il entretient une importante correspondance en occitan et en français.
Dépôt des héritiers en 2012
Accroissement :Fonds clos
Le fonds Jules Seuzaret comprend le Dictionnaire patois-français du Vivarais (dactylographié) relié en trois volumes, ainsi que la correspondance érudite de Jules Seuzaret complétée par les documents de travail, études et autres oeuvres publiées ou inédites.
Dates extrêmes :1895-1950
Langues représentées dans le fonds :Occitan (Vivaro-alpin), français
Importance matérielle :0.5 mètre linéaire
Supports représentés :Manuscrits/Tapuscrits
Monographies imprimées
Documents iconographiques
Fonds en cours de traitement
Instruments de recherche disponibles :ø
Consultable au CIRDOC, en salle de recherche
Conditions de reproduction :Toute reproduction en vue d'une édition ou production audiovisuelle de la documentation contemporaine soumise au droit d'auteur ne peut se faire sans l'accord des ayants-droit. La reproduction de documents à des fins de recherche, sans publication, est acceptée sous réserve des impératifs de conservation des documents.
Jules Couder (6 août 1845- 31 juillet 1931), né et mort à Uzès (Gard), est un poète local d'expression occitane.
Professeur de Lettres au collège d'Uzès, il compose de nombreux textes en occitan, poésies, chansons, fables et contes, parfois signés de son pseudonyme « Jicé ».
Il est également l'auteur d'articles et chroniques d'histoire locale.
Selon les cahiers de manuscrits autographes entrés à sa mort dans les collections de la Bibliothèque municipale d'Uzès, c'est à l'âge de la retraite, à partir des années 1910 jusque vers 1922, que Jules Couder compose des centaines de petites pièces qu'il intitule « vers patois ». Cette œuvre, en grande partie inédite, est réalisée par divertissement personnel. Jules Couder est emblématique d'une génération d'érudits locaux qui prennent goût à l'écriture en langue occitane en suivant l'exemple des écrivains de la renaissance félibréenne qui essaiment depuis la fin du XIXe siècle dans l'ensemble de l'espace occitan.
À sa disparition, les cahiers manuscrits de Jules Couder entrent dans le fonds local de la Bibliothèque d'Uzès où il sont aujourd'hui conservés.
Fonds clos
Don de Jules Couder
Ø
Le fonds Jules Couder est composé de deux grands ensembles : un premier regroupant son œuvre française et occitane, et un second ensemble constitué par ses papiers personnels et sa correspondance.
Plan de classement du fonds Jules Couder
1910-1925 [c.a.]
Occitan (languedocien)
Français
0.10 mètre linéaire, 14 volumes, 1340 pages
Manuscrits/Tapuscrits
FL
Catalogue en ligne des collections de la médiathèque d'Uzès
ø
© Médiathèque d’Uzès
Sur demande motivée, ou consultation de la version numérisée.
Pas de photocopies, possibilité d’impression des feuillets numérisés
Simon Arnaudin (1844-1921), dit Félix Arnaudin, né à Labouheyre (Landes), a collecté tout au long de sa vie des données ethnographiques sur la vie rurale de la Grande Lande.
Après la loi du 19 juin 1857 relative à l’assainissement et à la mise en culture des Landes de Gascogne, Félix Arnaudin prend conscience de la mutation en train de s’opérer dans la civilisation agro-pastorale locale et décide de recueillir chants, contes populaires et proverbes. Petit propriétaire vivant du revenu de quelques métairies, il emploie tout son temps disponible à la collecte systématique de données ethnographiques relatives à cet espace et à ses habitants, qu’il complète par un projet de dictionnaire français-gascon resté inédit jusqu’en 2001.
De son vivant, il ne publie qu’une infime partie de tous les chants et contes populaires qu’il a collectés au sein du recueil des Contes populaires recueillis dans la Grande Lande, le Born, les Petites-Landes et le Marensin (Paris : E. Lechevalier ; Bordeaux : Moquet, 1887) et des deux tomes du recueil des Chants populaires de la Grande-Lande et des régions voisines (Paris : H. Champion, 1912). Il conserve jusqu’à son décès tous ses documents de travail : un ensemble conséquent de contes, proverbes et chants transcrits, répertoriés et analysés.
Par testament, Félix Arnaudin lègue à son neveu Camille Arnaudin tous ses documents, à l'exception de son matériel photographique qui revient à son cousin Paul Dourthe. En 1964, Adrien Dupin et Jacques Boisgontier, qui souhaitent publier l’œuvre d’Arnaudin signent avec les héritiers de Camille Arnaudin un contrat d’édition qui prévoit le transfert de l’ensemble des manuscrits. Ce projet de publication est finalement pris en charge par le « Groupement des Amis de Félix Arnaudin », créé le 12 décembre 1965, sans succès. En 1974, le contrat d’édition signé avec la famille de Camille Arnaudin est finalement révisé. Il prévoit de confier l’ensemble des manuscrits de Félix Arnaudin à l’écomusée de la Grande-Lande, propriété du Parc Naturel Régional des Landes de Gascogne.
En 1991, le Parc Naturel Régional des Landes de Gascogne décide de déposer le fonds Félix Arnaudin aux Archives départementales des Landes.
En 1997, le fonds s’accroît avec une donation de la famille d’André Poudenx - à qui avait été confié le soin d’éditer les Proverbes après le décès de Félix Arnaudin - d’un ensemble de manuscrits de l’ethnologue.
Si l’ensemble des manuscrits et documents de travail de Félix Arnaudin sont conservés aux Archives départementales des Landes, le Musée d’Aquitaine conserve aujourd’hui tout son matériel photographique et la Bibliothèque municipale de Bordeaux sa bibliothèque.
Dépôt du PNR des Landes de Gascogne en 1991
Fonds clos
Musée d'Aquitaine (Bordeaux) - Fonds Félix Arnaudin
Bibliothèque municipale de Bordeaux - Fonds Félix Arnaudin
Le fonds Félix Arnaudin contient les documents de travail de l’ethnologue et rend compte de sa production dans différents domaines : collecte de chants, contes et proverbes, recherches historiques, travaux photographiques, recherches lexicographiques et toponymiques.
On trouvera dans ce fonds : notes de travail, manuscrits d’ouvrages avec annotations en vue d’édition, documents personnels (papiers de famille, actes notariés), documents préparatoires en vue de l’édition d’ouvrages, coupures de presse, correspondance avec des érudits et des spécialistes des langues romanes, répertoires multiples. Quelques tirages photographiques figurent également dans ce fonds.
1844 - 1921
Français, Occitan (gascon)
- Manuscrits/Tapuscrits
- Documents iconographiques
69J 1- 69J 63
Archives départementales des Landes, Inventaire du Fonds Félix Arnaudin 69 J, n° 1482 - juin 1992.
Florence Galli-Dupis, Les fonds Félix Arnaudin (1844-1921), collecteur et photographe des « Choses de l’ancienne Grande Lande », In Base de données Archivethno France, Disponible sur :http://www.garae.fr/spip.php?article206 (consulté le 27/04/2016).
Voir les conditions de consultation sur le site des Archives départementales des Landes
ø
Félibre toulousain, Pierre Bacquié-Fonade, plus connu sous le nom de Marius Bacquié-Fonade, (1854-1910) est principalement connu pour avoir créé en 1904 l'association des Toulousains de Toulouse et avoir posé les bases du Musée du Vieux Toulouse fondé en 1907. Il est également membre-fondateur de l'Escolo Moundino en 1893 et rédacteur en chef de la revue La Terro d'Oc (1894-1933) . Il est élu majoral du Félibrige en 1905.
Très intéressé par le mouvement régionaliste qui se développe à la fin du XIXe siècle, il rencontre Joseph Roumanille qui lui conseille de constituer une bibliothèque régionaliste sur Toulouse et le Languedoc. C’est à la fois par ses recherches personnelles et par les envois qu’il reçoit en qualité d’administrateur de la revue La Terro d’Oc qu'il constitue une des plus riches bibliothèques sur l'histoire de Toulouse. Cette collection est complétée par celle du secrétaire-adjoint de la revue, l'écrivain Danton Cazelles (1867-1961). Vendue en 2014, la collection de Marius Bacquié-Fonade a été acquise par le CIRDÒC pour sa partie occitane, une partie des collections sur l'histoire de Toulouse a été acquise par les Archives municipales de Toulouse.
Fonds clos
Le fonds Marius Bacquié-Fonade se compose de deux grand ensembles :
BAC-A : correspondances reçues et envoyées par Marius Bacquié-Fonade et Danton Cazelles.
BAC-B : manuscrits littéraires envoyées à Marius Bacquié-Fonade, Danton Cazelles ou Marguerite Navarre, en tant que responsables de la revue La Terro d’Oc.
1885 - 1946
Langues représentées dans le fonds :Occitan (languedocien)
Occitan (provençal)
Occitan (gascon)
Français
Importance matérielle :0.10 mètre linéaire, 250 feuilles environ
Supports représentés :Le fonds comprend des manuscrits de correspondances ainsi que des pièces littéraires de différentes natures : poésie, prose, paroles de chanson, partition, dessin, conte.
Il comprend également quelques poèmes imprimés.
BAC
Accéder à la description détailllée du fonds
Consultable au CIRDÒC, en salle de recherche
Conditions de reproduction :
Toute reproduction en vue d'une édition ou production audiovisuelle de la documentation contemporaine soumise au droit d'auteur ne peut se faire sans l'accord des ayants-droit. La reproduction de documents à des fins de recherche, sans publication des documents, est possible sous réserve des impératifs de conservation des documents.